Les joueurs sénégalais les plus en forme du moment

Comme au coup d’envoi de chaque saison en Europe, le Sénégal compte des joueurs au quatre coins du vieux continent. Ces derniers à chaque exercice brillent de par les bonnes performances régulières.Alors que nous tendons vers la moitié de la saison 2020-2021, plusieurs joueurs d’origine sénégalaise affichent de statistiques qui forcent l’admiration. Et pour une fois, l’attaquant vedette Sadio Mané ne fait pas partie des meilleurs joueurs en ce moment de la saison. Voici Abdallah Sima, Boulaye Dia, Krépin Diatta et les joueurs sénégalais en feu en ce moment.

Abdallah Sima, l’étoile montante du football sénégalais

Abdallah Sima est sans l’ombre d’un doute le joueur sénégalais le plus en forme cette saison. gé de seulement 19 ans, l’attaquant de formation monnaie son talent du côté du Slavia Prague en République Tchèque cette saison. Un pays où on rencontre beaucoup de passionnés de casino. Très vite monté en grade chez les pros, il a très vite conquis une place de titulaire et enchaîne avec les buts à chaque match. Dans l’élite tchèque, il a marqué 6 buts en 6 rencontres cette saison dont deux doublés. La pépite a également scoré à 4 reprises en 6 matchs en Ligue Europa dont un doublé. Également avec la réserve du club en 3è division, il a marqué 5 buts en 6 matchs. En tout Abdallah Sima compte 15 buts en 18 matchs en ce début de saison.

Boulaye Dia, la pierre précieuse du Stade de Reims

Arrivé à Reims à l’été 2018, Boulaye Dia s’impose comme un élément indispensable de l’effectif de Reims. Pour sa première saison (2018-2019), il a marqué 3 buts en 18 matchs en Ligue 1. La saison écoulée, il a marqué 7 buts en 24matchs ce championnat. Cette saison, l’attaquant sénégalais explose les compteurs. En seulement 12 matchs en Ligue 1 Uber Eats, il a trouvé le chemin des filets à huit reprises. Il a notamment marqué un triplé historique contre Montpellier à la 8è journée et un doublé salvateur contre le Racing Club de Les deux journées plus tard. Il fait partie des sénégalais qui brillent en France et en Europe cette saison.

Pape Ibou Bà, le joueur à la gâchette facile

Pensionnaire des Chamois Niortais en Ligue 2 française, il fait partie des sénégalais qui brillent cette saison. Arrivé dans l’antichambre du football français seulement cette saison, l’attaquant de 27 ans confirme ce qu’on pensait de lui lors de ses moments en Ligue CFA avec Athlético Marseille. Buteur pour sa première contre Toulouse, il a enchaîné contre Guingamp, puis plusieurs autres clubs en marquant toujours des buts décisifs. A ce moment de la saison, il porte son compteur à 8 buts en 14 apparitions cette saison. Il fait beaucoup mieux que plusieurs sénégalais dans des clubs plus huppés.

Krépin Diatta, le fer de lance du Club Brugge

Le Club Brugge, club de l’élite belge ne peut plus se passer de l’attaquant sénégalais Krépin Diatta. Arrivé au club au mercato hivernal 2018 en provenance de Sarpsborg en Norvège, il a su combler les attentes à chaque saison. Auteur de 7 buts et 3 passes décisives en 22 matchs en Pro League la saison écoulée, Il fait déjà beaucoup mieux en ce début de saison. Krépin Diatta a scoré déjà à 7 reprises cette saison en seulement 13 matchs joués dans l’élite belge. Il a notamment fait un doublé de grande classe à la 2è journée du championnat contre la KAS Eupen.

Mbaye Diagne, l’artificier de Galatasaray

Arrivé à Galatasaray l’hiver dernier, Mbaye Diagne est un élément précieux du club turc. Ayant évolué en partie en prêt au Club Brugge la saison dernière, il fait son grand retour dans l’effectif de Galatasaray cette saison. Il se signale très tôt cette saison par un doublé en qualification de la Ligue Europa de l’UEFA cette saison. Toutefois, le club n’a pu obtenir son ticket pour la phase de groupe. En Süper Lig, championnat de première division turque, l’attaquant de 29 ans s’est signalé par 5 buts en 10 matchs en ce début de saison. Auteur d’un match de haute volée contre Rizespor à la 10è journée, il a inscrit un triplé qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. En tout, il a marqué 7 buts cette saison en 13 matchs.

Les cinq meilleurs clubs sénégalais de tous les temps

Le Sénégal est le pays africain le mieux classé au niveau mondial actuellement. Les stars comme Sadio Mané, Idrissa Gana Gueye font la fierté de toute l’Afrique dans les grandes compétitions européeennes. Mais cette bonne côte est loin d’être volée en raison de la qualité du football qui est pratiqué au niveau local.Le championnat sénégalais qui a lieu chaque année depuis l’an 1960 et qui a connu la professionnalisation seulement en 2009, révèle plusieurs jeunes joueurs prometteurs. Nous vous proposons ici les cinq (05) meilleurs clubs de tous les temps au pays de Macky Sall.

1- ASC Diaraf (ASC Jaraaf)

Qualifié actuellement pour le second tour des préliminaires de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF), le club de Dakar a été le club le plus titré du Sénégal. Ayant vu le jour le 20 septembre 1969, le club était anciennement appelé « Foyer France Sénégal ». Des grands noms du football sénégalais sont passés par cette formation notamment Henri Camara, le feu Papa Bouba Diop, Mama Biram Diouf. Des joueurs dont les performances ont influencé beaucoup d’amateurs de paris sportif. L’ASC Jaraaf a remporté une Coupe d’Afrique Occidentale Française (AOF) en 1948, douze titres de champion du Sénégal (1968 ; 1970 ; 1975 ; 1976 ; 1977 ; 1928 ; 1989 ; 1995 ; 2000 ; 2004;2010;2018).  Les Vert,  Blanc et Grenat ont également goûté à 15 reprises à la joie d’être champion de la Coupe nationale.

2-ASC Jeanne d’Arc

L’Association Sportive Culturelle Jeanne d’Arc est également basé dans la capitale, Dakar. Fondé en 1923, ASC Jeanne d’Arc compte dix trophées de champion du Sénégal dans sa vitrine avec six Coupe du Sénégal. C’est une équipe qui a vu évoluer des joueurs comme Aliou Diallo, Adolphe, Pascal et Roger, Dame N’doye, Joseph Koto, Narcisse Yaméogo… Le deuxième grand club du Sénégal au regard du palmarès a été finaliste malheureux de la Coupe CAF en 1998 mais a été à deux reprises, vainqueur de la Coupe d’Afrique Occidentale Française. Ce club a été la vitrine du football sénégalais dans les années 1990. En 2017, ASC Jeanne d’Arc a connu une relégation en troisième division. Ce faux pas sur le plan sportif a vite été corrigé et le club a fait son retour au plus haut niveau.

3- AS Douanes 

L’Association Sportive des Douanes est aussi un club qui a son siège à Dakar. Fondé en 1980, l’AS Douanes est le troisième grand club du Sénégal. Vainqueur à six reprises du championnat et à six reprises de la coupe du Sénégal, l’AS Douanes compte également dans sa vitrine une Coupe de la Ligue. Vito Badiane (milieu de terrain sénégalais), Papiss Cissé et Ngor Sarr sont tous des joueurs passés par le club.

4- US Gorée

L’Union Sportive de Gorée est un club de football basé à Gorée. Fondé en 1933, l’US Gorée est dirigé par Augustin Senghor, l’actuel président de la Fédération Sénégalaise de Football. Les Insulaires (surnom du club) comptent quatre titres de champion du Sénégal dont le dernier remonte à la saison 2015-2016. Les Bleu et Blanc ont connu une relégation en 2016-2017. Au titre de leur palmarès, l’US Gorée compte aussi quatre titre de Coupe du Sénégal. Riche de quatre participations en Ligue des Champions de la CAF et d’une participation en Coupe de la Confédération Africaine de Football, l’US Gorée est le quatrième club de tous les temps au Sénégal.

5- ASC Suneor

L’Association Sportive et Culturelle Suneor, Sonacos de Diourbel  est un club sénégalais basé à Diourbel. Créé en 1950, ce club a déjà glané 4 titres de champions du Sénégal et une Coupe du Sénégal en 2001.

Génération Foot, la génération montante du foot sénégalais ?

D’autres clubs aussi comme l’ASC Port Autonome (3 championnats, 1 coupe), ASEC Ndiambour (3 championnats, 1 coupe),  l’ASFA Dakar (3 championnats), Génération Foot (2 championnats, 2 coupes nationales), l’Olympique Thiès (2 championnats), complètent pour former le top 10. Génération Foot fondé en 2000, est actuellement le club sénégalais le plus en vue de ces cinq dernières années. La preuve est que ces deux titres de championnat remportés sont intervenus en 2017 et en 2019. Antenne du FC Metz au Sénégal, c’est un club qui a formé plusieurs talentueux joueurs comme Sadio Mané, Ismaïla Sarr, Papiss Cissé, Diafra Sakho, Habib Diallo etc.

Des Marocains de Côte d’Ivoire saluent la reconnaissance par les USA de la souveraineté du Maroc sur le Sahara

L’Assemblée du Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) s’est félicitée mardi dans un communiqué transmis à APA, de la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.« Suite à la décision récente de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara par les États-Unis d’Amérique, le Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire a accueilli cette décision historique avec une grande joie et soulagement», indique le communiqué, estimant que cette décision est le fruit du travail diplomatique  « sage et visionnaire » mené par sa Majesté le roi Mohammed VI.

Dans le même élan, l’ACMRCI a loué la  «position stable» du royaume du Maroc sur la question palestinienne comme un enjeu central de sa politique étrangère, qui soutient une solution basée sur l’existence de deux États vivant Côte à côte dans la sécurité et la paix.

Par ailleurs, l’association a dénoncé les  « propos mensongers et les fausses rumeurs  » qui remettaient en cause la position franche et claire du royaume du Maroc sur la question palestinienne.

 L’ACMRCI présidée par Ouazzani Chahdi a conclu en confirmant son  « engagement permanent et inconditionnel » derrière le souverain chérifien, le Roi Mohammed VI dans ses  «décisions judicieuses, pour le progrès et la prospérité de notre royaume  ».

La semaine dernière, le président sortant américain Donald Trump a annoncé que les États Unis reconnaissent désormais la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

L’Ethiopie rétablit les télécoms et l’électricité au Tigré

Les services de télécommunications et d’électricité ont été rétablis dans diverses villes de la région agitée du Tigré, après que le gouvernement fédéral a réparé les graves dommages causés à ces infrastructures.Addis-Abeba a accusé les forces rebelles du TPLF d’avoir causé de graves dommages à ces infrastructures et provoqué une panne d’électricité et une interruption des services de télécommunications dans la région.

Les experts techniques d’Ethio Telecom ont réussi à récupérer des images de caméras de vidéosurveillance dans les locaux du centre central de Mekelle, qui montrent des hommes masqués entrant dans l’enceinte et coupant l’alimentation électrique pendant que les forces spéciales de Tigré maîtrisaient les gardes de la compagnie protégeant l’enceinte.

Depuis le 12 décembre 2020, Ethio Telecom a déclaré que les services vocaux mobiles dans la ville de Mekelle et Maiychew avaient été rétablis, en plus de Dansha, Humera, Maikadra, Turkan, Maytsebri, Korem et Alamata.

Les villes et villages situés entre Mekelle et Alamata ont subi des pannes de courant en raison de dommages aux conducteurs et aux isolants sur les lignes de transport d’électricité.

Grâce aux efforts coordonnés de deux équipes techniques, en plus de Mekelle et des villes environnantes, l’électricité a également été rétablie dans le nord-est du pays, notamment dans les zones de Metema, Humera et Welkayit.

RCA : les forces de l’ordre encerclent Berberati

Les populations de Berberati et des villages environnants se disent rassurées par la présence massive de l’armée dans la ville.

À moins de deux semaines du premier tour des élections législatives et présidentielles, les populations de Berberati et des villages environnants se disent rassurées par la présence massive des forces de l’ordre dans leur localité.

Selon les partenaires internationaux de la République centrafricaine, le bon déroulement des élections de décembre 2020 sera essentiel au maintien de la stabilité du pays. C’est probablement dans cette optique que les forces de l’ordre ont été déployées depuis quelques jours dans les localités de Berberati et des villes environnantes.

En effet, Depuis près d’une semaine, à la grande surprise des populations locales, des patrouilles musclées des policiers sont visibles dans la ville. De nuit comme du jour, les forces de l’ordre occupent partout les grandes artères de la ville à la surprise des habitants de Berberati qui sont habitués depuis plusieurs années à l’absence remarquée des forces de l’ordre.

Selon les humanitaires basés à Berberati, dans la préfecture de Mambéré-Kadéï, cette présence remarquée des forces de l’ordre dans la localité permet non seulement de favoriser la réduction du banditisme dans la localité, mais également de leur permettre de protéger l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations qui en ont besoin.

Pour l’heure, les populations apprécient le geste du Directeur de la police ainsi que de la gendarmerie à leur égard, et affirment également être en sécurité à quelques jours des élections.

Guinée : Amnesty International accable à nouveau les forces de défense et de sécurité

Les forces de défense et de sécurité guinéennes ont commis, selon l’Organisation non gouvernementale, des homicides dans des quartiers favorables à l’opposition après l’élection présidentielle du 18 octobre dernier.Le moment est symbolique. Alpha Condé prête serment, aujourd’hui, pour un troisième mandat à la tête de la Guinée. Et c’est ce jour qu’a choisi Amnesty International pour dénoncer les exactions commises aux lendemains de l’élection présidentielle d’octobre dernier.

Sur la base de témoignages recueillis auprès de familles de victimes, d’analyses et d’authentifications de photos, et d’un décompte fait auprès de structures médicales, l’ONG met en lumière « le nouveau cran franchi dans la répression des manifestations et des voix critiques entre le 19 octobre et le début de ce mois » de décembre.

En effet, souligne Amnesty International citant les autorités judiciaires, « pendant les jours qui ont suivi l’élection présidentielle, 20 dépôts de corps ont été effectués au service de médecine légale de l’hôpital Ignace Deen à Conakry suite aux violences post-électorales, +pour les besoins d’autopsie+ ».

Mais, pour l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG, opposition), « 46 personnes ont été tuées par les forces de de défense et de sécurité entre le 19 octobre et le 3 novembre ».
Dans son décompte à lui, Amnesty International dénombre « au moins 16 personnes tuées par balle entre le 18 et le 24 octobre. Entre le 19 et le 28 octobre, une seule clinique de la capitale a reçu 37 blessés, dont 15 par arme à feu et neuf par arme blanche ».

Cela fait dire à Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International que « l’investiture du président Alpha Condé ce 15 décembre est l’aboutissement d’un processus électoral contesté, marqué par plus d’une année de violations graves des droits humains en Guinée en toute impunité. Avant, pendant et juste après l’élection, des personnes ont été tuées et blessées par la police et la gendarmerie et les annonces régulières d’ouverture d’enquêtes n’ont trouvé à ce jour aucun aboutissement ».

Par ailleurs, l’organisation non gouvernementale dit avoir documenté une série de violences exercées par les forces de défense et de sécurité contre les habitants de quartiers de la capitale réputés proches de l’opposition.

Des experts en médecine légale à Amnesty International ont ainsi analysé et authentifié les photos des blessures d’Ibrahima Sow, 62 ans, arrêté le 24 octobre et mort le 17 novembre dernier alors qu’il était toujours sous la supervision des autorités.

L’analyse d’Amnesty International a conclu que « pris ensemble, le schéma des blessures d’Ibrahima Sow suggère fortement l’infliction de brûlures à l’aide d’une tige de fer chaud ou d’un objet similaire. Les blessures sont des preuves très solides de mauvais traitements ». Ces blessures pourraient être la cause de la mort d’Ibrahima Sow, affirme l’ONG. 

Dans sa note, Amnesty International signale en outre que les autorités ont également procédé à au moins 400 arrestations « arbitraires » ciblant des opposants et des membres de la société civile après l’élection présidentielle. Le 31 octobre, le président de la Cour d’appel de Conakry avait ainsi annoncé que 325 personnes avaient été interpellées dans le cadre des violences post-électorales.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et la restructuration des entreprises publiques sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+, qui revient sur la décision américaine sur la marocanité du Sahara, écrit que pour transformer l’essai américain en une victoire irréversible, « la mobilisation à l’international doit être totale », précisant que dans le contexte actuel, nos partis sont attendus sur d’autres fronts plus offensifs.

En appui à la diplomatie officielle, les responsables des partis politiques et la société civile doivent faire preuve d’ingéniosité pour exécuter une stratégie de conquête, préconise la publication, soulignant que certaines formations appellent déjà les États amis à suivre l’exemple américain, en manifestant leur soutien au Maroc par des mesures concrètes.

La diplomatie parlementaire, qui dispose d’un dossier en béton à défendre, doit se déployer, ajoute-t-il, notant que le lobbying via les groupes d’amitié interparlementaires ou via les Internationales libérale ou socialiste, peut-être d’un grand apport.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration de l’ex-ministre français, Jean-Louis Borloo qui a estimé que l’Union européenne devrait « suivre le pas » et reconnaître, elle aussi, la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara, comme l’a fait l’administration américaine, en vue de clore définitivement ce dossier.

« L’UE doit comprendre que le Maroc n’est pas seulement un partenaire privilégié mais que c’est un partenaire absolument vital dans la relation entre l’Europe et l’Afrique », a-t-il indiqué, affirmant espérer que la décision américaine « aura une influence », sur les pays formant le bloc européen, à leur tête la France.

Pour M. Borloo, la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara est le couronnement de « tout un cheminement du peuple marocain, de SM le Roi Mohammed VI et de son père, feu SM Hassan II ». Son annonce vient « changer complètement la donne ». Elle aura des répercussions « formidables » sur la région, a-t-il affirmé.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la restructuration des entreprises publiques, qui est aujourd’hui lancée, pourrait être finalement une fenêtre idéale pour que l’État actionnaire et tuteur clarifie mieux le business model qu’il veut.

Commentant l’opération que vient de réaliser l’ONCF, qui a pu lever 2 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à travers une émission obligataire, le quotidien se demande si toutes les entreprises publiques puissent drainer des investisseurs sans la garantie de l’État parce que leur statut est souvent une source d’ambiguïté.

Leur mission de service public est vitale pour le pays, surtout quand elles opèrent dans des secteurs névralgiques et lourdement capitalistiques comme l’énergie, le transport, les infrastructures, explique le journal, notant toutefois que le service public n’est pas toujours synonyme de profitabilité.

La presse sénégalaise commente la suppression de la ville de Dakar

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par le débat sur la suppression du statut de la ville de Dakar.« La polémique enfle », titre EnQuête au sujet de la suppression du statut de la ville de Dakar. Pour le maire de la commune de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr, « le chef de l’Etat Macky Sall ne mettra pas en place quelque chose qui affaiblira la ville de Dakar ». L’expert Ndiaga Sylla souligne pour sa part qu’« il y a une impérieuse nécessité d’aller vers le regroupement et la fusion de plusieurs communes ».

Abdoulaye Diouf Sarr poursuit dans Le Quotidien où il indique que « le plus important n’est pas l’appellation mais le contenu ». Le journal note à ce sujet que ce n’est « pas un cas » pour le non moins ministre de la Santé.

Sud Quotidien précise que c’est une suppression « pressentie » de la ville de Dakar. Mais tout de même, « Macky Sall dribble le suffrage ».

Le Soleil titre également sur le sujet, soulignant notamment « le niet de Dakar » et « les alternatives de Rufisque et Thiès ». Le quotidien national fait notamment appel à l’éclairage de spécialistes de la décentralisation.

Sur un autre sujet, Le Soleil fait focus sur la vie après l’école coranique. En effet, l’apprentissage est selon le journal « la porte de l’emploi des talibés ».

En société, Vox Populi rapporte que les mouvements FRAPP et Y’en a marre viennent « au secours d’Assane Diouf », un activiste qualifié « d’insulteur public » en détention depuis six mois sans procès.

L’Observateur révèle des « confidences exclusives sur la secte Mbakerouhou », une nouvelle doctrine religieuse qui a pris forme dans un village de la région de Kolda (sud).

Le journal rapporte aussi « les terribles révélations des syndicats de la Santé » sur le nombre de morts du coronavirus dans les services de réanimation.

En sport, les deux quotidiens spécialisés font focus sur les affiches des huitièmes de finale de la Ligue des champions européenne de football. Stades savoure déjà le « choc » Atlético / Chelsea là où Record semble pressé de vivre les « chaudes retrouvailles de Barça / PSG », entre autres rencontres qui vont se jouer à partir de février prochain.

Côte d’Ivoire: Ouattara annonce la création d’un ministère en charge de la réconciliation

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a prêté serment lundi pour un nouveau quinquennat dans le cadre de la troisième République, a annoncé la création d’un ministère en charge de la réconciliation nationale dans les « prochains jours » afin de consolider la cohésion sociale. M. Ouattara s’exprimait dans un discours à l’occasion d’une cérémonie solennelle de sa prestation de serment au palais présidentiel d’Abidjan.  

«  Afin de consolider davantage la cohésion nationale, j’envisage de créer un ministère en charge de la réconciliation nationale dans les prochains jours. Ce département ministériel aura pour mission de faire une évaluation de nos actions avec pour objectif le renforcement de la cohésion nationale et de la réconciliation des filles et des fils de notre cher Côte d’Ivoire  », a déclaré M. Ouattara devant plusieurs chefs d’Etat de la sous-région.

 Par ailleurs, le président ivoirien a dit avoir instruit son premier ministre afin de reprendre le dialogue politique avec les partis d’opposition  « pour mettre en œuvre les recommandations  de la CEDEAO relatives à la commission électorale indépendante dans la perspective de la tenue des élections législatives dans le courant du premier trimestre 2021». 

M. Ouattara à conclu son adresse en invitant les partis politiques ivoiriens  « à saisir cette nouvelle opportunité qui s’offre à tous pour aboutir à la décrispation du climat politique par le dialogue ».  Le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment devant le Conseil constitutionnel dans une audience solennelle au palais présidentiel d’Abidjan.

 Cette cérémonie de prestation de serment qui s’est tenue en présence d’une dizaine de chefs d’Etat et plusieurs représentants d’institutions internationales, ouvre ainsi pour M. Ouattara, un nouveau mandat de cinq ans de le cadre de la troisième République ivoirienne. 

Côte d’Ivoire: «l’élection présidentielle de 2010 et celle de 2020 ne peuvent être comparées en droit » (Magistrat)

L’élection présidentielle ivoirienne de 2010 et celle du 31 octobre 2020 « ne peuvent être comparées en droit car elles ont été organisées dans des cadres juridiques totalement différents», a estimé lundi à Abidjan, le Magistrat hors-hiérarchie, par ailleurs président du Conseil constitutionnel ivoirien Mamadou Koné.« (…) Du haut de cette tribune me parviennent en écho les cris d’orfraie de ceux qui croient pouvoir évoquer une prétendue jurisprudence de 2010 pour apporter la contradiction sur ce point. A ceux-là, je voudrais rappeler que l’élection présidentielle de 2010 et celle de 2020 ne peuvent être comparées en droit car elles ont été organisées dans des cadres juridiques totalement différents», a soutenu M. Koné qui s’exprimait dans une adresse à l’occasion de la cérémonie solennelle de prestation de serment du président élu Alassane Ouattara pour un nouveau quinquennat à la tête de la Côte d’Ivoire.

Démontrant la différence du cadre juridique de ces deux élections (2010 et 2020), le juge constitutionnel ivoirien a expliqué que les acteurs politiques ivoiriens avait convenu en 2005 « en toute liberté et en toute responsabilité» de demander à l’organisation des Nations-Unies de certifier toutes les étapes du processus électoral de 2010 en Côte d’Ivoire.

L’ONU a ainsi créé un organe de certification qui était selon lui,  « hiérarchiquement au-dessus » de la juridiction constitutionnelle ivoirienne et à même de contester ces décisions. 

« S’agissant de l’élection du 31 octobre 2020,  la Côte d’Ivoire a renoué avec la normalité et l’ONU s’étant retirée avec tout son dispositif y compris l’organe de certification des élections. Dans cette normalité institutionnelle retrouvée, le conseil constitutionnel qui a recouvré tout son imperium n’a plus au-dessus de lui une structure pour contester ou remettre en cause ces décisions en particulier celles prises dans le cadre de ce scrutin», a insisté M. Koné. 

 « C’est pourquoi il n’est pas exact de dire qu’il existe en Côte d’Ivoire, une jurisprudence apparue en 2020. Au total, l’acceptation même à contre-cœur d’une décision du Conseil constitutionnel publiée au journal officiel n’est pas une option pour chacun de nous, mais plutôt une obligation pour nous tous», a exhorté M. Koné.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a prêté serment pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la Côte d’Ivoire. Cette cérémonie solennelle s’est tenue en présence d’une dizaine de chefs d’Etat africains et plusieurs représentants d’organisation internationales.