Ouverture à Abidjan des Assemblées annuelles 2020 de la BAD en mode virtuel

La 55ème Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD), couplée avec la 46ème Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (FAD), s’est ouverte mercredi à Abidjan par visioconférence, en raison de la Covid-19.Cette session, qui se déroule du 26 au 27 août 2020 avec l’élection du nouveau président de la banque, a été ouverte par Alassane Ouattara, dans un message vidéo. Il a félicité le président de la BAD, Akinwumi Adesina, qui « a su poursuivre avec succès l’œuvre de transformation de la banque ».  

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, s’est en outre réjoui du travail abattu par M. Akinwumi Adesina, ajoutant qu’il a donné à la Banque africaine de développement « une grande crédibilité et une notoriété dont nous pouvons être fiers ».

Le président en exercice de la banque, le Nigérian Akinwumi Adesina, est le seul candidat en lice pour un nouveau mandat quinquennal. Le président de la République de Côte d’Ivoire a, dans son discours, souhaité sa réélection.   

Au menu de ces Assemblées annuelles, figurent des échanges sur les engagements pris dans le cadre de l’augmentation générale du capital de la banque. M. Ouattara a encouragé les gouverneurs à faire preuve à la fois d’ambition et de réalisme.

La présidente du Conseil des gouverneurs, Kaba Nialé, ministre ivoirien du Plan et du développement, a fait un bilan des 15 mois passés à la tête du Conseil des gouverneurs, évoquant la septième augmentation générale du capital de la BAD.

Cette augmentation, obtenue lors de la réunion extraordinaire du Conseil des gouverneurs de la BAD à Abidjan le 31 octobre 2019, d’une valeur de 115 milliards de dollars US, la plus importante de l’histoire de la banque, a fait passer son capital de 93 milliards à 208 milliards de dollars américains.

« Elle permet non seulement à la banque de conserver son excellente notation AAA, mais aussi de soutenir davantage les efforts de développement des pays africains », a fait observer Mme Kaba Nialé, dans un discours à l’ouverture de la session.

Mme Kaba Nialé a relevé la gestion de la crise au sein de la BAD relativement à la plainte des lanceurs d’alerte contre M. Adesina, accusé de favoritisme par des employés. Elle a salué le Panel de haut niveau dont « le travail en toute indépendance disculpe M. Adesina contre lesdites allégations ».

Face à la crise liée à la pandémie de la Covid-19, le Conseil d’administration de la banque a pris une « décision historique », approuvant la Facilité de réponse rapide contre la Covid-19 (CRF), dotée de 10 milliards de dollars américains, a-t-elle fait remarquer. 

Ce fonds est notamment destiné à financer les plans de sortie de crise et à aider les pays membres régionaux et le secteur privé, a-t-elle poursuivi, félicitant le leadership de M. Adesina et les initiatives pour accélérer le développement de l’Afrique et aider le continent à mitiger l’impact de la crise sanitaire.

M. Adesina a réaffirmé son engagement à travailler avec davantage d’énergie et d’abnégation afin d’aider le continent africain dans son développement économique. Il a souhaité la bienvenue à la Finlande, qui porte le nombre d’États membres de l’institution à 81 pays.

L’année 2020, qui marque la 55ème session annuelle du Conseil des gouverneurs de la banque et la 46ème session annuelle du Fonds africain de développement le guichet concessionnel de la Banque, est d’autant plus importante qu’elle consacre l’élection du président de la banque.

La justice ivoirienne entérine la radiation de Gbagbo du listing électoral (Proches)

Le tribunal de première instance d’Abidjan a entériné mardi la radiation de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo du listing électoral ivoirien déboutant ses partisans qui contestaient cette décision, a appris APA de source proche de M. Gbagbo.Selon cette source, la confirmation de la radiation de M. Gbagbo rendue par la justice ce jour est insusceptible de tout recours. Le 06 août dernier, une manifestation des partisans de M. Gbagbo devant le siège de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) dans l’Est d’Abidjan pour dénoncer son retrait de la liste électorale ivoirienne, a été dispersée par la police. 

Toutefois, Georges Armand Ouégnin, le chef de file de cette manifestation avait été reçu en audience le même jour par Coulibaly Kuibiert Ibrahime, le président de l’institution électorale ivoirienne. 

« Après discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques», avait expliqué M. Ouégnin à ses partisans au sortir de cette rencontre avec le président de la CEI. 

 De ce fait, M. Ouégnin avait appelé ses partisans au calme annonçant qu’il allait recourir à toutes les voies juridiques pendant le contentieux de la liste électorale pour démontrer que M. Gbagbo mérite bien de figurer sur la liste électorale de 2020. 

Présidentielle 2020: Affi annonce le dépôt de son dossier de candidature jeudi

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a annoncé mardi à Abidjan le dépôt de son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, le jeudi prochain, lors d’une conférence de presse.« Le dépôt de notre candidature, nous allons le faire le jeudi prochain à 10h (GMT, locale) » à la Commission électorale indépendante (CEI), a dit M. Affi assurant que le parti a « même déjà dépassé» le quota pour le parrainage et cherche actuellement une marge de sécurité en cas de doublon.

Selon M. Affi, le chef de l’Etat Alassane Ouattara ne peut briguer un « troisième mandat ». Mais, engagé dans le processus et ayant déjà déposé son dossier de candidature, lundi, il a appelé à « une unité de l’opposition » en vue d’une « alternance démocratique et pacifique ».

« Nous avons donc l’obligation de nous rassembler, la volonté individuelle de chacun d’entre nous d’être président de la République ne doit pas primer sur l’intérêt général qui commande que M. Ouattara quitte le pouvoir », a-t-il dit à l’endroit des leaders de l’opposition.  

« Je lance donc ici et maintenant un appel solennel au rassemblement de tous ceux qui se réclament de l’opposition, mettons de côté toutes nos querelles intestines, elles sont mineures et secondaires par rapport à l’intérêt général. C’est ensemble que nous devons engager la bataille », a-t-il déclaré.

L’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara élu en 2010 puis réélu en 2015,  de briguer un troisième mandat au regard de la continuité législative. Cependant, le camp présidentiel estime que le chef d’Etat sortant fera son premier mandat dans la 3e République.

« Le Conseil constitutionnel ne doit pas être le détonateur d’une nouvelle guerre civile en Côte d’Ivoire. En conséquence, un Conseil constitutionnel sérieux et responsable devrait rejeter la candidature de M. Ouattara », a estimé le chef du parti de Laurent Gbagbo.

« Nous nous attendons donc à ce que cette candidature soit invalidée et rejetée (…) mais quelle que soit l’issue constitutionnelle de cette affaire, notre devoir est de bouter ce régime hors du pouvoir et infliger à ce régime la gifle démocratique qu’il mérite au nom d’une alternance apaisée», a-t-il soutenu.

M. Affi a affirmé, en outre, avoir « noté le silence gêné des grandes puissances face à la volte-face du candidat Ouattara », avant d’ajouter « je leur demande une seule chose, nous aider à assurer la régularité du scrutin, car les velléités de tricherie ne manqueront pas ».

« Elles doivent être conscientes qu’un braquage électoral se traduirait par une nouvelle crise électorale », a-t-il poursuivi, évoquant que « si M. Ouattara réussit ce braquage électoral, ce serait aussi de notre faute, à tous, opposants à ce régime ».

Le président du FPI a fait observer que l’opposition n’est pas soudée, soulignant que « Bédié  (le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ne veut pas de nous », en allusion au choix de l’ex-président de collaborer avec le camp qui lui est opposé.

M. Affi a par ailleurs évoqué des morts à l’issue des récentes manifestations de populations dans le pays contre un troisième mandat de M. Ouattara, appelant le chef de l’Etat à retirer sa candidature.

La candidature de M. Ouattara, dira-t-il, a créé des affrontements intercommunautaires, tout en condamnant fermement les appels réels de personnes sur les réseaux sociaux, à des exterminations ethniques. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Plusieurs candidats se sont déclarés pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais jusque-là, M. Ouattara est le seul a avoir déposé son dossier de candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI). Le dépôt de candidature s’achève le 31 août 2020.

Bessi Benjamin annonce sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne

Bessi M’Bouke Benjamin, un cadre du secteur privé ivoirien a annoncé mardi à Abidjan, sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain «pour apporter son expertise à la gestion humaine et sociale» de la Côte d’Ivoire.« (…) Je déclare ma candidature pour apporter  mon expertise à la gestion sociale et humaine au service de notre nation. Je souhaite que ma candidature soit une candidature d’égalité et de progrès humain durable», a dit M. Bessi dans un point-presse estimant que la Côte d’Ivoire « ne pourra se construire sur l’injustice et les inégalités sociales ».

« Chers compatriotes, ma candidature n’est donc ni le symbole de la refondation, ni le symbole de la renaissance, mais plutôt celle de la continuité de l’État au regard des performances qui ont été déjà réalisées depuis les premières années de l’indépendance », a par ailleurs, expliqué le candidat déclaré. 

Auparavant, il a regretté les crises sociales et politiques survenues en Côte d’Ivoire depuis les années 1990 qui ont provoqué la dégradation du climat sociopolitique et l’effritement de la cohésion sociale. 

« Au regard des leçons tirées de toutes les gouvernances politiques antérieures, je suis guidé par le souci de la volonté d’atteindre les objectifs que l’on se fixe dans son agenda politique par le dépassement de soi et l’engagement total au service des autres  pour une politique plus équitable », a promis M. Bessi appelant ses compatriotes à lui accorder leurs suffrages pour remporter cette échéance électorale. 

Il a conclu en insistant que « je ne ménagerai aucun effort, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour redonner à tous nos compatriotes la fierté d’être ivoirien».

Des jeunes sensibilisés sur la solidarité et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire

L’ONG internationale « Change Human’s Life», une organisation de la société civile qui promeut la solidarité, a célébré mardi à Abidjan la troisième édition du « Trajet de l’espérance », un événement de promotion de la solidarité au cours duquel des jeunes ont été sensibilisés lors d’un panel sur la nécessité de cultiver les valeurs et solidarité et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire. « Le trajet de l’espérance» , organisé en marge de la Journée nationale de la solidarité en Côte d’Ivoire,  vise à sensibiliser les populations sur les valeurs de solidarité qui sont le partage, l’entraide, la compassion et la contribution au  renforcement de la cohésion sociale.

« Le trajet de l’espérance, c’est un événement de solidarité que nous organisons en marge de la Journée nationale de solidarité en Côte d’Ivoire pour inciter les populations et toute la communauté à faire des actions de solidarité pour un développement harmonieux et un développement durable de la Côte d’Ivoire», a expliqué dans un discours, Hermann Kouamé, le président de cette ONG.

Poursuivant, il a ajouté « qu’il s’agit pour nous de mettre en corrélation des entreprises, des organisations de la société civile et la population pour une synergie d’actions de solidarité».

De son avis, le développement inclusif de la Côte la Côte d’Ivoire « passera par les actions solidaires de ses fils entre eux».

«La cohésion sociale et la solidarité sont des mots qui se complètent », a estimé pour sa part, Kouadio Konan, le représentant du maire de la commune d’Abobo (Nord d’Abidjan) qui a abrité cette activité.

Par ailleurs, il a encouragé les jeunes à s’inscrire dans les actions de solidarité et  de cohésion sociale en évitant de se  faire manipuler par les politiques. Une distribution de kits alimentaires à des familles vulnérables, a clôturé cette  troisième édition du « Trajet de l’espérance », qui avait pour slogan: « Moi jeune, pour la solidarité et la cohésion sociale, je m’engage ».

Les États-Unis appellent le gouvernement ivoirien à « enquêter » sur les morts suite aux récentes manifestations

Les États-Unis appellent le gouvernement ivoirien à « enquêter pleinement sur les morts associés aux récentes manifestations », suite aux protestations de populations contre un « troisième mandat » de Alassane Ouattara, le président sortant.« Nous appelons le gouvernement à enquêter pleinement sur les morts associées aux récentes manifestations, et à rendre publics les résultats desdites enquêtes », indique un communiqué de l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire transmis mardi à APA.    

Les Etats-Unis d’Amérique demeurent engagés en soutien à des élections libres, transparentes et inclusives en Côte d’Ivoire, mentionne le communiqué qui appelle toutes les partis politiques à adhérer à l’état de droit, et aux autorités ivoiriennes à « assurer des processus judiciaires équitables ».   

Des populations ont, à l’appel d’une organisation de la société civile, manifesté le 13 août 2020, suivie d’une marche des femmes de l’opposition le 21 août 2020,  à travers le pays pour réfuter un « troisième mandat » de M. Ouattara, qui selon elles est «anticonstitutionnel ».  

La marche des femmes de l’opposition, tenue vendredi en dépit d’une interdiction des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 septembre 2020, a entraîné des heurts par endroits dans le pays et des arrestations.  

« La répression et l’intimidation n’ont pas de place en démocratie », selon les Etats-Unis qui « exhortent tous les partis, groupes et individus à s’abstenir de toute violence et de tout discours de haine ou de division, et à privilégier le dialogue afin de trouver des solutions paisibles à leurs désaccords ».  

L’Etat américain exhorte en outre « les forces de sécurité à respecter et sauvegarder les droits de tous les citoyens, y compris celui de participer à des manifestations pacifiques ». Car, les libertés d’expression, de rassemblement et d’association sont au cœur d’une démocratie fonctionnelle.    

Pour les États-Unis, les élections historiques à venir sont des occasions pour la Côte d’Ivoire de poursuivre son chemin pacifique vers la prospérité. Il appartient au peuple ivoirien de décider de l’avenir et du leadership de son pays.  

« Le Conseil Constitutionnel de Côte d’Ivoire décidera de la question dite du « troisième mandat », estime le gouvernement américain qui croit que « des transitions de pouvoir démocratiques régulières mènent à plus de redevabilité, des institutions plus fortes, et une participation citoyenne au processus politique plus constructive ». 

« L’application impartiale de toutes les lois, y compris celles qui régissent les libertés d’expression, de rassemblement et d’association, est également essentielle à un processus électoral crédible, à la bonne gouvernance en général, et à la poursuite de la transition post-conflit du pays », poursuit le texte. 

Les États-Unis estiment par ailleurs adhérer aux normes démocratiques,  entre autres la liberté d’expression et de rassemblement, qui permet aux Ivoiriens de participer à des dialogues politiques et à soutenir les candidats, partis ou idées de leur choix. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020 pour élire leur dirigeant. Mais, pour l’opposition M. Ouattara ne devrait pas briguer un « troisième mandat » au regard de la continuité législative, tandis que le camp présidentiel évoque son premier mandat dans la 3e République. 

Covid-19 : les Assemblées annuelles de la BAD prévues les 26 et 27 août en mode virtuel

Les Assemblées annuelles 2020 de la Banque africaine de développement (BAD) se tiendront les 26 et 27 août 2020 et en mode virtuel, pour la première fois dans l’histoire de l’institution, en raison de la pandémie liée à la Covid-19.Ces Assemblées annuelles 2020 de la BAD se dérouleront autour du thème : mieux reconstruire l’Afrique après la pandémie de la Covid-19. Elles seront marquées, le 27 août 2020, par l’élection d’un nouveau président de la Banque. 

Les gouverneurs voteront pour l’élection du huitième président de la Banque. M. Akinwumi Adesina, premier citoyen nigérian à occuper ces fonctions, et élu le 28 mai 2015 à Abidjan pour une durée de cinq ans par le Conseil des gouverneurs de la Banque, rempile à cette élection.  

En tenant ces Assemblées annuelles en mode virtuel, la BAD veut s’inscrire dans le respect des consignes de distanciation physique liées à la pandémie de la Covid-19.  Le dialogue des gouverneurs et l’élection d’un président seront les priorités de l’ordre du jour de ces Assemblées.  

L’année 2020, marque la 55ème session annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque et la 46ème session annuelle du Fonds africain de développement – le Guichet concessionnel de la Banque –, ainsi que l’élection du président de la Banque. 

Le président en exercice, Akinwumi Adesina, est le seul candidat en lice pour un nouveau mandat quinquennal. Après que l’Afrique a été touchée par la Covid-19 début du mois de mars, il  a engagé l’institution à atténuer l’impact de la maladie qui a fait plus d’un million de cas confirmés sur le continent. 

La  pandémie qui a durement frappé les économies de la région après la chute des prix des produits de base et les mesures de confinement imposées par les gouvernements a entraîné la fermeture des frontières de nombreux pays du continent.

Depuis plusieurs mois maintenant, la Banque apporte un soutien aux pays membres de la région afin de protéger leurs économies, leurs systèmes de santé et les moyens de subsistance de leurs populations contre les répercussions induites par la Covid-19 sur la santé publique et l’économie.

En avril dernier, la BAD a mis en place un mécanisme de réponse rapide à la  Covid-19, doté d’un montant maximal de 10 milliards de dollars, visant à apporter un soutien flexible aux opérations souveraines et non souveraines en Afrique.

Le 20 août 2020, un montant de 2,29 milliards de dollars de fonds de ce mécanisme avait été approuvé  pour les pays membres de la Banque. En outre, quelque 1,186 milliard de dollars supplémentaires a été décaissé en faveur des pays membres du Fonds africain de développement, avec des approbations en cours.

En mars dernier, la Banque africaine de développement a également mobilisé un montant record de trois milliards de dollars lors de l’introduction de son emprunt obligataire social « Combattre la Covid-19 » à la Bourse de Londres.  

Malgré cette période difficile de confinement dû à la Covid-19, la BAD est parvenue à franchir quelques étapes clés majeures, et les agences de notation internationales Fitch et Standard & Poor’s ont confirmé la note AAA de l’institution assortie d’une perspective stable.

Lors de ces Assemblées annuelles 2020, les gouverneurs devraient recevoir des informations sur l’évolution des diverses activités de la banque depuis l’édition 2019 tenue à Malabo, en Guinée équatoriale.

Ces informations porteront notamment sur la septième augmentation générale du capital de la Banque, que le Conseil des gouverneurs a approuvée le 31 octobre 2019 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et qui a permis d’accroître d’un montant historique le capital de la Banque, passant de 115 milliards à 208 milliards de dollars.

En décembre 2019, les donateurs du Fonds africain de développement se sont engagés à verser 7,6 milliards de dollars dans le cadre de la quinzième de reconstitution du capital de la Banque, afin d’aider les pays les plus pauvres d’Afrique.     

Les gouverneurs de la Banque, pour rappel, sont généralement des ministres des Finances et de l’Économie ou des gouverneurs de Banque centrale des 54 pays membres de la région Afrique et des 27 pays membres issus d’autres régions du monde.

Ouattara dépose sa candidature pour la présidentielle et promet de «se soumettre au verdict»

Le président ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) a déposé lundi à la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral), son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain avec la ferme promesse de « se soumettre au verdict » de ses concitoyens.Le candidat du parti présidentiel ivoirien qui  qui était accompagné à cette occasion de plusieurs membres du gouvernement et de cadres de son parti, a eu droit à un bain de foule de ses partisans qui l’attendaient tout au long de l’axe menant au siège de la CEI aux II-Plateaux à l’Est d’Abidjan. 

«  Je viens de déposer mon dossier de candidature entre les mains du secrétaire permanent de la CEI. Je l’ai dit à maintes occasions que la démocratie, c’est de respecter les délais et les procédures liées à la préparation des élections.  Et comme je l’ai indiqué également tout à l’heure, nous nous soumettrons au verdict de nos concitoyens et je sais que nos concitoyens se souviendront et verront notre bilan qui a été un bilan exceptionnel ces neuf dernières années», a affirmé M. Ouattara après le dépôt de son dossier de candidature qui a été réceptionné par Kouamé Adjoumani Pierre, le secrétaire permanent de la CEI.

 « Je voudrais dire à mes concitoyens que j’ai une vision pour notre pays. Une vision de stabilité, de sécurité, de paix, une vision de bonheur pour tous les ivoiriens», a poursuivi M. Ouattara insistant sur la nécessité de tenir des élections apaisées et sans violence. 

« Ce dépôt de dossier de candidature du président Ouattara clôt le débat. Cette candidature est porteuse d’espoir et d’espérance », a estimé pour sa part, Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP assurant à son tour que « nous respecterons la décision du Conseil constitutionnel ». 

Le président ivoirien Alassane Ouattara a été investi samedi dernier comme le candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre prochain. Depuis l’annonce de sa candidature le 06 août dernier où il a reconsidéré sa position, des voix s’élèvent au sein de l’opposition ivoirienne pour dénoncer cette décision estimant que c’est un « troisième mandat inconstitutionnel». 

De son côté, le parti au pouvoir soutient que la candidature de M. Ouattara est « légale»  car la première de la troisième République. 

La FIF prend acte de la recommandation de la FIFA et annonce une réunion de la Commission électorale mardi

La Fédération ivoirienne de football (FIF) affirme prendre acte de la recommandation de la FIFA de maintenir la Commission électorale en vue de l’élection du président de l’organisation, et annonce une réunion de ladite Commission mardi pour entériner toute décision nécessaire.A la suite de l’examen du courrier de la FIFA, la FIF « prend acte des recommandations qui vont dans le sens de la volonté commune de la FIFA et du Comité exécutif de la FIF d’organiser au plus vite les élections à la présidence de la FIF », indique une note d’un Comité d’urgence du Comité exécutif de la FIF consultée par APA.

Selon la FIF, « la Commission électorale, informée de cette recommandation, se réunira le mardi 25 août 2020 à 10h (GMT, locale) afin d’entériner toute décision nécessaire par un vote, conformément aux dispositions pertinentes du code électoral et en particulier de ses articles 7 et 8 ».

Dans un courrier adressé à la FIF, la FIFA recommande « le maintien de la Commission électorale et la reprise des travaux de celle-ci en indiquant que toutes les décisions à prendre doivent être soumises au vote des membres de la Commission qui doivent individuellement signer le procès-verbal de décision ».

Vue cette nouvelle donne, le Comité d’urgence de la FIF a décidé de l’annulation de l’assemblée générale devant se réunir en session extraordinaire le 29 août 2020, et en lieu et place, de convoquer une réunion d’information et de concertation des membres actifs de la FIF sur le déroulement du processus électoral et des incidents survenus.

La FIF annonce « l’envoi à la FIFA d’un courrier réponse au sien pour lui faire part des observations de la FIF sur l’analyse qu’elle fait de la situation et de son interprétation des textes de la FIF ». Le Comité exécutif de l’organisation se réunit à cet effet, mercredi.  

A la suite d’un blocage du processus électoral, la FIF avait décidé de mettre en place une autre Commission électorale. L’ex-international ivoirien de football,  Didier Drogba, est d’ailleurs candidat à l’élection du président de la FIF aux côtés de trois autres candidats. Il s’agit de MM. Idriss Diallo, Sory Diabaté et Paul Koffi Kouadio.

La date limite de règlement des factures CIE de mars et mai reportée au 26 août 2020

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) annonce le report de la date limite de règlement des factures des mois de mars et mai 2020 jusqu’au 26 août 2020, dans le cadre des mesures sociales prises par l’Etat pour soutenir les ménages et les entreprises face à la pandémie de la Covid-19.Pour « éviter toute coupure faisant suite à un impayé (des factures d’électricité des mois de mars et mai), nous rappelons aux clients qu’ils doivent se rendre en agence au plus tard le 26 août 2020 pour effectuer un règlement partiel ou négocier un échéancier de paiement sur lequel ils s’engageront », indique un communiqué transmis à APA.   

Les pénalités pour impayés des factures des mois de mars et mai 2020 avaient été suspendues jusqu’au 10 août 2020. Cet autre report donne un délai supplémentaire aux ménages et aux entreprises pour s’acquitter de cette charge. 

Quant à la date limite de règlement de la facture du mois de juillet 2020, elle, est fixée au 14 septembre 2020. La compagnie, en charge de la distribution de l’énergie électrique en Côte d’Ivoire, avait déjà dans le cadre d’une mesure exceptionnelle fixé le délai de paiement au 10 septembre 2020. 

Dans l’optique d’accompagner les clients dans le règlement de leurs factures d’électricité face à la Covid-19, dans le cadre des actions sociales du gouvernement, des mesures complémentaires avaient été mises en place aussi bien pour les ménages que pour les entreprises (professionnels BT).  

Le Mali suspend l’exportation du bétail vers les pays de la CEDEAO

Le président de la filière bétail viande du Mali, l’honorable Aboubacar Ba, a annoncé dans une décision parvenue dimanche à APA, la suspension de l’exportation du bétail malien vers les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) en réaction à l’embargo de cette institution sur le Mali.« A tous les présidents des unions régionales de la filière bétail viande du Mali, le président de la filière bétail viande, l’honorable Aboubacar Ba  vous engage à prendre toutes les dispositions pour empêcher tout chargement, tout convoyage du bétail en direction des pays de la CEDEAO», ordonne la décision. 

Poursuivant, M. Ba a indiqué que les responsables des marchés à bétail de Fassou, Kayes, Kati, Fana, Nara, Niamana, Bougouni, Niena, Koury, Zegoua, Koutiala, Boussin, Yolo, Fatinè, Niono, Ségou,  Konombougou, Kona, Fatoma, Djenné et Sofara prendront toutes les dispositions pour empêcher tous les commerçants de bétails ressortissants des pays membres de la CEDEAO de venir s’approvisionner sur leur marché. 

« Il est aussi demandé aux services techniques des ministères de l’élevage et du commerce de ne délivrer aucun certificat d’exportation de bétail jusqu’à la levée de l’embargo sur notre pays », a conclu la décision. 

Jeudi dernier, les  chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO réunis en sommet extraordinaire par visioconférence, ont demandé le rétablissement du président Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), renversé par des militaires putschistes. 

« Nous décidons de la fermeture de toutes les frontières terrestres, aériennes ainsi que l’arrêt des flux et transactions économiques, commerciales, financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali, à l’exception des denrées de première nécessité, l’électricité et le carburant et demandons à tous les partenaires de faire de même», a également fait savoir à l’issue de ce conclave, Mahamadou Issoufou, le président du Niger et président en exercice de cette institution. 

Election du président de la FIF: la FIFA s’oppose à la recomposition de la Commission électorale

La Fédération internationale de football association (FIFA) l’instance internationale de football, a estimé dans un courrier adressé à la Fédération ivoirienne de football (FIF) avec ampliation à la Confédération africaine de football (CAF) que l’Assemblée générale extraordinaire (AGE) convoquée par le bureau exécutif sortant de la FIF « n’est pas compétente » pour recomposer la Commission électorale mise en place pour l’élection à la présidence de cette instance nationale du football. La FIFA soutient  que le Comité d’urgence mis en place par le bureau exécutif sortant, « n’est pas compétent pour suspendre le processus électoral de la FIF. Que ce dernier est donc toujours en place et qu’il doit reprendre sans délai».

« (…) A la lumière de ce qui précède, l’AGE prévue le 29 août 2020 ne serait donc pas compétente pour élire de nouveaux membres de la Commission électorale… La FIFA estime que le Comité d’urgence n’est pas compétent pour suspendre le processus électoral de la FIF, que ce dernier est toujours en place et qu’il doit reprendre sans délai », a tranché la FIFA dans ce communiqué se fondant sur l’article 4 alinéa 3 du code électoral de la FIF, l’article 100 des statuts de la FIF et l’article 42 alinéa 8 des statuts de la FIF.

 « Après analyse minutieuse des documents que vous nous avez envoyés nous estimons que l’article 100 des statuts de la FIF n’est pas applicable au cas d’espèce étant donné que nous ne sommes pas en présence d’un cas non prévu par les statuts ou d’un cas typique de force majeure», a indiqué auparavant la FIFA dans ce courrier adressé à Jean-Baptiste Sam Etiassé, le secrétaire général de la Commission électorale et directeur exécutif de la FIF.

« La FIFA est d’avis que la Commission électorale devrait se réunir le plus tôt afin d’entériner toute décision nécessaire pour un vote conformément aux dispositions pertinentes du code électoral et en particulier en ses articles 7 et 8. Afin d’éviter tout malentendu et confirmer la validité du vote, nous vous recommandons de faire signer le procès-verbal par tous les membres de la Commission électorale ayant pris part à la réunion concernant la décision en question», a proposé la FIFA.

Le 12 août dernier, le Comité exécutif sortant de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) présidé par Augustin Sidy Diallo a suspendu le processus électoral qui devait aboutir à l’élection du nouveau président de cette institution et a convoqué une assemblée générale extraordinaire prévue le 29 août prochain estimant avoir remarqué des « violations graves et répétées du code électoral ».

Cette assemblée générale extraordinaire, vise notamment à recomposer la Commission électorale et poursuivre le processus électoral qui est bloqué.

Cette décision du comité exécutif de la FIF de suspendre le processus électoral est intervenu après les divergences entre les membres de la Commission électorale de la FIF  sur l’éligibilité des candidats à cette élection.

Quatre candidats ont déposé leur dossier de candidature pour l’élection à la présidence de la FIF qui devrait se tenir le 05 septembre prochain. Il s’agit de MM. Idriss Diallo, Sory Diabaté, Didier Drogba et Paul Koffi Kouadio.

Le Pdci se réjouit d’une « forte mobilisation » pour la candidature de Bédié

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) se réjouit d’une « forte mobilisation » pour la candidature de son président, Henri Konan Bédié, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à un peu plus d’une semaine de la fin du dépôt des candidatures, selon une note de la direction de la formation politique transmise samedi à APA.« La direction du Pdci se réjouit de cette forte mobilisation des Ivoiriens pour la candidature du Président Aimé Henri Konan Bédié », indique une note du parti signée du secrétaire exécutif en chef, Kakou Guikahué.  

Dans cette note, le parti « remercie » les militants qui ont « spontanément » accepté de parrainer la candidature de M. Bédié « dans les 31 régions de Côte d’Ivoire et dans les districts d’Abidjan et de Yamoussoukro ».

Le parrainage électoral est une caution donnée par des élus ou par des citoyens à un candidat à l’élection présidentielle afin de lui permettre d’être candidat. Cette caution est notamment matérialisée par une signature de l’électeur. 

Selon le Code électoral, le candidat doit avoir 1% de l’électorat local dans chacune des 17 régions du pays.   Le parrainage citoyen qui prend fin le 31 août 2020, est une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. 

L’élection présidentielle du 31 octobre 2020 s’annonce épique. Le président Alassane Ouattara, après le décès de son dauphin, Gon Coulibaly, a décidé de se porter candidat pour répondre à l’appel du peuple ivoirien. 

M. Ouattara a annoncé samedi, lors de son investiture par son parti le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à Abidjan, avoir obtenu 1 million de parrainages pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Sa candidature est contestée par l’opposition qui estime que la Constitution ne lui permet pas de se présenter à nouveau après son mandat en 2010 et 2015. De son côté, le Rhdp soutient qu’il s’agit de son premier mandat de la 3e République selon la loi fondamentale qui remet le compteur à zéro. 

Depuis le 13 octobre 2020, l’on enregistre une vague de protestations dans le pays, de personnes se réclamant notamment de l’opposition. Les heurts ont déjà fait six morts, mais les manifestants ne débordent pas cependant.

Vendredi, des femmes proches de l’opposition ont battu le pavé à travers le pays. Suite à cela, des Groupements et partis politiques de l’opposition ivoirienne (CDRP,EDS, GPS, LIDER et URD), ont dans une déclaration dénoncé « une répression de la part des forces de l’ordre ».

La plateforme de l’opposition évoque des arrestations et des « détentions arbitraires, empêchant certaines de ces braves femmes, éprises de justice  (…) d’exprimer publiquement à la face du monde leur farouche opposition à toute candidature pour la troisième fois du président » Ouattara. 

M. Ouattara a annoncé le dépôt de sa candidature la semaine prochaine. Selon M. Mamadou Touré, un porte-parole du Rhdp, le parti présidentiel, le chef de l’Etat sortant déposera son dossier de candidature « très probablement lundi ».

Covid-19: 64 nouveaux cas enregistrés portant à 2 155 cas actifs en Côte d’Ivoire

Avec 64 nouveaux cas de la Covid-19 et un décès enregistrés le 22 août 2020 en Côte d’Ivoire, le pays compte 17 374 cas confirmés dont 15 106 personnes guéries, 113 décès et 2 155 cas actifs, selon le ministère de la Santé et de l’hygiène publique.Ce samedi 22 août 2020, 64 nouveaux cas de la Covid-19 ont été enregistrés sur 1 101 échantillons prélevés soit 5,8 % de cas positifs, 286 guéris et un décès, notamment une patiente de 65 ans décédée dans un établissement sanitaire public, indique le bilan journalier du ministère de la Santé et de l’hygiène publique. 

« A la date du 22 août, la Côte d’Ivoire compte donc 17 374 cas confirmés dont 15 106 personnes guéries, 113 décès et 2 155 cas actifs », précise le texte du ministère de la Santé et de l’hygiène publique qui souligne que « le nombre total d’échantillons est de 119 166 ». 

La Côte d’Ivoire connaît,  en ce mois d’août, une baisse significative du taux de positivité de la Covid-19 et une augmentation appréciable du nombre total de personnes déclarées guéries ainsi qu’un fléchissement du nombre cas actifs.  

Ces résultats sont, entre autre, consécutifs au reflet de la qualité de la prise en charge sanitaire, mais surtout dus aux campagnes de sensibilisation et aux mesures barrières édictées par le Conseil national de sécurité (CNS), présidé par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.  

Manifestations anti-3è mandat: « L’opposition a peur parce qu’elle ne peut pas gagner contre moi» (Ouattara)

L’opposition ivoirienne qui proteste depuis quelques semaines à travers des manifestations de rue contre la décision du président ivoirien Alassane Ouattara de se porter candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain, « a peur parce qu’elle ne peut pas gagner» l’élection présidentielle, a estimé samedi à Abidjan, le chef de l’exécutif ivoirien.« (…) Qu’ils  (les opposants) arrêtent la violence. Ils ont peur parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas gagner contre moi», a soutenu M. Ouattara qui s’exprimait lors de son investiture en qualité de candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, pouvoir) à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Poursuivant, il a appelé les militants du parti présidentiel, «à ne pas céder à la provocation». Selon lui, le RHDP « est le seul parti, depuis le décès de Félix Houphouët-Boigny ( 1er président ivoirien) qui a un bilan qu’il peut présenter aux ivoiriens ».

Dans la foulée, M. Ouattara a annoncé qu’il a déjà obtenu un million de parrainages là où la loi exigeait seulement entre 35 et 75 000 électeurs.

« Grâce à votre soutien, nous avons obtenu le parrainage nécessaire qui est de 1% des électeurs des 17 régions. Mais grâce à vous, votre candidat Alassane Ouattara a obtenu un million de parrainages», s’est félicité M. Ouattara.

 La Côte d’Ivoire est en proie à des violences politiques à quelques mois de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. L’opposition ivoirienne dénonce la candidature du président sortant Alassane Ouattara à cette élection, estimant que c’est un troisième mandat « anticonstitutionnelle»  alors que les parti de celui-ci soutient qu’il s’agit de son premier mandat de la troisième République.

Présidentielle ivoirienne : la section du RHDP-Sénégal appelle l’opposition au calme

L’opposition ivoirienne doit savoir raison garder et cesser les manifestations contre le 3e mandat du président Alassane Ouattara, a invité, samedi à Dakar, la section sénégalaise du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir).« La Côte d’Ivoire est un pays de droit et de démocrates. Nous avons recherché la paix pendant longtemps. Aujourd’hui, cette paix est une réalité. Nous ne voulons plus de morts comme lors de la crise post-électorale 2010. C’est pourquoi, même si les manifestations sont autorisées par la Constitution, l’opposition doit savoir raison garder et s’inscrire dans la paix, ne pas s’en prendre aux biens d’autrui et ne pas empêcher aux personnes de vaguer à leurs activités », a dit Assane Koné, Délégué-adjoint du RHDP au Sénégal.

Il s’adressait à la presse au cours d’une conférence dans le cadre de l’investiture, le même jour à Abidjan, du président Alassane Ouattara comme candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon M. Koné, les arguments de l’opposition selon lesquels le président Ouattara n’a pas droit à un 3e mandat ne tiennent pas la route car, « ce mandat-ci, c’est le premier mandat de la 3e République ».

« C’est pourquoi, nous faisons confiance au Conseil constitutionnel, seul habileté à valider les candidatures. Pour le reste, nous continuons notre campagne en perspectives du 31 octobre 2020 », a conclu Assane Koné.

Le RHDP investit Ouattara pour la présidentielle ivoirienne dans une liesse populaire

Par dizaines de milliers, militants et sympathisants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) ont pris d’assaut samedi les gradins du stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour l’investiture d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.Déjà à 9h GMT (locale), le stade Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan,  le plus grand du pays, était bondé de monde. Une heure après, M. Ouattara,  coiffé d’un chapeau melon, apparaît au stade sous des salves d’applaudissements.

Visiblement enthousiaste d’une mobilisation remarquable, le chef de l’Etat, debout dans un véhicule de type 4×4, a levé le pouce, après un tour de terrain. « Votre mobilisation me conforte dans ma décision d’être votre candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre », a dit Ouattara dans un discours.  

À cette investiture, Mme Dominique Ouattara était aux côtés de son époux, arborant un pagne vert à l’effigie des symboles et logos du RHDP. Pour la circonstance, le Plateau, le centre des  Affaires d’Abidjan était sous une très haute surveillance sécuritaire.

Henriette Dagri Diabaté, la grande chancelière, un pilier du RHDP, a procédé à l’investiture de M. Ouattara. Autour du stade, l’on pouvait voir des militants en joie tenant une banderole sur laquelle l’on pouvait lire « on ne change pas une équipe qui travaille, développe et gagne ».

L’éligibilité de M. Ouattara alimente l’actualité. Alors que le RHDP soutient qu’il s’agit de son premier mandat de la 3e République au regard des textes de la Constitution de 2016, l’opposition estime que après ce deuxième mandat, il ne peut faire un troisième mandat en raison de la continuité législative.

L’opposition, selon M. Ouattara a une lecture « erronée » de la Constitution et « oublie » que c’est lui qui a rédigé cette Constitution qui donne d’ailleurs aux ex-présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle, aujourd’hui.

« Rien ne m’empêche d’être candidat », a lancé M. Ouattara, qui estime que l’opposition à « peur », demandant qu’elle arrête d’appeler les populations à manifester dans la rue, mais de se préparer à aller aux urnes.

Pour le chef de l’Etat sortant, c’est une « irresponsabilité » d’appeler à des manifestations et « la violence ne passera pas ». Car, « Il faut que certains comprennent qu’en Côte d’Ivoire, le temps des coups d’Etat est passé ».

M. Ouattara a annoncé avoir obtenu 1 million de parrainages pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et prévoit déposer sa candidature la semaine prochaine à la Commission électorale indépendante (CEI). Selon M. Mamadou Touré, un cadre du RHDP, cette candidature sera « très probablement « déposée) lundi » avant 12h GMT.

Interrogé au terme de l’investiture de M. Ouattara, le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, lui, a souhaité que le débat démocratique se fasse afin que le pays se développe dans la stabilité et la quiétude.

Gabriel Diemeléou, un autre cadre, s’est réjoui de cette liesse populaire et ces Ivoiriens qui sont sortis pour prendre part à cette investiture, croyant « qu’ il n’y a pas de doute, Alassane Ouattara est le meilleur candidat qui va assurer une victoire éclatante » et faire « un coup KO ». 

Présidentielle ivoirienne : Ouattara déposera son dossier de candidature à la CEI la «semaine prochaine »

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a été investi samedi à Abidjan devant des milliers de ses partisans comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti au pouvoir) à la présidentielle du 31 octobre prochain, déposera son dossier de candidature à la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral) la semaine prochaine. L’information a été donnée par M. Ouattara lui-même dans un discours à l’occasion de son investiture par son parti au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. « (…) J’irai déposer mon dossier de candidature la semaine prochaine. Par la grâce de Dieu, je suis confiant que nous gagnerons», a dit le président ivoirien.

 Auparavant, il a expliqué longuement la légalité de sa candidature qui est contestée par une partie de l’opposition ivoirienne. « Il n’y a pas de rétroactivité  étant dans la troisième République et rien ne m’empêche d’être candidat», a estimé M. Ouattara.

 Selon lui, s’il n’y avait pas eu la constitution de la 3è République, ni lui, ni MM. Bédié et Gbagbo n’aurait pu être candidat. De l’avis de M. Ouattara, ses adversaires politiques « ont peur parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas gagner contre moi». « Allons-y aux urnes et laissons les ivoiriens décider. On n’a pas besoin  d’instrumentaliser les jeunes», a-t-il indiqué déplorant les violentes manifestations de rue contre sa candidature.

 « La violence ne passera pas. Il faut que certains comprennent qu’en Côte d’Ivoire, le temps des coups d’état  est passé. Le temps d’accéder au pouvoir par accident est passé. Ceux qui voudront s’engager dans la violence auront de nos nouvelles», a prévenu M. Ouattara.

 « Nous au RHDP, nous sommes confiants. Nous savons que nous allons gagner un coup KO. Notre bilan parle pour nous», a poursuivi le candidat du RHDP appelant ses militants à « ne pas céder à la provocation ». 

Depuis le 06 août dernier où le président  ivoirien Alassane Ouattara a  annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre prochain, des voix s’élèvent au sein de l’opposition pour dénoncer cette décision qu’elle juge « anticonstitutionnelle ».

Manifestations contre «3e mandat Ouattara»: la militante de la société civile Pulchérie Gbalet inculpée pour appel à l’insurrection

La présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), Pulchérie Gbalet, arrêtée à la suite des manifestations éclatées du jeudi 13 août 2020 en Côte d’Ivoire contre «un troisième mandat» de Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre 2020, a été inculpée pour appel à l’insurrection, selon le procureur adjoint de la République, Yeo Abel Nangbele.« Depuis mardi, elle a été inculpée régulièrement (…) pour destruction volontaire de biens publics, convocation à un attroupement, participation à un mouvement insurrectionnel et atteinte à l’ordre public », a dit vendredi le procureur adjoint de la République, Yeo Abel, lors d’une conférence de presse.

Après avoir donné son mot d’ordre, dira-t-il, Mme Pulchérie Gbalet,  qui s’était réfugiée dans un hôtel à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, où elle a été interpellée avant d’être conduite à la préfecture de police pour enquête, a été auditionnée devant deux avocats qu’elle a elle-même désigné. 

Ensuite elle a été conduite au parquet qui a ouvert l’information judiciaire à son encontre. Là, la militante de la société civile a été entendue par le doyen des juges d’instruction, puis inculpée pour les manifestations éclatées à travers le pays, des faits qu’«elle ne conteste pas ».

Sous le couvert d’une association dite de la société civile, elle a « de façon répétitive appelé les Ivoiriens à envahir les rues de façon illimitée », a fait observer M. Yeo Abel,  évoquant un « triste bilan de cet appel » qui a occasionné des bus caillassés et brûlés.

Les manifestations ont également entraîné des « blessures commises sur les agents de forces de l’ordre, notamment à Bonoua (Sud-est) où le commissaire de police a été lynché et le commissariat mis à sac, pillé et incendié », a-t-il poursuivi.

Selon le gouvernement, les événements ont fait « six décès, 173 blessés, environ 1500 déplacés internes et 69 personnes interpellées ». Le procureur adjoint de la République a souligné que des enquêtes se poursuivent pour situer les responsabilités.

Il a annoncé que suite à des « propos graves », le parquet d’Abidjan a saisi la Cour de cassation le 17 août 2020 à l’effet d’autoriser des poursuites judiciaires à l’encontre de l’ex-ministre ivoirien Anaky Kobenan.   

L’ex-ministre ivoirien affirmait notamment le 12 août 2020 que « la Côte d’Ivoire depuis le 7 août 2020 n’attend plus des élections, et ce n’est pas ce à quoi elle se prépare ». Des propos qui pour le Parquet sont susceptibles de créer des troubles graves à l’ordre public.

M. Anaky Kobenan a déclaré en outre « la Côte d’Ivoire doit d’abord écarter et retirer du palais présidentiel par toutes voies possibles, cette personne désormais inconnue et fort mal venue qui a pris aux Ivoiriens leurs pays pour en faire son royaume ou son empire ».  

Poursuivant, le procureur adjoint de la République a indiqué que le commandant Fofana Abdoulaye, aide de camp de Guillaume Soro, qui « suite à sa radiation des effectifs des forces armées de Côte d’Ivoire,  n’a de cesse d’appeler à la désobéissance et à l’insurrection populaire ».

Le magistrat a rappelé que les auteurs de ces publications contraires à la loi sur les réseaux sociaux, reproduisent par des personnes et les administrateurs des forums de discussions sont « passibles de peines allant de un an à dix ans d’emprisonnement ».

Il a, à la suite d’une question d’un journaliste faisant était d’un rapport de Amnesty International, évoquant des attaques contre les marcheurs dont les images sont sur la toile, martelé que l’ONG «fait des allégations », mais « Il ne suffit pas d’alléguée pour être crû; il faut en apporter la preuve ». 

Le vendredi 21 août 2020, des femmes se réclamant de l’opposition ont manifesté, pour selon elles, protester contre un « troisième mandat » de M. Ouattara. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 remet le compteur à zéro, l’opposition brandit la continuité législative.  

Côte d’Ivoire: 67 personnes interpellées à Abidjan après des manifestations de l’opposition

Quelque soixante-sept personnes dont vingt-sept femmes ont été interpellées vendredi à Abidjan après des manifestations des femmes de l’opposition ivoirienne qui ont violé la décision de suspension des manifestations sur les voies publiques prise par le gouvernement ivoirien, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Des femmes de l’opposition ivoirienne conduite par Marie-Odette Lorougnon, une ancienne députée issue du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Gbagbo), qui avaient appelé à une « marche pacifique» pour dénoncer la candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain, ont été empêchées par les forces de sécurité ivoirienne.

Tôt dans la matinée de ce vendredi, la police ivoirienne a dressé un dispositif dissuasif à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan où devait débuté la marche pour s’achever au siège de la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral) dans le même quartier.

Plusieurs manifestantes, qui ont voulu exécuter ce mot d’ordre politique ont ainsi été arrêtées par la police. En application de ce mot d’ordre des femmes de l’opposition ivoirienne, des manifestations ont été également signalées dans plusieurs autres villes du pays dont Bonoua et Abengourou. 

Mercredi dernier, le gouvernement ivoirien a décidé en Conseil des ministres,  de la suspension des manifestations sur la voie publique, autorisant seulement les rassemblements dans les enceintes closes jusqu’au 15 septembre 2020.

Présidentielle ivoirienne: «La candidature d’Alassane Ouattara est légale», estime le gouvernement

La candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain est « légale et conforme au principe fondamental de non-rétroactivité des lois», a estimé vendredi Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien dans un communiqué transmis à APA.« (…) Il me plaît également d’indiquer que conformément à la nouvelle constitution du 08 novembre 2016 instaurant la IIIe République, dont le peuple souverain s’est librement doté, cette candidature est légale et conforme au principe fondamental de la non-rétroactivité des lois», a soutenu M. Touré dans ce communiqué. 

Selon lui, l’article 183 de la constitution relative à la continuité législative brandit par l’opposition ivoirienne comme étant la disposition qui devrait empêcher la candidature de M. Ouattara,  concerne l’ensemble des textes de loi en vigueur dans notre pays et non l’ensemble des dispositions de l’ancienne constitution. 

« Elle concerne donc l’ensemble des textes de loi en vigueur dans notre pays et non l’ensemble des dispositions de l’ancienne constitution. Il est bon de préciser qu’en aucun moment cet article ne mentionne que les dispositions de la précédente Constitution qui venait d’être abrogée sont reconduites», a affirmé M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias.

 L’article 183 de la constitution ivoirienne relative à la continuité législative prévoit que: « la législation actuellement en vigueur en Côte d’Ivoire reste applicable, sauf l’intervention de textes nouveaux, en ce qu’elle n’a rien de contraire à la présente Constitution ».

 « En tout état de cause, notre pays dispose, aujourd’hui, d’Institutions fortes, modernes et indépendantes. En la matière, il reviendra au Conseil Constitutionnel de trancher définitivement sur cette question, ainsi que celles relatives à toutes les autres candidatures déclarées», a conclu le porte-parole de l’exécutif ivoirien. 

Le 06 août dernier, dans une adresse solennelle à la nation à la veille du 60éme anniversaire de l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a reconsidéré sa position annonçant sa candidature à la présidentielle d’octobre prochain. 

Depuis lors, cette candidature de M. Ouattara diversement interprétée ( un premier mandat de la troisième République selon le pouvoir et un troisième mandat selon l’opposition), est dénoncée par l’opposition qui organise de plus en plus des manifestations de rue dans le pays. La présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre 2020.

Une marche interdite des femmes de l’opposition contre la candidature de Ouattara étouffée par la police à Abidjan

Une marche des femmes de l’opposition ivoirienne contre la candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain a été étouffée vendredi par la police à Abidjan avec l’interpellation de plusieurs manifestantes à quelques encablures de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public) dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.Tôt dans la matinée de ce vendredi, des forces de défense et de sécurité ivoirienne ont érigé un dispositif impressionnant aux alentours de l’hôtel communal de Cocody (Est d’Abidjan), la zone où devrait débuter la marche jusqu’à la Commission électorale indépendante ( CEI, institution électorale) sise aux II-Plateaux.

 Quelques manifestantes qui ont voulu s’entêter à braver ce dispositif sécuritaire ont été interpellées par la police. Le gouvernement ivoirien a décidé mercredi dernier de la suspension des manifestations sur la voie publique, autorisant seulement les rassemblements dans les enceintes closes jusqu’au 15 septembre 2020.

« Tirant les conséquences du bilan humain et matériel des dernières manifestations politiques dans le pays et des risques d’ouverture de poches de conflits communautaires, le Conseil a décidé de la suspension des manifestations sur la voie publique », avait expliqué aux journalistes, Sidi Touré, porte-parole du gouvernement.

Malgré cette mesure de suspension des manifestations sur la voie publique, des femmes de l’opposition ivoirienne dont Odette Lorougnon, une ancienne députée issue du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) ont maintenu leur marche prévue ce vendredi pour protester contre la candidature de M. Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain et contre le retrait du listing électoral de MM. Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé.

Inauguration d’une unité de restauration collective des agents du Trésor ivoirien

Une unité de restauration collective des agents du Trésor ivoirien dénommée «Restautresor», a été inaugurée, jeudi, au Plateau, dans le centre des affaires d’Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le Restautresor se veut un « restaurant d’entreprise », car il constitue « un ouvrage majeur de notre politique sociale inscrite dans l’axe 4 de notre Plan stratégique de développement », a dit le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.

Il a été financé grâce à un « placement initiée par la Caisse de retraite complémentaire des agents du Trésor pour faire fructifier l’épargne de ses membres », a fait savoir M. Assahoré.

Cette Caisse de retraite complémentaire,  dira-t-il, est une mutuelle sociale par capitalisation dont les ressources primaires sont constituées essentiellement par les cotisations prélevées périodiquement sur tous les agents du Trésor public.

Toutefois, « ces cotisations sont acquises à l’agent du Trésor au moment de son départ à la retraite, sont majorées des intérêts ». De ce fait, dans l’intervalle, les ressources collectées sont fructifiées par un Comité d’investissement à travers des placements, des prises de participation ou des investissements directs.

Avec un tarif de base de 1500 F CFA, Restautresor est accessible à tous les agents du Trésor, de l’agent de conception jusqu’au cadre supérieur, répondant ainsi à la vocation d’un restaurant d’entreprise pour permettre à tout le personnel de se restaurer à moindre coût, a-t-il relevé.    

L’exploitation du restaurant est confiée à un restaurateur professionnel sélectionné par appel d’offre. Le montage financier, lui, a été conçu de sorte que le loyer mensuel versé par ce restaurateur serve à rembourser les fonds déboursés et à réaliser un retour sur investissement au profit de la Caisse.

Cet espace devrait permettre aux agents du Trésor principalement de se restaurer à l’avenir dans de meilleures conditions d’hygiène, « en cohérence avec le nouveau standing de notre administration acquis depuis l’obtention de la certification à la norme ISO 9001 version 2015 », a noté M. Assahoré.

Il s’est en outre dit « très heureux de l’aboutissement de ce projet dont les travaux ont été engagés depuis le 07 novembre 2018 ». Cette vision dès sa prise de fonction à la tête du Trésor ivoirien vise, selon lui, le bien-être social du personnel qui a été toujours sa priorité.

Dans ce cadre s’inscrivent, entre autre, le renforcement de l’Assurance Mutuelle des agents du Trésor public de Côte d’Ivoire (AMAT-CI) dont l’objectif est d’assurer une prise en charge sanitaire des agents du Trésor.

Il envisage également « la restructuration et l’alignement du Fonds de solidarité des agents du Trésor de Côte d’Ivoire (FOSAT-CI) aux normes régissant les mutuelles sociales du pays pour plus d’efficacité». C’est un instrument qui vise à permettre aux agents le financement de leurs projets personnels et les frais de scolarité de leurs enfants.

Par ailleurs, assure-t-il, du lancement de la première tranche d’une opération immobilière de 1000 logements dont les 500 premières maisons ont été livrées il y a quelques mois, ainsi que de la mise en place de la Caisse de retraite complémentaire des agents du Trésor (CRAT).

 La Caisse de retraite complémentaire des agents du Trésor, qui sera aussi renflouée par des projets d’investissements,  vise à assurer une retraite complémentaire à l’agent du Trésor au moment où ce dernier fait valoir ses droits à la retraite, évitant ainsi une trop grande cassure entre ses revenus en activité et ceux d’agent retraité.

Restauration: Nutrivoire, première entreprise ivoirienne certifiée ISO 9001-2015

Nutrivoire, un leader dans le secteur de la restauration en Côte d’Ivoire, a reçu jeudi à Abidjan son certificat ISO 9001 version 2015, décerné par le Bureau norme audit (BNA), devenant la première entreprise ivoirienne à obtenir cette reconnaissance.Ce sacre vient certifier une expérience et un savoir-faire de qualité de cette entreprise 100% ivoirienne, qui opère dans le secteur depuis 2006. Elle offre notamment des services dans la restauration collective et le service traiteur.

Le certificat a été remis officiellement aux dirigeants de la société à l’auditorium de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), à Abidjan, en présence d’un parterre de personnalités composé de directeurs généraux d’entreprises privées et publiques, et de partenaires.

Olga Kouassi, la directrice générale de BNA, premier organisme ivoirien de certification accrédité ISO 17021 en Afrique de l’Ouest et centrale pour la certification des systèmes de management, a fait savoir que « la certification est un moyen et non une fin en soi » en vue de bâtir une compétitivité.

Elle a exhorté l’entreprise à maintenir la conformité de ce premier certificat et à s’orienter vers la certification pour la qualité sanitaire de leurs produits. Cette certification délivrée le 2 mars 2020 reste valide jusqu’au 1er mars 2023. Toutefois, chaque année le BNA effectue une surveillance.  

Le directeur général de cette entreprise de restauration, Hassan Diallo, s’est félicité de ce que cette consécration est « le couronnement » d’un travail acharné accompli depuis 14 ans d’existence et qui vient orner l’identité visuelle de la structure.

Ce certificat qui atteste d’une qualité de son système de management, montre que l’entreprise a un process conforme aux règles d’hygiène et de sécurité alimentaire dans le respect des normes et des standards internationaux.

L’entreprise compte 120 employés,  tous déclarés à la CNPS. Elle exécute plusieurs marchés de grandes envergures et assure, aujourd’hui, des services traiteurs au profit de la présidence de la République de la Côte d’Ivoire et d’Air Côte d’Ivoire. 

 

La desserte en eau potable connaîtra des perturbations vendredi dans le Sud d’Abidjan

La Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire ( SODECI) a annoncé jeudi dans un communiqué transmis à APA, que sa desserte en eau potable sera perturbée vendredi dans plusieurs secteurs du sud d’Abidjan en raison de travaux qu’elle effectuera sur le réseau d’eau potable du boulevard de Marseille.« La SODECI vous informe qu’elle effectuera des travaux sur le réseau d’eau potable du boulevard de Marseille le vendredi 21 août 2020. A cet effet, le service enregistrera  des perturbations ( baisse de pression allant au manque d’eau) de 08h à 18h», indique la société dans ce communiqué.  

Les secteurs du Sud d’Abidjan concernés par ces perturbations sont entre autres,  le Centre hospitalier universitaire ( CHU) de Treichville, les stations Total et Shell du CHU de Treichville, SODECI zone 4, CIE zone 4, Airone, Bernabé, l’agence Orange, la poste de zone 4, le Centre national de transfusion sanguine, la nouvelle PSP…. et tous les quartiers environnants situés entre le feu tricolore de la SODECI zone 4 et le carrefour de la LONACI.

 « Toutes les dispositions sont prises pour limiter la durée de ces perturbations », assure la SODECI, réitérant ses excuses à ses clients.

Côte d’Ivoire/Présidentielle 2020: «il n’y a pas d’intérêt à ce qu’on se tue», estime Rachel Gogoua

La présidente de l’Initiative de la société pour les objectifs de développement durable en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI), Rachel Gouly Gogoua a affirmé jeudi à Abidjan, dans une conférence de presse, qu’il n’y a pas d’intérêt à ce que les ivoiriens se tuent pour les élections à venir.« (…) Il n’y a pas d’intérêt à ce qu’on se tue. Il n’y a pas d’intérêt à ce qu’il y ait enlisement. Les attitudes des uns et des autres doivent tenir compte d’une seule chose. Nous devons faire en sorte que le pays soit préservé », a conseillé Mme Gogoua regrettant l’atmosphère politique délétère en Côte d’Ivoire à moins de trois mois de la présidentielle d’octobre prochain.

Elle s’exprimait dans une conférence de lancement des activités de l’ISC/ODD-CI, une organisation qui entend œuvrer pour la réalisation des 17 objectifs de l’agenda 2030 des  Objectifs de développement durable (ODD) en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a indiqué que pour décrisper le climat politique dans le pays, son organisation mène des « actions souterraines ». « Ce que nous faisons, c’est de rapprocher les positions. Nous faisons des actions de plaidoyers et de médiation », a dit Mme Gogoua.

Auparavant, Mme Gogoua a égrené les activités inscrites sur l’agenda 2020 de son organisation. Au nombre des activités majeures, elle a cité entre autres, le renforcement des capacités des acteurs de la société civile sur l’agenda 2030 et ses 17 objectifs de développement durable, le recensement des activités de la société civile spécifiques à la mise en oeuvre des ODD  et une concertation entre les Organisations de la société civile et les faîtières du secteur privé ivoirien en vue d’un partenariat.

« Pour 2020, l’ISC/ODD-CI orientera la contribution de la société civile à la planification du développement intégrant les ODD autour de quatre axes majeurs », a précisé Mme Gogoua qui dit être satisfaite des activités réalisées par son institution l’année dernière.

« Nous sommes satisfaits. Nous pensons que c’est un très bon bilan», s’est-elle félicitée assurant que la Côte d’Ivoire est  sur la « bonne voie » pour la réalisation des 17 objectifs de développement durable d’ici à 2030.

Covid-19: des kits sanitaires de l’Allemagne à la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire

L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Ingo Herbert, a procédé, jeudi à Abidjan, à la remise d’un important lot d’équipements et de matériels sanitaires à la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI) pour la lutte contre la Covid-19 dans les zones frontalières ivoiriennes.« Je voudrais signaler que la République Fédérale d’Allemagne, à travers son agence de coopération et de développement (ndr, GIZ) est le précurseur des partenaires techniques et financiers de la CNFCI », a déclaré le Secrétaire exécutif de la CNFCI, Diakalidia Konaté, ajoutant que ce projet financé par la GIZ vise à renforcer la sécurité physique et sanitaire ainsi que la paix dans les zones frontalières de la Côte d’Ivoire.

Ce projet d’un coût global de 47 017 000 FCFA est consacré à la sensibilisation et à la communication sur la Covid-19. La formation à la cohabitation pacifique et aux gestes barrières et l’acquisition de matériels et équipements figurent également au menu de ce projet dont les activités ciblent 24 villages répartis dans 5 départements de la zone frontalière Nord que sont Doropo, Tiéhini, Sikolo (Kong), Katogo (M’Bengué) et Mahandiana-Sokourani (Kaniasso).

Auparavant, l’ambassadeur allemand a rappelé que l’appui de son pays à cet ambitieux programme, dont la Côte d’Ivoire est l’un des 26 pays bénéficiaires, s’est traduit par le financement dudit programme par le ministère fédéral allemand des affaires étrangères.

« Cet appui qui est mis en œuvre par la coopération allemande (GIZ) s’articule autour de la délimitation/démarcation des frontières, de la coopération transfrontalière et du renforcement des capacités des Etats membres de l’Union africaine », a-t-il expliqué.

« Cette contribution de notre pays est destinée aux zones frontalières qui sont assez éloignées de la capitale et des grandes villes, et sont souvent en manque d’informations et de matériels de lutte contre la pandémie de la Covid-19 qui secoue aujourd’hui le monde entier », a précisé M. Herbert.

Selon lui, ce soutien contribuera au respect des mesures barrières au niveau des postes de contrôle et centres de santé frontaliers et appuiera les comités communaux de lutte contre le Covid-19 se trouvant dans les zones frontalières pour la sensibilisation/formation des populations.

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales des frontières.

Elle est chargée notamment de faire des suggestions ou propositions au gouvernement en matière de délimitation, de matérialisation et de gestion des frontières. La CNFCI a également pour mission de veiller à la mise en œuvre effective des politique et stratégie nationales par le Secrétariat exécutif.

Enfin, la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire doit veiller à la prévention et au règlement des litiges frontaliers pouvant surgir entre la Côte d’Ivoire et les pays limitrophes.

Mutinerie au Mali: la Cedeao demande «le rétablissement de IBK en tant que président»

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont demandé jeudi, lors d’un Sommet extraordinaire en visioconférence, « le rétablissement du président Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK)», renversé par des militaires putschistes.« Nous demandons le rétablissement du président Ibrahim Boubacar Kéïta en tant que président de la République conformément aux dispositions constitutionnelles de son pays », a déclaré le président du Niger, Mahamadou Issoufou, à l’issue du Sommet extraordinaire. 

M. Mahamadou Issoufou, président en exercice de la Cedeao, a annoncé la suspension du Mali de tous les organes de décision de l’organisation régionale avec effet immédiat conformément au protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance. Et ce, jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel. 

« Nous décidons de la fermeture de toutes les frontières terrestres, aériennes ainsi que l’arrêt des flux et transactions économiques, commerciales, financières entre les pays membres de la Cedeao et le Mali, à l’exception des denrées de première nécessité, l’électricité et le carburant et demandons à tous les partenaires de faire de même», a-t-il dit. 

En outre, les chefs d’Etats de la Cedeao ont demandé « la mise en œuvre immédiate d’un ensemble de sanctions contre tous militaires putschistes avec leurs partenaires et collaborateurs » et décidé de dépêcher rapidement une médiation de haut niveau pour assurer le retour immédiat de l’ordre constitutionnel. 

M. Issoufou a fait savoir qu’il a été décidé de la montée en puissance de la force en attente de la Cedeao. Toutefois, le cadre de dialogue institué par l’Union reste valable et le médiateur, Jonathan Goodluck, est disponible pour continuer sa mission de rapprochement des positions de toutes les parties et de réconciliation du peuple malien. 

Le président en exercice de la Cedeao a relevé que des discussions devraient être engagées avec les responsables de la junte militaire pour leur porter le message de la Communauté et leur faire comprendre que « le temps de prise du pouvoir par la force est révolu» dans la sous-région. 

Pour réussir cet objectif, la Cedeao compte travailler avec tous les fils du Mali afin que le pays s’engage dans un processus ou ses institutions démocratiques seront pleinement rétablies et opérationnelles, dans les meilleurs délais.  

Selon M. Mahamadou Issoufou, le Mali est dans une « situation critique et un affaiblissement de l’Etat et des institutions avec des risques graves » et cela peut entraîner des revers dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. 

Une mutinerie de soldats, le 18 août 2020, au camp militaire de Kati, a progressivement évolué dans le contrôle de l’appareil de l’Etat avec l’arrestation de hauts gradés de l’armée et de hautes personnalités y compris le chef de l’Etat. 

Otage des putschistes, IBK a dissout l’assemblée nationale et du gouvernement,  avant d’annoncer sa démission de ses fonctions dans une déclaration télévisée. Ce putsch intervient après un autre coup d’Etat en 2012 qui a ouvert la porte aux terroristes.  

La Cedeao a décidé d’organiser sa prochaine réunion, via visioconférence, dans une semaine, a indiqué le président en exercice, M. Mahamadou Issoufou, dans un communiqué final. 

Microfinance: Didier Logon élu président de l’APSFD de Côte d’Ivoire

L’Association professionnelle des Systèmes financiers décentralisé de Côte d’Ivoire (APSFD) a renouvelé début août le Conseil d’administration de l’organisation avec l’élection de Didier Logon en qualité de président, à l’issue d’une Assemblée générale ordinaire, succédant au défunt président de l’association Georges Kouassi Yao, décédé le 20 avril 2020.Au cours de cette Assemblée générale ordinaire, les dirigeants de l’association ont fait un bilan de l’exercice 2019 qui montre des indicateurs de performance probants dans le secteur de la microfinance en Côte d’Ivoire.

Les données ressortent une bonne croissance entre 2018 et 2019, indique un rapport de l’Association professionnelle des Systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire (APSFD-CI), à l’issue de son Assemblée générale du 5 août 2020.   

Avec 403 points de service repartis sur l’ensemble du  territoire national, les 48 Systèmes financiers décentralisés (SFD) agréés comptent au 31 décembre 2019, un peu plus de 1,888 million de bénéficiaires contre 1,714 million en 2018, souligne le rapport. 

L’encours d’épargne à cette même période, se situe à 349,7 milliards de FCFA contre 292,8 milliards l’année précédente. Quant à l’encours de crédit, lui, il s’établi à 341 milliards de FCFA contre 284,9 milliards en 2018.

L’Assemblée générale a noté en outre que les activités et les actions menées en 2019 ont permis de relever le dynamisme du secteur de la microfinance en Côte d’Ivoire et le professionnalisme de l’APSFD-CI.

Dans cet élan, les activités de l’APSFD-CI se sont déclinées autour d’un certain nombre d’objectifs stratégiques dont le renforcement des capacités, la représentation et le plaidoyer des membres de l’association.

L’on peut également relever la promotion de la finance responsable et inclusive auprès des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et la transparence du secteur de la microfinance par l’information chiffrée.

Le nouveau président de l’APSFD-CI, Didier Logon, a tenu dans un discours, à féliciter Mme Hélène Diarra et les anciens membres du Conseil d’administration pour leur contribution au renforcement de l’Association.

M. Logon a pris l’engagement, au nom de tous les nouveaux administrateurs, d’inscrire résolument les actions du Conseil dans la vision et la mission du développement de l’APSFD-CI.

La vice-présidente Hélène Diarra, a pour sa part, au nom des membres du Conseil sortant, remercié le directeur exécutif ainsi que les administrateurs pour la qualité du travail abattu au cours de cet exercice.

Mme Diarra s’est félicitée des actions en matière de défense des intérêts des membres et la promotion de l’inclusion financière des populations. Elle a rendu hommage au défunt président de l’association Georges Kouassi Yao, qui a quitté les siens le 20 avril 2020.

Côte d’Ivoire: la lutte contre les discours de haine en période électorale au menu d’une rencontre à Abidjan.

Un atelier sur la lutte contre les discours de haine et la promotion de la cohésion sociale pendant la période électorale en Côte d’Ivoire, s’est tenu, mercredi, à Abidjan en présence des représentants du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, des organisations de la société civile ivoirienne, des journalistes, des blogueurs et des forces de l’ordre.«  Par la résurgence de la violence verbale et de la violence physique, nous sommes en train de perdre tous les acquis, fruits de concessions réciproques et sacrifices individuels et collectifs qui ont permis de réussir l’élection présidentielle de 2015 », a fait remarquer  à l’ouverture de ces assises, Pr Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.  

Poursuivant, elle s’est inquiétée du retour des «  vilains sentiments » sur la scène politique ivoirienne qui créent des angoisses chez les populations à quelques mois de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.  

«  Nous devons changer notre rapport à la politique. Nous devons changer notre rapport à l’adversaire qui n’est pas un ennemi, mais un citoyen qui veut apporter par sa différence sa vision du développement de son pays », a encouragé Pr Koné appelant les uns et les autres à « épouser la culture de la paix ». 

Par ailleurs, elle a interpellé les acteurs politiques ivoiriens sur leurs responsabilités à maintenir un climat de paix. «  La violence n’est pas un programme de société. Chaque mort est une mort de trop », s’est-elle offusquée estimant que «  nous pouvons exprimer nos droits sans détruire notre pays ».

«Pour la paix et la stabilité dans notre pays, nous devons tous être des pro-Côte d’Ivoire, mais pas des pro-ethnies, des pro-religions», a conseillé Pr Mariatou Koné insistant que «l’élection n’est pas la guerre».

Auparavant, la Représentante résidente du Programme des Nations Unies en Côte d’Ivoire (PNUD), Carol Flore-Smereczniak, a constaté que « la perspective de la prochaine élection présidentielle du 31 octobre 2020 attise les tensions ».

«Les signes d’une radicalisation des messages notamment politiques ont malheureusement été notés. Des messages parfois emprunts de stigmatisation et de haine, qui attisent les tensions socio-politiques et qui pourraient fragiliser la cohésion sociale et affecter les importants acquis en matière de consolidation de la paix», a-t-elle expliqué. L’élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.