L’opération « Barissement de l’Éléphant » engagée pour la sécurisation de la présidentielle ivoirienne

Le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé, a assuré vendredi, à la veille de l’élection présidentielle que toutes les mesures ont été prises pour la sécurisation du scrutin via l’opération « Barrissement de l’Éléphant », forte de 35 000 soldats.M. Vagondo Diomandé qui a eu une séance de travail avec l’Etat-major des armées à  Abidjan,  a indiqué être venu pour s’assurer que toutes les dispositions ont été prises dans le cadre de la sécurisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.  

« Je me rends compte avec beaucoup de bonheur que toutes les dispositions (…)  ont été effectivement prises afin de permettre à chaque citoyen d’aller voter dans la paix », a dit le ministre de la Sécurité. 

Il a fait savoir que l’armée a acheminé le matériel électoral et contribué à sa sécurisation ainsi que tout le personnel commis à la tâche, avant d’ajouter que « ce qui reste à faire, c’est la gestion de la journée du samedi 31 octobre 2020, jour de l’élection ». 

Poursuivant, il a relevé qu’ils ont « observé quelques incidents par ci par là, et des incidents isolés mais qui sont commandités », interpellant les uns et les autres que « chacun a le devoir de respecter les avis des autres ». 

« Personne ne doit entraver les libertés individuelles », c’est pour cela « toutes les dispositions ont été prises pour que ceux qui s’adonnent à ce genre de pratiques puissent répondre de leurs actes », a-t-il prévenu.  

Selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile, « il viendra l’heure du décompte de l’élection », c’est pourquoi « il faut savoir garder la mesure ». Car, tous ceux qui posent des actes de violences s’exposent à des poursuites judiciaires. 

Il a lancé un appel pour que cette élection se passe dans de bonnes conditions, tout en déclarant « nous sommes à mesure de sécuriser cette élection présidentielle jusqu’à la fin du processus ».  

L’opposition ivoirienne a appelé ses militants à la « désobéissance civile » et au « boycott actif » de l’élection présidentielle, un mot d’ordre qui a déjà entraîné des dizaines de morts à travers le pays. 

L’ONU dément le rapatriement de tout son personnel non essentiel en Côte d’Ivoire

Le Bureau du coordonnateur résident des activités opérationnelles du système de développement des Nations unies (SNUD) en Côte d’Ivoire dément dans une note l’article du journal français Libération indiquant le rapatriement de tout son personnel « non essentiel ».«Cette information est fausse et nous prions la rédaction du Journal +Libération+ de bien vouloir, dans les plus brefs délais, rectifier son article», écrit le Bureau du coordonnateur résident des activités opérationnelles du système de développement des Nations unies en Côte d’Ivoire. 

Dans un article paru dans le journal “Libération” du 29 octobre 2020, et cité dans la revue de presse Afrique de Radio France internationale (RFI) du 30 octobre 2020, cet organe de presse fait mention de ce que les Nations Unies viennent d’annoncer « le rapatriement de tout leur personnel « non essentiel » ».

Le secrétaire général de l’ONU a appelé vendredi dans un message sur la Côte d’Ivoire tous les leaders politiques et d’opinion, ainsi que leurs partisans, à « s’abstenir de toute incitation à la violence, de répandre la désinformation et d’utiliser des discours de haine ». 

 L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire se tient dans une atmosphère tendue. L’opposition a appelé ses militants à la désobéissance civile et au boycott du scrutin, ce qui a déjà occasionné des dizaines de morts dans le pays. 

Présidentielle ivoirienne : Ouattara appelle ses militants à aller voter massivement pour une victoire en «un coup KO»

Le président ivoirien Alassane Ouattara, candidat pour l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire, a clôturé jeudi soir sa campagne électorale à Abobo, un quartier populaire au Nord d’Abidjan réputé être son fief, appelant ses militants à «aller voter massivement» pour lui assurer une victoire en «un coup KO» à l’issue de ce scrutin présidentiel de samedi prochain. Accompagné de son épouse Dominique, du chef du gouvernement Hamed Bakayoko et de plusieurs autres cadres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti présidentiel), le candidat Alassane Ouattara qui a foulé le sol du rond-point Anador de cette commune peu après 16h ( Heure locale et GMT) a paradé dans un camion devant une foule en délire jusqu’au rond-point de la mairie d’Abobo où il s’est adressé à ses partisans. 

« La majorité, c’est vous, c’est nous. Sortez massivement pour aller voter samedi pour le un coup KO. Personne ne doit rester à la maison samedi. La Côte d’Ivoire continuera avec ADO ( Alassane Dramane Ouattara) », a indiqué M. Ouattara à ses militants qui scandait à leur tour en signe d’adhésion à ce vœu de leur champion « un coup KO, un coup KO».

 «Chers jeunes, vous pouvez compter sur moi. C’est pour vous que je suis candidat et je compte sur vous », a ajouté le candidat du RHDP. Avant l’arrivée du candidat du parti présidentiel sur la place du meeting, Kandia Camara, la directrice de campagne de M. Ouattara chargée des femmes a affirmé que le RHDP représente la majorité en Côte d’Ivoire. 

« C’est le RHDP qui représente la majorité en Côte d’Ivoire. Donc, la majorité dit que les élections se tiendront samedi», a-t-elle soutenu. La campagne électorale pour l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire prévue samedi prochain,  s’achève ce jeudi dans un contexte électoral tendu. L’opposition ivoirienne a appelé à la désobéissance civile et au boycott de ce scrutin estimant que la candidature de M. Ouattara est « illégale ». 

Quatre candidats, à savoir Alassane Ouattara ( Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) ont été retenus pour cette élection présidentielle.

Présidentielle: trois ONG ivoiriennes invitent Ouattara à « parler » avec Bédié à 48h du vote

Trois ONG ivoiriennes dont le GOFEHF ont appelé jeudi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara à « parler » avec Henri Konan Bédié sur leur différends liés à la présidentielle du 31 octobre 2020, à 48 h du vote, afin d’éviter une crise post-électorale. »Je demande au président Alassane Ouattara de venir chez son grand-frère Henri Konan Bédié pour parler, car ce sont les deux qui ont la solution (de cette crise) », a dit Mme Rachel Gogoua, présidente du Groupe des organisations féminines pour l’égalité Homme-femme (GOFEHF).

Elle s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée par sa structure, le GOFEHF, l’ONG Vivre sans violence et le Réseau paix et sécurité pour les femmes de l’espace Cedeao Côte d’Ivoire (REPSFECO-CI). 

Selon Mme Rachel Gogoua, en tant que chef d’Etat, la responsabilité incombe à M. Ouattara  cette démarche. En outre, le Rhdp, son parti et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), présidé par M. Bédié, se disent « héritiers du père fondateur », Félix Houphouët-Boigny.  

Le Rassemblement des Houphouëtistes  pour la démocratie et la paix (Rhdp) et le Pdci se réclament du père fondateur, et « s’ils sont vraiment héritiers du père fondateur, il faut qu’ils viennent s’asseoir pour discuter et pour dialoguer », a-t-elle soutenu. 

« On peut penser que les gens (les parties) refusent de dialoguer, parce qu’il y a eu un dialogue politique et il devait avoir un autre niveau de dialogue au plus haut niveau et ce dialogue manque », a fait observer Mme Rachel Gogoua.

Pour elle, « le président Alassane Ouattara doit s’asseoir avec son frère (Bédié, candidat à cette élection) puisqu’il l’appelle grand-frère ». Et, les deux personnalités politiques devraient « s’asseoir pour parler » sur les enjeux de cette élection. 

« Quand on est disciple de quelqu’un, on copie la personne », c’est pourquoi « nous demandons à Alassane Ouattara en tant père de la nation et président, il faut qu’ il vienne vers les autres (les candidats de l’opposition) » pour discuter, a ajouté Mme Rachel Gogoua.

Mme Nathalie Kouakou, présidente de l’ONG Vivre sans violence, a fait observer que « si le scrutin a lieu samedi (31 octobre 2020), il y aura plus de morts qu’il y a aujourd’hui, alors pourquoi tenir ces élections et pourquoi ne pas dialoguer ? ».  

« Si le président veut absolument tenir les élections samedi, il a 24h (la journée de vendredi) pour rencontrer son grand-frère pour que tous deux sortent devant nous et disent ce qu’ils ont décidé, car nous voulons qu’ ils préservent la vie des Ivoiriens », a-t-elle poursuivi. 

L’émotion dans la voix, elle a dit, « nous femmes et mères, c’est la vie de nos enfants et aussi de nos maris qui est menacée », rappelant que les heurts qui se passent à l’intérieur du pays sont « inacceptables et il faut que les deux se rencontrent au plus tard demain (vendredi) ».

Elle a par ailleurs appelé la diplomatie internationale à peser de tout son poids pour que les deux personnalités  politiques, autrefois alliées, se rencontrent avant le vote, afin que la fumée blanche sorte au plus tard vendredi.  

Me Geneviève Diallo-Sissoko, présidente de l’ONG Vivre sans violence, a déclaré attendre les mêmes dispositions de l’opposition qui a lancé un message de désobéissance civile dont les conséquences sont virales. Celle-ci doit être également favorable au dialogue pour éviter au pays une autre crise post-électorale.  

« Est-ce que l’opposition veut vraiment que la Côte d’Ivoire brûle? », a lancé Me Geneviève Diallo-Sissoko, présidente de REPSFECOCI pour qui l’opposition devrait revoir son mot d’ordre de boycott actif du scrutin. 

Mme Rachel Gogoua a dénoncé la « diplomatie internationale », notamment l’envoi d’observateurs alors qu’ il existe une forte tension entre les parties, tout en martelant « si c’est des observateurs des morts ou pour les enterrements des morts ».

Selon elle, ils devraient « amener les gens à s’asseoir pour dialoguer », indexant entre autres l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Centre Carter et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). 

La présidente du GOFEHF a aussi interpellé l’Organisation des Nations Unies sur son rôle. Pour elle, au lieu d’attendre qu’ il y ait des élections pour dire qu’il y a eu génocide, elle devrait prévenir cela.

Ces trois ONG annoncent la tenue vendredi matin d’un « rassemblement pacifique » au stade d’Anono, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, avant de faire mouvement chez le chef de l’Etat pour lui porter un message sur le risque d’une crise post-électorale. 

Présidentielle ivoirienne: Gbagbo appelle Ouattara à « discuter » avec l’opposition

L’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo appelle Alassane Ouattara dont la candidature à la présidentielle ivoirienne est contestée, à « discuter » avec l’opposition pour éviter une « catastrophe » après l’élection, dans un entretien accordé à TV5 Monde.M. Gbagbo, acquitté depuis le 15 janvier 2019 par la Cour pénale internationale (CPI), mais qui vit à Bruxelles en attendant sa libération totale, s’est prononcé sur la situation socio-politique, à quelques jours de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon l’ex-chef d’Etat, « le remède (à la crise liée à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire) est la discussion » et M. Ouattara devrait « discuter, négocier » et « parler » avec l’opposition. Il a affirmé être aux côtés de l’opposition et « résolument opposé à la pratique du 3e mandat ».

C’est M. Alassane Ouattara « qui a commis la faute parce que c’est lui qui n’a pas respecté la Constitution » et « la faute majeure, c’est lui », a déclaré sans ambages l’ancien président Laurent Gbagbo dans cet entretien.

Il a dit comprendre et partager la colère des anti-troisième mandat. Mais, pour lui, l’un des problèmes en Afrique, « on écrit des textes sans y croire et il est écrit dans la Constitution (ivoirienne) que le nombre de mandat est limité à deux, pourquoi veut-on faire un 3e mandat », en allusion à M. Ouattara. 

« Il faut qu’on respecte ce qu’on écrit et ce qu’on dit », a-t-il insisté,  attestant avoir fait acte de candidature, mais cette candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020 a été rejetée, trouvant cela « un peu enfantin ».

M. Gbagbo a laissé entendre que sa candidature a été faite avec son accord,  estimant qu' »on ne doit pas multiplier les obstacles sur la route des candidatures » pour permettre à tout citoyen de briguer la magistrature suprême.

« Aujourd’hui, ce qui se passe est le non respect de la Constitution » mais pas le fait des candidats dont le dossier de candidature ont été rejetés, a soutenu l’ancien président qui a appelé toutes les parties à s’asseoir, et M. Ouattara d’abord, parce qu’il peut beaucoup. 

« C’est par lui que la faute est venue, la faute de violer la Constitution », a-t-il poursuivi, se disant interpellé en tant qu’ancien président de la République de Côte d’Ivoire de réagir face au péril que court son pays.

Concernant l’affaire de son passeport dont il a déposé les dossiers, mais qu’ il n’a pas encore reçu, l’ancien chef d’Etat ivoirien a dit que « c’est une mauvaise manière de vivre » car ce document est un droit et on n’a pas besoin de le « négocier ». 

« Je me porte mieux (…)  et bien depuis que je suis hors de prison », a-il confié, en attendant un acquittement définitif car cet acquittement de la CPI à « un goût d’inachevé ».

Quatre candidats ont été retenus pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, notamment M. Ouattara, président sortant, Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé par M. Gbagbo), Kouadio Konan Bertin dit KKB et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci).

MM. Bédié et Affi appellent à une désobéissance civile et un boycott du scrutin en vue d’un dialogue pour une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI). Seuls le chef d’Etat sortant et Kouadio Konan Bertin, sorti des rangs du Pdci, ont battu campagne et iront à ce scrutin.  

Présidentielle ivoirienne: le Rhdp assure aller « loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) ira « loin au-dela » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a assuré mercredi son directeur de campagne en charge des élections, Mamadou Sanogo, lors d’un point de presse au siège du parti. »Nous irons loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur annoncé par la Commission électorale indépendante (CEI) pour cette élection présidentielle, parce que « la carte d’électeur n’est qu’un support d’invitation », a dit M. Mamadou Sanogo.

Il a d’ailleurs fait observer « qu’on a vu un président dans ce pays dont le parti est au cœur de toutes ces polémiques (liées à la présidentielle du 31 octobre 2020) qui a été élu, beaucoup moins que ce taux », sans citer le nom de ce chef d’Etat. 

« Ce président nous a dirigé pratiquement pendant dix, il nous a fait voter ses lois », a-t-il poursuivi, estimant que « le climat de terreur entretenu (par l’opposition) devrait décourager les Ivoiriens » mais plusieurs ont retiré leur carte d’électeur sans compter ceux qui le feront le jour du vote. 

A propos du 31 octobre 2020, date constitutionnelle du scrutin, maintenue par le pouvoir en dépit de l’appel de l’opposition à un report, M. Mamadou Sanogo a déclaré « nous allons gagner », car la coalition au pouvoir a préparé ce scrutin depuis un an.  

« Il n’y aura pas de match si Dieu le veut le samedi », jour du vote parce que le Rhdp, depuis un an prépare ces joutes électorales et « s’est donné les moyens de gagner » quel que soit son challenger, a-t-il insisté. 

M. Mamadou Sanogo, ministre de l’Économie numérique et de la poste, a révélé que le Rhdp a mis en place un dispositif électronique innovant lui permettant, aujourd’hui, d’avoir « heure par heure, le nombre de personnes qui a voté ». 

« À 23 heures, le jour du vote, on aura les résultats définitifs », a-t-il lancé, exhortant les militants et sympathisants du Rhdp à aller voter, dans un contexte où l’opposition appelle à un « boycott actif » du scrutin.

Les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (Fpi), ont appelé leurs militants à la « désobéissance civile », ce qui a déjà entraîné des heurts dans le pays et des pertes en vies humaines.

La campagne pour l’élection présidentielle s’achève le 29 octobre 2020. Seulement M. Alassane Ouattara, président sortant dont la candidature est contestée et Kouadio Konan Bertin dit KKB ont abattu campagne sur les quatre candidats retenus. 

Présidentielle: le DG du Trésor ivoirien achève la campagne d' »ADO » en fanfare à Botro

Le directeur général du Trésor ivoirien, Jacques Konan Assahoré, un cadre du parti du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir), a achevé mercredi la campagne de Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, à Botro (centre), dans une ambiance festive.M. Assahoré, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, par ailleurs délégué départemental du Rhdp de Botro, a couronné sa campagne avec une pléiade d’artistes pour la « victoire » de M. Ouattara. 

Du village de Razionou, à Dalékro et Krofouessou en passant par les villes et les hameaux les plus reculés, le délégué départemental du Rhdp de Botro, a battu une campagne marathon du 18 au 28 octobre 2020. 

Avec en ligne de mire ‘’la victoire d’Ado (Alassane Ouattara) » en ‘’un coup KO », Jacques Assahoré a pendant dix jours communié avec les siens à Botro,  leur expliquant l’opportunité du choix du chef de l’Etat sortant.   

« Les réalisations en infrastructures routières, les écoles, les hôpitaux, les universités construites…sont des faits qui ne se discutent pas, mais s’apprécient dans les actes que le président Ouattara a posé », a-t-il dit. 

Il a invité les populations à faire confiance au président Alassane Ouattara,  candidat du Rhdp, en lui apportant leur onction afin de poursuivre son projet de développement.

Tour à tour, le président de la jeunesse départementale, Pherdinan Konan Yao, la présidente de l’association des femmes, Mme Touré et le maire ont appelé les jeunes de Botro à ne pas céder aux actes de violence.

Ils les ont exhorté à surtout se ranger derrière leur leader ‘’incontesté » et ‘’incontestable », Jacques Assahoré Konan, ‘’pour une victoire écrasante, éclatante et populaire du président ADO au soir du 31 octobre ». 

M. Assahoré a mis fin à la campagne par un concert géant animé par une pléiades d’artistes avec entre autres, Safarel, Lago Paulin, Adeba Konan, VDA (Voix des Anges), La Tigresse Sidonie.  

La directeur général du Trésor ivoirien avait à ses côtés le ministre des Mines et de la Géologie, Jean Claude Kouassi, délégué régional Rhdp, qui s’est déplacé pour soutenir les actions de Jacques Konan Assahoré. 

« Botro promet la victoire à Alassane Ouattara au soir du 31 octobre avec un taux élevé », a promis M. Assahoré. 

Selon la Commission électorale indépendante (CEI), au terme de la période de distribution des cartes d’électeur, 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leur carte, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs.

Les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle ont appelé au boycott actif du scrutin. Ce taux pourrait s’accroître car le jour du scrutin, les retardataires, peuvent retirer leur carte d’électeur dans leur bureau de vote. Le département de Botro compte 35 805 électeurs, 122 lieux de vote et 131 bureaux de votes.

Des étudiants sensibilisés à Abidjan sur les dangers de la migration irrégulière

L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a organisé, mercredi à Abidjan, une journée d’informations et d’échanges au cours de laquelle des étudiants issus notamment de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Université Félix Houphouët-Boigny, ont été sensibilisés sur les dangers de la migration irrégulière.Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la semaine dédiée  « à l’information aux médias », vise a renforcer l’accès à l’information et à sensibiliser les jeunes à s’éloigner de la migration  irrégulière pour saisir les opportunités d’emplois offertes par les autorités étatiques. 

« La migration irrégulière est chère et dangereuse. Nous souhaitons promouvoir la sensibilisation et lutter contre la désinformation», a indiqué dans un discours d’ouverture de ces échanges,  Anne Lemaistre, la représentante du bureau de l’UNESCO à Abidjan. 

Poursuivant, elle a relevé, en plus de la sensibilisation,  l’importance de l’accès à l’information, estimant que « beaucoup se sont adonnés à la migration irrégulière du fait de la désinformation. 

Mme Lemaistre a conclu en assurant que « l’autonomisation des jeunes et des femmes sont notre cheval de bataille ». De son côté, Mme Ouattara qui  représentait Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, a appelé la jeunesse ivoirienne à saisir les opportunités d’emplois créées par le gouvernement ivoirien. 

« La majorité des migrants irréguliers qui partent de notre pays sont des jeunes… Le gouvernement est résolument engagé à œuvrer pour l’autonomisation des jeunes », a promis Mme Ouattara estimant que s’adonner à la migration irrégulière, « c’est aller à la recherche d’un paradis illusoire ». 

Des témoignages d’anciens migrants et des panels d’échanges, dont celles portant sur les thèmes de « Partir de zéro et gagner sa vie » et « Comment être outillé pour détecter les fausses informations sur la migration irrégulière » ont été au menu de cette rencontre.

Présidentielle ivoirienne: Fatou Bensouda «préoccupée» par les violences préélectorales appelle à la retenue

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda qui s’est dite préoccupée par les allégations de violences inter-communautaires en Côte d’Ivoire ayant causé des morts, a appelé les acteurs politiques ivoiriens à la retenue, indique une déclaration transmise mercredi à APA.« Je suis profondément préoccupée par les rapports publics et les informations reçues par mon Bureau, faisant état d’une recrudescence de violences graves depuis plusieurs jours dans des villes de la Côte d’Ivoire. Je déplore particulièrement les allégations de violences intercommunautaires qui auraient causé la mort de plusieurs personnes, des blessés… », a regretté Mme Bensouda appelant au calme et à la retenue.

 « Toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes visés par le Statut de Rome est passible de poursuites devant les tribunaux de la Côte d’Ivoire ou devant la CPI», a prévenu la procureure,  estimant que les violences connues en Côte d’Ivoire lors de la première crise pré-électorale de 2010 ne doivent pas se répéter. 

« Je tiens à rappeler que nos enquêtes ouvertes en Côte d’Ivoire depuis octobre 2011 se poursuivent et que mon Bureau continue de suivre de près la situation sur toute l’étendue du territoire ivoirien», a conclu Mme Bensouda.

 La Côte d’Ivoire est secouée depuis plusieurs semaines par des  violences pré-électorales qui ont fait plusieurs morts et de nombreux dégâts matériels. L’opposition ivoirienne a appelé ses militants à la désobéissance civile et au boycott du scrutin présidentiel de samedi prochain, estimant que la candidature du président Alassane Ouattara est illégale. 

Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara (Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) sont en lice pour cette élection. 

Un véhicule fait une chute dans la lagune à Abidjan occasionnant trois morts

Un véhicule de type pick-up a fait mercredi une chute dans la lagune à Abidjan depuis un pont provisoire mis en place dans le cadre de la construction du 4e pont d’Abidjan, occasionnant trois morts, selon le Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM).Le drame a eu lieu dans la matinée, après qu’un véhicule de type 4×4 s’est engagé sur le chantier de la construction du 4e pont, reliant la commune de Yopougon à celle du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, depuis le pont provisoire, avec trois personnes à bord.

Après une intervention du GSPM, le véhicule a été repéré à 10 mètres de profondeur avec un victime décédée. Les deux autres, coincées à bord de l’engin succomberont plus tard après avoir été ressorties de l’eau avec le véhicule par une manœuvre à l’aide d’une grue.

Un commissaire de police et un bandit tués lors d’échanges de tirs dans un bar à Abidjan

Un policier ivoirien et un bandit ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi lors d’échanges de tirs, entre trois malfrats armés de pistolets automatiques et ce policier, dans un bar à Angré, un quartier de Cocody, commune huppée dans l’Est d’Abidjan.L’incident est survenu dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 octobre 2020 à 00 heure, suite à l’irruption de trois bandits armés de pistolets automatiques dans un bar sis à Angré, non loin de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNPS), précise un communiqué de la police. 

« Après avoir tenu en respect les personnes présentes en ces lieux, il s’en est suivi des échanges de coups de feu entre les bandits et le Commissaire de police de 1ère classe Akoun Charles Étienne Louis », indique le communiqué. 

Le Commissaire de police Charles Étienne Louis Akoun, en service à la Direction de la police criminelle, « présent sur les lieux au moment des faits », a dans sa riposte, « réussi à abattre un des malfrats mais a succombé à ses blessures au cours de son transfert au Chu d’Angré ». 

Une arme appartenant aux bandits a été saisie, poursuit le communiqué de la police nationale qui présente ses condoléances les plus attristées à la famille biologique du défunt et à l’ensemble des personnels de la police ivoirienne.

La police nationale rassure que toutes les dispositions sont prises pour rechercher et interpeller les autres quidams en fuite, conclut le communiqué.

Présidentielle: le Rhdp indexe Guillaume Soro d' »instrumentaliser » Affi et Bédié de ne pas aller aux élections

Le porte-parole principal du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adjoumani Kouassi, a indexé mardi Guillaume Soro d' »instrumentaliser » depuis l’Europe Affi Nguessan et Henri Konan Bédié, candidats à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, de ne pas aller aux élections.L’opposition avait assuré aller à ces élections dans ce contexte mais « il a fallu que Soro Guillaume les instrumentalise pour leur dire de ne pas aller à ces élections et qu’il fera un coup d’Etat », a dit M. Adjoumani Kouassi, lors d’une conférence de presse. 

« Ils ont pensé que les propos de Soro Guillaume sont des propos bibliques », a-t-il ironisé. « Même hier encore, il persistait pour dire qu’il veut perpétrer un coup, mais ça ne marchera pas (…) nous demandons à MM. Affi et Bédié, candidats, de ne pas se fier aux propos de Soro Guillaume qui est en perte de vitesse », a-t-il dit. 

Selon le porte-parole principal du Rhdp, Adjoumani Kouassi, ministre de l’Agriculture et du développement rural, « aujourd’hui, tout le monde est situé sur les vraies intentions de cette opposition radicale qui rêve du pouvoir sans passer par les élections ».  

« Alors que nous les invitions aux urnes pour que le peuple souverain de Côte d’Ivoire nous départage, M. Affi et ses amis nous parlent plutôt de report des élections, de transition et d’insurrection », a-t-il poursuivi.   

Il a déploré que la violence se soit « invitée dans le processus électoral par la faute d’une opposition qui refuse obstinément d’aller aux élections et qui multiplie les appels en tout genre, pour faire dérouter le processus électoral, le président Alassane Ouattara », candidat du Rhdp.   

En outre, des voix s’élèvent pour dire que le 31 octobre il n’y aura pas d’élection, a-t-il fait remarquer, indiquant que les forces de l’ordre sont certes en alerte, mais cela ne les empêche pas de prendre quelques précautions avec leurs militants pour « sécuriser » leur vote.  

« Notre pays est à un tournant décisif de son histoire avec l’élection présidentielle de cette fin de semaine. Les Ivoiriens doivent faire un choix déterminant pour leur avenir, choisir entre un développement solidaire et une régression assurée », a-t-il estimé.  

Concernant le taux de retrait des cartes d’électeurs de 41,15% annonce par la Commission électorale indépendante (CEI), M. Adjoumani Kouassi, a  soutenu que « c’est déjà important, pour nous, c’est un record » et même un taux « très élevé ». 

Se prononçant sur l’appel de l’opposition à la la désobéissance civile et au boycott actif du scrutin, il a prévenu que « s’organiser pour venir casser dans les bureaux de vote est une infraction pénale », rassurant que les forces de l’ordre sont en « alerte maximale ».

Réagissant aux propos de M. Pascal Affi N’Guessan qui a animé une conférence de presse le lundi 26 janvier 2020, au siège du PDCI, son nouvel allié, M. Adjoumani s’est offusqué que ce soit « une foire aux injures, une exaltation de la violence verbale ».

« En temps normal, il aurait été interpellé et conduit devant les tribunaux compte tenu de la gravité des propos qu’il a tenus, des appels récurrents au trouble à l’ordre public, des atteintes à la sûreté de l’Etat dont sont porteurs ses appels au boycott et à la désobéissance civile », a dit le porte-parole principal du Rhdp. 

Présidentielle: Soro Kanigui, un ex-pro Guillaume Soro, appelle à soutenir Ouattara

Le député ivoirien, Soro Kanigui, président de Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un ex-parti pro Guillaume Soro, a appelé mardi ses militants à soutenir Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. »Je sors de prison et c’est de la prison que je sors pour dire qu’il faut soutenir Alassane Ouattara (…). Dites au président que le Raci soutient son mandat », a déclaré le député Soro Kanigui.

Le député ivoirien a dit à M. Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), que « le Raci est venu ici pour dire tout haut devant la nation ivoirienne que le Raci veut une plateforme avec le Rhdp ».

Incarcéré avec d’autres proches de Guillaume Soro, puis relâché, Soro Kanigui a expliqué sa posture, faisant savoir que « le Raci est né de la volonté de rassembler les Ivoiriens pour discuter ».

M. Soro Kanigui qui se dit « fondateur et l’initiateur du Raci », a martelé que « nous, au Raci, ce qui guide et guidera notre action, c’est de participer au rassemblement pour aller à un dialogue politique qui aboutisse à une stabilité durable de notre pays et à un grand développement ».  

Il a ajouté être « allé en prison pour rechercher l’alternative politique », avant d’avouer « nous avions un problème avec le mécanisme du choix de la succession » au Rhdp qui avait désigné Amadou Gon, l’ex-Premier ministre, décédé le 8 juillet 2020 des suites d’une crise cardiaque.   

« Le Raci va prendre toute sa place dans la campagne électorale (pour la présidentielle du 31 octobre 2020 qui s’achève le 29 octobre prochain) » a-t-il assuré, appelant ses partisans à « un vote massif et sécurisé ».  

Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rhdp, a salué son adhésion à la candidature de Alassane Ouattara, laissant entendre que c’est pour le Rhdp « un engagement de grande importance », mais « le defi qui nous attend, c’est le défi du 31 octobre 2020 ». 

«Je souhaite que Gbagbo rentre en Côte d’Ivoire après la décision d’appel de la CPI» (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé mardi qu’il souhaite que son prédécesseur Laurent Gbagbo regagne la Côte d’Ivoire dans des «conditions normales», notamment après le verdict de la procédure d’appel à son encontre à la Cour pénale internationale (CPI).M. Gbagbo qui  est en liberté conditionnelle en Belgique,  est en attente d’un jugement en appel après avoir été acquitté par la  CPI pour crime contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

 « Je veux que Laurent Gbagbo rentre dans des conditions normales. Son  passeport est en cours de délivrance. Ce n’est pas un souci. Pourquoi je lui refuserais son passeport?…Je trouve qu’il est temps qu’il rentre en Côte d’Ivoire. Mais cela ne peut se faire que dans des conditions qui sont examinées d’un commun accord. Je souhaite qu’il rentre après la décision d’appel. Mais tout cela sera réglé en temps opportun», a assuré M. Ouattara qui s’exprimait dans un entretien diffusé sur les antennes de Radio France internationale ( RFI). 

Interrogé par ailleurs, sur l’actualité sociopolitique de son pays, le président ivoirien a réaffirmé que le scrutin présidentiel prévu samedi prochain se tiendra à la date indiquée malgré le mot d’ordre de boycott de l’opposition. 

« Je ne peux  pas changer la date des élections. Nous ne sommes pas en transition en Côte d’Ivoire. Une transition pour quoi faire ? Je suis un  président démocratiquement élu. Ces élections auront lieu le 31 octobre comme l’exige la constitution», a insisté M. Ouattara.

 Le président qui a passé en revue lors de cet entretien plusieurs questions de l’actualité de son pays, notamment, les violences politiques de ces dernières semaines,  a conclu  en réitérant son souhait « de faire en sorte que la Côte d’Ivoire demeure en paix». 

L’opposition ivoirienne a appelé au boycott du  scrutin présidentiel ivoirien qui  est constitutionnellement prévu le 31 octobre prochain. Quatre candidats, notamment Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin sont en lice pour cette élection.

Lancement à Abidjan du mouvement Initiative citoyenne du secteur privé

Le mouvement associatif Initiative citoyenne du secteur privé Côte d’Ivoire (ICSP) a lancé mardi à Abidjan ses activités visant à échanger sur les actions du gouvernement en faveur du secteur privé, et présenté son manifeste.Cette « idée de chefs d’entreprises » issus des différentes faîtières du secteur privé en Côte d’Ivoire a été lancée lors d’une cérémonie de soutien du secteur privé aux actions du président Alassane Ouattara, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Selon Donald Djobo, porte-parole de ICSP, cette initiative s’inspire des « progrès accomplis en réformes, programmes, résultats et projets qui ont permis au secteur privé ivoirien de se repositionner après une période de crise de 2000 à 2010 ».

« Notre approche se veut inclusive de tout le secteur privé pour un bilan des années 2011-2020 favorisé par des réformes et programmes mis en œuvre sur cette période et d’autres part, les avancées notables constatées au niveau du secteur privé », a dit M. Donald Djobo.

Aujourd’hui, fera observer M. Faman Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, le pays affiche des résultats « éloquents », alors qu’en 2010-2011, il a connu une grave crise post-électorales qui a fait plus de 3.000 morts. 

Un plan stratégique lancé en faveur du secteur privé, a selon M. Faman Touré, permis de « 2011 à 2020, le grand retour de l’économie ivoirienne ». Et ce, en neuf ans, tirant la Côte d’Ivoire vers des sommets.   

« Certes, tout n’est pas parfait (concernant la gouvernance de M. Ouattara), mais il faut savoir apprécier et savourer les résultats qui sont là » afin de préserver les acquis au niveau du secteur privé, a-t-il ajouté.

M. Djobo a lu un manifeste de 40 pages indexant des réalisations clés de 2011-2020 à forts impacts, des actions spécifiques, la situation post Covid-19 ainsi que les attentes du secteur privé et l’appel des opérateurs économiques pour un secteur privé ivoirien leader. 

 Le secteur privé ivoirien regroupe plus de 60.000 entreprises actives, un stock de plus de 144.000 Petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent 20% du Produit intérieur brut, enregistrées jusqu’à octobre 2020.  

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, a salué l’acte de Initiative citoyenne du secteur privé,  favorable à un « nouveau bail » du candidat Alassane Ouattara.

Le manifeste de ICSP, dira-t-il, trouve solution dans le projet de société de M. Ouattara dans le Programme national de développement (PND) de 2021-2025 (d’un montant de 62.000 milliards Fcfa dont 60% de part destinée au secteur privé) et le PND 2026-2030.

M. Souleymane Diarrassouba a indiqué que l’Etat jouera un rôle de chef d’orchestre et investira dans les secteurs porteurs de croissance, avec une forte promotion du secteur privé, un levier de création d’emplois. 

Le ministre du Commerce et de l’industrie a en outre annoncé une agence de promotion des produits d’exportation afin d’impulser la compétitivité des entreprises locales et leur permettre de s’étendre sur des marchés régionaux et internationaux. 

L’initiative de ces opérateurs économiques vise notamment à apporter l’aide du secteur privé dans l’identification des futurs chantiers structurels et sur les cinq prochaines années et à exprimer les attentes du secteur privé pour les cinq années à venir, 2021 à 2025. 

Dans ce contexte, ICSP a rédigé ce manifeste via un comité scientifique, fruit des travaux et réflexions qui pourront enrichir le programme économique 2021-2025 dans son axe développement du secteur privé incluant les PME, entrepreneuriat et l’innovation. 

Trois morts après l’effondrement d’un immeuble en construction à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan

Trois personnes dont un bébé ont perdu la vie après l’effondrement d’un immeuble de quatre étages en construction à la cité verte dans la commune de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), a annoncé mardi le Groupement des sapeurs-pompiers ( GSPM) dans une note d’information.Selon les « soldats du feu», qui précisent que les opérations de recherche se poursuivent, l’immeuble s’est effondré sur une buvette adjacente où habiterait le gérant et sa famille. En juin dernier, rappelle-t-on, un immeuble de trois étages s’était effondré à Abatta village dans l’Est d’Abidjan.

Une fake news sur un couvre-feu national sème la panique au sein de la population ivoirienne

Une fake news (fausse information) annonçant un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national ivoirien à partir de lundi soir à 20h00, heure locale et Gmt, et relayée sur les réseaux sociaux, a semé la panique au sein de la population, dans un contexte électoral tendu.Selon cette fake news qui a circulé sur  les réseaux sociaux, «pour des raisons inconnues, ce lundi 26 octobre 2020 rafle général sur le territoire national ivoirien à partir de 20h (…) Restez chez vous ». Contactées par APA, les forces de l’ordre ont formellement démenti cette information.

« La persistance de cette fausse information a fait que je suis très vite rentré à la maison aux environs de 20h30. Mais, une fois dans mon quartier, je constate que la vie est normale. Il n’y a aucun policier ou gendarme dans les rues. C’est en ce moment que j’ai réalisé que c’était faux ce couvre-feu annoncé sur les réseaux sociaux » a expliqué à APA, Samuel Kouakou, un habitant de Koumassi, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne, qui ne regagne d’ordinaire son domicile qu’après 22h00.

Toutefois, le couvre-feu instauré à Dabou, ville située à 50 km à l’ouest d’Abidjan où de violents affrontements intercommunautaires ont fait 16 morts et 67 blessés la semaine dernière, a été reconduit par un arrêté préfectoral jusqu’au 30 octobre prochain.

A moins de quatre jours du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, l’opposition ivoirienne maintient son mot d’ordre de désobéissance civile pour récuser la candidature du président sortant Alassane Ouattara qu’elle juge illégale au regard de la nouvelle constitution ivoirienne.  

Le parti présidentiel, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) estime de son côté qu’il s’agit du premier mandat de M. Ouattara dans la troisième République.

Pour ce scrutin, quatre candidats ont été retenus, le 14 septembre 2020, par le Conseil constitutionnel sur 44 postulants. Il s’agit de M. Alassane Ouattara du RHDP, de l’indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB, du président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi N’guessan et du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), Henri Konan Bédié.

Présidentielle ivoirienne: le taux de retrait de 41,15% des cartes d’électeur est « fictif » (opposition)

Le porte-parole de la plateforme de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, a qualifié lundi de « fictif » le taux de retrait de 41,15% des cartes d’électeur annoncé par la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre de la présidentielle du 31 octobre 2020. »C’est un taux qui est à l’image de ceux qui l’annoncent, c’est un taux fictif annoncé par une Commission électorale fictive », a déclaré Affi Nguessan, face à la presse, au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

« C’est comme si nous n’avons rien entendu parce que tout ce que cette Commission fait est illégale, parce qu’elle n’est pas habilitée à organiser des électrons en Côte d’Ivoire », a ajouté M. Affi.

Il a soutenu que la CEI, « contestée par l’opposition », est « un démembrement du Rhdp (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) puisque les 577 CEI locales sont dirigées par des secrétaires de section du Rhdp (pouvoir) ».

Selon le porte-parole de l’opposition, Affi Nguessan, candidat à la présidentielle et chef du Front populaire ivoirien (FPI), la CEI « n’est pas un organe de l’Etat, c’est un organe d’un parti politique et n’est pas habiletée à organiser des élections républicaines ».

Pour lui, des dispositions devraient être prises pour que « l’opposition significative » participe à cette élection présidentielle, considérant « tous les actes que cette commission pose comme nul et de nul effet ».

En réalité, poursuivra-t-il, il n’est pas possible de distribuer des cartes d’électeur dans le contexte de la désobéissance civile lancée par l’opposition et visant à « empêcher » le processus de distribution des cartes électeur. 

M. Affi avait à ses côtés le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) M. Mabri Toikeusse, un candidat dont le dossier a été rejeté par le Conseil constitutionnel, ainsi que le président de EDS, Armand Ouegnin.

Quatre candidats ont été retenus, le 14 septembre 2020, par le Conseil constitutionnel sur 44 postulants, notamment M. Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin (KKB), Affi Nguessan et le président du Pdci (opposition), Henri Konan Bédié.  

En vue d’amener le gouvernement à dialoguer et engager les réformes souhaitées, M. Bédié a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile, soutenu par l’ensemble des leaders de l’opposition, visant notamment à boycotter le scrutin. 

La plateforme de l’opposition qui se dit favorable à une facilitation internationale et celle de la Cedeao, qui a déjà rencontré les parties, annonce qu’elle rejette d’avance les conclusions des observateurs à ce scrutin.   

La CEI, institution en charge de l’organisation de l’élection présidentielle, a annoncé lundi que 3 084 388 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs inscrits, sur la période du 14 au 25 octobre 2020. 

Présidentielle ivoirienne: des victimes dénoncent des incitations à la confrontation ethnique

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI), une organisation regroupant des victimes des crises survenues dans le pays, a dénoncé lundi à Abidjan des incitations à la confrontation ethnique dans plusieurs quartiers de Yopougon dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne à moins d’une semaine de l’élection présidentielle.«Des gens veulent réveiller les anciens conflits entre les partisans d’Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo en incitant à la confrontation ethnique. Nous pouvons certifier des tentatives de distribution de machettes dans des sous-quartiers de Yopougon comme Yao-Séhi, Doukouré, Mami Faitai, Koweït, Kpinbli… Il y a un danger à Yopougon», s’est inquiété, Issiaka Diaby, le président du CVCI qui s’exprimait dans une conférence publique en présence de plusieurs membres de son association. 

Selon lui, les auteurs de cette incitation à la confrontation ethnique ont pour objectif d’instrumentaliser  les communautés les unes contre les autres pour semer le chaos. 

« Nous demandons aux autorités de mener des actions d’envergure pour que ces sous-quartiers de Yopougon soient sécurisés. Nous demandons une réaction rapide des autorités sécuritaires», a plaidé M. Diaby. 

Par ailleurs, il a dénoncé des rapports de plusieurs organisations internationales sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire estimant que ceux-ci ( les rapports) ne tiennent pas compte du « contexte ivoirien ». 

« Les populations sont traumatisées, apeurées à cause des propos  tenus par des acteurs politiques. Les victimes ont peur », a fait remarquer M. Diaby appelant les uns et les autres à la retenue. Selon le président du CVCI, en deux décennies, les violences sociopolitiques ont plus de 8000 morts en Côte d’Ivoire et près de 1200 personnes mutilées.

le climat politique est tendu en Côte d’Ivoire à quatre jours de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre prochain. Quatre candidats sont en lice pour ce scrutin. Il s’agit d’Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin ( KKB), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers cités, ont appelé à la désobéissance civile et au boycott se cette élection.

Présidentielle ivoirienne : 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur, annonce la CEI

Quelque 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur sur la période du 14 au 25 octobre 2020, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs inscrits sur la liste électorale ivoirienne, a annoncé lundi, la Commission électorale ivoirienne ( CEI, organe électoral) dans un communiqué.« La CEI informe la communauté nationale et internationale qu’au terme de la période de distribution des  cartes d’électeur du 14 au 25 octobre 2020, 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leur carte, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs», a indiqué l’institution électorale ivoirienne. 

Conformément aux dispositions du Code électoral, ajoute le communiqué,  les électeurs qui n’ont pas pu retirer leur cartes d’électeur, pourront le faire, le 31 octobre 2020, jour du scrutin dans leur bureau de vote respectif. 

La CEI a conclu en rappelant que  les lieux de vote au nombre de 10 815  et les  bureaux de vote au nombre de 22 381 restent inchangés sur le territoire national et à l’étranger. 

Le scrutin présidentiel ivoirien est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain. L’opposition ivoirienne a appelé au boycott de cette élection. Quatre candidats sont en lice. Il s’agit d’Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. 

Côte d’Ivoire: hommage à feu Sidiki Diakité, ministre de l’Administration et du territoire, en présence de Ouattara

Un hommage national à la mémoire de feu Sidiki Diakité, ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation, a eu lieu lundi à la Primature, en présence de présidents d’institutions, notamment Alassane Ouattara, son épouse, le Premier ministre et les membres du gouvernement.L’ultime hommage à l’illustre disparu s’est notamment tenu à l’avenue principale de la Primature, où étaient également réunis parents et proches. M. Sidiki Diakité, décédé le 23 octobre 2020, a été élevé au grade de commandeur de l’ordre national, à titre posthume.

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a procédé à un recueillement devant sa dépouille, enveloppée du drapeau national. Préfet hors grade, et préfet d’Abidjan, Sidki Diakité a été nommé en juillet 2017 au gouvernement. 

Nommé ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, à l’issue d’un réaménagement du gouvernement, passera en septembre 2019 les charges de la sécurité au général Vagondo Diomandé, actuel ministre de la Sécurité et de la protection civile. 

Le ministre Vagondo Diomandé a rendu hommage à « un grand commis de l’Etat, un serviteur loyal, un travailleur infatigable, un collègue humble et discret » qui s’en est allé, en pleine campagne pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Dans un témoignage, le préfet André Eponon Assoumou, préfet dans la Région du Poro (nord ivoirien), a avec beaucoup d’émotions salué « un grand serviteur de l’Etat, mort à la tâche après plus de 30 ans de vie administrative ».

La cérémonie funèbre a été marquée par un défilé militaire d’une section de la Garde républicaine, de l’armée de terre, de la marine nationale, de la gendarmerie nationale et une section des commandos parachutistes.  

Une sonnerie en hommage aux morts, exécutée par la section musique de la Garde républicaine, a mis fin à la cérémonie funèbre qui a débuté à 10h00 (GMT, heure locale) pour s’achever aux environs de 11h30. Cet hommage national a fait place au transfert de la dépouille à Grand-Bassam où l’inhumation est prévue après la prière musulmane de 13h30. 

Côte d’Ivoire: les médias en ligne invités à utiliser la publicité programmatique

Le web journaliste ivoirien, Lacinan Ouattara, a au cours d’un exposé dimanche sur le Forum whatsApp Univers numérique du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), exhorté les médias en ligne à utiliser la publicité programmatique, une publicité qui se fait en ligne de façon automatisée.M. Lacinan Ouattara, chef de service information en ligne à la RTI (télévision publique), s’exprimait à la « Quinzaine du Numérique », tribune de renforcement des capacités initiée par le REPPRELCI, sur le thème : « La publicité programmatique : atout ou menace pour la presse en ligne ? ». 

L’invité-expert, a à l’entame de ses propos expliqué que « la publicité programmatique, c’est la publicité qui utilise des logiciels et d’algorithmes pour l’achat, la vente et la recommandation de publicité sur le digital ».

Selon lui, elle se présente comme une opportunité, parce qu' »il ne suffit plus de faire juste un site web pour faire afficher de la publicité et avoir des revenus, il faut aussi développer une sorte de régie digitale pour automatiser la publicité et faire preuve de transparence ».

Cette forme de publicité, dira-t-il, permet d’avoir Google ou les autres comme alternative. Avec une plateforme numérique, l’on peut diffuser la publicité digitale d’un opérateur, mais aussi ouvrir son espace pour que s’affiche la publicité des annonceurs passée chez Google.

Il a toutefois fait observer qu’il n’y a pas un modèle économique type. Chacun peut créer son propre modèle, mais il faut juste savoir que lorsqu’on est un éditeur de site de médias, les possibilités sont infinies et la publicité programmatique est une aubaine. 

M. Lacinan Ouattara a évoqué des solutions comme Adsense pour que les publicités s’affichent, tout en conseillant de l’innovation éditoriale comme des publi-rédactionnels avec des contenus de marque. 

Répondant à la question de savoir si les médias numériques sont suffisamment adaptés à cette nouvelle donne, il a dit « oui », mais en plus les médias numériques doivent changer leur organisation.

Pour assurer une publicité programmatique réussie, « aujourd’hui, il faut recruter un trafic manager ou gestionnaire de trafic qui va se charger de gérer les chiffres, les audiences, les techniques de marketing digital et qui maîtrisent les techniques SEO », a-t-il relevé. 

Le conférencier a cité le portail Abidjan.net comme un « bon exemple », soulignant qu' »il est capable de gérer une campagne programmatique pour un annonceur ivoirien sur place, mais aussi afficher sur son site des pub de Google Adsense ». 

Ce portail, après la campagne programmatique d’un annonceur, peut fournir les chiffres sur l’impact de la publicité, et savoir « le nombre de clics, l’âge des visiteurs, les heures de visite, le CPM, en somme les statisiques », a-t-il poursuivi. 

La différence de la publicité programmatique avec une simple publicité est qu’il y a des possibilités avec la publicité automatisée des solutions que l’on peut personnaliser en tant que médias en ligne et éditeurs de contenus. 

« Vous pourrez gérer vos annonceurs, personnaliser à souhait. Ainsi, le pays ciblé, la date de la publicité, s’affichage », a-t-il mentionné. Il a noté que « les solutions de Google, Facebook, Bing et autres sont des bons modèles : Google Ads, Facebook Audience Network, Bing ads, Twitter, Critéo ». 

En période de campagne électorale, liée à la présidentielle du 31 octobre 2020, la publicité programmatique aurait pu être une opportunité pour les médias en ligne, mais les annonceurs (candidats et partis) se sont tournées vers Facebook et Google. 

« Voilà la vraie problématique, ces géants absorbent les revenus qui doivent revenir au marché local. Quand vous voyez les posts sponsorisés de Alassane Ouattara, vous voyez la mention « financé par Ado » », a fait remarquer le web journaliste ivoirien. 

Cette forme de publicité n’est pas régulée par le Conseil Supérieur de la Publicité (CSP) en Côte d’Ivoire. Selon M. Lacinan Ouattara, cette entité n’y a pas la possibilité, car à la fois complexe et aussi pas à sa portée. 

« La preuve, le CSP ne peut percevoir la TSP (taxe sur la publicité) de 3% quand un annonceur va directement chez Google ou Facebook pour la pub. Or, venir chez un éditeur, il va payer la TVA 18% et 3% de TSP (ce qui est) un vrai manque à gagner pour l’Etat », a-t-il indiqué. 

« Imaginez que la TSP de 3%, c’est elle qui alimente le FSDP (Fonds de soutien au développement de la presse). Si cette taxe augmente, c’est plus de soutien aux médias ivoiriens », a-t-il lancé.

Depuis 2000, le digital a fortement bouleversé l’écosystème des médias à travers le monde. Cela a entraîné des changements de paradigmes et de modèles économiques, mais aussi des innovations éditoriales. 

En Côte d’Ivoire, comme ailleurs, le digital est diversement perçu surtout pour les médias en transition qui essaient de s’adapter sans vraiment réussir. Dans les modèles des médias ivoiriens, ce type de publicité s’avère une opportunité. 

M. Lassina Sermé, le président du REPPRELCI, s’est félicité de cette thématique (de la 5e session de la Quinzaine du numérique) qui a suscité chez les journalistes un engouement et un intérêt sur cette solution qui permet aux médias en ligne d’accroître leurs offres. 

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Examens scolaires ivoiriens: les inscriptions prévues du 19 octobre au 11 décembre 2020

Les inscriptions aux examens scolaires session 2021 en Côte d’Ivoire sont ouvertes du 19 octobre au 11 décembre 2020, annonce la Direction des examens et concours (DECO) du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, dans un communiqué. »Les inscriptions aux examens scolaires du CEPE, du BEPC/T.O et du baccalauréat de la session 2021 sont ouvertes du lundi 19 octobre au vendredi 11 décembre 2020, délai de rigueur », indique le communiqué.

À cette session, peuvent faire acte de candidature, les élèves des classes du Cours moyen 2e année (CM2) des établissements primaires publics et privés autorisés, des classes de 3e et de terminale et les postulants à la candidature libre, précise le communiqué. 

La DECO invite, par conséquent, les administrateurs scolaires (IEPP, chefs d’établissements, directeurs des études, directeurs d’écoles), les parents d’élèves et les postulants à la candidature libre à prendre les dispositions pour tenir les délais impartis, poursuit le texte.

Côte d’Ivoire : 16 morts et 67 blessés dans les affrontements de Dabou (Gouvernement)

Les affrontements intercommunautaires de Dabou, ville située à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan ont fait 16 morts et 67 blessés, a annoncé samedi soir, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé.Selon le ministre Diomandé qui s’exprimait au journal télévisé de 20h00 de la première chaîne de télévision de la  Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public), 52 individus ont été interpellés ainsi que 12 fusils de calibre 12 et 70 machettes saisis.

Il a par ailleurs, annoncé que trois maisons d’habitation, une ferme avicole et dix véhicules de transport en commun ont été incendiés lors de ces incidents qui se sont déroulés de lundi à mercredi alors que la campagne électorale bat son plein en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Le 20 septembre 2020, des responsables de partis et groupements politiques de l’opposition ont lancé un appel à la désobéissance civile qui se traduit par des actes constitutifs d’infractions pénales, a poursuivi le ministre de la sécurité et de la protection civile, soulignant que « de nombreuses violences ont été constatées dans certaines villes de notre pays ».

« Ainsi, du lundi 19 au mercredi 21 octobre 2020, la circonscription de Dabou a été le théâtre d’incidents d’une extrême gravité. Ces faits se sont caractérisés par les atteintes à la vie, à l’intégrité physique des personnes ainsi que de leurs biens, à l’entrave à la liberté de circulation, aux pillages et incendies »  a déploré le général Vagondo Diomandé.

Face à cette situation, a-t-il ajouté, « un important dispositif des forces de l’ordre a été déployé ainsi que l’instauration d’un couvre-feu dans le département de Dabou » où «plusieurs biens ont été emportés dans les villages de Agneby et de Kpass.»

Les premières investigations ont révélé que ces actes ont été suscités, avec la présence d’individus non-résidents dans la localité qui ont indistinctement porté atteinte à l’intégrité physique et aux biens des membres des deux communautés en ayant pour sombre dessein de créer un conflit intercommunautaire, a expliqué le ministre.

Selon lui, « les investigations se poursuivent en vue de rechercher et interpeller aussi bien ceux qui commettent personnellement ces actes, que ceux qui incitent à les commettre en donnant des instructions ou en suscitant leur réalisation par des promesses de moyens financiers ».

« Tous ces acteurs subiront la rigueur de la loi » a-t-il prévenu, rassurant « les populations que toutes les mesures nécessaires sont prises en vue de la protection des biens, des personnes et des institutions de la République ».

Médias: création du Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire

Le Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire, une organisation apolitique regroupant des vétérans de la presse ivoirienne, a été portée sur les fonts-baptismaux samedi à Abidjan lors d’une assemblée générale constitutive qui a été sanctionnée par l’élection de son président, Lucien Houedanou.Cette association dont la création a été inspirée par Auguste Miremont,  l’ancien ministre ivoirien de la communication, ambitionne non seulement de devenir une force de proposition dans le pays, mais aussi d’œuvrer à la réhabilitation du métier de journaliste.

« L’objectif c’est de mener des activités sociales et culturelles. Il faut valoriser aussi les compétences et les expertises car nous aurons à faire beaucoup de choses, notamment, des ateliers, des conférences, des formations. Il faut montrer aux jeunes que le métier de journaliste est noble», a expliqué M. Houedanou, qui été élu président de cette association à l’unanimité des membres présents.

 « C’est une organisation non partisane, apolitique et non confessionnelle. Nous avons la conviction que nous pouvons apporter une certaine contribution à l’amélioration de l’image du journaliste. Nous pouvons être également une force de proposition », a ajouté M. Houedanou.

Poursuivant, il a indiqué que les actions du Cénacle se feront en complémentarité avec celles des nouvelles générations de journalistes.

 De son côté, l’ex-ministre Auguste Miremont qui a été élu président du Haut conseil de cette organisation, a dit vouloir œuvrer avec ses confrères pour être une force de proposition dans le pays. « Nous avons pris l’engagement d’être ensemble pour toujours. Nous allons faire en sorte que le cénacle vive et soit une voix qui porte », a promis M. Miremont.

Par ailleurs, il a appelé ses confrères à « ne pas prendre parti pour qui que ce soit dans le débat politique ». 

Le Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire est une organisation apolitique qui compte en son sein plusieurs anciens journalistes ivoiriens de renom. Il s’agit notamment d’Auguste Miremont, journaliste et ancien ministre, Ladji Sidibé (ancien de Fraternité Matin), Georges Taï Benson ( RTI), Youssouf Sylla (ancien de Fraternité Matin), Diomandé Mitouba (Radio), Eugène Dié Kacou  (Télévision), Ibrahim Koné (Radio), Jean-Baptiste Akrou (ancien de Fraternité Matin) et  Samba Koné, journaliste et président de l’Autorité nationale de la presse ( ANP).

Lucien Houédanou, le nouveau président du Cénacle exerce  le métier de journaliste depuis 1984. Il a travaillé dans plusieurs médias ivoiriens dont «Ivoire Dimanche» en 1986. Il a également travaillé dans des institutions internationales dont l’Union européenne où il a exercé pendant seize ans.

L’UNESCO annonce la création d’une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire

L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a annoncé vendredi à Abidjan qu’elle en train de développer une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire, une initiative qui vise à promouvoir ce mécanisme culturel de «non-agression» entre des peuples.« Nous sommes en train de développer une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire pour sensibiliser les jeunes à la prévention et à la gestion des conflits.  Nous voulons rappeler l’importance des alliances  interethniques dans ce contexte électoral», a expliqué dans une conférence de presse,  Anne Lemaistre, la représentante du bureau de l’UNESCO à Abidjan. 

Cette application mobile des alliances interethniques permettra d’attirer les jeunes vers la connaissance de ce mécanisme culturel. Auparavant,  elle a rappelé les résultats du projet dénommé « Renforcement de la participation des jeunes, des femmes et des communautés à la consolidation de la paix  en Côte d’Ivoire », une initiative mise en oeuvre par son institution dans huit localités ivoiriennes, notamment à Aboisso, Yamoussoukro, Katiola, Dabou, Sikensi et Divo. 

A ce sujet, elle a entre autres, souligné que des caravanes de sensibilisation ont été menées dans ses huit localités  et 340 jeunes relais communautaires pour la paix ont été formés en culture de la paix basée sur les alliances interethniques. 

L’UNESCO, a réaffirmé Mme Lemaistre, s’est engagée à valoriser, à promouvoir et à permettre aux jeunes de s’approprier les alliances interethniques comme outil de prévention et de résolution des conflits. 

« Partout où nous sommes passés, les populations ont reconnu l’importance des alliances dans la société. Nous avons constaté qu’il existait un code de déontologie entre peuples alliés», a révélé à son tour, Pr Fernand Sékongo, un expert de l’UNESCO. 

Selon lui, l’alliance interethnique est une « réalité sociologique importante». Les alliances interethniques sont des pactes de non-agression, de solidarité et d’assistance mutuelle tissés entre deux ou plusieurs peuples en vue de la pacification des relations entre elles  pour une meilleure cohabitation.

Présidentielle ivoirienne: le CNDH annonce le déploiement de 1500 observateurs

Le Conseil national des droits de l’homme ( CNDH), une autorité administrative indépendante qui a pour mission de promouvoir, protéger et défendre les droits de l’homme en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi à Abidjan, qu’il déploiera pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, 1500 observateurs répartis dans 7500 lieux de vote pour un taux de couverture de 70% du territoire national.« Le CNDH déploiera 1500 observateurs dans 7500 lieux de vote avec un taux de couverture de 70% du territoire national. Les observateurs du CNDH observeront le respect des droits de l’homme avant, pendant et après le scrutin présidentiel du 31 octobre au 1er novembre 2020», a indiqué dans une conférence de presse,  Namizata Sangaré, la présidente du CNDH. 

Poursuivant, elle a souligné que cette mission de son institution a pour objectif de contribuer à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, Mme Sangaré, a fait savoir que cette mission vise entre autres, à observer  le respect des droits de l’homme, documenter les entraves aux droits électoraux et recenser tous les cas de violations des droits de l’homme pendant et après ce scrutin présidentiel.

 « Nous avons choisi de faire un déploiement de proximité. Le plan de déploiement prend en compte les 31 régions et les deux districts», a-t-elle ajouté. Répondant dans la foulée à la question d’un journaliste sur les violences préélectorales en Côte d’Ivoire, elle a souhaité l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces faits. 

« Nous trouvons cela déplorable et nous sommes d’accord qu’une enquête soit ouverte », a-t-elle soutenu. Le scrutin présidentiel ivoirien est constitutionnellement prévu le 31 octobre prochain avec quatre candidats en lice, notamment, Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers candidats cités, issus tous les deux de l’opposition,  ont appelé au boycott de cette élection.

Le secteur privé formé pour une meilleure stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire

A l’initiative du Comité de concertation du secteur État-Secteur privé (CCESP), un atelier de formation des acteurs du secteur privé ivoirien et de l’administration publique, a été organisé en vue de rendre plus efficace la stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire. Trois thèmes ont meublé cette session de formation, indique une note d’information transmise vendredi à APA.Il s’agit notamment « Des fondements théoriques du dialogue public-privé», « L’approche opérationnelle et la prise en charge des préoccupations» et les « Contributions du secteur privé dans le dialogue public-privé, par la gouvernance, le lobbying, etc». 

Ces différents thèmes avaient pour objectifs de mettre l’accent sur les enjeux d’un dialogue public privé constructif à la lumière des expériences nationales, présenter ensuite, les mécanismes institutionnels de dialogue public privé en Côte d’Ivoire et partager les meilleures expériences en matière de lobbying et de représentation des Organisations Intermédiaires du Secteur Privé. 

A cette occasion, George Copre qui représentait Mariam Fofana Fadiga, la secrétaire exécutive du CCESP,  a soutenu qu’au titre des orientations stratégiques de cette institution figure le renforcement de l’approche opérationnelle à travers l’implémentation d’une démarche structurée et harmonieuse du dialogue public-privé. 

« La mise en œuvre efficace de cette orientation stratégique relève en partie des capacités intrinsèques de chaque acteur du dialogue public ou privé pour une contribution productive dans le processus de dialogue public privé », a estimé M. Copre. 

Le représentant de Mme Fadiga a conclu son adresse en exhortant  le secteur privé ivoirien à animer ce cadre de concertation à travers des sujets documentés et bien orientés. Ce qui  permettra, a-t-il précisé,  de mieux  faire comprendre leurs préoccupations à l’Etat.

Côte d’Ivoire: plus de 27.000 branchements sur 165.000 exécutés dans le cadre du Programme eau pour tous

Le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire, initié par l’Etat ivoirien, et lancé depuis mai 2020, a permis plus de 27.000 branchements au réseau d’eau potable sur 165.000 attendus, selon une note de la Société de développement de l’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci).Le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire a été lancé depuis le 08 mai 2020 et « ce sont 165 000 branchements à réaliser en 18 mois, répartis dans 155 sous-quartiers » dans le pays.

Ces sous-quartiers, où résident des populations vulnérables,  devraient bénéficier de ce programme social innovant, qui a pour but d’améliorer l’accès à l’eau potable en Côte d’Ivoire.

« Depuis le lancement des travaux, ce sont 27 382 branchements qui ont été exécutés, matérialisant ainsi le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire.  Afin de s’enquérir de la bonne exécution des travaux et mesurer l’impact du projet sur le quotidien des familles bénéficiaires, le ministre de l’Hydraulique, M. Laurent Tchagba, accompagné du directeur général de la Sodeci, Ahmadou Bakayoko, a récemment effectué une visite des chantiers réalisés.

Ces visites de terrain ont eu lieu du 15 au 16 octobre 2020 sur les sites de  M’Badon (Riviera), Micao (Yopougon), Anonkoua Kouté (Abobo), Adjahui (Port Bouet), Mossikro (Attécoubé), dans le District d’Abidjan.

Un tarif social 

Lorsque « les habitants viennent se faire enregistrer, juste après, dans deux ou trois semaines, ils ont leur compteur d’eau », a expliqué M. Ahmadou Bakayoko,  lors de la visite. 

Il a fait savoir que « le tarif est social et environ 2000 ménages sont concernés ici à M’Badon. Mais dans d’autres zones dont Yopougon Micao et Abobo Anonkoua-Kouté entrent dans le programme ».

« Avec 10.000 F CFA, nous avons le compteur d’eau au lieu de 167.000 F CFA, c’est une grâce pour nous. Nous disons merci au président de la République pour cette opportunité. Car, nous avons l’eau potable et nous pouvons éviter plusieurs maladies », a déclaré Jonas Assi au nom de la chefferie de Adjahui.

Cette visite, ajoutera-t-il, « nous rassure, et cette allégresse sera encore plus vive lorsque nous constaterons que les compteurs sont tous posés pour le bonheur des populations ».

La Sodeci accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa mission de service public auprès des populations. Et ce, dans le cadre d’un partenariat public-privé.

Soucieux du bien-être des populations, l’Etat affiche par ailleurs son engagement aux côtés des ménages vulnérables, en leur offrant des possibilités souples d’accès à l’eau potable.

Résultats obtenus 

En termes de linéaires de réseaux posés, ce sont 250 Km tout diamètre confondu enregistrés sur tout le grand Abidjan (sur 883 km au total) soit 28% de taux d’exécution. La société prévoit plus de 30% à fin octobre 2020.

Le nombre de clients enrôlés se chiffre à 46 068,  tandis que le nombre de clients encaissés est de 41 501 soit 90% de taux d’encaissement par rapport aux enrôlements.

Le nombre de branchements exécutés est établi à 27 382 sur 165 000 à faire en 18 mois. Quant au nombre de personnes impactées, il est prévu 300 000 à fin octobre 2020.

Pour réussir cette mission, tout en renforçant et son image d’entreprise citoyenne, engagée dans le développement durable, la société a déployé 150 agents dédiés exclusivement au programme.

Ce programme est un défi pour l’entreprise qui envisage d’être une référence en Afrique dans la gestion des services publics d’eau et d’assainissement.

En Côte d’Ivoire, elle s’est engagée à accompagner l’émergence économique du pays, promue par les dirigeants. Ce qui devrait lui permettre d’être le meilleur partenaire de l’Etat en matière de gestion des services publics de l’eau et de l’assainissement.  

Abonnement et branchement

L’abonnement suit un cheminement. Des équipes terrains munies de tablette font du porte à porte pour l’enrôlement technique des clients.

Ensuite, les clients sont conviés à un stand pour terminer la procédure d’enrôlement et payer leur abonné. Troisièmement, l’équipe technique planifie et exécute les branchements du client.

Dès que le branchement est exécuté les informations clients sont migrées dans la base clientèle pour sa prise en compte dans le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire.

Ce programme donne aux populations des 155 sous-quartiers éligibles une offre unique qui s’étend sur 18 mois (du 1er juin 2020 au 31 décembre 2021), dans la limites des 165.000 branchements prévus.

La longueur maximale autorisée du réseau au point de livraison est de 18 mètres. 

L’implication de la société aux côtés de l’Etat pour la réussite du « Programme APTF », traduit un engagement RSE fort de l’entreprise pour le bien-être des populations et pour l’économie nationale.

Côte d’Ivoire: « décès subit » du ministre de l’Administration du territoire (officiel)

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a annoncé vendredi le « décès subit » du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité, à l’entame d’un meeting électoral, devant des artisans à Abidjan. »J’ai le grand regret de vous annoncer le décès subit de Sidiki Diakité, ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, décès intervenu cet après-midi », a dit M. Hamed Bakayoko, au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, où il devrait faire un meeting dans le cadre de la présidentielle du 31 octobre 2020.

M. Hamed Bakayoko a annoncé cette nouvelle « dans la  consternation », rendant un hommage à M. Sidiki Diakité, « un grand serviteur de l’Etat, un homme affable, courtois, disponible et c’était également un très proche collaborateur du président de la République », Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) à cette présidentielle.  

Après l’annonce du décès du ministre Sidiki Diakité, le meeting n’a plus eu lieu. Seulement, Mme Aissatou Cissé, entrepreneur, a libéré une motion, appelant le secteur des artisans à élire Alassane Ouattara le 31 octobre 2020. Le premier ministre n’a pas préciser les circonstances de son décès.