Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

Le Rwanda et l’Ouganda décident de renouer le dialogue

Les deux pays d’Afrique de l’Est sont en brouille depuis presque quatre ans.Vent de dégel dans les relations entre le Rwanda et l’Ouganda ! Les deux voisins ont accepté de reprendre les pourparlers pour résoudre leur différend lié en grande partie aux questions sécuritaires.

Cette décision intervient après que le président rwandais, Paul Kagamé, a reçu le 17 janvier 2022, un message spécial de son homologue ougandais, le président Yoweri Kaguta Museveni, transmis par son Envoyée spéciale, l’ambassadrice Adonia Ayebare.

Dans son message, le chef de l’Etat ougandais estime que les discussions entre le Rwanda et l’Ouganda, qui sont au point mort depuis février 2020, pourraient reprendre alors que les deux pays cherchent à restaurer pleinement les liens bilatéraux.

Pour Kigali, tout effort pour reprendre les pourparlers avec Kampala dépend de sa capacité à rendre des comptes et à travailler sur des questions que le Rwanda a déjà soulevées et qui, si elles ne sont pas traitées, constitueraient toujours une pierre d’achoppement dans les efforts de paix des deux voisins d’Afrique de l’Est.

La visite de la diplomate ougandaise a coïncidé avec un tweet du fils aîné de Museveni, par ailleurs commandant des forces spéciales, le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba, dans lequel il qualifie le président Kagamé d’« oncle », ajoutant que quiconque se bat contre lui ce dernier, se bat contre sa famille.

Le Rwanda accuse l’Ouganda de soutenir des groupes armés contre lui, d’héberger des groupes hostiles, d’enlever et de torturer des Rwandais dans son territoire. Cela a entraîné la fermeture de la frontière. L’Ouganda a également accusé le Rwanda de tenter d’imposer un embargo commercial et de faire de l’espionnage.

Au plus fort des tensions au début de l’année, le Rwanda a empêché les camions de marchandises en provenance de l’Ouganda d’entrer sur son territoire à partir du principal point de passage de leur frontière commune à Gatuna, en invoquant des travaux de construction à la frontière.

Le Rwanda a aussi empêché ses citoyens de se rendre en Ouganda en raison d’allégations de détentions arbitraires et de tortures de Rwandais dans ce pays, des accusations que Kampala a toujours démenties.

Zambie : la rénovation du barrage de Kariba presque terminée

Les travaux de réhabilitation du barrage de Kariba, commun à la Zambie et au Zimbabwe et source majeure de production d’hydroélectricité pour les deux voisins seront achevés ce mois-ci, a indiqué la Zambezi River Authority (ZRA).Au cours du dernier trimestre de 2021, la ZRA avait demandé aux entreprises publiques d’électricité des deux pays – ZESCO Limited pour la Zambie et Zimbabwe Power Company (ZPC) – de réduire les niveaux de production d’électricité pendant plusieurs heures certains jours, afin de faciliter les travaux de coffrage dans le cadre du sous-projet de remodelage du bassin de plongée du projet de réhabilitation du barrage de Kariba (KDRP).

Ce faisant, les services publics étaient censés mettre en œuvre des mesures pour atténuer la réduction des niveaux de production d’électricité à Kariba qui en a résulté, un développement qui a vu ZESCO et ZPC mettre en œuvre des programmes de délestage.

« Les travaux spécifiques dans le cadre du sous-projet de remodelage du plan d’eau qui nécessitaient ce besoin ont depuis progressé et devraient être achevés d’ici le 25 janvier 2022, mettant ainsi fin à la demande de l’Autorité aux deux compagnies de production d’électricité », a déclaré la ZRA.

Le projet de remise en état, qui a débuté en 2017, comprend le remodelage du bassin de plongée et la remise en état des vannes du déversoir. L’Autorité a assuré aux deux pays que les travaux restants du KDRP n’entraîneraient pas de réduction des niveaux de production dans leurs centrales électriques respectives de Kariba.

Le KDRP devrait être achevé d’ici 2024 et vise à garantir la sécurité et la fiabilité à long terme du barrage de Kariba. La ZRA a également signalé une augmentation des niveaux d’eau dans le lac Kariba au cours des dernières semaines.

En raison de la récente augmentation régulière des précipitations et de l’augmentation associée des débits du fleuve Zambèze, ainsi que de l’apport du lac Kariba qui en résulte, le niveau du lac est passé de 478,23 mètres enregistrés le 7 janvier à 478,47m le 17 janvier.

« L’Autorité a alloué 45 BCM (milliards de mètres cubes) à partager équitablement entre ZESCO Limited et Zimbabwe Power Company pour leurs opérations respectives de production d’électricité à Kariba au cours de l’année 2022 ».

La ZRA est une organisation binationale dont le mandat est de contribuer au développement économique, industriel et social de la Zambie et du Zimbabwe en tirant le plus grand profit possible des avantages naturels offerts par les eaux du fleuve Zambèze.

Gambie : Plusieurs chefs d’Etat à l’investiture de Barrow

De nombreux dirigeants d’Afrique de l’Ouest se trouvent présents à Banjul, la capitale gambienne, pour assister à la cérémonie de prestation de serment du président Adama Barrow réélu en décembre dernier pour un second mandat de cinq ans.Le président de la République de la Guinée-Bissau, Umaro Embalo, a été le premier à arriver mardi soir, suivi du dirigeant mauritanien Mohamed Ahmed Ould Ghazouani, du Togolais Faure Gnassingbé, du Sierra-Léonais Julius Maada Bio, du Sénégalais Macky Sall, du Libérien George Manneh Weah du Nigérian Muhammadu Buhari et de l’Ivoirien, Alassane Ouattara.

Certains de ces présidents dont Macky Sall et Muhammadu Buhari ont joué un rôle déterminant dans l’accession de Barrow au pouvoir après l’impasse politique qui avait suivi la défaite en 2016 de Yahya Jammeh, alors président sortant.

Adama Barrow, un promoteur immobilier de 56 ans, a été réélu le 4 décembre 2021 avec 53% des voix, devant son plus proche adversaire, Ousainou Darboe, qui a recueilli 27% des suffrages. Son investiture se tient au Stade de l’Indépendance dans la ville balnéaire de Bakau, à 10 km de Banjul.

Lors de sa campagne électorale, le président Barrow avait promis de s’attaquer à la pauvreté, au chômage et aux déficits d’infrastructures en Gambie, un pays également en proie à la pandémie de coronavirus.

La presse sénégalaise s’attaque à des Lions « inefficaces »

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur le dernier match de poule pas convaincant des Lions à la CAN 2021 face au Malawi (0-0) et l’affaire foncière débattue lors de la rentrée des cours et tribunaux.« Simplement lamentable », titre Walf Quotidien là où Le Soleil voit des Lions « insipides » face au Malawi. Vox Populi décrit « des Lions affligeants » alors que Stades note que « les Lions (se qualifient) en 8èmes sans convaincre ».

Pour le sélectionneur Aliou Cissé, « on doit travailler l’aspect mental » des joueurs. Walf Quotidien, qui évoque « les limites d’un coaching », indique que Sadio Mané et Kalidou Koulibaly étaient « complètement hors circuit ».

L’Observateur est du même avis que ce journal, pointant « un Sadio un peu démissionnaire ». La star de Liverpool fait profil bas dans Stades en indiquant que « la situation de l’équipe ne (leur) plait pas ».

Par ailleurs, Henri Camara et Pape Malickou Diakhaté, anciens internationaux, appellent respectivement à « une gestion intelligente du cas Keita Baldé » et à « sacrifier cette attitude défensive par crainte de prendre un but ».

Malgré tout, Aliou Cissé dit ne pas être « inquiet » dans Stades même s’il reconnaît que son équipe manque « d’efficacité ». « Ce n’est pas uniquement le Sénégal qui est en difficulté, il y a d’autres grandes équipes qui peinent à s’imposer », a-t-il poursuivi dans Vox Populi.

Sur la rentrée des cours et tribunaux hier, L’AS rapporte que « les acteurs de la justice font le procès du domaine national ». Le procureur général indique à propos que « la gestion de la terre est devenue pour certains élus et agents de l’Etat un moyen d’enrichissement ».

Pour Sud Quotidien, « Dame justice (était) en mode diagnostic » sur la problématique des conflits fonciers au Sénégal. Pour Elizabeth Ndew Diouf Niang, juge au tribunal du travail hors classe de Dakar, « 2725 conflits fonciers (ont été) portés auprès des Maisons de justice depuis 2015 ».

Ayant présidé cette rencontre, « Macky Sall (est) l’artificier du foncier », selon le Témoin, notant qu’il a expliqué devant les magistrats comment il entend désamorcer la bombe foncière.

Le Quotidien souligne que « Macky garde les pieds sur terre » à propos de la loi sur le domaine national. « Si j’avais appliqué les conclusions de la CNRF (commission nationale de réforme foncière), il n’y aurait plus eu de terre en 12 mois », dit-il.

L’impact de la pandémie sur le tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur les répercussions de la crise sanitaire sur le secteur touristique.+Al Bayane+, qui s’attarde sur l’impact de la fermeture des frontières sur la vie quotidienne des Marocains, écrit que le Maroc a, certes, privilégié une « approche hautement citoyenne » par la fermeture des frontières, mais la pandémie est déjà dans nos murs, d’autant plus qu’Omicron est produit dans le pays et non importé d’ailleurs.

« Pourquoi alors, continuer à cadenasser toutes les issues en assénant des coups durs à l’économie de la nation ? » se demande la publication, soulignant que beaucoup de domaines de la vie au quotidien s’activent avec les flux étrangers, tels le tourisme, le transport, la restauration à vocation touristique, l’artisanat, entre autres.

Des centaines de milliers de familles « endurent le calvaire » par ces fermetures, déplore-t-il, estimant judicieux d’ouvrir les frontières aériennes pour permettre le redressement de l’économie, tout en demeurant attaché aux mesures préventives.

Même son de cloche chez +l’Économiste+, qui écrit que les autorités ont brandi la carte de la préservation des acquis après l’apparition d’Omicron en Afrique du Sud, mais la nouvelle souche a été générée dans le pays et circule activement, ce qui conduit à se demander si l’interdiction de l’accès des touristes et des Marocains, MRE ou pas, bloqués à l’étranger a encore un sens.

Il apparaît vital que le Maroc revienne rapidement sur sa décision de fermeture des frontières, car, plus le temps passe, plus les secteurs impactés ne pourront plus se relever, relève-t-il, craignant que l’entêtement sur certaines décisions risque de porter un coup fatal à l’image du Maroc, à sa crédibilité auprès des compagnies aériennes et des tour-opérateurs internationaux.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le plan d’urgence que vient de lancer le gouvernement pour le tourisme s’imposait au vu de l’état de détresse du secteur qui, avec le transport aérien, fait partie des activités qui ont été les plus violemment impactées par la pandémie.

Les experts et opérateurs du secteur à travers le monde prévoyant que l’activité touristique de l’après-crise aura changé de visage, les opérateurs touristiques marocains seront donc confrontés à « une nouvelle réalité, un marché avec de nouvelles spécificités et règles du jeu », souligne le quotidien.

Certes, la ministre de tutelle avait signifié, il y a quelques jours, qu’une stratégie de refonte et de repositionnement de la destination Maroc était en cours de préparation, mais il faut espérer surtout que les opérateurs ont pu mettre à profit les presque deux années de quasi- inactivité pour faire un travail d’introspection en profondeur sur leur métier, leurs pratiques, leur vision, note-t-il.

Le Maroc et le Gabon se neutralisent et se qualifient pour les 8èmes de finale

Le Maroc et le Gabon ont fait match nul (2-2) mardi à Yaoundé (Cameroun) lors de la 3e journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) de football. Les deux équipes assurent ainsi leur place en huitièmes de finale et le Maroc conserve sa première place dans le groupe C.Les Panthères ont ouvert la marque grâce à un but signé Jim Allevinah (22e), alors que les Lions de l’Atlas ont égalisé suite à un penalty provoqué et transformé par Sofiane Boufal (74e). A la 81e minute, Aaron Boupendza a redonné l’avantage aux Gabonais. Trois minutes plus tard, Achraf Hakimi a remis les pendules à l’heure d’un superbe coup franc.

Au terme de cette journée, le Maroc termine premier de ce groupe avec 7 points, devançant son adversaire du jour (5 pts). Le Maroc et le Gabon sont qualifiés pour les huitièmes de finale.

Dans l’autre match de ce groupe, les Iles Comores (3e/3 pts) ont réalisé leur première victoire en phase finale de la CAN aux dépens du Ghana (3-2). Les Black Stars ferment la marche de ce groupe (1 pt) et quittent le tournoi.

Côte d’Ivoire: la Fondation Djigui célèbre ses 20 ans le 8 février 2022

La Fondation Djigui la grande espérance célèbre le 8 février 2022 ses 20 ans d’existence, sous le parrainage de la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a annoncé mardi son directeur exécutif, Sibiri Coulibaly, face à la presse.

« Vingt ans, c’est riche d’émotions et de sensations », c’est pourquoi la Fondation veut marquer un arrêt pour « réfléchir » sur son parcours et envisager l’avenir, a justifié M. Sibiri Coulibaly, lors d’une conférence de presse.

Face aux caméras, au siège de la Fondation à Marcory Résidentiel, dans le Sud d’Abidjan, M. Sibiri Coulibaly a précisé que la cérémonie d’ouverture qui se tiendra en présence de la Première dame, sera marquée par un panel de haut niveau.

Ce panel se déroulera autour du thème « Résilience des organisations de protection des populations vulnérables dans un contexte de crises ». Ensuite, le vendredi 11 février 2022, se tiendra un dîner de reconnaissance. 

Au cours des festivités, auront lieu des témoignages de personnes ayant bénéficié de prises en charge depuis leur enfance et qui aujourd’hui ont accédé à un emploi. Et ce grâce au programme d’assistance de la Fondation.

Créée le 4 décembre 2001, la Fondation Djigui la grande espérance est une organisation non gouvernementale à caractère social qui vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.

Selon M. Sibiri Coulibaly, elle a pour mission d’assister et de servir les personnes, les familles, les communautés en difficultés. Et, cette mission se fait par la sensibilisation, l’éducation, la formation et la mobilisation de ressources.

Depuis sa création, la Fondation a mobilisé quelque 500 millions de Fcfa pour soutenir plusieurs causes, au profit de 1,5 million de bénéficiaires directs et indirects. Pour atteindre cet objectif, elle a installé des bureaux à l’Intérieur du pays.

La Fondation Djigui a trois piliers, à savoir la foi, la solidarité et le développement. Ses programmes porte sur la santé (Vih-sida), la protection (violences basées sur le genre), la solidarité et la paix, la cohésion sociale, l’éducation et la famille.

Dans le cadre de ses prérogatives de paix, la Fondation a, en tant qu’observateur, supervisé l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, à l’issue de laquelle elle a transmis son rapport à la commission électorale. 

La Fondation Djigui la grande espérance est engagée dans toutes les questions touchant à la stabilité physique, morale des populations et de la nation. Ces festivités lui permettront de décupler ses forces pour apporter plus de bonheurs aux siens. 

Formation continue: 57 journalistes ivoiriens admis à s’inscrire à l’Université FHB

Cinquante-sept journalistes ivoiriens ont été admis à s’inscrire au Département de la communication et des arts de l’Université Houphouët-Boigny d’Abidjan, dans le cadre d’une convention entre l’établissement et l’Unjci, la faîtière de la presse ivoirienne.

La liste des journalistes retenus, pour l’année académique 2021-2022, a été remise mardi par le professeur titulaire Aghi Bahi, responsable de l’UFR de l’Information, de la communication et des arts (UFRICA), dans les locaux du CAMPC à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

Selon le professeur Aghi Bahi, sur 99 dossiers de journalistes reçus, 57 ont été retenus. Parmi ces 57 dossiers, deux sont proposés au doctorat, 43 pour le Master 1 et Master 2, et 12 pour la licence. 

Le vice doyen, Modeste Goran, a indiqué que ceux qui n’ont pas été retenus, notamment pour « insuffisance » au niveau du dossier, pourront s’inscrire pour l’année académique 2022-2023. Leurs dossiers ont été recalés pour n’avoir pas pu produire le duplicata du BAC. 

M. Goran a relevé que les journalistes admis à s’inscrire dans les Départements des arts et de la communication, ont jusqu’au 31 janvier 2022 pour s’inscrire. Au terme de cette étape, ils pourront suivre les cours qui se déroulement à la Maison de la presse, en présidentiel et en ligne. 

Réceptionnant la liste des journalistes retenus, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a souligné que « ça sera une formation adaptée » compte tenu des activités des journalistes. 

Pour lui, c’est « une chance » permettant à ces journalistes de renforcer leurs capacités et de se rendre plus compétitifs sur le marché du travail. Il a fait savoir que les frais de scolarité sont à des « tarifs préférentiels » dans le cadre de cette convention.  

« Il s’agit d’oeuvrer ensemble pour un journaliste de qualité », a déclaré le professeur titulaire Aghi Bahi, faisant observer que l’un des problèmes du milieu de la presse est la question de la formation. 

L’UFRICA est une école autonome dénommée « CERCOM (Centre d’études et de recherches en communication) » qui comprend quatre filières:  journalisme; communication pour le développement; communication politique et des organisations; publicité et marketing. 

La Convention entre l’Unjci et l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, a été signée en avril 2020 et relancée en mai 2021. Après des discussions pour sa mise en oeuvre, elle prend effet maintenant.  

Mauritanie : plusieurs ministres maliens en visite à Nouakchott

Après la Guinée, l’importante délégation ministérielle malienne est en Mauritanie où elle espère trouver une alternative aux sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).Tenter le tout pour le tout pour contourner les sanctions de la Cédéao. C’est la mission assignée aux ministres maliens des Affaires étrangères, de l’Administration territoriale, des Transports, de l’Économie et du Commerce.

En visite ce mardi à Nouakchott, la capitale mauritanienne, les émissaires du Colonel Assimi Goïta devraient être reçus par le président Mohamed Ould Ghazouani. Bamako cherche notamment à faire transiter une partie de son fret par ce pays frontalier non membre de la Cédéao.

Avant de se rendre en Mauritanie, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, et ses collègues étaient hier à Conakry. Dans la capitale guinéenne, ils ont été reçus par les autorités de la transition.

La Guinée, également suspendue des instances de l’organisation sous régionale après le putsch militaire du 5 septembre 2021, a indiqué que ses frontières restaient ouvertes à tous les pays frères y compris le Mali. Conakry justifie sa position par le fait de n’avoir pas été associée aux décisions prises contre Bamako.

À l’issue des entretiens, Abdoulaye Diop a déclaré être porteur d’un message du colonel Assimi Goïta, au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. M. Diop a également salué la « solidarité qui a été réitérée à l’endroit du Mali », espérant avoir la même oreille attentive du côté de Nouakchott.