Le Nigeria invité à abandonner les combustibles fossiles

Les crimes contre l’environnement doivent être traités comme tout autre crime qui a pour conséquence directe de nuire à des personnes, plaide une ONG.Ces derniers jours ont été sombres pour les familles du Nigeria brutalement séparées de leurs proches après l’explosion du navire Trinity Spirit dans l’État du Delta, au sud du pays, déplore l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace Afrique.

Elle souligne que l’explosion du navire est caractéristique des habitudes peu scrupuleuses de l’industrie des combustibles fossiles car le navire a dépassé sa durée de vie de 20 ans et aurait dû être mis hors service il y a longtemps.

« La négligence de Shebah Exploration and Production montre que, comme la plupart des criminels climatiques, ils se soucient davantage de leurs profits que de la sécurité de l’environnement et des personnes qui en dépendent », déclare Dr Aliou Ba, responsable de la campagne Océans à Greenpeace Afrique.

Il poursuit : « Le gouvernement nigérian doit, de toute urgence, prendre ses responsabilités pour éviter ce type de menaces à l’avenir afin de préserver l’environnement et le bien-être de la population. Ces derniers ont trop souffert de l’industrie des combustibles fossiles. »

Selon Dr Ba, les combustibles fossiles sont un poison et continuent de détruire la vie des populations africaines. C’est pourquoi, plaide-t-il, « il est grand temps que nous arrêtions d’en produire. Les dommages causés par la combustion, le stockage ou le transport de combustibles fossiles sont tout simplement trop importants. Shebah Exploration and Production doit être tenue responsable des dommages que cette explosion a causés aux écosystèmes et aux communautés voisines ».

Partant de là, le responsable de la campagne Océans à Greenpeace Afrique affirme que les crimes contre l’environnement tels que la pollution et la toxicité de l’air et de l’eau doivent être traités aussi sérieusement que tout autre crime qui a pour conséquence directe de nuire à des personnes.

Car, soutient Dr Aliou Ba, « perturber la vie d’autrui pour de l’argent est injuste et trop égoïste. Les Etats africains doivent cesser de soutenir de telles industries. L’Afrique a le potentiel pour devenir une puissance mondiale en matière de production d’énergie renouvelable. Il serait donc incohérent pour un continent qui est malheureusement le plus vulnérable au changement climatique de se priver d’une telle niche. »

Ethiopie : levée anticipée de l’état d’urgence

Le parlement éthiopien a levé cette mesure d’exception imposée en novembre dernier, lorsque les rebelles tigréens menaçaient de marcher sur la capitale fédérale.En Ethiopie, la vie a repris peu à peu son cours normal. Dans un tweet publié ce mardi, le ministère des Affaires étrangères a informé que « la Chambre des députés d’Ethiopie a approuvé aujourd’hui la levée de l’état d’urgence imposé pour six mois ».

Sur les 312 législateurs présents, 63 ont voté contre le décret, tandis que 21 se sont abstenus.

Le vote des députés éthiopiens fait suite à une proposition du cabinet du Premier ministre Abiy Ahmed visant à assouplir l’état d’urgence de temps de guerre imposé initialement jusqu’en mai.

Cette mesure d’exception avait été proclamée le 2 novembre alors que des combattants du Front de Libération du Peuple du Tigré (TPLF, sigle anglais) venaient de s’emparer de deux villes stratégiques sur la route menant à la capitale éthiopienne, Addis Abeba.

A l’époque, des arrestations de masse de Tigréens avaient été menées à Addis Abeba et dans le reste du pays. Cela avait déclenché une série de condamnations d’organisations internationales de défense des droits de l’homme.

L’état d’urgence avait aussi coïncidé avec une campagne de mobilisation générale et de bombardements qui ont finalement repoussé les forces rebelles vers le Tigré, suscitant l’espoir de voir les combats s’arrêter.

En décembre, Addis Abeba a annoncé que l’armée ne les y poursuivrait pas mais plusieurs frappes de drones ont touché le Tigré dans les semaines suivantes.

Fin janvier, le TPLF a annoncé avoir repris les combats dans la région voisine de l’Afar, après des attaques, selon lui, de forces pro-gouvernementales sur ses positions.

Selon les Nations unies, ce conflit a fait plusieurs milliers de morts, plus de deux millions de déplacés et plongé des centaines de milliers d’Ethiopiens dans des conditions proches de la famine.

Lancement d’un projet africain pour une justice climatique

Le projet vise à amplifier les voix des femmes, jeunes et communautés locales et autochtones qui réclament la justice climatique.Des activistes africains engagent le combat pour la justice climatique. Ils seront aidés dans leur combat par le projet « African Activists for Climate Justice » (ACCJ, sigle anglais) dont la composante sénégalaise a été lancée officiellement le 14 février 2022 à Dakar.

Ses initiateurs expliquent que d’une durée de 56 mois (mai 2021-31 décembre 2025), le projet entend améliorer la démocratisation du débat climatique et le développement d’une justice climatique en Afrique.

« Le projet AACJ vise à amplifier les voix des femmes, jeunes et communautés locales et autochtones qui réclament la justice climatique et à renforcer les capacités des groupes les plus touchés par le changement climatique afin de faire progresser l’équité, la dignité et la justice pour les communautés les plus vulnérables et les plus réprimées en Afrique », selon Sokhna Dié Kâ, Program Manager de l’ONG Natural Justice qui fait partie du consortium qui met en œuvre le projet au Sénégal.

L’intervention du projet se fera de manière holistique et vise les jeunes et les femmes des communautés impactées et/ou vulnérables face au changement climatique et ciblera globalement des zones côtières avec une incidence sur les politiques et réglementations au niveau national, régional et international.

Il est financé par le ministère néerlandais des Affaires étrangères à hauteur de plus de 43 millions d’euros. Le projet AACJ est aussi mis en œuvre dans sept autres pays africains : Burkina Faso, Nigeria, Ethiopie, Kenya, Somalie, Mozambique et Afrique du Sud.

Burkina : le chef de l’Etat Damiba au front

Le nouveau chef de l’Etat du Burkina Faso, le Colonel Paul-Henri Sandaogo s’est rendu au front pour « remobiliser et remonter le moral des troupes ».Dans un communiqué publié le lundi 14 février dans la soirée, le service communication du gouvernement a indiqué que le chef de l’Etat s’est rendu sur les différents sites où opèrent l’armée burkinabé afin de s’enquérir de la situation des troupes. « Le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’est rendu à Ouahigouya et Sollé dans la région du Nord et à Toeni dans la Boucle du Mouhoun. Il était accompagné par le Lieutenant-Colonel Djomagné Yves Didier Bamouni, Commandant des opérations du théâtre national », indique le document.

Le nouvel homme fort de Ouagadougou s’est emparé du pouvoir le 24 janvier 2022 en renversant le président démocratiquement élu, Roch Marc Christian Kaboré, au pouvoir depuis 2015.

Un putsch qui intervient deux mois après l’attaque sanglante d’Inata en novembre dernier par des jihadistes. Une attaque où l’armée avait perdu 57 de ses hommes entraînant un vent de contestation des militaires contre le pouvoir de Roch Marc Christian Kabore.

Paul-Henri Sandaogo, intronisé chef de l’Etat et chef suprême des armées le 10 février dernier, s’est fixé pour mission de sortir le Burkina Faso de cette crise politique et sécuritaire. Une tâche qui ne s’annonce pas facile après la suspension du pays des instances de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) quelques après le coup d’Etat.

Dans une volonté de calmer les ardeurs de la Cedeao, Damiba a signé samedi dernier un décret annonçant la création d’une commission composée de 15 membres en vue d’« élaborer un projet de charte et d’agenda, assorti d’une proposition de durée de la transition et des modalités de mise en œuvre » dans un « délai de deux semaines ». 

Le Conseil de sécurité de l’Onu de son côté, s’est dit « gravement préoccupé par le changement inconstitutionnel du gouvernement au Burkina Faso le 24 janvier », dans un communiqué, évitant soigneusement de condamner ou d’utiliser le terme coup d’Etat.

Le Mali rassure sur l’approvisionnement du marché, jugé «cher»

Malgré le poids des sanctions de la Cédéao sur le Mali, les autorités affirment que les produits de première nécessité seront disponibles « jusqu’au-delà du mois de Ramadan ».Depuis plus d’un mois, l’organisation sous-régionale maintient son embargo sur le pays pour amener les autorités militaires à revoir leur proposition de faire une transition allant de six mois à cinq ans. Mais les craintes commencent à se lire sur les visages à l’approche du mois du jeûne musulman, prévu en avril prochain, sachant que ce pays compte de 94% de musulmans.

Cependant, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Youssouf Bathily, a fait savoir à la télévision nationale que le marché était pour le moment bien approvisionné. Si Dakar-Bamako était l’axe de prédilection des opérateurs économiques maliens pour le transit des produits, M. Bathily souligne que les autorités ont jeté désormais leur dévolu sur Bamako-Conakry et Bamako-Nouakchott. Déjà, il note qu’une centaine de camions chargés de marchandises et des denrées de première nécessité sont arrivés dans le pays le week-end dernier.

« On avait demandé à une grande partie de nos importateurs de dérouter vers la Guinée et la Mauritanie. Ça commence à arriver, il y a un fort convoi encore qui arrive. Avant bien cet évènement, les gens fréquentaient ce corridor. Tout récemment, on leur a demandé de doubler d’effort pour qu’on puisse basculer une très grande partie vers Nouakchott et la Guinée », a-t-il indiqué dans des propos repris par le site Maliweb.

Dans le quotidien malien L’Essor, le ministre du Commerce Mahmoud Ould Mohamed a souligné pour sa part, vendredi dernier, que « le Mali ne connaîtra pas un défaut d’approvisionnement en denrées de première nécessité et les magasins sont pleins chez plusieurs grossistes ».

Cherté des produits

Par ailleurs, certains détracteurs indiquent que les produits connaissent une hausse exponentielle en dépit de leur disponibilité. Et c’est une situation que déplorent de nombreux Maliens, d’après Malijet qui demande s’il faut « s’inquiéter » avec l’arrivée imminente du Ramadan face aux sanctions de la Cédéao.

« Le blocus des deux organisations sous-régionales (Cédéao et Uemoa) commence à être intenable. Les sanctions, bien qu’illégitimes et illégales, pèsent sur les ménages et sur tout le pays sans que cela n’émeuve réellement le gouvernement qui n’a trouvé d’autres alternatives que de mettre en place un mécanisme pour étudier toutes les possibilités de proposer un chronogramme », estime le journal L’Alternance.

Dans ce « Mécanisme de Concertation » récemment mis en place, comprenant notamment la Cédéao et l’Union africaine (UA), le gouvernement malien cherche à concilier les voies avec la communauté internationale, qui l’appelle à organiser rapidement des élections pour le retour des civils au pouvoir.

Ces derniers jours, l’hypothèse d’une probable candidature du colonel Assimi Goïta à la prochaine présidentielle a été écartée par le projet portant révision de la Charte de la transition, soumis par le Conseil national de transition (CNT), organe législatif dirigé par le colonel Malick Diaw.

Ce nouveau projet de loi ne donne pas clairement la date des futures élections présidentielle et législatives. Mais il fixe la durée de la transition conformément aux recommandations des dernières Assises nationales de la refondation, tenues du 15 au 21 novembre 2021. Celles-ci avaient donné une fourchette de six mois à cinq ans de transition, qui a notamment soulevé l’ire de la Cédéao.

Mali : Air France reprend ses vols mais loge à Nouakchott

La compagnie aérienne Air France reprend ses vols vers Bamako, la capitale malienne après une dérogation exceptionnelle du ministère des Affaires étrangères français.Après la suspension de ses vols vers Bamako le 12 janvier dernier, Air France reprend du service à partir du 16 février après des négociations entre la diplomatie française et les autorités de la transition malienne.

Dans un premier temps, une seule fréquence quotidienne est prévue au lieu de deux lors de la configuration précédente. Une escale pour le vol retour est prévue à Nouakchott, la capitale mauritanienne où a lieu la relève de l’équipage.

Le personnel de la compagnie française va aussi loger à Nouakchott où l’aviation civile mauritanienne a donné son accord. Une décision dictée par la « menace terroriste trop importante » à Bamako, et dans les pays voisins selon des sources proches de la compagnie française.

Air France, dixième compagnie mondiale et première compagnie européenne, selon le dernier palmarès des compagnies mondiales décerné par Skytrax (organisme de consultation sur les services de recherche des conditions de vol), dispose d’une flotte de 264 appareils desservant 195 destinations dans le monde.

Rwanda : Paul Kagamé au Qatar pour une visite de travail

Le président rwandais Paul Kagamé est arrivé lundi à Doha, pour une visite de travail de trois jours au Qatar, a confirmé une source officielle à Kigali.Cette visite intervient près de trois ans après que l’émir du Qatar, Son Altesse Tamim bin Hamad Al Thani, a visité le Rwanda en avril 2019 à la tête d’une délégation de haut niveau composée de hauts fonctionnaires et de chefs d’entreprise de l’Etat du Golfe.

Les rapports indiquent que Kagamé a été accueilli par différents responsables, notamment le directeur qatari du département du protocole du ministère des Affaires étrangères, Ibrahim Yousif Abdullah Fakhro, l’ambassadeur qatari au Rwanda, Misfer Faisal Mubarak Al-Ajab Al-Shahwani, et l’ambassadeur du Rwanda au Qatar, François Nkulikiyimfura.

En novembre 2018, le président Kagamé a effectué une visite officielle de deux jours au Qatar, où il a rencontré le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani. Les deux dirigeants, accompagnés de leurs délégations respectives, ont eu des entretiens bilatéraux sur l’approfondissement des domaines de coopération économique et ont assisté à la signature d’accords bilatéraux sur les services aériens, les investissements ainsi que le MoU sur la coopération économique, commerciale et technique.

Le Rwanda et le Qatar s’efforcent d’accroître leur coopération dans divers domaines, notamment la coopération diplomatique, le dialogue politique ainsi que différents investissements potentiels dans l’agriculture, la technologie, l’exploitation minière, le transport et le tourisme.

Les deux nations ont également des pactes qui couvrent les services aériens, la promotion et la protection réciproque des investissements et un protocole d’accord sur la coopération économique, commerciale et technique.

Le Qatar et le Rwanda partagent également des liens par le biais d’accords dans le domaine de l’aviation civile, Qatar Airways, la compagnie nationale de l’Etat du Golfe, assurant des vols directs vers le Rwanda depuis 2012.

Gestion de l’eau et Covid-19 au menu des quotidiens marocains

La gestion des ressources en eau et la vaccination contre la covid 19 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la gestion de l’eau, écrit qu’en l’espace de deux décennies, le Maroc a basculé officiellement dans une situation de stress hydrique avéré, soulignant que la gestion des ressources en eau se retrouve plus que jamais au centre même de la notion de développement qui ne peut se réaliser sans l’une des denrées les plus vitales, l’eau.

Du coup, cette nouvelle donne naturelle devient un paramètre principal et transversal à prendre en compte dans toutes futures politiques publiques et pas seulement celles directement impactées par l’utilisation de la ressource comme l’agriculture ou l’industrie, avance le journal.

Urbanisme, habitat, équipements, infrastructures, transport, tourisme, éducation, santé…, dans presque tous les domaines d’activité, la gestion rationnelle des ressources en eau devrait devenir un paramètre central et décisif dans les choix, la conception et la programmation aussi bien du côté des pouvoirs publics que des opérateurs privés, précise-t-il.

+L’Opinion+, qui s’intéresse aux répercussions de la vaccination obligatoire, écrit que l’ultimatum fixé par les autorités gouvernementales aux salariés du public et du privé réfractaires au protocole de vaccination anti-Covid, pour les inciter à se laisser vacciner sous peine d’être interdits de salaires et d’accès à leurs lieux de travail, soulève plusieurs questions d’ordre éthique et juridique.

Sur le plan juridique d’abord, employés comme employeurs s’interrogent sur les modalités d’application et surtout de gestion des effets administratifs d’une mesure aussi restrictive, en l’absence d’un fondement légal propre, approuvé via le circuit législatif classique, constate le quotidien, mettant en garde contre les « répercussions judiciaires » auxquelles les employeurs, publics comme privés, s’exposent dans le cas d’une application “aveugle” de cette mesure.

Sur le plan éthique, l’État, en sa qualité de prescripteur d’un protocole de vaccination, encore au stade expérimental, “engage clairement sa responsabilité quant à ses éventuelles répercussions sanitaires immédiates ou futures”, relève-t-il, soulignant que cette responsabilité pourrait être “légitimement” invoquée par les éventuelles victimes de tel ou tel autre effet secondaire si de telles répercussions surgissaient réellement dans l’avenir.

L’enjeu pour l’actuel gouvernement, qui veut vite et bien faire pour atteindre cet objectif primordial de relance de la vie publique et économique au cours d’une année sinistrée par les effets conjugués du Covid et ceux d’une sécheresse désormais déclarée, c’est d’instaurer la confiance mutuelle, préconise-t-il.

La libération des soldats sénégalais à la Une en Afrique

La libération des militaires sénégalais de la Cédéao engagés en Gambie par les rebelles du MFDC et la situation économico-sécuritaire au Mali sont les principaux sujets traités par les médias consultés mardi par APA.Au Sénégal, le Témoin note que « les 7 soldats otages du MFDC (ont été) libérés » après trois semaines de captivité. Toutefois, leurs gilets pare-balles, casques, munitions et armes ont été « confisqués » par les rebelles indépendantistes, souligne Sud Quotidien.

L’Observateur livre « les coulisses de la libération des 7 otages », des soldats sénégalais en mission internationale de la Cédéao en Gambie. Dans le journal sénégalais, « un préparateur mental alerte sur les dangers de l’absence de prise en charge des militaires libérés ». Quoi qu’il en soit, L’AS note que la libération de ces soldats est un « soulagement national ».

Le quotidien burkinabè Wakatsera qualifie cette libération comme « un autre miracle de Sant’Egidio », à savoir la communauté italienne qui est à l’origine de la médiation qui a conduit au relâchement des sept militaires sénégalais qui étaient aux mains du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC).

« Même si Saint Valentin n’a pas agi pour rapprocher deux cœurs en ce 14 février, c’est dans un élan «humanitaire» et «sans condition» que Salif Sadio, a consenti à la libération de ses désormais ex-otages. En tout cas, le chef de l’une des factions du mouvement indépendantiste que dirigeait l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor, depuis 1982, jusqu’à sa mort en 2007, a tenu sa promesse de libérer ses captifs, après avoir rendu les corps de trois autres soldats morts lors de l’accrochage meurtrier du 24 janvier, entre éléments de l’Ecomig et combattants du MFDC », explique le journal burkinabè.

Sur un autre sujet, Le Monde Afrique indique que « le retrait des troupes françaises au Mali se précise » même si « l’adaptation de la stratégie pour empêcher la propagation de l’insurrection islamiste vers le sud pourrait s’avérer complexe ».

Maliweb note de son côté que « la polémique entretenue par Paris quant à la présence du groupe Wagner au Mali importe peu pour beaucoup de Maliens. Pour eux, les résultats sécuritaires de la collaboration “franche” entre l’armée malienne et ses partenaires russes constituent le baromètre. Et ces résultats sont jugés très satisfaisants ».

A propos des craintes de l’approvisionnement du marché en produits de première nécessité dans le pays suite aux sanctions de la Cédéao, le site malien reprend le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Youssouf Bathily : « Des produits seront disponibles jusqu’au-delà du mois de ramadan ». Selon Maliweb, « le corridor Bamako-Conakry est désormais la voie trouvée par des opérateurs économiques maliens. Les autorités du pays ont fixé leur regard sur l’axe Conakry-Bamako et Bamako-Nouakchott après les sanctions infligées par la CEDEAO et l’UEMOA à l’endroit de notre pays lors du sommet d’Accra, le 9 janvier 2022. Cet axe qui était moins fréquenté est bien fonctionnel aujourd’hui ».

Pour l’AMAP, « le Mali ne connaîtra pas un défaut d’approvisionnement en denrées de première nécessité et les magasins sont pleins chez plusieurs grossistes, a constaté vendredi dernier, le ministre en charge du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, qui a fait le déplacement ».

Côte d’Ivoire: la Fondation Ked distinguée pour ses actions en matière d’éducation

La Fondation Ked décroche le prix de la meilleure fondation en matière d’éducation, à l’occasion de la cérémonie des Awards de la Bonne gouvernance 2022, tenue vendredi à Abidjan.La cérémonie a été organisée par l’Observatoire africain pour la promotion de la bonne gouvernance, au cercle du rail au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan.

Mme Edwige Diety, la présidente de la Fondation Ked a reçu le prix du leader de la meilleure fondation en matière d’éducation. Ce prix est décerné à cette organisation pour ses actions dans le social avec un accent particulier sur la construction et la réhabilitation d’infrastructures dans le secteur de l’éducation.

« Personnellement, je perçois ce prix, comme un encouragement à poursuivre l’immense chantier de développement entamé en Côte d’Ivoire et particulièrement dans la région du Tonkpi en permettant à nos enfants d’avoir accès à l’éducation », a-t-elle dit.

Elle a saisi l’occasion pour féliciter toute l’équipe de la fondation qui travaille avec abnégation en vue de contribuer à travers ses « modestes actions », au bien-être des populations dans la continuité de la politique de l’école obligatoire pour tous du président Alassane Ouattara.

« Cette distinction est une invitation à redoubler d’efforts et surtout être à l’écoute de nos parents et contribuer à leur offrir une condition de vie meilleure. Nous sommes plus que déterminés à poursuivre ce noble combat »; a- t- elle poursuivi.

La Fondation Ked a construit et mis à la disposition de l’État ivoirien plusieurs ouvrages socio- éducatifs entièrement équipés à Danané, dans l’Ouest du pays. Ce qui a permis à plus de 4000 écoliers d’avoir accès à l’éducation dans de meilleures conditions.

En plus des écoles déjà livrées, ce sont encore 15 écoles primaires publiques, trois cantines scolaires et deux logements pour le personnel enseignant qui sont en construction et qui devraient être livrés courant 2022.