Sénégal : Macky Sall veut achever huit projets prioritaires en 2023

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la volonté de Macky Sall de réaliser en 2023 « huit projets prioritaires » alors que l’opposition décide de manifester vendredi 6 janvier contre les « dérives » de son régime.Lors du conseil des ministres de mercredi, Le Soleil rapporte que « les instructions de Macky Sall au gouvernement » ont porté sur les programmes et projets exécutés ou en cours. Il s’agit entre autres des travaux du Bus rapid transfer (BRT), de la phase deux du Train express régional (Ter) devant relier la nouvelle ville de Diamniadio à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), de la polyclinique de l’Hôpital principal et du lancement de l’Autoroute Thiès-Tivaouane Saint- Louis. Le gouvernement « doit proposer un plan d’actions sur l’année 2023 qui sera examiné et validé en conseil des ministres », ce rendez-vous gouvernemental hebdomadaire qui sera décentralisé « à Thiès et Sédhiou (sud) courant février ».

Le Témoin indique que « Macky Sall presse (son Premier ministre) Amadou Ba sur huit axes » concernant notamment « l’achèvement en 2023 » de huit projets présidentiels prioritaires. Selon le journal, le chef du gouvernement « devrait s’expliquer aussi dans les semaines à venir sur l’état des projets gaziers et pétroliers », des ressources du sous-sol dont le Sénégal doit démarrer l’exploitation cette année.

Le Quotidien fait état du « déni de Mimi », surnom de l’ex-Premier ministre Aminata Touré, accusée par un rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE) de malversations lorsqu’elle dirigeait le Conseil économique, social et environnemental (Cese). « C’est une fausse information », a botté en touche la désormais opposante du pouvoir de Macky Sall et qui a annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024. Face à cette accusation, le journal souligne qu’elle « veut une confrontation avec Idrissa Seck et Aminata Tall », ses successeur et prédécesseur à la tête du Cese.

L’Observateur qualifie l’IGE d’« Instrument de Guerre contre les Ex-alliés », considérant que ces audits ne sont qu’un moyen de « règlements de compte ». Ainsi, « après Idrissa Seck et Khalifa Sall, Mimi Touré (est) en route vers l’échafaud », note le journal. Il explique « comment les régimes utilisent les rapports d’un prestigieux corps de contrôle à des fins politiques », une pratique « gauche et maladroit(e) ».

Dans ces manœuvres, la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) « prend le relais » dans l’objectif d’« accule(r) le régime de Macky Sall » en sonnant la mobilisation « pour une grande manifestation » ce vendredi, selon Sud Quotidien et Le Témoin. Ce mouvement d’humeur fait suite au grand rassemblement de la société civile la semaine dernière « contre la mauvaise gestion des deniers publics, la régression de la démocratie sénégalaise, la vie chère ».

Alors qu’elle n’est pas encore autorisée par le préfet de Dakar, cette manifestation sera organisée « de gré ou de force », préviennent Ousmane Sonko et ses camarades de Yewwi Askan Wi, la première formation de l’opposition. « S’il aspire à nous liquider, Macky (Sall) nous trouvera sur son chemin », avertit le maire de Ziguinchor (sud), déplorant « l’enlèvement » de critiques du régime, à l’image du journaliste Pape Alé Niang, « comme du temps de la Gestapo ».

Concernant Pape Alé Niang, Vox Populi note qu’« une nouvelle demande de liberté provisoire a été introduite pour le journaliste » qui observe toujours une grève de la faim l’ayant conduit à l’hôpital. « Ils vont laisser Pape Alé languir en prison, de sorte que, libéré, il va passer le restant de sa vie à soigner les séquelles de cette grève de la faim », s’indigne Seydi Gassama d’Amnesty International.

Toutefois, « Pape Alé Niang, pour sa liberté, accepte de se taire », indique Direct News qui se fait l’écho de la lettre d’engagement du journaliste. « Face à la tournure de mon dossier judiciaire avec ma nouvelle arrestation, j’avais sollicité mes avocats sur la meilleure manière de clore ce dossier. Ils m’ont suggéré de faire un engagement écrit pour ne plus parler du dossier conformément aux exigences du contrôle judicaire », souligne M. Niang.

Dès lors, affirme le directeur de publications du site d’informations Dakarmatin, « je m’engage à ne plus parler du dossier judiciaire me concernant » et qui porte sur la diffusion d’informations supposées confidentielles des forces de sécurité.

Nigeria : arrêt des subventions à l’essence en juin (ministre)

La ministre nigériane des Finances, du budget et de la planification nationale, Mme Zainab Ahmed, a déclaré que le gouvernement fédéral mettrait fin au versement de la subvention à l’essence avant la fin juin 2023.A l’occasion de l’annonce de la répartition du budget 2023 mercredi à Abuja, la ministre a déclaré que 3,36 trillions de nairas avaient été prévus pour le paiement de la subvention à l’essence pour couvrir les six premiers mois de cette année.

S’exprimant sur les performances de l’économie, en particulier du côté des recettes en novembre 2022, elle a déclaré que les recettes s’élevaient à 6,5 trillions de nairas, soit 87% de l’objectif fixé de 7,8 trillions de nairas pour l’année.

Selon la ministre, les moteurs de la croissance de l’économie nigériane en 2022 sont l’agriculture (23%), les technologies de l’information et de la communication, le commerce et l’industrie manufacturière, le secteur pétrolier et gazier ne contribuant qu’à hauteur de 5,6%.

Sur la question des exonérations fiscales, le ministre a révélé qu’un total de 6.000 milliards de nairas avait été affecté au programme d’exonération fiscale entre 2021 et 2022.

En ce qui concerne le service de la dette, le ministre a déclaré que le gouvernement fédéral avait dépensé un total de 5,24 trillions de nairas pour le service de la dette entre janvier et novembre 2022, sur des recettes de 6,5 trillions de nairas pour la même période, le ratio service de la dette/recettes du pays étant de 80,6% pour la période considérée.

S’agissant des sources de financement du budget 2023, Mme Ahmed a déclaré que 22% des recettes prévues proviendraient de sources liées au pétrole, tandis que 78% seraient obtenues de sources non pétrolières.

Elle a révélé que le déficit budgétaire global pour le budget 2023 était de 11,34 trillions de nairas, soit 5,03% du produit intérieur brut (Pib) du pays.

La ministre a expliqué que le déficit budgétaire serait financé principalement par des emprunts et que 7,04 trillions de nairas seraient empruntés auprès de sources nationales, 1,76 trillions de nairas auprès de sources étrangères, 1,77 milliards de nairas auprès de prêts multilatéraux et bilatéraux, tandis que le produit des privatisations fournirait 206,18 milliards de nairas.

Selon elle, l’écart entre les recettes, plus le financement supplémentaire, et les dépenses totales, s’élevant à 553,46 milliards de dollars, devrait être financé par des recettes supplémentaires provenant des droits d’utilisation du spectre et de la taxe sur le secteur maritime.

Guinée : l’ex coordinateur du FNDC à la direction des investigations judiciaires

L’ex coordinateur national du front national pour la défense de la Constitution (FNDC) Abdourahmane Sano, était hier dans les locaux de la direction des investigations judiciaires de la gendarmerieJoint par le correspondant d’APA à Conakry, Abdourahmane Sano est revenu sur cette convocation. « La seule chose qu’on m’a signifié est que j’ai été à une réunion mais qu’est-ce qu’ils trouvent derrière ça, je ne peux pas vous le dire d’abord » a-t-il expliqué.

Abdourahmane Sano est l’un des leaders de la société civile guinéenne qui a combattu le projet de troisième mandat d’Alpha Condé, avant la chute de ce dernier le 5 septembre 2021.

Le Coordinateur de la Plate-forme nationale des Citoyens Unis pour le Développement (PCUD) l’une des grandes organisations de la société civile guinéenne a quitté la tête du FNDC depuis février 2022.

Tout comme les autres membres de cette entité dissoute par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), la junte militaire en Guinée, Abdourahmane Sano n’hésite pas à montrer son désaccord sur certaines décisions prises par les autorités de la transition guinéenne.

C’est le cas notamment lors de l’interdiction des manifestations par le CNRD et l’incarcération de ses anciens collaborateurs du FNDC dont Foniké Mengué, Ibrahima Diallo et des leaders politiques hostiles à la gouvernance du président de la transition Mamadi Doumbouya.

Social, politique et santé au menu des quotidiens marocains

La révision de la tarification nationale de référence de l’AMO, la réputation du Maroc dans le monde et le secteur de la santé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde la tarification nationale de référence pour le remboursement des honoraires et des frais des prestations assurées par les médecins, écrit que maintenant que le chantier de la couverture sociale universelle avance à grands pas, la résolution du problème de cette tarification devient une priorité afin d’assurer la durabilité des régimes sociaux, déjà à bout de souffle.

Les annonces faites par le ministre de tutelle à la deuxième Chambre sur la réunion imminente avec le secteur privé sont de bon augure pour ce chantier qui réduira incontestablement la charge des dépenses de santé supportées par les ménages, explique l’éditorialiste.

Mais encore faut-il réussir à fédérer les esprits sur les grilles proposées en 2020, qui ne font l’unanimité, ni auprès des organismes de prévoyance, ni auprès des professionnels, ni même auprès du ministère des Finances qui assure 50% des contributions des fonctionnaires et l’intégralité des contributions des ramedistes, relève-t-il.

C’est dire qu’il faut un peu plus qu’une réunion avec les opérateurs du privé pour mettre fin à la polémique, recommande-t-il, estimant opportun d’engager un nouveau round de dialogue national, impliquant toutes les parties concernées, de sorte à trouver une formule assurant à la fois les équilibres financiers et la bonne prise en charge des ménages.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’image du Maroc dans le monde, rapporte que le Royaume figure parmi les meilleures destinations touristiques mondiales en 2023, notant que jamais le pays n’a démarré une nouvelle année sur autant d’ondes positives en termes de réputation pays.

Le Royaume a en effet démontré qu’il sait « vendre son image », arguments crédibles à l’appui, estime la publication.

Cette consécration immatérielle n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un travail de longue haleine entrepris dans plusieurs domaines, notamment la diplomatie, le sport, l’économie, l’industrie, la culture et la communication, explique-t-il.

Ce nouveau positionnement plaçant la barre très haut, le défi est que la promesse de cette perception sympathique soit identique à l’original, soutient-il, appelant à “travailler sur le comportement, le civisme, l’éducation, les valeurs, la citoyenneté, le respect de l’autre”, afin de “faire perdurer le plus longtemps cette aura”.

+Al Massae+ rapporte que le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb, a souligné que l’étape actuelle nécessite de se débarrasser des anciennes pratiques et habitudes répandues dans le paiement des factures des soins médicaux, à l’instar du « chèque de garantie » et du « noir », soulignant que les équilibres financiers disponibles pour maintenir la continuité de la couverture médicale exigent de déterminer le coût réel des soins pour chaque citoyen. 

Le ministre Taleb a rassuré les citoyens sur l’amélioration des services de santé fournis, affirmant que la politique du gouvernement à cet égard permettra aux citoyens d’avoir le droit d’accéder aux services de santé et de recevoir les soins nécessaires sans aucun problème.

Centrafrique : le PM explique la hausse des prix du carburant

Felix Moloua a rencontré ce mercredi les acteurs du secteur pétrolier du pays pour expliquer les mesures récemment prises.

 

Il est question d’assurer le développement du secteur pétrolier en RCA. Et cela doit se faire avec toutes les forces tant dans le secteur public que privé. Il était donc de bon ton que le Premier ministre aille à la rencontre de ces acteurs. Surtout dans le contexte où il y a juste quelques jours, le gouvernement a annoncé la hausse des prix à la pompe. Felix Moloua a donc décidé d’expliquer aux acteurs de la chaîne l’objectif recherché dans cette démarche du gouvernement.

Lors de la rencontre du 04 janvier dernier, le Premier ministre a profité pour indiquer la reprise effective des ventes à la pompe conformément aux tarifs fixés. Il souligne que cette décision a été prise dans l’intérêt de tout le monde afin de mettre fin aux désordres dans les quartiers avec les ventes illicites.

Par ailleurs, cela donne lieu à la suspension des ventes parallèles, les importations frauduleuses du carburant et les autorisations exceptionnelles délivrées par le ministre du Développement de l’Energie et des Ressources hydrauliques.

Le Premier ministre, Felix Moloua, était entouré de cinq (5) Ministres au cours de cette rencontre avec les acteurs du secteur pétrolier. Il s’agit notamment de Ghislain Serge Djorie de la Communication porte-parole du gouvernement, Léa Koyassoum Doumto en Charge du Commerce et de l’industrie, Maxim Balalou du secrétariat Général du gouvernement, Herbert Gotan Djono Ahaba des Transports et Bertrand Arthur Piri du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques.

 

Centrafrique : comprendre la hausse des prix du carburant

Le gouvernement a annoncé des augmentations importantes des prix des carburants. Ceci eu égard des problèmes réguliers d’approvisionnement en hydrocarbures.

 

Depuis le mois de mars, la Centrafrique (deuxième pays le moins développé au monde selon l’ONU, connaît une pénurie dramatique de carburants depuis le mois de mars. Une situation qui a entrainé la prolifération de la vente illicite du carburant.

Plongé dans un marasme économique et dans un souci de relever le pays, le gouvernement a décidé d’augmenter le prix à la pompe.

Un arrêté des ministres des Finances, du Commerce et de l’Énergie fixe les nouveaux tarifs à la pompe en vigueur sur le territoire. L’essence passe de 865 francs CFA (1,31 euro) à 1300 francs CFA (1.98 euro) le litre, soit une augmentation de plus de 50%, tandis que le gasoil augmente de près de 70% et passe de 855 francs CFA (1,30 euro) à 1450 francs CFA (2,21 euros) le litre. Le pétrole subit la plus forte hausse, avec une augmentation de près de 80%. À la pompe, il coûtera désormais 1150 francs CFA (1,75 euro) le litre, contre 645 francs CFA (0,98 euro) auparavant.

«Cette situation nous fait peur», a déclaré à l’AFP Christelle Toki, 30 ans, pompiste à la station-service Tradex, située dans le nord de Bangui, la capitale, où les prix à la pompe étaient bloqués par les autorités à 865 francs CFA depuis plusieurs années. «Je me demande combien de litres les clients vont désormais acheter avec ce prix qui a carrément doublé. Les vendeurs à la sauvette vont toujours être en concurrence et attirer tous les clients», redoute la jeune femme.

De nombreuses stations connaissent des difficultés d’approvisionnement depuis plusieurs mois, donnant lieu à de nombreux trafics. La Banque mondiale estime que 71% des quelque six millions d’habitants vivent au-dessous du seuil international de pauvreté (moins de 2,15 euros par jour par personne). Près de la moitié souffre de l’insécurité alimentaire et dépend de l’aide humanitaire internationale, selon l’ONU.

 

« Nous avons décidé d’être souverains » (capitaine Traoré)

Le président de la Transition s’est exprimé pour la première fois sur la brouille diplomatique avec la France, sans la nommer.Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2022, il avait laissé le soin au Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambéla et à la ministre des Affaires étrangères, Olivia Rouamba de parler de diplomatie.  

Pour sa première visite officielle à Bobo-Dioulasso,  le capitaine Ibrahim Traoré s’est voulu clair sur sa vision de la coopération internationale.

« Nous ne sommes pas contre quelqu’un, mais nous voulons juste vivre et vivre dignement au Burkina (…).Nous avons décidé d’être souverains. C’est une lutte qui sera âpre et dure, mais nous l’avons entamée et comptons aller jusqu’au bout », a déclaré Ibrahim Traoré.

Il a estimé qu’il est question de l’indépendance et de la souveraineté du Burkina. « Cela stipule que certains pays auront du mal avec cela. (…) Mais nous ne devons pas nous laisser manipuler », a souligné le président de la Transition.

Cette sortie du capitaine fait référence à la brouille diplomatique entre Ouagadougou et Paris qu’il a qualifiée de divergences de points de vue, sans nommer la France.

Fin décembre 2022, le Burkina a demandé le départ de l’ambassadeur de France accrédité à Ouagadougou, Luc Hallade, après « une perte de confiance ». Le diplomate avait exhorté ses compatriotes à quitter la 3e ville du pays, Koudougou, à cause de l’insécurité. En mi-décembre, les autorités avaient expulsé deux citoyens français soupconnés d’espionner l’armée.

Toujours en décembre, le gouvernement a mis à la porte, la coordonnatrice du système des Nations-Unies, Barbara Manzi. Il lui est reproché d’avoir voulu retirer le personnel non essentiel de l’ONU à Ouagadougou.

Le capitaine Ibrahim Traoré s’est aussi prononcé sur les relations entre le Burkina et ses voisins. « Avec nos voisins de la sous-région, je dirai que ça se passe bien, meilleur avec les uns et moyen avec d’autres », a-t-il dit.

Le pays s’est beaucoup rapproché du Mali, sur fond de rapprochement avec la Russie où le Chef du gouvernement s’est rendu début décembre. 

Le nouveau président du Patronat ivoirien reçu par le Premier ministre

Le président du Patronat ivoirien, M. Ahmed Cissé, s’est réjoui de la qualité du dialogue entre l’Etat et le secteur privé, une plateforme visant à apporter des réponses aux besoins des acteurs économiques.Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Ahmed Cissé, a été reçu en audience par le Premier ministre Patrick Achi, ce mercredi 04 janvier 2013, à la Primature.

Les échanges entre les deux personnalités ont également tourné autour des actions du gouvernement visant à améliorer le cadre des affaires et l’accompagnement des entreprises, notamment des PME ivoiriennes.

Le président du Patronat ivoirien a félicité le Premier ministre pour la réforme du Guichet unique des PME et le programme PEPITE-Côte d’Ivoire. Il n’a pas éludé toutefois certains sujets en suspens, tels que la réforme de l’annexe fiscale, la politique d’industrialisation et la promotion de champions nationaux.

Par ailleurs, le nouveau président de la CGECI a donné l’assurance de l’engagement du secteur privé national aux côtés du gouvernement ivoirien dans la réalisation du Programme économique et social du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

M. Cissé, élu le 30 novembre 2022 à la présidence du Patronat ivoirien, a exprimé sa gratitude au Premier ministre pour avoir invité, deux années de suite, le secteur privé au séminaire gouvernemental, et a saisi l’occasion pour lui souhaiter ses vœux de nouvel an et de réussite dans ses responsabilités de chef du gouvernement.

Il a également remercié le Premier ministre pour avoir dépêché à l’Assemblée générale ordinaire de la CGECI, MM. Adama Coulibaly et Souleymane Diarrassouba, respectivement ministre de l’Economie et des finances et ministre du Commerce et de la Promotion des PME, ainsi que son directeur de Cabinet adjoint.

En retour, le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est dit disponible à accompagner le secteur privé, moteur de la croissance, dans son développement, tout en rassurant son hôte sur la prise en compte des préoccupations soulevées.

Côte d’Ivoire : le PAM effectuera une étude sur l’alimentation scolaire

L’Etat de Côte d’Ivoire est le premier des 11 pays africains retenus par cette agence des Nations Unies pour une étude sur l’alimentation scolaire.La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a dans ce cadre, eu une séance de travail ce mercredi 4 janvier 2023, à son cabinet, avec la directrice pays du Programme alimentaire mondial (PAM), Mme Olivia Hantz.

Selon Mme Olivia Hantz, il s’agira de mesurer l’impact de l’alimentation scolaire non seulement sur l’état nutritionnel des enfants qui reçoivent des repas à l’école, mais aussi sur des aspects comme la productivité des groupements d’agriculteurs qui produisent pour approvisionner les cantines scolaires.

L’étude sur l’alimentation scolaire s’intéressera par ailleurs à la protection sociale des parents qui dépensent moins d’argent, mais aussi à la santé des enfants. Le secteur des cantines scolaires bénéficie d’une attention particulière du gouvernement ivoirien.  

Se félicitant de cette initiative, la ministre Mariatou Koné a rappelé que le président de la République Alassane Ouattara a inscrit les questions d’éducation et de bien-être des élèves au cœur de l’action gouvernementale.

Poursuivant, Mme Mariatou Koné a indiqué que « cette étude du Programme alimentaire mondial est tout en l’honneur de notre pays et dans l’intérêt de nos enfants ». Elle a conclu en remerciant le PAM pour son appui à l’Etat de Côte d’Ivoire.

Burkina : Le capitaine Traoré à Bobo-Dioulasso

C’est sa première visite officielle dans la capitale économique depuis sa prise du pouvoir le 30 septembre 2022.Au pouvoir depuis le 30 septembre 2022 après un coup d’Etat contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, le capitaine Ibrahim Traoré s’est rendu pour la première fois à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso. 

Le jeune officier a informé les forces vives de la localité, des initiatives prises pour lutter contre les groupes jihadistes notamment, la réorganisation et l’équipement de l’armée, la mobilisation populaire à travers le recrutement massif de supplétifs civils.

Il a appelé les Bobolais à s’organiser, à être des agents de renseignement et à veiller au grain afin de « ne pas donner l’occasion aux cellules (jihadistes) dormantes d’agir ».

Il a également exprimé sa volonté d’instaurer une gouvernance vertueuse au Burkina, en passant par « une lutte acharnée » contre la corruption.

Le capitaine Traoré a promis des mesures pour que la 2e ville du pays retrouve son statut de capitale économique, à travers des investissements structurants.

« Bobo-Dioulasso a longtemps été la capitale économique, mais on ne sent pas vraiment. Nous avons une occasion pour donner à la capitale économique le vrai sens de ce nom. Nous comptons sur la bonne foi de tous pour nous permettre de créer plus d’emplois, d’usines, de nouvelles choses qui pourront occuper la jeunesse », a-t-il dit.

Depuis septembre dernier, la ville de Bobo-Dioulasso a été le théâtre de plusieurs manifestations de soutien à Ibrahim Traoré, tombeur de lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba.