Diplomatie, santé, et agriculture au menu des quotidiens marocains

Le renforcement des relations entre le Maroc et les grandes puissances, l’avis des Marocains sur le confinement et la production céréalière, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la crise épidémique mondiale n’a pas empêché le Maroc d’intensifier ses relations internationales, avec une diplomatie qui monte en puissance de façon multidimensionnelle. Le quotidien rapporte que le Roi Mohammed VI n’a cessé d’opérer des ouvertures stratégiques sur les grandes puissances, avec comme mot d’ordre la realpolitik. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’entretien téléphonique historique qu’a eu, lundi dernier, le souverain avec le président chinois. Un entretien d’une grande teneur où plusieurs sujets ont été abordés, dont celui du partenariat entre les deux pays dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Par ailleurs, Moscou a réaffirmé l’engagement du Maroc et de la Russie à renforcer leur concertation politique sur tous les dossiers internationaux et régionaux. Toujours sur cette même lancée diplomatique, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, mardi dernier, un entretien en visioconférence avec le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo.

Un communiqué de la porte-parole du département d’Etat américain, Morgan Ortagus, indique que les deux hauts responsables ont réaffirmé avec force la solidité du « partenariat stratégique entre les Etats-Unis et le Maroc » juste après la signature de l’accord bilatéral relatif à la consolidation des privilèges et de l’immunité diplomatiques. La même source souligne que le ministre américain a remercié son homologue marocain pour les efforts que déploie le royaume dans la lutte contre le coronavirus en Afrique. Il a, par ailleurs, rendu hommage aux réformes audacieuses et d’envergure engagées par le roi Mohammed VI durant les deux dernières décennies.

Le quotidien ajoute que le ministre américain a encouragé le Maroc à maintenir son soutien aux efforts déployés par l’ONU pour trouver une solution au conflit en Libye. Pompeo a, par ailleurs, rendu hommage aux actions du Royaume dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une étude réalisée par l’Institut marocain d’analyse des politiques qui a conclu que plus de la moitié des Marocains (53%) ne sont pas préparés pour un 2ème confinement sanitaire. L’étude fait état d’une certaine stabilité du niveau de confiance dans la capacité du gouvernement à faire face au coronavirus, le ratio n’ayant pas beaucoup changé entre mars et juillet.

En mars, 58% des Marocains ont déclaré faire confiance à la capacité du gouvernement à faire face au coronavirus alors qu’ils étaient 61% à lui faire encore confiance en juillet. Malgré la satisfaction qui se dégage des mesures entreprises par le gouvernement dans sa lutte contre la propagation du coronavirus, les citoyens doutent de la capacité de l’exécutif à maîtriser encore la situation épidémiologique. A noter que cette étude a porté sur un échantillon de 1.100 personnes représentant la population marocaine âgée de 18 ans et plus.

+L’Economiste+ relève que la baisse de la pluviométrie a lourdement impacté la campagne céréalière 2019/2020. Selon les données de la Direction de la stratégie et des statistiques du département de l’Agriculture, la production définitive des trois céréales principales (blé tendre, blé dur, orge) est estimée à 32 millions de quintaux (Mqx), soit une baisse de 39% par rapport à la campagne précédente qui était une année moyenne pour la production (52 Mqx).

Cette campagne connaît même une baisse de 57% en comparaison avec une année moyenne sous Plan Maroc Vert (75 Mqx), souligne le ministère, cité par la publication. Au total, la superficie céréalière semée atteint 4,34 millions ha. Par espèce, la production céréalière a atteint 17,7 Mqx de blé tendre, 7,9 Mqx de blé dur et 6,4 Mqx d’orge.

RCA : deux présumés criminels recherchés par la police

Siméon et bienvenu sont soupçonnés d’avoir assassiné leur frère aîné Arsène Nozigoto dans la nuit du mercredi à jeudi 03 septembre 2020.

La police recherche deux frères qu’elle soupçonnés d’avoir assassiné leur frère aîné Arsène Nozigoto dans la nuit du mercredi à jeudi 03 septembre 2020. Arsène Nozigoto, âgé de 24 ans, jardinier, a été tué dans la nuit du mercredi à jeudi suite à une violente altercation qu’il a eu avec ses deux frères Siméon et Bienvenu.

Selon le service de police de l’agglomération de Bangui, la scène criminelle a eu lieu au quartier Ngou-Courant, vers Boeing, dans la commune de Bimbo, située dans l’Ombella – Mpoko.

D’après les témoins qui ont expliqué la scène, ce mercredi 02 septembre vers 18 heures, monsieur Arsène Nozigoto, après son retour du chantier, aurait eu des discussions avec ses deux frères cadets bienvenus et Siméon. C’est à la suite de ces discussions qu’une violente bagarre s’est éclatée entre eux, poussant monsieur Bienvenu, le frère cadet à assommer son frère Arsène sur sa nuque avec une barre de fer.

Tombée au sol, la victime, Monsieur Arsène, est morte immédiatement de ses blessures pendant que les deux frères présumés criminels s’évadaient dans la nature.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce crime, et la police, de son côté, a  lancé un appel aux populations afin de mettre la main sur les deux fugitifs et les traduire en justice.

Les deux frères Siméon et bienvenu Les deux suspects qui sont toujours dans la nature, et la police appelle à l’aide la population pour les capturer.

La presse sénégalaise commente le limogeage du Dg de Dakar Dem Dikk

Le limogeage, hier par le président de la République, de Me Moussa Diop, Directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk, après sa sortie médiatique affirmant que Macky Sall n’a pas droit à un 3e mandat, fait les choux gras des quotidiens sénégalais reçus jeudi à APA. »Direction Dakar Dem Dikk: Macky éjecte Me Moussa Diop », titre Sud Quotidien.

Après Sory Kaba, ex Directeur général des Sénégalais de l’extérieur et Moustapha Diakhaté, ex ministre conseiller du Chef de l’Etat, Vox Populi écrit que « Me Moussa Diop, 3e victime du tabou du 3e mandat ». Nos confrères rappellent que le leader du parti Alternative générationnelle (mouvance présidentielle) avait qualifié le 3e mandat de coup d’État constitutionnel.

« Limogeage de Kaba, Moustapha et Me Moussa Diop: Le 3e mandat, juste un prétexte ! », note de son coté Rewmi Quotidien. Quoiqu’il en soit, L’As retient: « Me Moussa Diop, 3e victime du mandat ».

Pour Le Quotidien, limogé de la direction de Dakar Dem Dikk, « Me Moussa Diop (est) conduit au dépot », allusion faite au dépot des bus de la société. Le journal rappelle que Me Moussa Diop est la 3e victime du mandat et qu’il est remplacé par le magistrat-politicien Bounkhatab Sylla.

« Vérité sur le limogeage de Me Moussa Diop. Le prétexte du troisième mandat », titre L’Observateur, faisant également état d’un rapport sur la situation financière et sociale de la société Dakar Dem Dikk.

« Dem Dikk: Me Moussa Diop démis de ses fonctions. Les véritables raisons du limogeage », titre DirectNews. Selon nos confrères qui citent des indiscrétions, depuis des mois, Me Diop n’était plus en odeur de sainteté avec Macky Sall. « Il a joué plus malin en faisant une déclaration fracassante sur le 3e mandat pour être une victime », explique DirectNews.

« Haute administration: Macky décrète l’état de siège », apprend-on à la Une de Walf Quotidien, informant que « la négation du 3e mandat est criminalisé ».

« Terminus Moussa Diop », conclut La Tribune.

Parlant de gestion de l’équipe gouvernementale, L’Observateur révèle: « Remaniement, Macky brise ses codes. Comment le gouvernement actuel résiste au changement ». 

Les quotidiens traitent également des remous à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) dont le nouveau bureau est contesté par une partie des élus.

« Le bureau de la Chambre de commerce de Dakar apporte la réplique au président de CCBM: Feu sur Serigne Mboup ! », s’exclame Le Témoin, dans lequel journal, le président de la CCIAD, Abdoulaye Sow et Cie affirment que M. Mboup est contesté à présidence de l’Union nationale des chambres de commerce et n’ecartent pas de porter plainte pour citations abusives et diffamation.

« Chambre de commerce de Dakar: Le bureau consulaire remet Serigne Mboup à sa place », titre Lii Quotidien, là où L’Info note: « Abdoulaye Sow s’en prend à Serigne Mboup ».

Adoption en Côte d’Ivoire d’un guide pour une communication électorale apaisée

Un guide pour une communication électorale apaisée en Côte d’Ivoire a été adopté, mercredi, par des partis politiques et des médias à l’issue d’un forum d’échanges à Abidjan, la capitale économique du pays.Initié par l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et la déontologie (OLPED) et la Fondation des médias pour l’Afrique de l’ouest (MFWA) avec l’appui financier de OSIWA (Open Society Initiative for West Africa) , ce document intitulé «Guide  de communication électorale» a été  adopté par des  membres de partis politiques, des journalistes et des acteurs de la société civile. 

Après la cérémonie d’ouverture qui a enregistré la participation de plusieurs personnalités, notamment M. Samba Koné et Me René Bourgoin, respectivement président de l’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur de la presse imprimée et numérique) et président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle ( HACA, régulateur de l’audiovisuelle),  l’expert-consultant, Lucien Houédanou et le président du Comité de direction de l’OLPED, Zio Moussa, ont instruit les participants sur la maîtrise des éléments de langage d’une campagne électorale apaisée.

Il s’agit de la définition et de l’illustration des catégories ou formes d’expressions inappropriées qui sont codées.

Des dispositions légales et réglementaires ivoiriennes relatives à la presse et à la communication contenues dans la Constitution de 2016, en son article 19, en passant par la loi portant régime juridique de la communication audiovisuelle en son article 3, les représentants des partis politiques, de la société civile et des médias ont eu des échanges francs avec des réponses franches basées sur des exemples.

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le Front populaire ivoirien (FPI) et le Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI) ont notamment participé à ce forum ainsi que des organisations professionnelles des médias dont le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Ce guide vise à sensibiliser les acteurs de la chaîne de communication qui seront engagés dans les campagnes électorales en Côte d’Ivoire pour une culture de communication apaisée à la faveur de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain.

Par ailleurs, il illustre la nécessité et les moyens d’éviter non seulement les insultes et autres expressions inappropriées dans la communication politique en général et électorale, en particulier, mais également de dénoncer ceux qui pourraient les utiliser.

Ainsi, le guide présente entre autres, les éléments pour un langage de campagnes électorales apaisées dont les catégories d’expressions inappropriées. Le document exhorte également les acteurs de la communication électorale à éviter les expressions incendiaires, les insultes ethniques, le discours de la haine, les insultes sexistes, les expressions qui divisent, les allégations non-fondées, etc.

Au final, ce guide fait une série de recommandations aux professionnels des médias, aux militants de partis politiques ainsi qu’aux électeurs et aux candidats pour une communication électorale apaisée.

Aux professionnels des médias, il recommande entre autres, de s’approprier les dispositions légales, réglementaires et celles du code de déontologie du journaliste en Côte d’Ivoire interdisant les injures, les diffamations et les allégations non fondées.

Quant aux candidats, dirigeants et membres des partis politiques, il leur recommande entre autres, d’avoir conscience que le recours au langage violent, au discours de la haine, peut susciter chez les électeurs potentiels un sentiment de rejet envers ceux qui tiennent ces propos agressifs.

Concernant les électeurs et autres citoyens, le guide,  conseille à ces derniers d’éviter sur toutes les plateformes des médias traditionnels et réseaux sociaux, les discours de haine, les injures, les accusations sans preuves et les propos qui divisent.

Depuis quelques semaines, la tension est perceptible dans le pays avec des échanges verbaux entre les différentes chapelles politiques à moins de deux mois de la présidentielle du 31 octobre prochain.

Blocage de l’élection du président de la FIF: la FIFA institue une commission pour entendre les parties

La Fédération internationale de football association (FIFA), l’instance internationale du football, a institué une commission dénommée «FIFA-CAF», ( Confédération africaine de football),pour entendre plusieurs acteurs du processus électoral devant conduire à l’élection du président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) dont le président de la Commission électorale de cette institution René Diby.« Sur le fondement des documents qui nous ont été remis et des informations à notre disposition, par ailleurs, la FIFA et la CAF ont décidé d’instituer une Commission FIFA-CAF chargée d’entendre les parties suivantes individuellement», indique la FIFA dans un courrier adressé lundi dernier au directeur exécutif de la FIF. 

Selon le courrier, cette Commission «FIFA-CAF» entendra ainsi le président de la Commission électorale René Djedjemel Diby, le vice-président de la Commission électorale Ernest Kouassi Kaunan, les autres membres de la commission électorale ( Mamadou Soumahoro, Lucien Boguinard, Antoine Niamien, Irié Bi Toh, Fulgence Ahobaut Besset, Alexandre Kouadio Kouadio, le président de la FIF Augustin Sidy Diallo, les autres membres du comité d’urgence et le secrétaire général de la FIF Jean-Baptiste Sam Etiassé.

 La secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samoura précise par ailleurs, dans le courrier que cette Commission échangera à distance ( par visioconférence individuelle avec les personnes sus-citées) en raison de la situation sanitaire. Mme Samoura a conclu en invitant le directeur exécutif de la FIF à informer les personnes concernées et  faire parvenir à la FIF leurs adresse Email d’ici au jeudi 03 septembre prochain « afin qu’elles puissent être chacune invitée directement à la visioconférence individuelle prévue ». 

Le processus de l’élection du président de la FIF est bloqué depuis le 12 août dernier en raison des divergences entre les membres de la Commission électorale de cette institution sur l’éligibilité des candidats. La semaine dernière, la FIFA s’est opposée à l’idée de la recomposition de cette Commission électorale de la FIF proposée par le bureau exécutif sortant de cette institution invitant l’institution électorale initiale à poursuivre son travail. 

Après cette décision de la FIFA, la Commission électorale de la FIF présidée par son vice-président Ernest Kouassi Kaunan ( en l’absence de son président René Dibiy qui a claqué la porte) a rejeté jeudi dernier, dans une décision,  la candidature de l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba pour l’élection à la présidence de cette institution retenant celles de ses adversaires Sory Diabaté et Idriss Yacine Diallo. 

Selon la Commission électorale de la FIF, M. Drogba est inéligible à cette élection parce qu’il « ne remplit pas toutes les conditions d’éligibilité, en l’occurrence, la présentation de sa candidature par au moins huit membres actifs» de la FIF. 

Quatre candidats, rappelle-t-on, ont déposé leur dossier de candidature pour l’élection à la présidence de la FIF qui devrait se tenir le 05 septembre prochain. Il s’agit de MM. Idriss Diallo, Sory Diabaté, Didier Drogba et Paul Koffi Kouadio.

Présidentielle: la position du Cardinal Kutwa ne va « pas dans le sens de l’apaisement » (Adjoumani)

En réaction aux propos de l’archevêque d’Abidjan sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Adjoumani Kouassi, a, au nom des cadres catholiques du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), déclaré mercredi regretter que sa position « n’aille pas dans le sens de l’apaisement du climat social».M. Adjoumani Kobenan Kouassi, qui avait à ses côtés le ministre en charge de la Promotion des PME, Félix Anoblé, a fait entendre la perception des cadres catholiques, sur « la prise de position » de Jean Pierre Cardinal Kutwa, dans une déclaration au centre culturel de la Cathédrale Saint Paul d’Abidjan.

« Force est de constater et de regretter que votre prise de parole, éminence, n’aille pas dans le sens de l’apaisement du climat social », a dit M. Adjoumani Kouassi, ministre des Ressources animales et halieutiques, porte-parole principal du Rhdp,  parti au pouvoir. 

Le Cardinal Kutwa, au regard de la situation socio-politique, qui selon lui aborde « un virage dangereux », a lors d’un point de presse, la veille, estimé que la candidature à ces prochaines élections de Alassane Ouattara « n’est pas nécessaire » à son humble avis. 

Le prélat a fait observer que « l’un des moyens pour aller à la réconciliation est le respect des lois que l’on se donne bien plus que les élections (…) la loi est dure mais c’est la loi », dans une déclaration au centre culturel de la cathédrale d’Abidjan-Plateau.  

Pour M. Adjoumani, porte-parole des cadres catholiques du Rhdp, « il n’est donc pas juste d’affirmer que la réconciliation est plus importante que les élections (…) la non-tenue des élections à bonne date ouvrirait de façon certaine une période de vide juridique pouvant entraîner une situation chaotique ». 

« Si la réconciliation est un processus fondamental, il est encore plus fondamental de constater que les élections permettent justement de garantir la continuité et la stabilité de la République ; elles seules permettent de forger l’Etat de droit sans lequel un processus de réconciliation ne peut prospérer », a -t-il soutenu.  

Au plan du dialogue évoqué par l’archevêque d’Abidjan, M. Adjoumani rappelle que des concertations ont été menées avec la société civile et les partis politiques, ayant abouti à l’élaboration de lois encadrant les futures élections. 

« Ce processus de dialogue politique, piloté par le chef du gouvernement, ne s’est jamais interrompu. Et tout au long  de ce processus, une attention particulière a été portée au strict respect de la loi »,  a insisté M. Adjoumani. 

« Notre intime conviction est que le respect de la loi, des institutions de la République et de leur calendrier garantit la crédibilité d’une élection et confère au vainqueur sa pleine légitimité », a poursuivi le porte-parole des cadres catholiques du Rhdp.  

En outre, dira-t-il, « de l’humble avis de très nombreux Ivoiriens de toutes origines et de toutes confessions, cette candidature est celle qui est la plus à même de garantir la paix, la stabilité, le progrès économique et social et, conséquemment, l’achèvement du processus de réconciliation de la Nation ».  

« Sauf à paraître partisan, faisons donc pleinement confiance au droit et à la démocratie, en laissant, après la validation des candidatures par le Conseil Constitutionnel, le peuple souverain de Côte d’Ivoire juger in fine, lui et lui seul le 31 Octobre 2020, de la pertinence et de l’opportunité de l’ensemble des candidatures », a-t-il souligné. 

M. Adjoumani a rappelé  que face à la fracture sociale créée par la crise post-électorale de 2010, un processus de réconciliation « approfondi et sincère a eu lieu et a permis des élections apaisées en 2015 ». 

C’est grâce à la qualité de ce processus qu’il y a eu une loi d’amnistie et la libération des prisonniers, le retour massif des exilés, a-t-il fait savoir, mentionnant que c’est dans le renforcement de ce processus que des pro-Gbagbo dont son épouse Simone Gbagbo, Lida Kouassi Moïse et Assoa Adou ont été libérés. 

M. Adjoumani a relevé que l’idée que ces cadres font de cette réaction est qu’un haut responsable de l’église est qu’ « il doit rassembler et non diviser, veiller à la crédibilité des Institutions et des gouvernants élus par le peuple souverain et non périodiquement les prendre pour cible ». 

Rabat et Washington signent un accord de consolidation des privilèges et de l’immunité diplomatiques

Le ministre marocain des affaires étrangères et de la coopération africaine, Nasser Bourita, et le Secrétaire d’Etat américain, M. Mike Pompeo, ont co-présidé, mardi en visioconférence, la cérémonie de signature d’un accord bilatéral relatif à la consolidation des privilèges et de l’immunité diplomatiques.Paraphé par l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, David Fischer, et l’ambassadeur, directeur du protocole au ministère marocain des affaires étrangères, Anas Khales, l’accord vise à garantir le fonctionnement efficace des représentations diplomatiques des deux parties, indique un communiqué du ministère des affaires étrangères sur son site web.

Les dispositions de cet accord prévoient ainsi que chacune des parties accorde aux fonctionnaires consulaires de l’autre partie, ainsi qu’à leurs familles, les privilèges et l’immunité de la convention de Vienne concernant les relations diplomatiques.

Dans un entretien en visioconférence peu avant la signature de cet accord, MM. Bourita et Pompeo se sont félicités du partenariat stratégique séculaire et durable unissant le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique. A cette occasion, M. Pompeo a remercié le Maroc pour les efforts déployés en matière de santé publique au bénéfice du continent africain, lesquels efforts ont une importance cruciale eu égard à la pandémie de la Covid-19.

Le chef de la diplomatie américaine a également salué le programme de réformes audacieux et de grande portée mis en œuvre sous l’impulsion du Roi Mohammed VI depuis son accession au trône.

Cet entretien a été aussi l’occasion pour M. Pompeo de faire part de son intérêt à l’égard des positions marocaines concernant la crise libyenne, et de saluer les efforts du Maroc dans le combat commun contre le terrorisme.

La signature de cet accord s’inscrit en droite ligne avec la longue tradition des liens séculaires qui unissent le Maroc et les Etats-Unis, marquée par une vision commune de la paix, la tolérance et le vivre-ensemble, et une lutte contre toutes les formes d’extrémisme et de terrorisme, précise la même source.

Elle vient consolider les relations bilatérales entre Rabat et Washington, et raffermir la volonté des deux pays d’œuvrer ensemble pour faire face aux différents défis du 21e siècle, et à promouvoir la sécurité, la stabilité et la prospérité des deux peuples.

Af’Sud : Zuma accusé d’avoir planifié un « changement de régime »

L’ancien président sud-africain Jacob Zuma est soupçonné d’avoir planifié un changement de « régime » en provoquant une révolte au sein du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) pour destituer le président sortant Cyril Ramaphosa, a accusé mercredi un vétéran de la lutte pour la liberté.« Ces actions (de Zuma) étaient inacceptables »,  a déclaré le président de la Ligue des anciens combattants de l’ANC, Snuki Zikalala.

En réponse à une lettre que Zuma a écrite la semaine dernière accusant Ramaphosa de corruption lors de la campagne présidentielle de l’ANC 2017, Zikalala a écrit sa propre lettre accusant Zuma d’avoir tenté d’instaurer un changement de régime au sein de l’ANC pour chasser Ramaphosa du pouvoir.

Selon Zikalala, la lettre de Zuma équivalait à « un factionnalisme alors qu’il dessinait une ligne dans le sable »  pour marquer une division entre ses partisans et ceux de Ramaphosa.

« Son objectif évident (dans la lettre de Zuma) est un changement de régime au sein de l’ANC ! » a indiqué Zikalala dans sa lettre contre Zuma.

Le chef des anciens combattants a fait valoir que la lettre de Zuma était entachée de mensonges et de fabrications telles que l’accusation de l’ancien président, selon laquelle, Cyril Ramaphosa en avait conclu que l’ensemble de l’ANC était une organisation criminelle, en l’appelant « l’accusé numéro un » dans sa lettre.

« Il est clair que cette déformation délibérée de ce que le camarade président Ramaphosa a écrit dans sa lettre est une tentative frauduleuse de mobiliser les membres de l’ANC pour répudier et se retourner contre le président Ramaphosa »,  a déclaré Zikalala.

« Nous devons nous unir pour vaincre toute tentative d’effectuer un changement de régime inconstitutionnel en ce qui concerne la direction de notre mouvement »,  a-t-ajouté.

« Ce faisant, nous devons poser et tenter de répondre à la question : A quels intérêts un tel changement de régime inconstitutionnel servirait-il ? »  dit-il, ajoutant que Zuma et sa faction essayaient désespérément de « capturer l’ANC » par la porte arrière.

 

RCA : cérémonie de fin de formation de 550 nouveaux gendarmes

Ils ont passé près 8 mois de formation aux exigences de la condition militaire et à la technique de protection des personnes et des biens, 550 nouveaux gendarmes de la 28e promotion sont désormais opérationnels.

Mardi 1er septembre 2020, la cérémonie de sortie officielle de 550 nouveaux gendarmes a été présidée par le chef de l’État Faustin Archange Touadera en présence du Président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, de tous les membres du gouvernement, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RCA, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité en République centrafricaine.

Cette nouvelle promotion de la gendarmerie, la  28e, baptisée Pascal Yanoni, un commandant de la gendarmerie décédé en 1995 à Bangui, est désormais opérationnelle au service de la population centrafricaine pour assurer l’ordre républicain et la paix dans leur pays.

Pour le Président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera, les nouveaux gendarmes doivent faire preuve du professionnalisme dans leur nouveau métier  :

« Chers Élèves Gendarmes , aujourd’hui, en présence de vos familles, de vos amis et connaissances, de vos anciens, de vos encadreurs et de toutes les sommités de la République réunies, vous venez de revêtir l’uniforme et l’insigne de corps, concrétisant ainsi votre appartenance à cette noble institution qu’est la Gendarmerie Nationale et votre engagement à servir votre pays. Vous avez ainsi accepté de prendre des risques pour la sécurité de vos concitoyens et de leurs biens et pour la défense de la République Centrafricaine. Votre choix est noble, car il requiert les vertus d’abnégation, de don de soi, de courage qui peuvent aller jusqu’au sacrifice suprême. Soyez donc fiers de servir désormais au sein de cette noble institution qui joue un rôle essentiel pour veiller à la sûreté publique, assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois et la lutte contre l’impunité », déclare le chef de l’État Faustin Archange Touadera

Rappelons que cette cérémonie de sortie de 550 nouveaux gendarmes intervient une semaine après celle de 800 nouveaux policiers recrutés dans les mêmes conditions que leurs collègues gendarmes, c’est-à-dire sur toute l’étendue du territoire national.

Notons que le chef de l’État a également annoncé dans son discours de circonstance le recrutement prochain de 500 gendarmes et 500 policiers.

RCA-Présidentielle : controverse autour de la candidature d’Israël Jonace Dacko

La candidature de monsieur Israël Jonace Dacko au nom du parti MDD à la prochaine élection présidentielle du 27 décembre 2020 semble rencontrer de sérieuses difficultés au sein de son parti, le mouvement pour la démocratie et le développement ( MDD), fondé par son père défunt David Dacko en 1991.

Le samedi 29 août dernier, Monsieur Israël Jonas Dacko, fils de l’ancien Président de la République David Dacko avait annoncé, lors d’un point de presse organisé à Bangui, sa candidature à la prochaine présidentielle de 2020 – 2021 aux couleurs de son parti, le mouvement pour la démocratie et le développement (MDD). Sauf que 24 heures après l’annonce de sa candidature, le dimanche 30 août, le comité exécutif du parti MDD avait publié un communiqué de presse dénonçant vigoureusement la « supposée appartenance de monsieur Israël Jonas Dacko au parti MDD », même s’il est le fil du Président fondateur dudit mouvement politique.

« Le Comité Exécutif du Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD) a eu vent de la déclaration de Mr Jonas DACKO d’être candidat à la prochaine élection présidentielle. Le MDD ne pourrait émouvoir se d’une telle intention. Mais ce qui surprend l’opinion en général et le MDD en particulier, c’est qu’il se réclame du MDD, Parti fondé par son défunt père, a réagi le MDD dans son communiqué qui mentionne également « qu’aucune loi de la République n’autorise un individu à s’accaparer d’un Parti politique sur le seul prétexte qu’il est le fils du fondateur ! ».

Selon le comité exécutif du MDD, monsieur Israël Jonas Dacko n’aurait jamais approché le Parti pour évoquer quoi que ce soit au sujet des élections :

« Nous portons à la connaissance de l’opinion que le prétendu candidat n’a jamais approché le Parti pour évoquer quoi que ce soit au sujet des élections. Profondément démocratique, le MDD croit que la première des conditions à remplir pour être candidat d’un Parti à une élection quelconque, c’est d’être militant de ce Parti et être investi. Jonas DACKO n’a rien d’un militant du MDD », ajoute-t-il.

Et la réaction de Monsieur Jonas Dacko n’a pas tardé. L’homme démont avoir déclaré sa candidature au nom du parti fondé par son père. Il réclame être candidat indépendant et non du MDD.