Zlecaf : un expert souligne l’importance de la normalisation

La normalisation sera un facteur déterminant pour tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), selon l’expert sénégalis en normalisation, El Hadj Abdourahmane Ndione.« Avec la Zlecaf, le marché africain sera plus large avec les mêmes facilités d’accès pour tous. Mais ce sont les normes qui vont réguler ce marché. C’est pourquoi, il faut renforcer nos normes nationales, sous-régionales et régionales », a dit M. Ndione.

Il s’adressait à la presse, ce mardi à Dakar, en marge de l’ouverture d’un atelier de formation de trois jours des membres des Comités techniques de normalisation de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) dont il est le Directeur général.

Dans le lexique de la normalisation, une norme est définie comme un document de référence qui définit un langage commun (des caractéristiques et de règles), garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné.

Selon l’expert en normalisation, Barama Sarr, une norme clarifie et harmonise des pratiques et services ; définit des niveaux de qualité, de sécurité, de compatibilité ; définit des méthodes de caractérisation des produits ; facilite les échanges…

Toutes choses qui font dire à El Hadj Abdourahmane Ndione, Directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) que la normalisation fait partie intégrante de l’infrastructure nationale de qualité d’un pays.

« C’est pourquoi, a-t-il expliqué, nous avons décidé de former une première cohorte de 50 personnes venant de l’administration, des universités, des associations de consommateurs…sur la normalisation ».

Le Sénégal, à l’instar des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de la Mauritanie, a adopté par Décret présidentiel, une Politique nationale de la qualité (PNQ) qui vise à doter le pays d’une Infrastructure nationale de la qualité (INQ) opérationnelle et internationalement reconnue pour une meilleure compétitivité de l’économie sénégalaise et la protection de la santé et de la sécurité des populations.

La PNQ couvre les volets de la normalisation, de l’évaluation de la conformité, de la métrologie et de la promotion de la culture qualité. En somme, l’évaluation de la conformité est effectuée par les laboratoires, les organismes d’Inspection et de certification dont les compétences techniques devraient être reconnues à travers l’accréditation.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’actions pour l’opérationnalisation de l’INQ, la Banque africaine de développement (Bad), à travers le Projet d’appui institutionnel à la mobilisation des ressources et à l’attractivité des investissements (PAIMRAI), appuie la réalisation de certaines activités de cette PNQ dont le volet évaluation de la conformité avec le développement des activités de certification de produits selon la norme ISO 17 065 et de systèmes de management selon l’ISO 17021.

RCA : l’ONU fait état de l’insécurité grimpante à Bangui

Un communiqué du bureau des affaires humanitaires de l’ONU publié ce mardi, a affirmé que des milliers de centrafricains sont « en danger imminent ».

 

Une situation d’insécurité civile qui prend de l’ampleur, notamment à cause des violences à 300 kilomètres à l’est de la capitale Bangui.

En proie à des conflits internes incessants depuis 2013, la Centrafrique continue d’orner la liste des pays les plus instables d’Afrique. Un régime démocratique tangible, un système de santé au bord du gouffre sans compter des coups d’États à répétition, la situation du pays inquiète la communauté internationale.

Un document du bureau des affaires humanitaires des Nations Unies avance que « depuis une semaine, la vie de milliers de civils est en danger imminent à cause des violences armées répétitives à Alindao, où certains groupes de la population ont été particulièrement ciblés. » Une attaque lancée le 30 juin dernier à Alindao par des rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) avait ôté la vie à sept personnes selon les Casques bleus présents sur place. La menace des groupes armés sur le territoire et la persistance des conflits créé un afflux considérable de déplacés. À la fin 2020, la République centrafricaine comptait pas moins de 1,2 millions de réfugiées sur le continent, notamment au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo selon l’ONU.

« Ces personnes qui vivent au jour le jour sont désormais coupées de leurs petites sources de revenus, la nourriture se fait de plus en plus rare. Elles vivent dans la peur et le traumatisme », poursuit le communiqué.

Pour Denise Brown, coordinatrice humanitaire de Ocha en Centrafrique il faudrait que « toutes les parties au conflit doivent arrêter toute violence contre les civils, les infrastructures civiles, les acteurs humanitaires et respecter le droit international humanitaire. »

Risque de famine

Même si la guerre a considérablement baissé d’intensité depuis 2018, un rapport des Nations Unies classe le pays comme le deuxième plus pauvre au monde. Outre l’insécurité qui y règne, les populations affrontent aussi la famine. Fin mai, L’ONU a estimé que près de la moitié de la population était en « situation d’insécurité alimentaire », en raison de l’épidémie de coronavirus, mais également à cause de la situation sécuritaire.

Depuis fin décembre 2020, les forces gouvernementales ont réussi à arracher les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays aux mains des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Des zones qu’ils contrôlaient depuis plusieurs années, essentiellement grâce au renfort de soldats rwandais et à la présence de centaines de paramilitaires russes combattant à leurs côtés.

Sénégal : l’Inde accompagne l’électrification de la zone sud

New Dehli vient d’accorder à Dakar un financement de près de 19 milliards de FCFA pour soutenir le projet de construction de la liaison électrique Tanaff-Ziguinchor (sud) de 225 Kv.Cette assistance financière de l’Inde vient en complément de celui de 200 millions de dollars US pour la réalisation de la ligne électrique Tambacounda-Kolda-Ziguinchor et des postes associés de Kolda et Ziguinchor dont les travaux sont terminés avec une mise en service imminente des ouvrages, informe le communiqué parvenu ce mercredi à APA.

Toutefois, précise la note, une fois que cette ligne est mise en service, les postes de Kolda et Ziguinchor seront alimentés en antenne et tout défaut ou autre indisponibilité sur celle-ci provoquerait une coupure générale d’électricité dans toute la région Sud du pays sans possibilité de reprise.

Ainsi, ce financement complémentaire acquis à travers d’Eximbank Inde apporte une réponse à ce risque élevé qui pèse sur la fourniture d’électricité dans la région sud.

Il permettra de boucler Ziguinchor avec le réseau de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) à partir de Tanaff afin de sécuriser l’approvisionnement électrique du Sud et de parer à tout désagrément de rupture continue de service.

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, signataire de cet accord, a magnifié l’apport de ce nouveau financement, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), notamment avec le « Plan de Relance Intégré de l’Électricité ».

Ce dernier vise à réduire les coûts de l’électricité avec des centrales électriques modernes et un réseau de lignes de transmission fiable.

« Le monde ne peut être envisagé sans la Chine » (Sassou Nguesso)

Le président congolais, lors d’un sommet virtuel entrant dans le cadre de la célébration du centenaire du Parti Communiste Chinois (PCC), a notamment salué « les performances élogieuses » de l’empire du Milieu.Singulière, la Chine l’est aux yeux du Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir). Tout comme le parti unique chinois, l’idéologie marxiste-léniniste a longtemps imprégné la formation politique du président Denis Sassou Nguesso créée à la fin des années 60.

A l’entame de son discours, prononcé mardi et publié mercredi, le chef de l’Etat congolais a rappelé que « le rapprochement et la collaboration entre le PCT et le PCC remontent fort loin dans l’histoire ».

Les deux entités, a souligné Denis Sassou Nguesso, se sont toujours illustrées par une nette convergence de vues sur les questions internationales comme le respect de la souveraineté des Etats, la non-ingérence dans les affaires intérieures, le multilatéralisme et la coopération gagnant-gagnant.

Le président congolais a aussi souligné que la Chine, sur la voie de la prospérité et du développement, a sorti 800 millions de personnes de l’extrême pauvreté. Poursuivant, il exprimé son souhait de voir les relations sino-congolaises se « consolider davantage » à travers un partenariat stratégique global.

En outre, Denis Sassou Nguesso a réaffirmé « la disponibilité » du PCT à coopérer avec le PCC parce que la Chine est un acteur incontournable du monde « d’aujourd’hui et de demain ».

Les enjeux de la fabrication du vaccin anti-Covid-19 commentés par la presse marocaine

Les enjeux de la fabrication au Maroc du vaccin anti-covid-19 est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Royaume assoit « progressivement » et « sûrement » son statut de plateforme industrielle performante en puissance et de tête de pont pour la région et pour le continent africain.

En annonçant les grands projets pour la fabrication de vaccins, il passe à l’exécution de la nouvelle ligne directrice dictée par la conjoncture sanitaire, en l’occurrence l’encouragement du «made in Morocco», souligne le journal.

Cette annonce confirme également la ferme détermination du Maroc à s’affranchir de plus en plus de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour ce qui est des denrées et produits vitaux, dont les vaccins, ajoute-t-il.

+L’Economiste+ écrit que le Maroc signe un coup de maître en lançant sa propre production de vaccin anti Covid.

Pour la publication, le Royaume bouscule quelques idées arrêtées, à savoir que les ambitions sur ce sujet seraient hors de portée dès lors que l’on quitte le cercle fermé des nations vedettes, soulignant que le pays a montré finalement que le handicap n’était pas structurel.

+L’Opinion+ estime, quant à lui, que le Maroc s’apprête ainsi à rentrer par la grande porte dans le club sélect des pays producteurs de vaccins, avec la fabrication programmée de 5 millions de doses de Sinopharm par mois à court terme.

Cette opération devrait mobiliser une enveloppe globale de 500 millions de dollars et devrait consacrer le Royaume comme plateforme biotechnologique de premier plan au niveau régional, relève la publication.

+Assabah+ revient ainsi sur la cérémonie présidée par le Roi Mohammed VI à Fès, et au cours de laquelle il a été procédé à la signature de conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid 19 et autres vaccins.

 

Selon le quotidien, ce projet va permettre au Maroc de se doter de capacités industrielles et biotechnologiques qui lui permettront de produire localement de nombreuses variétés de vaccins qui serviront non seulement à assurer son autosuffisance en la matière, mais également à fournir en vaccins de nombreux marchés, particulièrement ceux du continent africain. « Souveraineté sanitaire » et « fabrication au service de l’Afrique » sont le principal soubassment de ces pas de géant que le Maroc est en train de franchir, explique-t-il.

Pour sa part, +Al Ahdath Al Maghribia+ estime qu’en mettant sur la table un budget colossal de 5 milliards de dirhams, pour produire mensuellement quelque 5 millions de vaccins, grâce à ses compétences scientifiques, le Maroc se crée ainsi une place parmi les grands de ce monde.

+Al Akhbar+, met l’accent sur la coopération exemplaire sino-marocaine qui a permis de sceller cett important partenariat.  Le journal rapporte en ce sens les propos du PDG du groupe Sinopharm, Liu Jingzhen, qui a précisé que la future production de vaccins au Maroc va permettre non seulement d’assurer la protection sanitaire au Maroc, mais aussi dans plusieurs autres pays à travers le monde.

Covid-19 : le Zimbabwe se reconfine

Le Zimbabwe revient à des mesures de confinement plus strictes face à la flambée des cas de Covid-19.Le gouvernement zimbabwéen a interdit tous les déplacements dans le cadre des nouvelles mesures de confinement rigoureuses visant à contenir une recrudescence des infections au Covid-19.

La ministre de l’Information Monica Mutsvangwa, a déclaré mardi soir, que seules les personnes employées dans les secteurs critiques de l’économie seraient autorisées à se déplacer, ainsi que celles qui recherchent des services essentiels tels que des traitements médicaux ou l’achat de nourriture.
 
Seuls les services essentiels resteront ouverts, tels que les hôpitaux, les pharmacies, les supermarchés et les entreprises de télécommunication. En outre, les secteurs clés tels que l’exploitation minière, l’industrie manufacturière et l’agriculture sont autorisés à fonctionner. Les travailleurs des services essentiels devront être munis de lettres d’exemption délivrées par leurs employeurs, a déclaré la ministre.
 
Elle a révélé que le Zimbabwe a connu une augmentation de 107% des cas de Covid-19 au cours de la semaine dernière, une évolution qui appelle des mesures plus strictes pour contenir la propagation du virus. Mardi, 1 949 nouveaux cas de Covid-19 et 28 décès ont été recensés, portant le total à 57.963 cas et 1.939 décès depuis avril 2020.
 
Cette dernière mesure intervient une semaine après que le président Emmerson Mnangagwa a annoncé un couvre-feu du crépuscule à l’aube le 29 juin et ordonné aux entreprises de fonctionner entre 06h00 et 13h30 GMT.
 
Les rassemblements publics sont interdits et le nombre de personnes présentes aux funérailles est limité à 30. Mutsvangwa a prévenu que des sanctions plus sévères seraient imposées en cas de violation des dernières restrictions, notamment le retrait des licences d’exploitation commerciale.

Economie, législation et foot au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de la plateforme industrielle de Diamniadio (périphérie de Dakar), du projet de loi portant Code électoral et de la course à la présidence de la fédération de football.Le Soleil indique que le Sénégal a franchi, hier mardi, « un nouveau pas vers l’industrialisation » avec la « pose de la première pierre de la phase 2 de la plateforme industrielle de Diamniadio ».

Le quotidien national précise que « l’infrastructure (sera) bâtie sur une superficie de 40 hectares (pour) un investissement de 60 milliards F CFA ». Pour sa part, Le Quotidien informe que « Macky (Sall) veut la livraison (du chantier) dans 2 ans ». 

Dans les colonnes de ce journal, le chef de l’Etat a souligné que la nouvelle plateforme « comprendra 17 hangars pour abriter des entreprises ainsi qu’une cité d’habitations pouvant accueillir 1400 personnes avec toutes les commodités urbaines nécessaires ».

Selon L’AS, lors de la cérémonie de lancement des travaux, le président de la République a « adoubé » Moustapha Diop. En effet, dans Libération, Macky Sall vante les mérites du ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries : « Tu travailles de manière efficace et tu ne fais pas beaucoup de bruit ».

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien fait savoir que « l’Assemblée nationale (est) convoquée en session extraordinaire » pour l’adoption du Code électoral. Toutefois, ce journal signale que l’opposition et le pouvoir ne s’entendent pas sur toutes les modifications envisagées.

En tout cas, note Vox Populi, le chef de l’Etat prône le mode fast track « pour faire passer son projet de loi » portant Code électoral. Car, mentionne ce journal, le texte doit être promulgué « avant le 23 juillet » afin d’être en conformité avec le Protocole additionnel de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur la démocratie et la bonne gouvernance.

Sud Quotidien rapporte que les députés examineront le projet de loi ce « jeudi 8 juillet » dans l’après-midi. Poursuivant, ce journal renseigne que c’est le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, qui se chargera de la présentation.

En sports, L’Observateur se fait l’écho de « la guerre de trois » qui se dessine lors de l’élection du président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). A en croire ce quotidien,  « après Mady Touré, Me Augustin Senghor (président sortant) et Mbaye Diouf Dia ont déposé leurs candidatures ».

De son côté, Stades ajoute qu’il pourrait bien y avoir un autre candidat en la personne de Saër Seck. Mais ce dernier entretient toujours le flou sur ses intentions.

Maroc-Mauritanie : Vers une institutionnalisation des relations parlementaires

Le président de la Chambre des Représentants au Maroc, Habib El Malki, s’est entretenu, lundi à Rabat, avec le président du bureau de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale mauritanienne, Mohamed El Mostapha Mohamed Lemine Zeidane.Ces entretiens ont porté sur les moyens de renforcer les relations de coopération entre les deux institutions législatives, indique un communiqué de l’institution législative marocaine.

Les relations fraternelles entre le Maroc et la Mauritanie reposent sur des bases solides fondées sur une histoire commune, ainsi que sur l’unité de la religion, de la langue et de la civilisation, a affirmé M. El Malki, ajoutant que les deux pays sont animés d’un désir sincère pour une coopération fructueuse.

La région a besoin d’un développement durable “qui ne peut être réalisé sans assurer la sécurité et la stabilité, sur la base de la préservation de l’intégrité territoriale des États », a souligné le Président de la Chambre des représentants, indiquant que le Souverain a mis en place une stratégie renouvelée pour la coopération Sud-Sud, ainsi que pour le partenariat notamment avec les pays africain.

Sur le plan parlementaire, M. El Malki a proposé une institutionnalisation des relations entre les deux institutions législatives, à travers la signature dans les plus brefs délais d’un mémorandum d’entente, exprimant, à cet égard, sa forte volonté de renforcer les liens de rapprochement et de coopération avec l’Assemblée nationale mauritanienne pour servir les intérêts communs des deux pays et de leurs peuples.

De son côté, le Président de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale mauritanienne a expliqué que sa visite dans le Royaume, à la tête d’une délégation parlementaire, s’inscrit dans le cadre de la consolidation des relations de coopération entre les deux institutions législatives et le renforcement de l’échange bilatérale d’expériences et d’expertises, saluant la « renaissance développementale que connaît le Maroc dans divers domaines ».

Il a mis l’accent sur l’importance des investissements marocains en Afrique, appelant à davantage d’investissements marocains en Mauritanie et au renforcement des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.

À cet égard, le responsable mauritanien a mis en avant les relations bilatérales « solides et historiques », soulignant l’impératif de « les préserver et de les renforcer davantage ».

Il a également mis l’accent sur l’importance de bénéficier de l’expérience marocaine dans le domaine de la formation des jeunes et dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche, entre autres.

Ouverture à Rabat de l’exposition « Delacroix :souvenirs d’un voyage au Maroc »

L’exposition évènement « Delacroix :souvenirs d’un voyage au Maroc » s’est ouverte mardi au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat.Il s’agit d’une grande exposition qui retrace le voyage du peintre français à travers des tableaux, des dessins, des armes et des instruments de musique qu’il a rapportés de son voyage qui l’ont accompagné durant toute sa carrière d’artiste.

Delacroix (1798-1863) est considéré comme le premier ambassadeur de la lumière et des couleurs marocaine.

Cette exposition-événement permettra aux Marocains de découvrir l’histoire du peintre et de ce voyage qui apporte également une clé de lecture et de compréhension de cette époque au Maroc, sur les plans historique, diplomatique et surtout artistique.

Organisée en partenariat avec le musée national Eugène-Delacroix- Etablissement Public du Musée du Louvre, l’exposition « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc », est une première sur le continent africain et dans le monde arabe.

Dans une allocution de circonstance, le président de la FNM, Mehdi Qotbi, a indiqué que cette exposition permettra de découvrir Delacroix, « un peintre qui a apporté des couleurs et a révolutionné la scène artistique de son époque » et de revenir sur son voyage initiatique au Royaume, lequel apporte une clé de lecture et de compréhension d’une certaine époque au Maroc, sur les plans historique, diplomatique et surtout artistique.

Pour sa part, la directrice du musée national Eugène-Delacroix et co-commissaire de l’exposition, Claire Bessède, s’est félicitée du « regard d’expert » porté sur les œuvres de Delacroix, mettant en avant l’effet qu’a eu le Maroc sur le parcours artistique d’un peintre ayant marqué son époque.

« Pendant plus de 30 ans Eugène Delacroix va représenter le Maroc à travers ses tableaux qu’il a fait dans son atelier à Paris », a-t-elle indiqué, rappelant que le peintre se basait « sur ses dessins, sur ses objets, sur sa mémoire et sur ses souvenirs » pour donner vie à son voyage au Maroc.

« Delacroix est le premier artiste à être venu au Maroc », a-t-elle relevé, notant qu’à travers ses tableaux du Maroc, le peintre a créé « un univers pictural cohérent avec une qualité de couleurs et une modernité dans la touche qui va influencer des artistes comme Matisse ».

Tanger abrite un atelier de formation sur la lutte contre la traite humaine

La ville marocaine de Tanger abrite, mardi et mercredi, un atelier de formation et de sensibilisation sur la lutte contre la traite des êtres humains.Organisé à l’initiative de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger, le Conseil de l’Europe et la Commission nationale chargée de la coordination ayant pour but la lutte et la prévention de la traite des êtres humains, cet événement, tenu en présence notamment de représentants de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes de la République démocratique du Congo, d’universitaires et de chercheurs, a été marqué par la signature d’un mémorandum d’entente entre les parties organisatrices pour soutenir la coopération dans le domaine de la recherche scientifique et coordonner les efforts en vue d’élargir la compréhension des aspects juridiques, sociaux et des droits de l’Homme de ce phénomène.

Selon le directeur des Affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, Hicham Mellati, le Maroc, conscient de la gravité de ce fléau, a oeuvré, depuis des années, pour le renforcement de l’arsenal juridique national pour lutter contre le phénomène de la traite des êtres humains tant au niveau répressif que préventif, et initié la création de la Commission nationale chargée de la coordination ayant pour but la lutte et la prévention de la traite des êtres humains, qui comprend des acteurs d’institutions officielles et de la société civile, en plus de la conclusion de plusieurs conventions internationales dans le domaine de la coopération judiciaire.

Il a, à cet égard, fait savoir que le Royaume s’est employé à renforcer les capacités des intervenants en matière de sensibilisation et de prévention de la traite des êtres humains, en tant que mécanismes essentiels pour lutter contre ce fléau, à appuyer la recherche scientifique pour analyser ce phénomène sous tous ses aspects, et à soutenir et protéger les victimes.

Pour sa part, le représentant du Conseil de l’Europe au Maroc, Michael Ingledow, a affirmé que le « partenariat distingué, large et durable » avec le Maroc dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains a été renforcé par l’implication des établissements universitaires, ce qui ouvre la voie au transfert l’expérience marocaine vers des horizons régionaux, et ce en droite ligne avec les efforts conjoints déployés pour lutter contre les violations des droits de l’Homme et préserver la dignité humaine.

De son côté, la coordinatrice de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes de la République démocratique du Congo, Cécile Rébeca Meta Kasanda, a indiqué que la coopération entre son pays et le Maroc reflète la volonté et l’ambition des deux pays de lutter contre ce fléau, notant que cette coopération constitue une opportunité précieuse pour son pays, qui se situe dans une zone géographique sensible, pour prendre connaissance des mesures pratiques et législatives adoptées par le Royaume pour renforcer l’arsenal juridique et développer les capacités des intervenants.

Au menu de cet atelier figure la présentation d’exposés thématiques sur la législation internationale et européenne pour lutter contre la traite des êtres humains et les crimes commis contre les migrants, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que des études comparatives sur les lois internationales et nationales, et la coopération internationale pour la prévention de la traite des êtres humains et la protection des victimes.