Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

Le continent noir bruisse de rumeurs sur la prétendue dangerosité des vaccins mis sur le marché mondial créant une paranoïa. Eclairage.Un vent de frayeur souffle à Dakar et dans de nombreuses mégalopoles africaines. Pour cause, l’imminence de l’administration des vaccins contre le nouveau coronavirus suscite de plus en plus de la méfiance.

« Me faire vacciner ? Jamais de la vie. Ni moi, ni mes enfants. C’est trop risqué », rabâche Emile (nom d’emprunt), vigile dans la capitale sénégalaise et ressortissant d’un pays ouest-africain. Cet exemple est loin d’être un cas isolé.

En effet, un tour sur Internet permet de mesurer l’ampleur de la réticence envers les vaccins censés protéger de la Covid-19. La théorie du complot est savamment entretenue sur la toile à coup de vidéos, photos et textes.

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Au Sénégal, des citoyens attendent des plus hautes autorités qu’elles montrent le chemin. « Pour moi, il y a des non-dits. C’est pourquoi je veux que le président de la République et toute sa famille se vaccinent. Je me donnerai ensuite un délai afin que la plupart des gens le fassent pour voir les conséquences sur leur santé », prévoit l’étudiant Pierre Mademba Badji.

Le jeune homme avoue être influencé, entre autres, par le patron de Pfizer qui aurait refusé de recevoir son propre vaccin. A y regarder de plus près, la déclaration d’Albert Bourla a été sortie de son contexte.

Le PDG du laboratoire américain a simplement dit qu’il « préfère attendre » car ne faisant pas partie des cibles prioritaires que sont les personnes âgées, celles souffrant de certaines pathologies, le personnel soignant…

Traumatisés par le passé récent du continent où des expérimentations médicales sur l’Homme n’ont pas été effectuées dans les règles de l’art, des Africains se braquent dès qu’on fait allusion aux injections.

« Des fake-news circulent sur les dangers du vaccin dans une perspective complotiste.
Actuellement, il s’agit de recadrer les perceptions souvent négatives autour des décisions en lien avec la maladie et surtout par rapport à l’acceptation du vaccin », explique Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication.

Alors que l’Occident est déjà en plein dans la campagne de vaccination, la majeure partie des Etats africains n’en sont qu’aux préparatifs. L’Union Africaine (UA) ambitionne de vacciner au moins 60 % de la population du continent pour atteindre l’immunité collective. La réussite de cette mission passera donc par la déconstruction d’idées préconçues.

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Pour rétablir la confiance, M. Gaye propose notamment de « passer par les autorités religieuses et coutumières. Car leurs sorties médiatiques faciliteront le travail communicationnel. Mais il faut beaucoup de pédagogies ».

A ce jour, une dizaine de vaccins ont été homologués. Leur développement express par les laboratoires pharmaceutiques s’explique par l’urgence de vaincre un virus mortifère dans le monde entier.

RCA-Présidentielle du 27 décembre : la COD 2020 ne reconnaît pas la victoire de Touadera

La Coalition de l’Opposition Démocratique 2020 (COD-2020), a au cours  d’une  Conférence des Présidents tenue ce mardi 19 janvier 2021, déclare qu’elle ne reconnaissait pas la victoire de Faustin Archange Touadera pour un second mandat telle que prononcée par la cour constitutionnelle.

C’est dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue à notre rédaction ce mardi 19 janvier 2021 que les leaders de l’opposition démocratique, réunis au sein de la coalition COD-2020, rejettent la décision de la cour constitutionnelle, qui déclare le chef de l’État Faustin Archange Touadera réélu dès le premier tour avec 53,16 %, contre 21% pour l’opposant Anicet Georges Dologuélé  et un peu plus de 7% pour Martin Ziguélé.

Pour la COD 2020, « la cour Constitutionnelle, au lieu de dire le droit, a rendu une décision sur base des motivations politiques, qui curieusement se retrouvent dans les différentes déclarations du Mouvement Cœurs Unis (MCU) ». En plus de cela, les leaders de l’opposition démocratique déclarent que la grande majorité des centrafricains inscrits sur la liste électorale soit 65% n’a pas participé au vote, et le président TOUADÉRA a été déclaré vainqueur avec seulement 17% du corps électoral, ce qui lui ôte toute légitimité pour diriger notre pays et y ramener la paix.

La COD 202  a signalé les innombrables fraudes et irrégularités qui ont émaillé ces scrutins, pour lesquelles l’opposition a apporté des éléments de preuve, qui ont été ignorées par la Cour Constitutionnelle. A en croire la COD-2020, les élections groupées du 27 décembre 2020 ne sont qu’une mascarade et ne reflètent nullement la volonté du peuple centrafricain.

 

Sénégal : promulgation de la loi sur l’état d’urgence

Le président de la République Macky Sall a promulgué ce mardi 19 janvier, la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège, après son adoption à l’Assemblée nationale le 11 janvier dernier, selon un communiqué parvenu à APA.Cette modification de la loi n° 2021- 18 modifiant la loi n° 69 – 29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, consacre l’entrée en vigueur d’un troisième régime juridique qui gouverne désormais « la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires » renseigne le communiqué.

Le document ajoute que « le Sénégal n’est plus en état d’urgence » mais dans « la gestion des catastrophes et crises sanitaires, avec l’édiction et l’application, par les membres du Gouvernement, les gouverneurs et préfets, de mesures sécuritaires et sanitaires ».

Il s’agit notamment du « couvre – feu, de la réglementation des rassemblements, réunions et du port du masque, ainsi que de l’organisation des déplacements, du fonctionnement des transports publics et des commerces » détaille le document.

A ce titre, le Chef de l’Etat sénégalais demande aux membres du Gouvernement « de veiller à l’exécution stricte des dispositifs d’application de la loi modifiée susmentionnée, valables pour un mois renouvelable » précise le Ministre, Porte-parole et Coordonnateur de la Communication, Seydou Guèye

Macky Sall a décidé en outre de maintenir le couvre-feu, de 21 h à 5 h du matin, sur l’étendue des régions de Dakar et Thiès.

Dans ce contexte, le Président de la République invite les populations à poursuive les efforts de prévention individuelle et collective, pour endiguer la pandémie de Covid-19.

Malawi: appel au volontariat contre le coronavirus

Les médecins du Malawi ont demandé, ce mardi, le recrutement de volontaires pour renforcer le personnel de santé pour contenir la flambée des cas de Covid-19.La « Society of Medical Doctors »s a déclaré que la pandémie a mis le système de santé du Malawi à rude épreuve et qu’il y a un besoin urgent de cliniciens, d’infirmières et de personnel de laboratoire.

« Ceux qui sont prêts à aider devraient se faire enregistrer auprès de leurs organismes de réglementation, ils devraient être sans association qui pourrait augmenter leur risque de développer un Covid-19 grave et, s’ils sont employés, ils devraient avoir une lettre d’autorisation écrite pour cette initiative de leurs employeurs », a déclaré le président de la SMD Victor Mithi dans le communiqué.

Il a expliqué que les volontaires devraient être disposés à travailler avec les centres Covid-19 dans les services d’isolement des hôpitaux centraux et dans les nouveaux hôpitaux de campagne mis en place par le gouvernement.

L’appel au volontariat intervient quelques jours après que le président Lazarus Chakwera a annoncé, dimanche dernier, que le gouvernement prévoit de porter à 1500 le nombre d’hôpitaux accueillant les patients des 400 centres de traitement.

Cela comprendrait la mise en place d’hôpitaux de campagne de 300 lits au Blantyre Youth Center et au stade national de Bingu, ainsi qu’une unité de traitement d’urgence de 200 lits à Mzuzu et un hôpital de campagne de 100 lits à Zomba State House.

Le Malawi a connu une flambée de nouvelles infections au cours des dernières semaines, avec 557 cas et sept décès signalés au cours des dernières 24 dernières, portant le nombre cumulé de cas depuis avril 2020 à 13.027, dont 321 décès.

RCA : la cour constitutionnelle confirme la victoire de Touadera à la magistrature suprême

La cour constitutionnelle de la République centrafricaine  a confirmé lundi 18 janvier 2021, la victoire contestée du professeur Faustin Archange Touadera dès le premier tour à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

La cour constitutionnelle centrafricaine n’aura pas attendu le 19 janvier 2021 comme annoncer pour se prononcer sur la victoire contestée du chef de l’État sortant Faustin Archange Touadera.

Lundi 18 janvier dernier, dans la salle de la cour d’appel du tribunal de grande instance de Bangui, les juges constitutionnels, réunis en session du 18 janvier 2021, se sont prononcés sur les recours en annulation déposés par le collectif des candidats malheureux à la présidentielle du 27 décembre dernier 2020.

A en croire les Candidats malheureux,  le double scrutin du 27 décembre 2020 n’a pas respecté non seulement la loi électorale de la République centrafricaine, mais enregistre également de nombreuses irrégularités. En conséquence, ils réclament l’annulation pure et simple du scrutin  lequel le chef de l’État avait été déclaré gagnant dès le premier tour.

Pour  la MINUSCA et le PNUD, les élections du 27 décembre dernier, sont non seulement une victoire du peuple centrafricain sur les rebelles du CPC qui ont mené une offensive à quelques jours de sa tenue, mais aussi elles ont été parfaitement organisées.

 

Le Rwanda va introduire le favipiravir pour traiter la Covid-19 (ministre)

Le gouvernement rwandais prévoit d’introduire le traitement antiviral favipiravir, l’un des nombreux médicaments approuvés et utilisés comme traitement contre la Covid-19, a révélé lundi le ministre de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.S’exprimant lors d’un talk-show à la télévision rwandaise (publique), le ministre a expliqué que tout comme le remdesivir, un autre antiviral administré à un patient contre la Covid-19, le favipiravir est un inhibiteur sélectif de l’ARN polymérase impliquée dans la réplication virale.

Selon lui, l’organisme de réglementation des médicaments du pays a déjà approuvé le favipiravir comme traitement pour les patients infectés par le coronavirus.

Avec le médicament maintenant approuvé, le nouveau médicament sera distribué au Rwanda par des prestataires de soins de santé optant pour un médicament de première qualité.

Les responsables de la santé du Rwanda disent que les versions génériques du favipiravir seront disponibles à mesure qu’elles obtiendront une approbation supplémentaire et seront acceptées comme traitement sûr et efficace pour les patients de la Covid-19.

Lundi, le ministère de la Santé du Rwanda a déclaré que le total du pays était passé à 11.259 cas confirmés, dont 146 décès. Le ministère a déclaré que 40 patients restent dans un état critique, y compris ceux qui portent des respirateurs.

Kigali représente 61% des patients atteints de la Covid-19 signalés dans le pays depuis le 1er janvier, a-t-il conclu.

La Covid éclipse les autres sujets dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la prorogation des mesures exceptionnelles prises le 5 janvier dernier par le chef de l’Etat pour lutter contre le nouveau coronavirus.Le Soleil indique que « pour faire face à la hausse des cas de Covid-19, l’Etat maintient le couvre-feu dans les régions de Dakar et Thiès (ouest), avant de préciser que « la (décision) reste en vigueur aux mêmes heures, de 21 à 5 heures pour les huit prochains jours ».

Dans le quotidien national, Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, déclare : « Les mesures ont été édictées pour protéger les populations. Le constat est que le virus est toujours là ».

Cela fait dire à WalfQuotidien que « Dakar et Thiès restent dans le noir ». Selon ce journal, « les gouverneurs de ces deux régions sont déjà instruits pour (publier) des arrêtés visant à maintenir le dispositif en place ». 

À en croire L’AS, « Macky Sall refile la patate chaude à son administration » en attendant qu’il « promulgue la nouvelle loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège ». En outre, souligne dans ce quotidien Antoine Félix Diome, « si ces mesures doivent concerner d’autres régions, elles seront prises le moment opportun ».

De son côté, L’Observateur soutient que l’Etat est confronté « au défi de la communication » liée à la pandémie. Pour Dr Sahite Gaye, enseignant-chercheur en communication cité ce journal, « il est difficile de rétablir une communication après une rupture de la relation établie. À un moment donné, la diminution des cas a été synonyme de banalisation des messages en lien avec la Covid. Il s’y ajoute que rétablir le lien demande de changer de perspective ».

En tout cas, la situation devient de plus en plus critique car « le système sanitaire (est) presque à bout de souffle », note Sud Quotidien, non sans mentionner que « la barre des dix décès journaliers a été franchie en ce mois de janvier et les cas graves (augmentent considérablement) ».

En fait divers, Libération rapporte que c’est le « sale temps pour Daouda Bâ et compagnie ». En effet, annonce ce quotidien, celui qui s’est autoproclamé prophète et trois de ses disciples ont été « écroués hier (lundi) pour des faits criminels ».

Sous le titre, « Baba Labé, un prophète en prison », Tribune signale qu’ « il a passé sa première nuit à la Maison d’arrêt et de correction de Kolda (sud) après son face-à-face avec le Procureur ». Daouda Bâ est notamment poursuivi pour « association de malfaiteurs et viol sur mineure de moins de 13 ans ».

Sur un tout autre sujet, Marième Faye Sall, la première dame, met en garde, dans Les Echos, contre les trafiquants d’influence : « Je suis Sénégalaise comme vous. J’ai une famille et des amis dans ce pays. Mais pour avoir une chance d’être aidé par la Fondation (Servir le Sénégal), il faut aller directement déposer votre demande. Et surtout éviter ceux qui vous disent qu’ils peuvent vous mener à moi ». 

Politique, économie et santé en vedette dans la presse marocaine

Les relations maroco-américaines, la reprise économique, la campagne de vaccination anti-Covid et la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Akhbar Al Youam+ rapporte que l’ambassadeur américain au Maroc M. David Fischer a tenu une conférence à Rabat pour présenter un semblant de bilan de son mandat dans le Royaume. Un mandat marqué notamment par la Déclaration tripartite USA-Maroc-Israël qui a porté sur une reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et sur la reprise des liens diplomatiques entre le Maroc et Israël.

Et face aux craintes accompagnant le départ de Donald Trump et l’investiture du démocrate Joe Biden, le diplomate US a tenu à se montrer rassurant en se disant « 100 pour cent convaincu » que la nouvelle administration du président entrant Joe Biden désignera une personne « hautement qualifiée pour occuper ce poste d’ambassadeur », que les relations bilatérales « ne feront que croître et prospérer ensemble comme elles l’ont fait pendant plus de deux siècles », indique le journal.

Revenant sur le développement des relations bilatérales en 2020, le diplomate américain a rappelé que les deux pays ont signé, en octobre 2020, une feuille de route de 10 ans définissant « la coopération en matière de défense, symbole de notre partenariat stratégique à long terme ».

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que « la situation au Royaume s’améliore petit à petit à fin 2020 », citant à cet égard une note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur la gestion et l’impact de la pandémie sur la croissance.

Le benchmark utilisé par le HCP montre que le Maroc figure désormais dans la liste des pays ayant été touchés considérablement par la pandémie, mais avec une gestion de plus en plus maîtrisée, explique la publication.

« Si l’année passée a connu l’enregistrement de la récession la plus importante pour le Maroc depuis une trentaine d’années, l’année en cours sera nettement meilleure, et ce, quelle que soit l’évolution de la pandémie », note le journal.

Sur le plan économique, les conclusions de la note du HCP laissent place à un peu plus d’optimisme pour le déroulement de l’année 2021, fait-il savoir, relevant que le scénario le plus optimiste table sur une croissance aux alentours de 4%. « La reprise attendue devra s’accompagner d’une nouvelle dynamique économique qui tranche avec les vieilles habitudes du passé », conclut-il.

Pour sa part, +Al Bayane+ rappelle qu’il y a plus d’un mois, l’Autorité sanitaire jubilait du haut du toit, signifiant que le vaccin contre le Coronavirus atterrirait dans le pays, début décembre, bien avant les autres. Le quotidien se demande sur les raisons du retard de l’arrivée du vaccin.

L’exécutif avait rassuré que le marché relatif à l’achat de dizaines de millions d’unités d’injections a été conclu, que des experts nationaux prenaient part aux tests d’expérimentation, souligne le journal, notant que « ce que l’on ne comprend nullement, c’est bel et bien cet hermétisme exercé sur la véracité de ce qui se passe au sujet du vaccin, alors qu’on est censé en avoir toute l’information, à travers la source officielle ».

« Il serait judicieux de libérer l’information, les Marocains sont assez matures pour en saisir le devoir qu’il faut et en avoir la réaction qui s’impose! », lance-t-il.

+Al Ittihad Ichtiraki+ fait savoir que la station tête du Slurry pipeline qui assure le transport de pulpe des phosphates entre les mines de Khouribga et la plateforme de valorisation à Jorf Lasfar, est un tournant majeur dans la stratégie adoptée par le groupe OCP dans la rénovation de sa chaine de production.

La réalisation du Slurry pipeline sur une longueur de 187 Km s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement durable du Groupe OCP ayant pour objectif de hausser le rendement de la production tout en économisant les coûts logistiques à hauteur de 90%, la réduction de la consommation de l’eau de 3 millions m3 et la suppression de 930.000 tonnes des émissions de CO2.

+Bayane Al Yaoum+ s’intéresse à la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine qui a livré un rapport pour le moins alarmant sur la situation de ces centres.

Selon la publication, les membres de la mission ont d’abord tiré la sonnette d’alarme sur les stocks, soulignant que les dons quotidiens ne dépassent pas les 1.000 poches par jour, alors que le besoin quotidien des différents centres est compris entre 1.200 et 1.500 poches de sang.

En même temps, le rapport note une augmentation continue des besoins en raison de plusieurs facteurs comme le vieillissement de la population, et donc l’augmentation du nombre de malades chroniques. La mission exploratoire a également mis le doigt sur l’aspect qualitatif du sang disponible dans les différents centres, appelant à un renforcement du contrôle de la qualité.

Le patronat marocain signe un MoU avec le Conseil chinois pour le développement du commerce international

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Conseil chinois pour le Développement du commerce international (CCPIT) ont signé, lundi en mode visioconférence, un mémorandum d’entente (MoU) pour le renforcement des relations économiques et commerciales entre le Maroc et la Chine, notamment dans le contexte de la pandémie de Covid-19.Aux termes de cet accord, paraphé par le président de la CGEM, Chakib Alj, et la présidente de la CCPIT, Mme Gao Yan, les deux parties ambitionnent d’accompagner les secteurs privés marocain et chinois dans l’identification des opportunités d’affaires et la promotion de l’investissement et du co-investissement.

Signé à l’initiative du Conseil d’affaires Maroc-Chine, ce MoU se propose également pour objectif d’encourager l’implantation d’entreprises marocaines en Chine et d’entreprises chinoises au Maroc, en particulier celles des secteurs industriel et du numérique, et d’établir et renforcer les mécanismes d’échanges et de partage d’informations, notamment en matière de tendances économiques et commerciales nationales, de lois et réglementations, de politiques et mesures, de normes industrielles, ainsi que les rapports d’analyse de marché et les projets d’investissement.

Selon le président de la CGEM, les liens entre le Maroc et la Chine n’ont cessé de se renforcer, particulièrement ces dernières années à la faveur des multiples visites de haut niveau et de l’augmentation du rythme des échanges commerciaux.

« Maintenant, notre objectif est de renforcer davantage notre coopération. Il faut donc lever les barrières et identifier de nouvelles opportunités pour assurer une meilleure présence des entreprises chinoises dans le Royaume et des entreprises marocaines en Chine », a t-il indiqué.

Pour lui, cet accord aidera certainement les secteurs privés des deux pays à se concentrer sur les domaines de coopération « dont nous ne profitons pas et à identifier les opportunités de co-investissement », ajoutant que ce MoU vise aussi à positionner le Maroc en tant que force économique régionale engagée dans un partenariat gagnant-gagnant avec la chine en vue d’accélérer la création d’emplois et la croissance inclusive sur le continent africain.

De son côté, Mme Gao Yan s’est félicitée de l’excellence des relations entre la Chine et le Maroc, soulignant que depuis la création du Conseil d’affaires sino-marocain en 2003, le CCPIT et la CGEM ont maintenu une coopération étroite.

« Je suis convaincue, qu’à travers la signature de ce MoU, nous allons renforcer davantage notre partenariat au bénéfice de nos deux pays et communautés d’affaires », a-t-elle souligné, relevant que la Chine est « un énorme marché de consommation » avec un grand potentiel de développement, « mais aussi un marché pour le monde, un marché partagé par tous et un marché accessible à tous ».

Apparition au Maroc du premier cas de contamination par le variant du coronavirus

Le Maroc a détecté un premier cas de contamination par le variant du COVID-19 apparu au Royaume-Uni chez un Marocain arrivé au Port de Tanger à bord d’un bateau en provenance de Marseille, annonce lundi soir un communiqué du ministère de la Santé, parvenu à APA.L’intéressé, asymptomatique, a été placé en isolement à Casablanca, a précisé le ministère, soulignant que le patient et les personnes contacts sont traités conformément au protocole sanitaire en vigueur dans le Royaume.

Dans le cadre de la mise à jour du protocole national relatif au Covid-19, notamment dans son aspect lié au suivi des contacts, une série de mesures a été adoptée pour le dépistage précoce des cas de variants du Covid-19, ajoute-t-on de même source.

Il s’agit aussi de mettre à jour les mesures de prise en charge des cas de maladie, compte tenu de la situation épidémiologique aux niveaux national et mondial.

Pour faire face à la propagation du Covid-19 et ses variants, le ministère de la Santé appelle les citoyens à se conformer aux règles de prévention sanitaire, dans un esprit de patriotisme et de responsabilité.