L’AFD octroie 150 millions d’euros pour soutenir la nouvelle stratégie agricole du Maroc

Le Maroc et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi à Rabat, deux conventions de financement pour un montant total de 150,6 millions d’euros en appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc « Génération Green 2020-2030 ».Ce programme met l’accent sur la revitalisation des territoires ruraux marocains par le renforcement des infrastructures de commercialisation agricole, le développement de l’entreprenariat agricole et para-agricoles et la conversion des petites exploitations vers des modes de production plus respectueux des ressources naturelles (eau, sols, biodiversité), indique un communiqué de l’AFD. 

« L’Agriculture irrigue historiquement notre coopération bilatérale. Je me félicite de ce nouveau financement de l’AFD qui contribuera à régénérer notre partenariat, en mettant au centre de ses finalités la stimulation de l’entreprenariat rural, la mobilisation des acteurs locaux et la préservation des équilibres écologiques », a souligné l’ambassadrice de France au Maroc, Mme Hélène Le Gal, citée par le communiqué. 

Contribuant de 12% à 14% du produit intérieur brut sur les dix dernières années, l’agriculture constitue un secteur stratégique pour le développement socio-économique du Maroc et reste le principal pourvoyeur d’emplois du pays, avec une contribution de 38% à l’emploi au niveau national, qui s’élève à plus de 70% en zone rurale. Pour autant, ces territoires ruraux concentrent la grande majorité des habitants vivant sous le seuil de pauvreté.

De son côté, le Directeur de l’AFD à Rabat a relevé que « le secteur agricole, à l’interface d’enjeux économiques, sociaux et environnementaux, sera au Maroc un secteur clé de la relance de la croissance économique et de la résilience sociale des territoires ruraux, compte tenu de ses effets redistributifs de revenus élevés et du potentiel entrepreneurial notamment à l’aval des chaînes de valeur ».

Le programme vise à rendre les territoires ruraux plus attractif pour les jeunes générations et plus rémunérateurs pour les petits agriculteurs en finançant d’une part, la modernisation des infrastructures de transformation et de commercialisation à l’aval des filières de de production (marchés de gros, abattoirs, souk ruraux) et d’autre part, le renforcement du capital humain. 

Il cible la capacitation des jeunes et des femmes en zone rurale pour qu’ils développent leurs propres entreprises ou coopératives de services dans le secteur agricole et para-agricole. Marketing des produits du terroir, maintenance des exploitations et des équipements agricoles, services numériques, conseil en gestion: les gisements d’emploi sont là. 

« Il s’agira ainsi de développer les dispositifs de formation, d’apprentissage et de conseil au bénéfice des jeunes hommes et femmes qui désirent créer et consolider leurs exploitations ou leurs entreprises dans le secteur. In fine, jusqu’à 100.000 jeunes seront accompagnés à monter et développer leurs projets entrepreneuriaux », a précisé Maëlis Borghese, Responsable des programmes agriculture, développement rural et biodiversité de l’AFD à Rabat.

A travers le financement de projets de conversion des exploitations familiale vers l’agroécologie et/ou l’agriculture biologique, le programme participera à améliorer la gestion des milieux et des ressources naturelles que sont les sols et l’eau. Un total de 12.000 producteurs et productrices bénéficiera d’appuis pour développer des pratiques agricoles climato-intelligentes et plus de 8.000 hectares seront convertis en agriculture biologique ou agro-écologique.

L’approche proposée met l’accent sur l’appropriation de la nouvelle stratégie agricole nationale par les acteurs locaux, au niveau régional et provincial, pour que sa déclinaison soit adaptée aux besoins spécifiques des territoires. Le programme se déploie ainsi à la fois à l’échelle nationale et dans trois grandes régions agricoles (l’Oriental, Fès-Meknès, et le Souss-Massa). Ce sont les services déconcentrés du ministère de l’Agriculture, en concertation avec l’ensemble des acteurs de ces territoires qui piloteront le programme des actions éligibles au financement de l’AFD et de l’Union européenne (UE) dans ces 3 régions.

Ce projet illustre aussi la forte cohésion des bailleurs internationaux au Maroc autour des priorités sociales et environnementales de la stratégie « Génération Green ». Il s’est construit en articulation étroite entre l’AFD, l’UE et la Banque mondiale. La Banque cofinance la composante nationale du programme à hauteur de 250 millions de dollars et l’UE soutiendra les actions les plus innovantes et l’assistance technique dans les 3 régions cibles à travers une subvention déléguée à l’AFD de 20 millions d’euros.

Covid-19: fin de la pénurie de vaccins pour le système Covax

Le mécanisme de solidarité internationale Covax et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vont recevoir près de 110 millions de doses de vaccins chinois.C’est un ouf de soulagement pour le système Covax. En pleine résurgence de la pandémie de Covid-19 en raison de l’explosion du variant Delta, Pékin vient combler la rupture d’approvisionnement en vaccins depuis l’Inde.

Ces millions de doses sont produites par les sociétés chinoises Sinovac et Sinopharm. Selon une convention d’achats préalables pour les vaccins, Gavi, l’Alliance du vaccin s’engage à acheter 60 millions de doses à l’entreprise Sinopharm. Ces sérums seront disponibles de juillet à octobre 2021. De son côté, l’accord avec Sinovac permet également au troisième trimestre de cette année, une livraison de 50 millions de doses qui seront disponibles de juillet à septembre 2021.

Jusqu’à 550 millions de doses

L’accord conclu entre Gavi et les deux groupes pharmaceutiques chinois inclut également des options pour l’achat de doses supplémentaires dans les mois à venir, précise un communiqué de l’Alliance du vaccin, paru ce lundi. Il prévoit ainsi l’achat de 60 millions de doses au quatrième trimestre 2021 à Sinopharm et 50 millions de doses supplémentaires au premier semestre 2022, si nécessaire.

Au total, quelque 170 millions de doses Sinopharm pourraient potentiellement être acquises d’ici la fin du premier semestre 2021, en fonction des besoins.

S’agissant du vaccin produit par Sinovac, le nombre total de doses achetées pourrait atteindre 380 millions d’ici la fin juin 2022.

RCA-« RCA 2050 » : Validation des rapports définitifs élaborés par le CIS-SA

La validation desdits rapports a eu lieu à l’issue d’un atelier organisé du 08 au 09 juillet 2021 à Bangui.

 

Les rapports définitifs sur l’étude rétrospective sur la bonne gouvernance économique, bilan des plans et programmes antérieur ont été validés par les membres de l’équipe technique prospective et  les représentants des départements ministériels et quelques experts internationaux.

Le gouvernement centrafricain, en partenariat avec le PNUD s’engage à réaliser mutuellement  une étude nationale prospective « RCA 2050 », devant définir la République centrafricaine à l’horizon d’une génération. Cette étude qui s’articule en plusieurs étapes commence par une étude rétrospective qui concerne six (6) thématiques dont celles relatives à la gouvernance économique et bilan des plans et programmes antérieure, ont été confiée au Cabinet CIS-SA à la suite d’un processus de recrutement par la coordination de l’ETP.

Après une série d’analyses, les 70 experts nationaux et internationaux qui ont émis des amendements et des suggestions sur le fond et la forme du document, avant de procéder à sa validation à la fin de cette plénière de deux jours.

Le Coordonnateur-Technique du projet RCA vision 2050, Nerry Urbain Cyrille MBALLA se réjouit de la validation de ce rapport qui est la première phase de cette étude nationale prospective.

« Ce document permet de faire un diagnostic de notre pays en ce qui concerne le programme et le plan qui ont été élaborés. Ce document réalisé relève les points fort et faible d’un plan politique et économique des différents gouvernements qui se sont succédé à la tête de ce pays. L’idée, c’est de voir un peu la tendance de l’économie centrafricaine, quel est le taux de la croissance  qu’on a réalisé dans le pays, quels sont les secteurs qui ont contribués à la réalisation de cette croissance et quel est l’apport des différents secteurs de l’économie centrafricaine », a-t-il expliqué.

La validation de ce rapport est la première phase de l’étude nationale de prospective, et la deuxième portera sur l’analyse prospective suivi de la troisième et quatrième phase.

Selon Félix MOLOUA, ministre d’Etat chargé de l’Economie, du plan et de la coopération internationale, l’étude prospective est une démarche qui explore le futur à travers les approches multidisciplinaires et systématiques. La démarche se décline en cinq étapes, notamment l’étude rétrospective, l’analyse prospective, la construction des scénarii, la formulation de la vision et l’opérationnalisation de la vision.

Il est à rappeler que cette étude nationale prospective pour le développement de long terme du pays est appuyée par le PNUD et la Banque mondiale. Elle a été lancée le 20 novembre 2020 par le Président de la République Faustin Archange TOUADERA.

Sénégal : l’exploitation pétrolière franchit un nouveau cap

La campagne de forage des puits de la Phase 1 du développement du champ Sangomar, situé à 100 km au sud de Dakar, démarre cette semaine, annonce un communiqué conjoint de Woodside et de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) parvenu lundi à APA.C’est une étape majeure du développement de l’industrie pétrolière au Sénégal qui vient d’être franchie. En effet, après plusieurs mois de retard dû à la pandémie de la Covid-19, la mise en œuvre de la Phase 1 du développement du champ Sangomar va enfin débuter.

Les deux compagnies en charge de l’exploitation de ce gisement pétrolifère vont lancer le forage des puits du premier développement pétrolier offshore du Sénégal. « Avec le démarrage de la campagne de forage des 23 puits de développement, nous restons sur la bonne voie pour produire le premier baril de pétrole en 2023 », a déclaré la PDG par intérim de Woodside, Mme Meg O’Neill.

Ce forage constitue la première étape de la Phase 1 du développement du champ Sangomar. Celle-ci portera sur l’installation d’une unité autonome Flottante de Production, de Stockage et de Déchargement (dénommée FPSO Léopold Sédar Senghor) d’une capacité de production d’environ 100.000 barils de pétrole brut par jour, de 23 puits de développement sous-marin et d’un réseau d’infrastructures sous-marines.

Ce travail sera effectué par deux navires : l’Océan BlackRhino, arrivé le 8 juillet 2021 dans les eaux sénégalaises, et l’Océan BlackHawk qui arrivera à la mi-2022.

Une flotte de trois navires de ravitaillement et de trois hélicoptères supportera les navires de forage en assurant le transport des matériaux, équipements et personnel nécessaires à la campagne. Les navires de ravitaillement opéreront à partir de la base logistique de la société Senegal Supply Base (SSB) située au Môle 1 du Port Autonome de Dakar (PAD).

Un Imam ivoirien explique le regard de l’Islam sur l’avortement

L’avortement constitue encore aujourd’hui un sujet brûlant, car perçu par certaines communautés comme un crime. L’Imam ivoirien, Hamidou Berthé, donne la perception de l’Islam sur ce phénomène.

L’Islam qui veille à la sacralité de la vie, exhorte à la préserver à tout prix, c’est pourquoi dan le Coran, en son chapitre 17 (Le Voyage Nocturne/Verset 32) dit « Et ne tuez point la vie qu’Allâh a rendu sacrée sauf en toute légitimité », mentionne l’Imam Hamidou Berthé. 

Dans ce contexte, déclare-t-il, « l’Islam condamne à priori et de facto, toute suppression ou forme de suppression de la vie; à fortiori l’avortement étant l’interruption de cette vie à son tout début ».  

Toutefois, « l’Islam n’interdit pas formellement l’avortement, car il prend en compte des cas de force majeure », souligne l’Imam Berthé, qui note que « lorsqu’il est avéré que la vie de la mère sera en danger du fait de la grossesse ou à l’accouchement, l’Islam admet en priorité la préservation de la vie de la mère que celle du foetus ».  

De même, ajoutera-t-il, « en cas de viol, il est permis à la femme, si elle le souhaite, d’avorter. Cependant, dans tous les cas, l’avis des savants religieux, soutenu par celui des hommes de santé qualifiés est requis ».  

« L’avortement, en Islam, surtout dans les cas de viols, la fornication et l’adultère ne sont pas considérés comme des cas de force majeure », précise l’Imam Hamidou Berthé.  

Il a fait observer que « l’avortement doit survenir avant le terme des quatre premiers mois de la grossesse », soulignant qu' »au terme des quatre premier mois, cela est considéré aux yeux de l’Islam comme de l’infanticide ».  

Perception chrétienne 

La bible, qui comprend les orientations divines, n’aborde pas directement le sujet de l’avortement, mais beaucoup de passages de l’ancien et du Nouveau Testament montrent très clairement ce que Dieu en pense. 

Le livre de Jérémie chapitre 1 verset 5 rapporte que Dieu connaît tout être humain avant même de le former dans le sein maternel. Les versets 13-16 du Psaumes 139, eux, décrivent sa formation intra-utérine par Dieu.

 La plateforme d’enseignement biblique « Got Questions.org » mentionne que dans Exode 21: 22-25 prescrit même la peine de mort, en tant que meurtrier, pour quelqu’un qui provoque par accident la mort d’un bébé dans le sein de sa mère. 

De ce fait, Dieu considère un bébé dans le sein de sa mère comme un être humain à part entière. Pour le chrétien, l’avortement n’est pas une question de libre choix de la femme, mais une affaire de mort d’un homme créé à l’image de Dieu (Genèse 1: 26-27, 9.6).

Le premier argument toujours avancé contre la position chrétienne sur l’avortement est le cas de viol et/ou d’inceste. Selon cette plateforme d’enseignement biblique « on ne peut réparer une injustice par une autre ».  

« L’enfant né d’un viol ou d’un inceste peut être donné en adoption à une famille aimante incapable de concevoir ses propres enfants, ou encore élevé par sa mère. Car, l’enfant est innocent et ne doit pas servir de bouc-émissaire pour le crime de son géniteur », soutient cet enseignement.  

Un autre argument courant est « et si la santé de la mère en en danger ? », s’interroge l’auteur, qui admet que « c’est la question la plus difficile concernant l’avortement ».

Plus de 95 % des avortements pratiqués dans le monde aujourd’hui concernent des femmes qui ne veulent tout simplement pas avoir d’enfant. 

« Ceux qui ont avorté doivent se souvenir que ce péché n’est pas moins pardonnable que tous les autres. Par la foi en Christ, tous les péchés peuvent être pardonnés (Jean 3.16, Romains 8.1, Colossiens 1.14). Une femme qui a avorté, un homme qui l’y a encouragée, ou même un médecin qui a pratiqué un avortement, peuvent tous être pardonnés par la foi en Jésus-Christ », conclut l’enseignement. 

Dispositions légales 

Selon la législation en Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’infraction lorsqu’une interruption de la grossesse est nécessitée pour la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée.

Le médecin peut procurer l’avortement à une victime de viol à la demande de celle-ci. Dans le cas du viol et du pronostic vital de la mère, la loi fait obligation au médecin traitant ou le chirurgien de prendre l’avis de deux médecins consultants. 

La réglementation dispose que cela a lieu après examen. Ils attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique ou que telle était la volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit. 

Si le nombre de médecin résidant au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère. Toutefois, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne pouvait être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol. 

Dans tous les cas, un des exemplaires de la consultation est remis à la mère, tandis que l’autre est conservé par les médecins traitants. Pour élargir le champ de l’avortement sécurisé, des ONG invitent l’Etat ivoirien à appliquer le protocole de Maputo. 

RCA-Bria : tension entre les Casques bleus et les mercenaires de Wagner

Les tensions sont toujours aussi vives entre les mercenaires de Wagner et les Casques bleus de la Minusca.

 

Trois jours après la tentative d’arrestation à Bria du chef du détachement des forces armées centrafricaines (FACA), la tension est toujours vive entre les mercenaires de Wagner et les Casques bleus de la Minusca, provoquant ainsi un face-à-face tendu entre eux dans un quartier de Bria la semaine dernière.

Depuis quatre jours, on assiste miraculeusement à un départ massif des jeunes de Bria pour la capitale Bangui. Ils évoquent la situation sécuritaire qui prévaut en ce moment dans leur ville.

Selon plusieurs d’entre eux, les mercenaires de la société russe Wagner ont juré de mener une opération musclée dans les prochains jours dans les différents quartiers de la ville.

« Officiellement, les hommes de Wagner disaient qu’ils vont chercher des armes et des effets militaires, mais officieusement, leur objectif serait d’arrêter massivement les jeunes qu’ils considèrent désormais comme des complices du capitaine des FACA en fuite », affirment-ils.

Ainsi, quelques-uns d’entre eux sont partis alerter le service des droits de l’homme et de sécurité  des Nations unies. Mais ce samedi 10 juillet vers 16 heures, une colonne des mercenaires de Wagner, lourdement armés et dans leur véhicule, est entrée dans le quartier Mandet, situé au centre-ville. Les Casques bleus, informés aussi de la nouvelle, ont suivi les hommes de Wagner dans ce quartier. Lourdement armés dans leur véhicule blindé, les Casques bleus, arme au poing,  ont pris position dans des coins stratégiques du quartier Mandet face aux mercenaires de Wagner. Mais face à la présence de la Minusca, les mercenaires de Wagner ont laissé tomber leur plan et retournent dans leur base.

Désormais, les Casques bleus affirment que chaque déplacement des Wagner sera suivi d’une équipe armée afin d’enquêter de près sur leurs faits et gestes.

Rappelons que le jeudi dernier, un capitaine de l’armée nationale, chef du détachement militaire à Bria a failli d’être arrêté par les mercenaires de Wagner. Soupçonné d’avoir vendu des armes aux jeunes de Bria qu’ils considèrent comme des « complices » des rebelles, l’homme avait pris fuite, et s’est réfugié dans la base de la Minusca. Ce qui a provoqué une vive tension entre les Casques bleus et les hommes de Wagner qui accusent désormais les jeunes de Bria, notamment du quartier Mandet d’être des complices de ce fameux capitaine.

Af’Sud : l’armée déployée contre les manifestants pro-Zuma

La décision est prise par le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.Il a déployé l’armée dans les provinces agitées du KwaZulu-Natal et du Gauteng pour aider la police à faire face aux pillages et incendies criminels de centres de commerces survenus après l’emprisonnement, la semaine dernière, de l’ancien président Jacob Zuma.

« La South African National Defence Force (SANDF) a entamé les processus et procédures de pré-déploiement, conformément à une demande d’assistance reçue…pour appuyer les forces de l’ordre déployées dans les provinces du Gauteng et du KwaZulu-Natal afin de réprimer les troubles qui ont secoué ces deux provinces ces derniers jours », indique un communiqué de presse de la SANDF.
Cette décision fait suite à un appel urgent lancé par la Chambre de commerce et d’industrie de Durban à M. Ramaphosa pour qu’il déploie la SANDF dans le KwaZulu-Natal et déclare la province en « état de catastrophe » pour enrayer les pillages et les manifestations violentes dans plusieurs parties de la région.

Des manifestations violentes, lancées depuis vendredi matin et caractérisées par des pneus brûlés et le blocage de routes principales à Durban, étaient liées à l’emprisonnement de Zuma à 15 mois de prison pour outrage à la justice.

Cependant, elles ont dégénéré en activités criminelles avec des dizaines d’incidents de pillage et de destruction de biens dans la ville et dans d’autres parties du KwaZulu-Natal.

Les violences se sont étendues à d’autres régions d’Afrique du Sud, notamment à la province de Gauteng, où se trouve Pretoria, la capitale administrative du pays, et Johannesburg, le hub commercial.

District d’Abidjan: Kandia Camara élue maire d’Abobo

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, a été élue lundi maire d’Abobo, à l’issue d’un vote du Conseil municipal, devenant la première femme à occuper ce poste dans cette commune.

Mme Kandia Camara, unique candidat, a été créditée de 44 voix sur 44 conseillers municipaux votants, ce qui traduit un vote à l’unanimité, lors d’un scrutin tenu au sein de la mairie d’Abobo, en présence du préfet d’Abidjan. 

Membre du Conseil municipal d’Abobo, Mme Kandia Camara, cadre du Rhdp, le parti au pouvoir, assurait l’intérim du Premier ministre Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars 2021 en Allemagne, des suites d’un cancer fulgurant, à l’âge de 56 ans.

Elle devient la première femme maire d’Abobo, une commune populaire dans le nord d’Abidjan, considérée comme un fief du Rhdp, et la deuxième dame maire d’Abidjan après feu Hortense Aka Anghui (1980-2017), ex-maire de Port-Bouët. 

Le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), Paul Claude Danho, a salué « une grande dame d’engagement, de conviction et de foi » élue à la tête de cette commune.  

M. Danho, également ministre ivoirien des Sports, s’est dit convaincu qu’ elle « va donner toute son énergie pour construire Abobo et perpétuer la mémoire du Goldenboy », surnom donné au Premier ministre Hamed Bakayoko. 

« Après Hortense Aka Anghui, c’est une nouvelle naissance pour Abidjan d’avoir une femme maire », a déclaré le président de l’Uvicoci, qui lui a décerné les félicitations de l’organisation et remis les insignes de sa fonction.

La cheffe de la diplomatie ivoirienne conduit désormais les dessinées de la commune d’Abobo. Et ce, après feu Hamed Bakayoko (2018-2021), Adama Toungara (2001-2018), Koné Gogé (1995-2000), Adama Sanogo (1990-1995), Gérard Aké Loba (1985-1990) et Gérard Koutouan (1982-1985).  

RCA : voici les 134 députés de la Nation

Ceux-ci ont été élus à l’issue des élections législatives organisées à travers le pays. Six circonscriptions électorales connaitront les élections résiduelles à la fin de ce mois de juillet 2021.

 

Liste des députés élus au 1er tour :

  1. 1er arrondissement : Henri-Matie Dondra (MCU)
  2. 7e arrondissement : Christian Limbio Tekpe (Indépendant).
  3. Mbaïki 3 : Hassan Akhras (Indépendant).
  4. Mbaïki 4 : Jean Claude Ngonga (MCU)
  5. Mbaïki 5 : Magloire Jocelyn Makango (MCU)
  6. Grimari 1 : Sédar Sall Karim (MCU)
  7. Bouca 1 : .Justin Gourna Zako (MCU)
  8. Mobaye 2 : Heureux Maxime Ngarendo (Indépendant).
  9. Bria 1 : Max Sylvain Balenda (Indépendant).
  10. Kembe : Assindaka Didace (Indépendant)
  11. Zémio : Eric Gervais Kpiodigui (Patrie)
  12. Djéma : Hermane Lambert Akovourou (Patrie).
  13. Rafai : Dieudonné Gbiatou (Patrie).
  14. Obo 1 : Ernest Mizédio (URCA)
  15. Berberati 3 : Thierry Kamach (Mouni).
  16. Berberati 4 : André Nalké Dorogo (URCA).
  17. Nola 2 : Marien Diodonné Djema (Mouni)
  18. Ndélé 2 : François Moussa Yakota (PGD).
  19. Bakala : Dorothée Tiyangou (UNDP).
  20. Paoua 4 : Percus Kette (MLPC)
  21. Bambouti : Bernard Gbissigui Anioue (KNK)
  22. Bayanga : Gomina Pampali née Monganga David Bernadette (UNADER)

Liste des députés élus au 2e tour :

  1. 2e Arrondissement 1 : Follot Gabriel Mairie Raoul (RDC)
  2. 2e arrondissement 2 : Mathurin Massikini (RDC)
  3. 3e arrondissement 3 : Mme Rachel Yassindali (Indépendante)
  4. 4e arrondissement 1 : Ephrem Dominique Yandocka (ITA)
  5. 4e arrondissement 2 : Louis Roi Nguehoroum (URCA)
  6. 5e arrondissement 1 : Louis Albert Goni (MCU)
  7. 5e arrondissement 2 : Ernest Konguere (MCU)
  8. 5e arrondissement 3 : Amédée Negba Kpingo (RDD)
  9. 6e arrondissement 1 : José Titus Ngoungbo (RDC)
  10. 6e arrondissement 2 : Dominique Kakara Guerengbo (Indépendant)
  11. 8e arrondissement 1 : Thierry Ndomadji Legon Ndoyo (Indépendant)
  12. 8e arrondissement 2 : Guy Samuel Nganatoua (Indépendant)
  13. Bamingui : Francisco Moundjouvouko (CDE)
  14. Ndele1 : Alime Aziza Soumaine (MCU)
  15. Mobaye 1 : Aurélien Simplice Kongbelet-Zingas (KPDS)
  16. Mobaye 3 : Henri Mylla Vigner (MOUNI)
  17. Satema 1 : Vidal De Bon Coeur Siopathis (RDC)
  18. Obo 2 : Albert Guinimonguimi (URCA)
  19. Ouadda 1 : Nabia Koundjou Abdel-Karim (MCU)
  20. M’baïki 1 : Brice Kevin Kakpayen ( INDÉPENDANT)
  21. M’baïki 2 : Jean Thalhys Bangue (R.D.D)
  22. Mongoumba 1 : Joseph Ngoïta (MCU)
  23. Berberati 1 : Jean Sosthène Dengbe (INDÉPENDANT)
  24. Berberati 2 : Clément Ndombe (MCU)
  25. Carnot 3 : Jean Robert Gotao (P.G.D)
  26. Dede-Mokouba 1 : Serge Alain Liguela Mboutou (MLPC)
  27. Gamboula 1 : Tefal Kolou (MCU)
  28. Sosso-Nakombo 1 : Achanga Bertrand Nakombo (MOUNI)
  29. Bangassou 1 : Maurice Bazzambo-Ngbongo (INDÉPENDANT)
  30. Bangassou 2 : Nzoungou Samuel (MCU)
  31. Gambo 1 : Michel Kpingo (MCU)
  32. Ouango 1 : Théophile Ngonda (ADP)
  33. Ouango 2 : Rodrigue Yvon Brice Sialo Ngboda (RDC)
  34. Kaga-Bandoro 2 : Arme Birot (MKMKS)
  35. Bimbo 1 : Brice Rufin Molomadon (M.D.D)
  36. Bimbo 2 : Henry Josée Gbogouda (INDÉPENDANT)
  37. Bimbo 3 : Joseph Bendounga (MDREC)
  38. Bimbo 4 : Virginie Baïkoua (MCU)
  39. Bimbo 5 : Annie Molomadon Née Izoungou (MDD)
  40. Damara 1 : Nestor Nali Mamadou (MCU)
  41. Bouca 2 : Jean-Bosco Namtoua-Koussi Guidomon (MLPC)
  42. Paoua 1 : Lucien Mbaîgoto (MOUNI)
  43. Paoua 2 : Justin Dotar-Ganguenon (INDÉPENDANT)
  44. Paoua 3 : Romain Penendji-Lami-Ya (MCU)
  45. Bambio 1 : Aristide Goundissa (MCU)
  46. Nola 1 : Pélagie Ngaïndiro Née Senzoure Yatrandji (KNK)
  47. Nola 3 : Sylvain Bombo (INDÉPENDANT)
  48. Birao 1 : Daniel Andal Djouma (INDÉPENDANT)
  49. Birao 2 : Dekalve Chengaba Rossni (MCU)
  50. Ouanda-Djalle 1 : Idriss Sende Adam (INDÉPENDANT)

Liste des députés élus aux législatives partielles :

  1. Yalinga 1: Richard Gonguere (MCU)
  2. Mala1 : Marthe Lakonte-Gaomeda (MCU)
  3. Boganda 1 : Michel Yembe (KNK)
  4. Carnot 1 : Evariste Ngamana (Indépendant)
  5. Baboua 1 : Laurent Ngon Baba (PAD)
  6. Baboua 2 : Luc Ninga (MLPC)
  7. Baoro 1 : Mathieu Simplice Sarandji (MCU)
  8. Bouar 3 : Georges Yalakanga (KNK)
  9. Boali 1 : Firmin Ngrebada (MCU)
  10. Bossangoa 1 : Jean Barkes Ngombe-Kette (Indépendant)
  11. Bossangoa 3 : Emilie Bernadette Gambo, née Souaninzi (MCU)
  12. Bossangoa 4 : Marie Brigitte Bozeze née Ouilibozoumna Nambeam (KNK)
  13. Markounda 1 : Emilie Beatrice Epaye née Moundy (Indépendante)
  14. Nana-Bakassa 2 : Florent Kema (KNK)
  15. Bocaranga 1 : Anicet Georges Dologuele (URCA)
  16. Bocaranga 3 : Martin Ziguele (MLPC)
  17. Bossemptélé 1 : Jacques Ngaina (KNK)
  18. Ngaoundaye 1 : Bernard Dillah (MLPC)
  19. Ngaoundaye 2 : Antoine Koirokpi (MLPC)
  20. Ippy 1 : Francis Rufin Ouatende (KNK)

Liste des députés élus au second tour des partiels

1.3eme arr 1: Zacharie Yaou MAFOUR, Indépendant PAD

2.3eme arr 2: MÉCKASSOUA Abdou Karim, CDE.

3.Alindao 1: Virginie-Béatrice BANDÉKO, MCU

4.Alindao 2: Geoffroy Noël TAGBA, MCU

5.Mingala: Firmin ENDJIZÉMO, Ind.,

6.Zangba: Hissène HAMAT, Ind

7.Bria 2: Jacques TAFAGO, URCA

8.Ndjoukou: Jean-Claude KOMIA SAMBIA, Ind

9.Sibut: Félix YANGAKOLA, Ind

10.Boda: Narcisse DAMBALÉ, Ind

11.Boganangone: Patrice OFÉING ALI, KNK

12.Amada-Gaza: Ousmane GBALASSOUNDOU, KNK

13.Carnot 2: Vivien Hervé GABA, Ind

14.Kaga-Bandoro 1: Valérie Claude BIFANE, Ind

15.Kaga-Bandoro 3: Simon DANGAVO

16.Mbrès: Thomas RABÉ, MOUNI

17.Abba: Marc ISSA, KNK

18.Bouar 1: Fleury Junior PABANDJI, MCU

19.Bouar 2: Mme BE-YAMISSI SANA née Kambiri SALAMATOU, MCU

20.Bouar 4: Jonas DONON, PAD

21.Bogangolo: Jean Galvanis GASSIYOMBO, Ind

22.Bossembélé: William Séraphin WABEM MBETÉ, MOUNI

23.Yaloké 1: Auguste BOUKANGA, URD

24.Yaloké 2: Richard Steve TORANGA, MCU

25.Bambari 1: Mme Rachel NGAKOLA, BTK

26.Bambari 2: Aubin AMASSEKA AMOUDOU, MCU

27.Bambari 3: Anatole NDEMAGOUDA GBAGO, MCU

28.Bambari 4: ALI SALEH, MCU

29.Ippy 2: Christophe Arsène WAPOU, MCU

30.Kouango 1: Barthelemy Louis-Marie ZOUMARA, Ind

31.Kouango 2: Sylvain MARANDJI, PS

32.Batangafo 1: Jean de Dieu DAMARASS-DAMANGUERÉ, MCU

33.Batangafo 2: Mme DUCAS née TANDOUM Carmen, Ind

34.Bossangoa 2: Mme Christiane DORAZZE SÉRÉFESSENE, Ind

35.Kabo 1: Mme Chantal Merveille TOHOMANE, MCU

36.Kabo 2: Hugues Abdjaz NDOLINGAR, CDE

37.Nana-Bakassa 2: Sylvain-Eugène NGAKOUTOU-PATASSÉ, CANE

38.Nanga-Boguila: Auguste DOKOANE, Ind

39.Bocaranga 2: Fidèle PANDJIKANE, MCU

40.Koui: DAHIROU Mohamadou, MCU

41.Ngaoundaye 3: Ernest BONANG, URCA

42.Paoua 2: Timoléon MBAÏKOUA, PCDI

43.Paoua 5: Emmanuel MAMYA, MCU

 

 

 

 

Af’Sud : Ramaphosa salue la reprise économique

Le président sud-africain a salué les signes encourageants de l’économie sud-africaine en termes de croissance et de création d’emplois.L’économie sud-africaine a connu un rebond dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie manufacturière, l’exploitation minière et l’agriculture, a déclaré lundi le président Ramaphosa.

Dans son message hebdomadaire à la Nation, M. Ramaphosa a salué les pactes sociaux que le gouvernement a continué de conclure avec les entreprises et les syndicats pour protéger les travailleurs et les entreprises des dures répercussions économiques de la pandémie de Covid-19.

« Grâce à ces interventions, nous avons pu atténuer les pires effets de la pandémie, empêchant ainsi la fermeture de nombreuses entreprises et la perte d’un grand nombre d’emplois », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté que pour faire face à la pandémie, son gouvernement avait cherché à adopter une approche fondée sur des preuves, tant dans les politiques que dans les pratiques, en tenant compte de la recherche scientifique, de l’expertise et des capacités cliniques, et de l’impact sur tous les secteurs de la population.

« Nous avons cherché à trouver un équilibre entre sauver des vies et préserver les moyens de subsistance », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Nous avons cherché à atténuer l’impact des restrictions successives du confinement sur les moyens de subsistance de la population, sous peine de risquer une deuxième épidémie de pauvreté et de faim, peut-être pire encore, à l’avenir ».

Grâce à cela, M. Ramaphosa a déclaré que les jeunes professionnels se sont vu offrir des opportunités dans le développement des infrastructures, les soins de santé, la conservation de l’environnement et un certain nombre d’autres secteurs.

Il a cité les bases solides du plan de reconstruction et de relance économique lancé en octobre de l’année dernière, ainsi que le programme présidentiel de stimulation de l’emploi du gouvernement, qui vise à fournir des revenus et des moyens de subsistance à des millions de bénéficiaires.

Grâce à ces programmes de relance, plus de 300.000 jeunes ont été placés comme assistants scolaires et plus de 100.000 agriculteurs de subsistance ont été inscrits dans la toute première base de données de ce type, où ils ont accès à une assistance technique.

En outre, plus de 30.000 jeunes ont bénéficié d’opportunités dans les secteurs de la culture, de la création et du sport, a-t-il poursuivi. Cependant, « la pandémie ne montrant aucun signe immédiat de répit, les entreprises et les travailleurs restent vulnérables », a conclu M. Ramaphosa.