Référendum en Tunisie : Seuls 27,5% se sont présentés aux urnes

Le taux de participation à la fermeture des bureaux de vote, dans le cadre du référendum sur la nouvelle Constitution en Tunisie a été de 27,54%, a annoncé l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE).Lors d’un point de presse, le président de l’Instance, Farouk Bouasker a précisé qu’un peu plus de 2,4 millions d’électeurs ont voté parmi plus de 8,9 millions inscrits sur le registre électoral de l’ISIE.

« Nous avons fait état d’une organisation parfaite, lors des différentes étapes du processus référendaire », a ajouté le chef de l’instance électorale tunisienne, se félicitant du comportement des électeurs.

Il a indiqué que le processus de dépouillement serait plus facile que celui lors des élections législatives de 2019.

« Au plus tard demain mardi dans l’après-midi, les résultats préliminaires seraient divulgués, dans l’attente des recours », a-t-il poursuivi.

L’instance électorale aura trois jours pour se prononcer sur les résultats préliminaires du référendum alors que les résultats définitifs seront annoncés d’ici le 28 août prochain.

Un sondage à la sortie des urnes, effectué par l’institut de sondage d’opinion « Sigma Conseil », et repris par la télévision publique tunisienne, fait état de 92,3% de « oui » pour le projet de la nouvelle Constitution.

Le « oui » l’emporte faute de seuil de participation imposé par la loi électorale. Une victoire en trompe-l’œil pour les soutiens du président qui estiment que le résultat est un succès indéniable.

Pourtant près de 7 millions de votants ont boycotté les urnes. Une abstention qui exprime l’absence d’adhésion de la majorité des Tunisiens à un projet constitutionnel controversé, notamment en l’absence de garanties sur le maintien du caractère civil de l’État.

Maroc : Tenue à Rabat d’un colloque sur la protection sociale

Le colloque international « Protection sociale: un chantier de règne » a démarré ses travaux, mardi à Skhirat (banlieue de Rabat), à l’initiative de l’Association des membres de l’inspection générale des finances (AMIF) et du ministère de l’Économie et des Finances.Ce conclave, qui se tient jusqu’au 27 juillet, se veut un espace de débats ouverts, de réflexion, d’échanges et de regards croisés visant à formuler des propositions pratiques pouvant contribuer à la réussite de la mise en œuvre de la réforme de la protection sociale au Maroc.

A cet égard, plusieurs questionnements interpellent et méritent d’être soulevés, et appellent une analyse objective et des réponses appropriées, qui soient à la hauteur des défis posés.

A ce titre, la réussite de ce chantier complexe et historique à plusieurs égards doit intégrer les paradigmes sociétaux en définissant le niveau approprié de solidarité et le degré d’adhésion des citoyens qui permettent d’assurer la pérennité du système et en développant une politique de prévention sanitaire.

La question centrale du financement, gage de la pérennité du système, interpelle également le colloque pour apporter des réponses à même d’assurer la viabilité de la réforme dont le coût annuel est estimé à 51 milliards de dirhams, et en maitriser les effets sur les équilibres financiers des différentes caisses de prévoyance sociale, et les impacts sur les finances publiques du Royaume.

La réussite de ce chantier est aussi tributaire de la mise en place des leviers de changement visant une forte mobilisation des différents acteurs dans la mise en œuvre de la réforme, notamment à travers l’édification des piliers garantissant une bonne gouvernance et l’adaptation du cadre légal qui régit le système de protection sociale.

Il requiert aussi l’implication des collectivités territoriales, des opérateurs privés et des partenaires sociaux ainsi que de la société civile dont les rôles doivent être définis afin d’assurer l’intégration des territoires et de garantir les synergies souhaitées.

La transformation digitale et la qualité des ressources humaines dédiées constituent également des leviers qui conditionnent la viabilité et les performances de la protection sociale.

Au menu de ce colloque figurent ainsi plusieurs panels traitant de la réforme de la protection sociale au Maroc et dans le monde, de la généralisation des allocations familiales pour la protection contre les risques de l’enfance, de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), ainsi que de la généralisation de la retraite pour une équité intergénérationnelle et des leviers d’accompagnement de la protection sociale.

Sénégal : les filles peu préparées au marché du travail (Etude)

Plusieurs obstacles empêchent la junte féminine de mieux préparer son insertion socio-professionnelle selon une étude rendue publique ce mardi.Au Sénégal, les perspectives d’insertion des jeunes femmes dans le monde du travail sont très faibles. Des entraves persistantes notamment liées à la scolarisation et au maintien des filles à l’école auxquelles s’ajoutent les inégalités notées dans l’éducation et la formation sont pointées du doigt.

« Il existe une inadéquation généralisée entre l’éducation et les compétences requises pour le monde du travail de demain. Le système éducatif forme des diplômés mal équipés pour le marché du travail, notamment dans le secteur des TIC et pour les professions qui demandent des compétences techniques ou professionnelles. Ce phénomène a une incidence considérable sur la manière dont les femmes s’insèrent dans le monde du travail », a indiqué Dr Ndèye Sira Mbodji.

Elle s’exprimait, ce mardi 26 juillet, à l’occasion de la journée de partage des résultats du Rapport de l’étude intitulée « Obstacles à l’emploi des femmes dans le futur monde du travail » réalisée par le Centre africain pour la transformation économique (Acet, sigle anglais) et la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).

Pour mieux préparer la junte féminine à l’insertion socio-professionnelle, l’étude invite à améliorer les environnements d’apprentissage pour les jeunes filles et les femmes. De même, la recherche suggère de leur offrir davantage de possibilité de soutien, d’orientation, de mentorat et de coaching dans l’enseignement et le monde du travail, et à encourager l’esprit d’entreprise.

« Des exemples concrets montrent que le fait d’être soutenu dans la poursuite de ses objectifs de carrière est l’un des principaux facteurs favorables à l’entrée dans le monde du travail. Lorsque les femmes sont soutenues moralement, psychologiquement, financièrement et matériellement par leur famille, leurs enseignants et leurs mentors, les obstacles qui les empêchent d’entrer dans le monde du travail sont réduits au minimum », a soutenu Dr Ndèye Sira Mbodji.

Par ailleurs, le document souligne la nécessité d’informer les concernées sur les nouveaux métiers qu’offrent les technologies « pour qu’on ne continue pas à s’insérer dans les parcours traditionnels alors qu’il y a d’autres perspectives qui sont là et qui peuvent accueillir ces jeunes femmes si elles sont bien formées ».

Sénégal : vers l’atténuation de l’érosion des sols

La dégradation des terres et la réduction de leur fertilité est exacerbée par le changement climatique.Le Sénégal perd une grande superficie de ses terres cultivables qui ne cessent de se dégrader. Pour récupérer celles-ci, le pays a lancé, grâce à l’appui financier du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et de l’Union européenne (UE), le projet Résilience et de reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des écosystèmes au Sénégal (RIPOSTES).

Mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais), ce projet doté d’un budget de six millions d’euros sur cinq ans (2021-2026) vise à réduire la prévalence de l’érosion des sols.

« Le projet RIPOSTES vise à réduire l’érosion des sols au Sénégal de 34 à 30% », a expliqué son Coordonnateur, Ibra Sounkarou Ndiaye, lors de la 1ère rencontre du Comité de pilotage (COPIL), tenue ce mardi 26 juillet à Dakar.

Dans sa présentation dont APA a obtenu une copie, M. Ndiaye a indiqué que l’objectif est aussi d’améliorer la couverture forestière de 6% dans les 13 communes ciblées dans les régions de Louga (nord), Matam (nord), Fatick (centre) et Kaffrine (centre).

« Cela est d’autant plus important que 50% des populations rurales tirent leurs moyens de subsistance des ressources naturelles », a-t-il dit, citant le Recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage (RGPHAE) de 2013.

Le projet RIPOSTES veut également une hausse de 3% les des revenus des ménages sénégalais par rapport aux valeurs de 2019 et une augmentation de 5% du stock de carbone organique.

Toutes choses qui font dire à Baba Dramé, Directeur de l’environnement et des établissements classés (DEEC), que ce projet va participer au combat pour l’atténuation des gaz à effet de serre (GES).

« (…) notre pays est confronté depuis quelques décennies à une dégradation de ses terres et de ses écosystèmes, résultante d’actions anthropiques telles que la coupe illicite de bois, l’expansion des terres de culture et exacerbées dans leur ensemble par les effets adverses du dérèglement climatique », a affirmé, Cheikh Ndiaye Sylla, Directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).

Pour inverser cette tendance et parvenir à la neutralité en matière de dégradation des Sols, il a souligné que l’opérationnalisation du cadre national d’investissement stratégique en matière de Gestion durable des terres (CNIS/GDT) dont s’est doté le Sénégal depuis 2014, constitue un impératif.

La sécheresse sévit au-delà de la Corne de l’Afrique (ONG)

Des centaines de milliers de personnes pourraient mourir de faim si l’ampleur de la crise de la sécurité alimentaire en Afrique n’est pas reconnue, a alerté Isak Pretorius, président de l’organisation non gouvernementale autochtone africaine, ForAfrika.« La crise alimentaire (et la malnutrition croissante) qui touche notre continent est réelle et urgente, et je demande instamment aux personnes de conscience de se rallier au peuple africain », a-t-il déclaré dans un communiqué transmis mardi à APA.

Contrairement à ce qui est souvent rapporté, la sécheresse en Afrique s’étend bien au-delà de la Corne de l’Afrique, et des centaines de milliers de personnes en Afrique centrale et australe sont menacées par le manque de nourriture, a souligné Killen Otieno, chef des opérations de ForAfrika.

« Une aide d’urgence est donc nécessaire pour éviter que certaines parties de la Corne de l’Afrique, qui englobe l’Éthiopie, l’Érythrée, la Somalie, le Somaliland et Djibouti, ne sombrent dans la famine », a expliqué M. Otieno.

En outre, la sécheresse et le stress thermique sont perceptibles dans le nord-ouest de la Namibie, le sud-ouest de l’Angola, le nord et le centre du Mozambique, le Malawi et Madagascar.

ForAfrika a aidé plus de 1,2 million de personnes au Soudan du Sud en 2021, et plus de 903.000 en Angola, 50.000 en Ouganda, 400.000 au Mozambique, 166.300 en Afrique du Sud et 500 au Rwanda. Cette aide comprend le travail avec les populations pour améliorer leur capacité à se nourrir.

« Le personnel de ForAfrika est lui-même africain. Nous sommes ici chez nous et nous savons ce dont les Africains ont besoin pour prospérer. Telle est notre vision : que l’Afrique s’épanouisse », a indiqué son PGD, Isak Pretorius.

Il a ajouté que la crise qui, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Union africaine (UA), a touché 346 millions de personnes, est le résultat d’un certain nombre de facteurs simultanés. Il s’agit notamment des conflits, de la sécheresse, des inondations, de la pandémie de Covid-19 et de la hausse des prix due à la guerre en Ukraine.

Alors que l’insécurité alimentaire en Afrique est due à l’instabilité environnementale, politique et économique récurrente et à l’effondrement concomitant des systèmes de soutien communautaire, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a exacerbé la situation en perturbant l’approvisionnement mondial en blé et en autres produits de base tels que l’huile de cuisson, ce qui a fait grimper les prix.

Centrafrique : l’Onu évoque des « crimes de guerre » à Boyo en 2021

L’Organisation des Nations unies (Onu) évoque des « crimes de guerre » à Boyo en 2021 et accuse les forces armées centrafricaines.L’Onu accuse l’armée centrafricaine « d’avoir armé les miliciens » qui ont attaqué le village de Boyo, situé à 120 km de Bambari dans la Ouaka, au centre de la République centrafricaine.

« Du fait de leur connaissance de la région, les recrues locales, formées et guidées par des membres des forces armées de la République centrafricaine et des sociétés militaires privées étrangères, se sont rendues à pied dans le village reculé de Boyo et ont pu identifier leurs victimes », a déclaré un rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme

Dans leur réponse officielle au rapport de l’Onu, les autorités centrafricaines ont affirmé que le lien avec les forces gouvernementales « n’est pas corroboré par des éléments de preuve ».

Boyo a été le théâtre d’une attaque meurtrière en 2021. En effet, des « atrocités » y ont été commises par des miliciens anti-balaka sur les 24 villages et près de 4.500 habitants qui y vivaient paisiblement.

Les miliciens venant de Tagbara ont pris d’assaut la localité et commis des atrocités contre la communauté musulmane, perçue comme soutenant un groupe armé engagé dans la lutte contre le gouvernement.

Le bilan fait état de 13 personnes tués à Boyo-centre et 51 personnes aux alentours. 547 maisons ont été détruites, et des centaines de personnes ont fui vers Bambari, Bria et même Bangui ».

Selon le Haut-Commissariat, l’attaque de Boyo confirme une tendance documentée par la mission de l’Onu en Centrafrique (MINUSCA) « selon laquelle des entreprises militaires privées étrangères, opérant sous la direction ou avec le consentement des autorités gouvernementales, utilisent des mandataires pour perpétrer des attaques contre la population civile ».

Afrique : la Covid-19, un tournant pour la biologie médicale

La médecine de laboratoire a contribué au ralentissement de la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus sur le continent africain.La médecine de laboratoire a toujours été mal comprise, sous-évaluée et souvent négligée. Cependant, au cours des deux dernières années et demie, la pandémie de Covid-19 a été le catalyseur d’une plus grande appréciation de la biologie médicale et d’une augmentation des investissements dans cette composante cruciale du système de santé africain.

« La pandémie a entraîné une hausse des investissements dans les infrastructures et les services de laboratoire et de diagnostic médical à l’échelle mondiale et a donné aux intérêts de la médecine de laboratoire une plus grande influence sur les décisions importantes en matière de soins de santé », explique Cynthia Makarutse, responsable de programme de la conférence Africa Health 2022 prévue en octobre 2022 en Afrique du Sud.

« Cette importance accrue a fait suite à la reconnaissance du fait que le nouveau coronavirus était transmis par l’air et pouvait être propagé par des porteurs asymptomatiques (ou présymptomatiques), et que les tests de diagnostic (ou de laboratoire) étaient le seul moyen sûr de détecter avec précision la présence de molécules de SARS-CoV-2 », note Mme Makarutse.

On estime que l’industrie des laboratoires cliniques de la Communauté éconmique d’Afrique australe (SADC, sigle anglais) est celle qui connaît la croissance la plus rapide dans la région et qu’elle constitue aujourd’hui une sphère attrayante offrant d’abondantes possibilités de développement et d’expansion du marché.

L’infrastructure de médecine de laboratoire en Afrique, estime Mme Makarutse, s’est avérée vitale pour freiner la propagation de la pandémie sur le continent.

Héros méconnus des premiers stades de l’épidémie de Covid-19, les professionnels des laboratoires cliniques du continent ont fait preuve d’un dévouement remarquable, risquant leur vie et travaillant sans relâche pour surveiller, suivre et tester, contribuant indirectement à sauver d’innombrables vies, non seulement en Afrique mais à travers le monde, alors que le virus continuait à se propager aux quatre coins de la planète.

Les laboratoires médicaux africains sont parvenus à ce résultat même face à d’autres agents pathogènes épidémiques frappant simultanément le continent, comme Ebola en RDC, la fièvre de Lassa au Nigeria, ainsi que les efforts internationaux en cours contre la rougeole et le choléra.

Heureusement, les laboratoires de la plupart des pays africains étaient prêts à tester le virus avant qu’il n’atteigne leurs côtes, et leurs systèmes de santé ont investi dans les infrastructures des laboratoires médicaux, augmentant régulièrement les capacités de test tout au long des étapes critiques de la pandémie.

Ainsi, alors que d’autres systèmes de santé étaient rapidement submergés par le Covid-19, la plupart des pays africains ont réussi à se tenir au fait du développement de la pandémie.

« Les cliniciens, les pathologistes et les laborantins de tout le continent méritent d’être félicités pour les efforts considérables qu’ils ont déployés afin de tirer parti de l’arrivée tardive du virus par rapport à la plupart des régions », poursuit Cynthia Makarutse, responsable de programme de la conférence Africa Health 2022.

Leurs contributions, associées à de bonnes politiques de lutte contre les infections, à des services de santé publics proactifs et à des facteurs environnementaux ou biologiques, ont permis de limiter l’impact de la Covid-19 par rapport aux ravages observés en Asie et dans l’Union européenne.

« L’institution de la médecine de laboratoire et tous ses sous-domaines (suivi des patients, surveillance épidémiologique, biochimie clinique, diagnostic étiologique, hématologie, etc.) ont bénéficié d’un regain d’intérêt pendant la pandémie, non seulement au sein de l’industrie médicale, mais aussi de la part du grand public », observe Mme Makarutse.

Elle ajoute que la conférence sur la médecine de laboratoire organisée dans le cadre d’Africa Health 2022 accueillera madame Rania Sharkawy, professeur renommé et directrice de la qualité de la chimie clinique à l’université d’Alexandrie.

Le professeur Sharkawy explorera ces sujets en profondeur dans son exposé sur l’anatomie pathologique et le Covid-19, intitulé « Covid-19 – un tournant dans le façonnement de l’avenir des laboratoires médicaux », lors de la conférence sur la médecine de laboratoire d’Africa Health 2022.

Parmi les autres exposés très attendus de ces sessions, citons celui du Dr Jean Maritz intitulé « Les écueils de l’interprétation des résultats des tests PCR pour le Covid-19 » et celui de Lesley Scott intitulé « L’utilisation des données de laboratoire de routine pour obtenir des informations épidémiologiques pertinentes pendant une pandémie ».

MedLab Africa, l’exhibition partenaire d’Africa Health, qui se tiendra au Gallagher Convention Centre de Johannesburg en octobre prochain, marque un retour bienvenu aux réunions en face à face après l’interruption due à la pandémie.

Cet événement promet aux diverses parties prenantes du secteur de la médecine de laboratoire et aux professionnels du commerce (acheteurs, utilisateurs finaux principaux et fabricants) une nouvelle occasion passionnante de se connecter et de forger des partenariats significatifs, ainsi que des présentations en personne des dernières méthodologies, technologies et produits.

Pour les distributeurs dans le domaine de la médecine de laboratoire, MedLab 2022 offre un tremplin pour lancer les dernières percées et innovations afin de renforcer leur avantage concurrentiel sur le marché très dynamique de la médecine de laboratoire en Afrique.

Au milieu d’une vague d’innovations passionnantes suscitée par la pandémie, le secteur africain de la médecine de laboratoire a été revitalisé et s’est vu conférer une voix plus forte.

Les professionnels de la biologie médicale utilisent des technologies et des techniques de pointe pour améliorer les soins aux patients et les normes de qualité des soins de santé, pour atteindre les objectifs de santé publique universelle sur le continent et améliorer les systèmes de santé.

Sénégal : divers sujet au menu de la presse

Les journaux sénégalais parvenus ce mardi 26 juillet 2022 à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique aux faits de société.Walf Quotidien revient sur le déroulement de la campagne électorale des législatives du 31 juillet 2022. Le journal note, le silence intrigant des « défenseurs de Macky Sall ». Au moment où le président a besoin de certaines voix pour porter ses réalisations auprès des Sénégalais, la parution fait remarquer le silence inquiétant des « grandes gueules » du régime.

Bés Bi Le Jour, décrypte le cas de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane. « Un opposant au pouvoir », titre le journal. L’ancien proche de Macky Sall a démissionné de son poste de PCA de Petrosen et appelle désormais à voter Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, coalition de l’opposition).

La Tribune de son côté retrace le combat « constant » de Mary Teuw Niane contre le troisième mandat. Dans les colonnes du journal, Mary Teuw Niane soutient que « les laudateurs (de Macky Sall) ont un nouveau lexique qui abolit le troisième mandat de leur vocabulaire »

L’Observateur revient sur les « péripéties » de sa démission de son poste de PCA à la Petrosen, sa motion de soutien à YAW et le rejet de la main tendue de Mansour Faye, beau-frère du président de la République et maire de Saint-Louis.

L’AS évoqué « le dernier virage de la campagne électorale » marqué par l’absence d’Idrissa Seck à la Promenade des Thiessois lors de l’accueil de Mimi Touré, la tête de liste nationale de Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour un même espoir, coalition présidentielle). Pendant ce temps, souligne le journal, les leaders de l’inter-coalition de l’opposition défient BBY à Saint-Louis.

Sur un autre registre, Libération rebondit sur le litige foncier opposant la société immobilière de Cap-Vert (Sicap) à la société Group Prandi. « Sale temps pour la Sicap », souligne le journal, qui indique que la société avait décaissé 4,2 milliards pour un terrain à Bambilor sans recevoir les papiers. Aujourd’hui, elle est assignée devant le juge des référés et risque une expulsion et la démolition des logements sociaux en cours sur le site.

Sud Quotidien se souvient de son ancien PDG Babacar Touré, « le détecteur du sens », décédé le 26 juillet 2020. « La presse a perdu son boussole », indique le journal qu’il a co-fondé et dans lequel ses plus collaborateurs témoignent. « Babacar Touré est le premier à introduire la PAO au Sénégal », a fait savoir son ami Tidiane Kassé, journaliste.

De son côté Le Soleil revient sur les dernières pluies à Dakar et parle d’une « atténuation de l’impact des inondations ». Le quotidien national souligne « l’apport décisif des nouveaux ouvrages ». A ce titre, le directeur général de l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal (Onas) évoque les gros moyens qui ont été mobilisés pour les canalisations dans plusieurs grandes villes.

Pour rester dans les eaux, Le Quotidien parle du mouvement d’humeur à Sen’eau, la société qui gère l’exploitation et la distribution de l’eau dans le pays. Une grève à l’eau », titre le journal, qui précise que trois syndicats se démarquent pendant que la direction de la société rassure sur la distribution de l’eau.

Somalie : dix jours pour former un gouvernement

Le Premier ministre, Hamza Abdi Barre, a poursuivi ce lundi les consultations avec les forces vives somaliennes.En principe, le nouveau gouvernement de la Somalie aurait dû être formé au plus tard le 25 juillet dernier conformément à la Constitution de ce pays instable de la Corne de l’Afrique.

Chaque Premier ministre, à compter de l’approbation de sa nomination par le Parlement, dispose de 30 jours pour constituer son gouvernement. Hamza Abdi Barre, choisi le 15 juin par le nouveau président Hassan Cheikh Mohamoud, a été confirmé dans ses fonctions par l’hémicycle le 25 juin.

Un mois plus tard, la Somalie est toujours sans gouvernement. Devant cette situation, les parlementaires ont accordé au Premier ministre âgé de 48 ans un délai de dix jours supplémentaires pour corriger cette anomalie.

Précédemment député de l’Etat du Jubaland, dans le Sud du pays,  Hamza Abdi Barre a la lourde tâche de réunir les Somaliens autour de l’essentiel : sécuriser un territoire dans lequel les islamistes radicaux shebab commettent des attaques répétées et éviter une famine imminente à cause de l’une des pires sécheresses vécue dans le pays depuis 40 ans.

Dans le dessein de couper l’herbe sous le pied des Shebab, le Premier ministre somalien compte notamment sur les universitaires pour déconstruire les stratégies d’endoctrinement des jihadistes.

Face aux organisations de jeunes et de la société civile, Hamza Abdi Barre a entre autres évoqué avec elles des questions relatives à la construction de la nouvelle Somalie, loin des images de chaos que véhicule souvent ce pays.

Variole du singe : la vigilance est de mise en Afrique

Le Centre africain de contrôle des maladies (Africa CDC, sigle anglais) a recommandé aux États du continent de renforcer les efforts de surveillance et de suivi des cas de variole du singe.Il y a deux jours, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que la variole du singe constituait une urgence de santé publique internationale. Suite à cette alerte, le Centre africain de contrôle des maladies (Africa CDC, sigle anglais), dans un communiqué de presse diffusé ce lundi, plaide pour la consolidation « des capacités de diagnostic des laboratoires et des capacités de séquençage génomique ».

En Europe, où la plupart des cas de variole du singe sont recensés, des campagnes de vaccination sont en train d’être lancées. C’est pourquoi, Africa CDC appelle également ses membres à constituer des stocks de vaccins et de médicaments. De plus, l’organisme de santé de l’Union Africaine (UA) souhaite que les gouvernants élaborent et diffusent des messages de prévention à l’endroit des populations, notamment les groupes vulnérables.

Selon les derniers chiffres d’Africa CDC, 2031 cas de variole du singe, dont 75 mortels, ont été détectés dans 11 pays africains. Cela représente 12 % des infections dans le monde entier. La variole du singe est une maladie infectieuse émergente causée par un virus transmis par des animaux infectés, le plus souvent des rongeurs. Elle peut également se transmettre d’une personne à une autre. Ses premiers symptômes sont la fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue et une éruption cutanée étendue.

Ethiopie: une soixantaine de jihadistes neutralisés

Les combattants d’al-Shabab tentaient de pénétrer dans deux villages éthiopiens.Les forces spéciales éthiopiennes stationnées dans la région de Somali ont éliminé 63 insurgés jihadistes affiliés au mouvement al-Shabab. Selon le bilan rendu public par Addis-Abeba, plusieurs autres combattants terroristes ont été blessés.

Des sources qui se sont confiées à APA indiquent que les combattants d’al-Shabab ont tué 17 personnes (civils et policiers éthiopiens) la semaine dernière.

Des groupes liés aux insurgés ont attaqué, le 20 juillet dernier, les villages de Yeed et Aato après que leur commandant a été tué par l’armée éthiopienne.

Ce mouvement jihadiste avait tenté, dans le passé, d’attaquer l’Éthiopie par la région de Somali, mais n’avait pas réussi à s’infiltrer dans la zone jusqu’à l’attaque de mercredi dernier.

Tunisie : Référendum sur un nouveau projet de constitution

Plus de 9 millions de Tunisiens appelés aux urnes ce lundi 25 juillet 2022 pour un référendum sur la constitution. Ils doivent se prononcer sur le nouveau texte proposé par le président Kaïs Saied.Cette réforme controversée, portée par le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, vise à renforcer les pouvoirs du président et pourrait faire rebasculer le pays vers un régime dictatorial similaire à l’avant-2011.

Plus de 11.000 bureaux de vote ont ouvert leurs portes, selon l’Isie (l’autorité électorale), organisatrice d’un scrutin censé, selon le président mettre fin à la crise politique provoquée par son coup de force d’il y a un an.

Ils fermeront à 23 heures. Le taux de participation atteignait un peu moins de 12 % à 14 heures a fait savoir le président de l’ISIE, Farouk Bouasker,

Pour rappel, aucun quorum n’est requis pour ce référendum où le oui est donné favori. L’opposition a pour l’essentiel appelé à ne pas se rendre aux urnes.

Le projet de Constitution est censé, selon M. Saïed, mettre fin à la crise politique provoquée par son coup de force d’il y a exactement un an. Il instaure un régime ultraprésidentiel accordant de vastes pouvoirs au chef de l’Etat, en rupture avec le système plutôt parlementaire en place depuis 2014, auquel Kaïs Saïed impute les conflits récurrents entre le Parlement et le gouvernement des dix dernières années.

Dans le nouveau texte, le président, chef suprême des armées, exerce le pouvoir exécutif avec l’aide d’un chef de gouvernement qu’il désigne et peut révoquer selon son bon vouloir, sans nécessité d’obtenir la confiance du Parlement. Il entérine les lois et peut aussi soumettre au Parlement des textes législatifs qui ont « la priorité ».

L’opposition et les ONG ont dénoncé un texte « taillé sur mesure » pour M. Saïed, et une concentration excessive des pouvoirs entre les mains d’un président n’ayant de comptes à rendre à personne.

La Tunisie fait face à une crise financière profonde avec une dette supérieure à 100 % du PIB. Le pays négocie depuis des mois un nouveau prêt avec le Fonds monétaire international (FMI) pour redresser la situation économique.

La date du sommet USA-Afrique connue

La rencontre sera axée sur des questions liées à la santé, à la paix, à la sécurité, à la sécurité alimentaire et au changement climatique.Le président américain, Joe Biden a annoncé son intention d’accueillir les dirigeants africains à Washington pour un sommet USA-Afrique en décembre prochain.

Dans un communiqué publié récemment par l’ambassade des États-Unis à Addis-Abeba, le président Biden a déclaré qu’il organisera ce sommet pour « démontrer l’engagement durable des États-Unis envers l’Afrique ».

Le sommet « soulignera l’importance des relations entre les États-Unis et l’Afrique et une coopération accrue sur les priorités mondiales communes », a ajouté M. Biden.

M. Biden a déclaré que le sommet « s’appuiera sur nos valeurs communes pour mieux favoriser » l’engagement économique et promouvoir la démocratie et les droits de l’Homme.

Côte d’Ivoire : 30,78% de taux de réussite au baccalauréat 2022

Le baccalauréat 2022 enregistre un taux national de réussite de 30,78% contre 29,24% en 2021, soit une hausse de 1,54%.Ces résultats officiels ont été communiqués, lundi, par la Directrice des examens et concours (DECO), Mme Mariam Nimaga-Dosso.

« A l’examen du baccalauréat cette session, 319 847 candidats étaient effectivement présents. 98 446 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 30,78% contre 29,24% en 2021 », a déclaré Mme Dosso lors d’un point de presse.

« Ce pourcentage connaît donc une hausse de 1,54% », a-t-elle ajouté, faisant observer que cet examen s’est déroulé sans incident dans les 525 centres sur l’ensemble du territoire national.

Au plan du genre, sur 147 758 présentes, 45 857 sont admises, soit 31,04%. Ces admises constituent une proportion de 46,58% des lauréats au plan national.

Au niveau des garçons, sur 172 089 présents, 52 589 sont admis, soit 30,56%. Leur proportion dans le nombre des admis au plan national est de 53,42%.

Ces résultats du baccalauréat 2022 mettent ainsi fin aux examens à grand tirage de l’année 2022 du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Congo terminal s’associe à une artiste locale pour recycler les capsules de café

Le 16 juillet 2022, Congo Terminal a conclu un partenariat avec l’entreprise artisanale « JULITA
GORGEOUS » pour la mise à disposition des capsules de café usagées. Celles-ci sont transformées
localement en bijoux, objets de décoration et/ou art de la maison.Des bacs de collectes ont été posés sur chaque site, et une campagne de sensibilisation a été menée

auprès des employés. Les capsules usagées sont récupérées toutes les fins de semaine pour être

évidées avant remise à JULITA, artiste congolaise engagée dans le recyclage depuis plusieurs années

(papier, bois, capsules diverses, etc). Ces capsules de café deviendront de magnifiques pièces finies

vêtues d’une esthétique hors du commun. Depuis la signature de la convention, près de 500 capsules

ont été remises à JULITA GORGEOUS par Patricia EKEY-MISSE, Responsable Régionale

Communication et Développement Durable

« Notre engagement dans la démarche Green Terminal, Label de Bolloré Ports met en lumière les
actions que nous déployons pour la préservation de l’environnement. Il allie consommation responsable
et recyclage. Car recycler est le maître mot d’une terre durable que l’on devrait offrir aux générations
futures » soutient Patricia EKEY-MISSE, Responsable Régionale Communication et Développement
durable.

« Il est rare de trouver un partenaire aussi responsable que Congo Terminal. Il va jusqu’au bout des
petites choses telles que les capsules de café, les papiers usagés. Je suis fière de travailler avec cette
entreprise » précise Jacqueline MOTE, Chef d’entreprise JULITA GORGEOUS.

Le marc de café récupéré dans les capsules est remis aux pépinières pour servir d’engrais, de même
que les sachets de thé. L’entreprise recycle également les papiers usagés qui sont broyés et destinés
à l’emballage de colis lors des expéditions. Dans cette même démarche, depuis 2012 Congo Terminal
a conclu un partenariat avec Total Energie pour le recyclage des huiles moteur et hydraulique usagées.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire.
L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de
ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo
Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie
chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose
d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la
forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs
congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement
et de l’éducation.

www.congo-terminal.net

Contact presse :
Ghislain Maginot, Chef section Médias – Congo Terminal
T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@congo-terminal.com

Le Zimbabwe et la Zambie signent un accord d’importation d’électricité

Le Zimbabwe a conclu un accord de cinq ans pour importer 100 mégawatts d’électricité par jour de Zambie.Parallèlement, le pays négocie un autre accord qui lui permettra d’importer 150 MW supplémentaires du Mozambique, a déclaré un haut fonctionnaire lundi.

Le Directeur général par intérim de la Société zimbabwéenne de transmission et de distribution d’électricité (ZETDC), Howard Choga, a déclaré que le Zimbabwe commencerait à recevoir 100 MW de la société publique zambienne ZESCO début août.

Selon M. Choga, l’accord avec ZESCO a été signé il y a quelques jours mais n’a pas pu être concrétisé car la société d’électricité zambienne exigeait un paiement anticipé.

« Nous devons les payer d’avance un mois avant de recevoir l’électricité », a déclaré Choga à la presse locale. Il a indiqué que la ZETDC s’attendait à ce que son prépaiement à la ZESCO « soit réglé dans les semaines à venir » pour que le pays commence à recevoir 100 MW de la Zambie.

Par ailleurs, une délégation du Mozambique était attendue au Zimbabwe cette semaine pour finaliser les négociations en vue de fournir 150 MW supplémentaires afin d’atténuer les coupures de courant en cours, a-t-il indiqué.

Le Zimbabwe importe actuellement 50MW de Cahora Bassa et 50MW de Electricidade de Moçambique (EDM, société d’énergie publique du Mozambique).

« Nous avions signé un contrat de 200 MW avec EDM, mais nous n’avions accès qu’à 50 MW », a déclaré M. Choga. Il a ajouté : « Ils seront dans le pays pendant toute la semaine et nous allons donc discuter de la manière dont nous pouvons accéder aux 150 MW restants ».

En raison de la baisse de la production dans ses principales centrales électriques, le Zimbabwe subit des coupures d’électricité en continu.

Sénégal : le dernier virage de la campagne électorale à la Une

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce lundi 25 juillet 2022, évoquent le dernier virage de la campagne électorale des législatives.« Ousmane Sonko mène le je », titre Walf Quotidien. A cinq jours de la fin de la campagne, « les choses s’emballent », informe le journal. Bien que n’étant pas candidat, Ousmane Sonko s’attaque à une partie de l’opposition qui ne tarde pas à répliquer souligne le journal.

Ainsi, dans le journal Le Quotidien, « Sonko (est) traîné dans la boue ». « Il ment et il sait qu’il ment », réplique la coalition citoyenne des valeurs Aar Sénégal. « Allah n’aime pas les menteurs », crache Aliou Sow, ancien ministre sous le régime d’Abdoulaye Wade.

Dans L’Observateur, Ousmane Sonko déclare que « toute l’opposition à l’exception de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple) et Wallu Sénégal (Sauver le Sénégal) sont à la solde de Macky Sall. »

« La dernière ligne droite », lance EnQuête. Dans les colonnes du journal, Mimi Touré, tête de liste nationale de Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour le même espoir, coalition présidentielle), « pose ses conditions » pour un débat avec Ousmane Sonko.

A Thiès, Yankhoba Diattara de la coalition présidentielle, promet une « Remontada » après son revers lors des municipales. Ousmane Sonko fait feu sur l’opposition qui réplique. A Saint-Louis, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances Amadou Bâ en renfort à Mansour Faye.

Le Soleil relate la signature d’un accord sur les céréales entre la Russie et l’Ukraine. « Un succès pour l’Union africaine et Macky Sall », indique le quotidien national.

Sur un autre registre, Libération signale que Conakry piste 1636 milliards à Dakar dans le cadre de la délinquance financière présumée. L’opérateur économique, Ngalé Ousmane Hann, souligne le journal, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) et écroué à à la prison de Rebeuss, suite à un mandat d’arrêt international du juge du premier cabinet et Kaloum.

Dans cette mouvance, L’Observateur sur la fin de cavale de Pape Mamadou Seck à Darou Karim, village religieux situé à cinq kilomètres à l’ouest de la Grande mosquée de Touba.

Le membre présumé de la Force spéciale, ajoute le journal, a été perdu par son téléphone. Lui et son groupe sont accusés de « complot contre l’autorité de l’Etat, actes de nature à occasionner des troubles à l’ordre public graves, association de malfaiteurs avec une entreprise terroriste ».

CAN-féminine: L’Afrique du sud sacré championne

La sélection féminine sud-africaine a été sacrée championne d’Afrique après sa victoire par 2 buts à 1 (mi-temps 0-0) face à son homologue marocaine, samedi soir en finale de la CAN-2022, disputée au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.

Les Sud-africaines se sont imposées grâce à un doublé de Hildah Magaia (63è, 71è), alors que Rosella Ayane a réduit l’écart pour l’équipe nationale à la 80è minute.

 En demi-finale, le Maroc avait éliminé le Nigéria, 11 fois champion d’Afrique, alors que l’Afrique du Sud avait décroché son billet aux dépens de la Zambie.

Pretoria et Abidjan signent six nouveaux accords de coopération

Les accords de partenariats portent notamment sur le développement social et l’inclusion sociale, la coopération économique, la promotion du commerce et des investissements ainsi que les transports.Cette signature d’accords bilatéraux a eu lieu dans le cadre d’une visite d’Etat du président ivoirien, Alassane Ouattara, en Afrique du Sud, du 20 au 23 juillet 2022, au cours duquel il s’est entretenu vendredi avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa. 

Les deux chefs d’Etat ont échangé sur la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud ainsi que sur les questions régionales et internationales. Ils se sont réjouis de leur parfaite convergence de vues sur plusieurs sujets d’intérêt commun.

Ils ont également salué « la coopération exemplaire » entre leurs deux pays matérialisée par la signature de six nouveaux accords sur le développement social et l’inclusion sociale, la coopération économique, la promotion du commerce et des investissements et les transports.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a souhaité le renforcement de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud ainsi que l’accroissement des échanges commerciaux entre les deux pays.

M. Ouattara a appelé de ses vœux l’implantation plus accrue d’entreprises ivoiriennes en Afrique du Sud et d’entreprises sud-africaines en Côte d’Ivoire afin d’intensifier la coopération dans le domaine de la défense, de la lutte contre le terrorisme et de la transformation des matières premières, notamment le cacao et le café, mais aussi dans le domaine artistique.

Le président Cyril Ramaphosa a, pour sa part, salué les efforts admirables et continus de son homologue ivoirien pour le renforcement des relations de coopération entre Abidjan et Pretoria ainsi que son leadership dans la sous-région ouest-africaine et au niveau du continent africain.

M. Ramaphosa a, en signe de fraternité et de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud, élevé le président Alassane Ouattara dans l’Ordre de l’Afrique du Sud, la plus haute distinction sud-africaine.

Les deux chefs d’Etat ont pris part au Forum des Affaires Afrique du Sud – Côte d’Ivoire. Un Forum, placé sous le thème « accélérer le commerce et l’investissement entre l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire par des partenariats renforcés ».

Mali : la tension diplomatique monte entre Bamako et l’Onu

Les relations entre Bamako et l’Organisation des Nations unies (Onu) sont devenues tendues après l’expulsion du porte-parole de la Minusma François Olivier Salgado.Le secrétaire général adjoint de l’Onu pour les opérations de paix, le Français Jean-Pierre Lacroix, est attendu à Bamako du 24 au 28 juillet au Mali,

L’Organisation onusienne a jugé nécessaire de dépêcher son chargé de maintien de la paix dans un contexte de tensions avec Bamako pour aplanir les divergences.

Au cours de cette visite de quatre jours, Jean-Pierre Lacroix s’entretiendra avec la pouvoir militaire en place sur la prolongation d’un an du mandat de la Minusma, la force militaire de l’Onu déployée au Mali depuis 2013.

D’autres sujets seront sur la table, car cette visite du haut responsable de l’Onu, intervient dans un contexte de malentendus entre les autorités de la transition et la Minusma.

 En effet, le Mali a ordonné le 21 juillet, l’expulsion du porte-parole de la Minusma François Olivier Salgado, pour avoir posté sur le réseau social Twitter des « informations inacceptables » au lendemain de l’arrestation de 49 soldats ivoiriens à Bamako le 10 juillet.

Le 14 juillet dernier, les militaires ont annoncé la suspension de toutes les rotations militaires et policières de la Minusma. Le pouvoir malien avait jugé nécessaire de tenir une « réunion » entre les deux parties pour « faciliter la coordination et la réglementation » de ces rotations.

Un imbroglio qui avait poussé L’Egypte qui compte 1.035 soldats à la Minusma à suspendre sa participation début août. 

Le pouvoir de Bamako a désormais mis des gardes fous  qui réduisent fortement la liberté d’action de la Minusma. Dorénavant, la force onusienne devra obtenir le feu vert de Bamako pour enquêter sur d’éventuelles violations des droits humains au Mali.

Une nouvelle donne qui est « incompatible » avec le mandat de la Minusma, qui s’accompagne d’une liberté de mouvement, selon l’Onu.

Un épisode de plus dans les accrocs diplomatiques entre Bamako et les différents protagonistes dans cette lutte contre le Jihadisme dans le Sahel. 

Economie et politique dominent la Une des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les défis de l’économie nationale, l’importance du process de concertations entre gouvernement et partenaires sociaux, les feux de forêt et les cryptomonnaies sont les principaux sujets commentés par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.Ainsi, +Challenge+ écrit que le dernier conseil des ministres est venu à point nommé pour démontrer que le Maroc ne remet pas aux calendes grecques les réformes structurelles enclenchées, pour se consacrer à la gestion des effets de la crise, même si ceux-ci sont très prégnants.

Ce conseil des ministres constitue un fait de communication majeur, poursuit l’hebdomadaire, soulignant que les effets de la crise sont là et l’ensemble de la population les ressent.

L’Exécutif a besoin du doigté pour naviguer entre toutes ces contraintes, estime-t-il, notant que “c’est le lot de tous les décideurs en ce moment, les moins fébriles réussiront”.

+La Vie Éco+ écrit que l’Exécutif est visiblement décidé à faire de la concertation un mode opératoire, rappelant qu’au lendemain de sa prise de fonction, le ministre de l’éducation nationale avait réservé les premiers rendez-vous de son agenda aux représentants des syndicats au sein de son département.

Plus encore, et en marge du contenu de l’accord conclu, le 1er Mai, entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs, une feuille de route fut pour la première fois établie pour que le process de concertations avec les partenaires sociaux soit véritablement institutionnalisé, fait savoir le journal, soutenant qu’un agenda de rencontres préétabli a été mis en place et qu’un cadre formel a été matérialisé par une autre première de l’histoire du Maroc, à savoir l’année sociale qui s’étendra désormais du 1er mai au 30 avril.

Le projet de loi-cadre sur la santé est cette méga réforme, décisive, profonde, qui ne saurait être menée à bon port sans une concertation réelle et sincère avec toutes les parties prenantes, ajoute-t-il, relevant que l’adhésion de toutes et tous est la seule voie viable vers la réussite d’un tel chantier.

Sur un autre registre, +Finance News Hebdo+ écrit que sous la chaleur des flammes et des braises, les incendies qui se sont déclarés dans le Nord ont détruit environ 9.200 hectares de couvert forestier, notant que la cause de ces incendies sont la bêtise humaine et le “fameux” changement climatique

Le Maroc traverse cette année une sécheresse qui s’est traduite par une importante baisse des ressources hydriques, lesquelles ont diminué de 85% en raison des faibles précipitations et de la baisse du volume des chutes de neige, explique l’hebdomadaire, notant que les fortes chaleurs enregistrées actuellement entraînent dès lors le dessèchement des herbes qui deviennent particulièrement inflammables.

“D’où la nécessité pour le Maroc d’anticiper et de commencer à muscler ses moyens d’intervention”, préconise-t-elle, appelant, à cet effet, à faire face à la récurrence des sécheresses.

+Le Matin+ rapporte que la Banque centrale va bientôt mettre en place un projet de loi réglementant l’usage des cryptomonnaies au Maroc, avec un système d’agrément et de licence pour permettre à ces plateformes d’offrir leurs services aux consommateurs. C’est ce qu’a révélé Adil Zbir, responsable de la surveillance des infrastructures de marchés financiers et des systèmes de paiement à la Banque Centrale, le jeudi 21 juillet 2022, à Marrakech, lors du Sommet d’affaires Afrique-USA.

“Ce projet de loi a pour objectif de réguler les plateformes d’échange des crypto assets, à l’image de ce qui se fait en France à titre d’exemple. Aujourd’hui, il est nécessaire de créer un système d’agrément et de licence pour permettre à ces plateformes d’offrir leurs services aux consommateurs marocains. Il s’agit d’une démarche de régulation qui permettra à ces plateformes d’exister en toute sécurité. Cette réglementation contrera également les risques de blanchiment d’argent et de financement terroriste qui sont des sujets qui nous préoccupent”, a précisé Adil Zbir, lors du panel dédié à l’intégration des systèmes de paiement organisé dans le cadre du sommet.

Maroc: report des festivités de la fête du trône

Toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la fête du trône, célébrée le 30 juillet de chaque année au Maroc, seront reportées, a annoncé vendredi le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie. Le Roi Mohammed VI adressera un discours à cette occasion.Cette décision a été prise eu égard à la poursuite des mesures préventives imposées par l’évolution de la situation sanitaire due à la pandémie de Covid-19.

“Le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce qu’eu égard à la poursuite des mesures préventives imposées par l’évolution de la situation sanitaire due à la pandémie de Covid-19, il a été décidé le report de toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion du 23ème Anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Trône de Ses Glorieux Ancêtres”, indique un communiqué du Ministère de la Maison Royale.

Dans ce cadre, “il a été décidé le report de la cérémonie de réception que préside SM le Roi, que Dieu Le glorifie, en cette glorieuse occasion, de la cérémonie de prestation de serment des nouveaux officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils et de la cérémonie d’allégeance à Amir Al-Mouminine, que Dieu Le préserve, et de tous les défilés et manifestations auxquels assistent un grand nombre de citoyens”.

Le Mozambique dans l’urgence humanitaire (Ocha)

Au moins 1,5 million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire « vitale » dans le Nord du pays, a alerté le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha, sigle anglais).La province de Cabo Delgado souffre de l’impact continu de la violence jihadiste. Dans un communiqué diffusé ce vendredi, le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha) informe que l’insécurité alimentaire et la malnutrition se sont accentuées dans cette région en proie aux assauts répétés des Shebab.

A en croire l’agence spécialisée, une série d’attaques dans les districts d’Ancuabe et de Chiure depuis le début du mois de juin a entraîné le déplacement de 92.000 personnes à Cabo Delgado et Nampula. « Les attaques ont eu lieu dans des zones où aucun incident de sécurité n’avait été signalé au cours des deux dernières années », a indiqué l’Ocha.

Plus de la moitié des individus confrontés à cette situation « sont des enfants et plus de 60 % des adultes sont des femmes ayant fui d’horribles brutalités », a précisé l’agence onusienne dans son dernier rapport de situation sur ce pays d’Afrique australe. Selon les Nations Unies, des familles ont été parfois contraintes d’abandonner leurs maisons et leurs champs. Les pluies irrégulières ont également aggravé les pertes de récoltes, a souligné l’Ocha.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires affirme que plus de 1,1 million de personnes risquent de souffrir de malnutrition aiguë. Poursuivant, il note que de nombreuses communautés touchées par le conflit luttent déjà contre les conséquences d’autres chocs tels que « le changement climatique et la hausse de l’inflation, ou encore les crises alimentaires et énergétiques ».

Le Mozambique est, d’après les Nations Unies, l’un des trois pays du continent noir les plus exposés aux phénomènes climatiques extrêmes. Durant les trois dernières années, la partie nord du pays a été frappée par deux cyclones, trois tempêtes tropicales et des inondations.

Face à cette situation, a rappelé l’Ocha, plus d’un million de personnes ont été assistées entre janvier et mai 2022 dans la zone touchée. L’Onu soutient que des mesures ont été prises pour surmonter les restrictions d’accès et assurer la poursuite des opérations humanitaires. Des vols supplémentaires ont ainsi été organisés après l’ouverture de nouvelles pistes d’atterrissage. Les partenariats avec les organisations nationales sur le terrain ont aussi été renforcés pour assurer une plus grande portée des interventions.

En ce qui concerne le financement, l’Ocha a souligné que l’appel de fonds pour le Mozambique n’a généré que 72 millions de dollars, soit 18 % des besoins estimés à 388 millions de dollars.

Parité euro-dollar : quelles implications pour la zone franc ?

La dépréciation de l’euro face au dollar américain est un couteau à double tranchant pour les pays africains qui utilisent le Franc CFA comme monnaie d’échange.L’euro, lancé en 2002, a connu une chute historique face au dollar le 12 juillet dernier. Désormais, les deux devises ont une parité unitaire. Ce qui n’était plus arrivé depuis fort longtemps. La faible perspective de croissance dans la zone euro, les enjeux géopolitiques liés à la guerre en Ukraine, les politiques monétaires et la spéculation sont entre autres raisons expliquant cet état de fait.

Cette situation, bien qu’exogène au continent noir, n’est pas sans conséquences pour certaines de ses économies notamment celles qui utilisent le Franc CFA. Cette monnaie est en effet indexée sur la monnaie européenne pour une parité fixe (1 € ≃ 650 F CFA). Les pays de la Zone Franc ont ainsi la particularité d’évoluer dans un système où leurs monnaies (le XOF, le XAF et le Franc comorien) ont un pouvoir d’achat qui ne varie pas en euro. La dépréciation de celui-ci par rapport au dollar induit mécaniquement une perte de valeur pour elles face à la devise américaine.

Pour apprécier les conséquences de cette nouvelle donne, Patrick-Nelson Daniel Essiane, le chef de la section de suivi des conditions économiques de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et chef de la section de l’inflation et de l’emploi, estime qu’il est important de garder à l’esprit la structure du commerce extérieur des pays concernés.

Lorsque l’un de ces Etats échange avec un pays étranger ayant une monnaie différente de la sienne, explique l’économiste camerounais, les deux parties doivent s’accorder sur les conditions de cette transaction : la quantité à échanger, le lieu de livraison, le délai et le prix. Or, pour définir ce dernier, dit-il, les deux parties doivent s’accorder sur la devise qui figurera sur le contrat.

Le commerce international est régi par le dollar. Les exportations des biens des pays en développement sont souvent libellées dans cette devise. Les contrats signés bien avant la montée en puissance de la monnaie américaine devraient ainsi engranger plus d’argent pour la même quantité de biens vendus.

« En économie, on dira qu’il y a un effet prix sur la valeur des recettes. Les recettes de l’exportateur augmentent quand la monnaie dans laquelle est libellée le contrat s’apprécie », souligne M. Essiane. Dans ce même scénario, les détenteurs de dollars peuvent acquérir plus d’actions, de biens et services dans un pays utilisant l’euro ou une monnaie qui a un taux de change fixe avec celui-ci. Leur pouvoir d’achat sera plus conséquent dans ces pays après la dépréciation de l’euro, « ce qui peut potentiellement générer plus d’activités ».

Risque d’inflation

Si l’on est tenté de croire que la situation actuelle est profitable aux pays de la Zone franc, le spécialiste des questions économiques fait savoir que « rien n’est aussi simple ». Les Etats africains importent l’essentiel des biens et services qu’ils consomment. Le dollar étant la monnaie du commerce international, les importateurs du continent noir vont faire face à un renchérissement de leur facture consécutif à la dépréciation de l’euro (et donc du F CFA).

« Si au 15 juillet 2021 l’importateur achetait 1 tonne de riz à 1000 dollars, la facture en F CFA lui reviendrait à 550.000 F CFA. Par contre, le 15 juillet 2022, cette même tonne de riz, au même prix de 1000 dollars, lui reviendra à 655.000 FCFA. Si cet importateur doit revendre ce riz sur le marché et conserver sa marge bénéficiaire, il va répercuter cette augmentation du prix à l’importation sur le consommateur. Conséquence : un riz plus cher sur le marché », note Patrick-Nelson Daniel Essiane, par ailleurs économiste à la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC).

A l’en croire, cette inflation est d’autant plus forte que la part des importations facturées dans une autre devise que l’euro est grande et qu’il n’y a pas de substitut local aux biens importés. A noter également qu’avec plus d’inflation, le pouvoir d’achat des ménages dont les revenus ne sont pas indexés sur l’évolution des prix diminuerait davantage. La parité étant fixe entre la monnaie européenne et le Franc CFA, ce phénomène aurait toutefois pu être évité si l’importateur avait fixé la devise du contrat d’importation en euro, relève-t-il.

Les Finances publiques pas épargnées

Elles seront particulièrement affectées par cette prise de valeur du dollar par rapport à l’euro. L’appréciation de la monnaie américaine va permettre d’augmenter la rente sur les exportations des matières premières. On devrait aussi assister à une hausse des recettes budgétaires grâce à un potentiel supplément d’activités.

Au même moment, les dépenses devraient augmenter du simple fait que les biens importés payés par les gouvernements (voitures, consommables de bureau…) et les subventions à la consommation de biens importés (carburant, intrants agricoles…) vont devenir plus chers.

« Si les dépenses augmentent plus vite que les recettes, cela pourrait accroitre le niveau de la dette publique. De même, la quantité de F CFA nécessaire pour rembourser la dette contractée en dollars sera plus élevée… », signale le fonctionnaire de la BEAC. En somme, souligne l’économiste camerounais, il est assez complexe de tirer une conclusion tranchée sur le phénomène d’appréciation du dollar. L’impact dépend en grande partie de l’importance des échanges libellés dans cette devise.

Toutefois, un risque assez important pèse sur l’inflation. Une dépréciation continue de l’euro, avec la configuration actuelle de la structure des échanges, réduirait considérablement le pouvoir d’achat des ménages pour des gains d’activité assez faibles, alerte-t-il. « La dépréciation de l’euro fait et fera des gagnants et des perdants. Ça dépendra toujours de quel côté de l’échiquier économique chacun se situera », conclut Patrick-Nelson Daniel Essiane.

Mali : Assimi Goïta échappe à une « attaque terroriste »

Des explosions et des tirs nourris ont été entendus à l’aube au camp militaire de Kati à 15 kilomètres de Bamako, où vit le président de la transition malienne.Une déflagration a retenti ce vendredi vers 5 heures du matin dans la ville de garnison de Kati. L’attaque a ciblé le camp militaire de Kati, siège de l’armée malienne et qui sert en même temps de résidence au président malien Assimi Goïta.

Au moment de l’attaque, le chef de l’Etat malien se trouvait dans la garnison de Kati, bien sécurisée par une unité d’élite de l’armée. Par contre, son ministre de la Défense Sadio Camara se trouvait au camp militaire où des combats violents ont opposé l’armée malienne et des jihadistes.

L’armée malienne dans un communiqué, indique avoir repoussé « vigoureusement une attaque terroriste contre la caserne de Kati ». Les Forces armées maliennes évoquent une attaque qui s’est déroulé aux environs de 5 heures du matin menée par « deux véhicules piégés bourrés d’explosifs ».

Le JNIM 

Difficile d’en savoir davantage sur la nature des combats, mais l’armée malienne donne un bilan provisoire de « deux assaillants neutralisés ».

L’attaque pourrait être l’œuvre du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) qui s’est décrit comme la branche officielle d’al-Qaida au Mali. En 2017, la branche saharienne d’al-Qaida au Maghreb islamique, al-Mourabitoun, Ansar al-Dine et le Front de libération du Macina se sont réunis pour former le JNIM.

Le JNIM multiplie les attaques au Mali. En juin, les jihadistes de la katiba du Macina avait froidement tué 132 civils. Le massacre s’était produit dans plusieurs villages de la commune de Diallassagou, dans le cercle de Bankass

Dans son communiqué, Le Chef d’Etat-major Général des Armées du Mali, rassure les populations de vaquer à leurs occupations habituelles. « La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours pour débusquer les auteurs et leurs complices selon un communiqué l’armée », ajoute le document.

Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

L’équilibre entre les pouvoirs législatif et exécutif, les conséquences socio-économiques de l’arrêt de service de la raffinerie la Samir et les CAF Awards 2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Économiste+ écrit que le Parlement baisse ses rideaux la semaine prochaine, ajoutant que les sessions du printemps et de l’automne ont été marquées par une sorte de dysfonctionnement entre le gouvernement et le Parlement, touchant ainsi à l’équilibre de ces deux pouvoirs.

En effet, les députés comme les conseillers se plaignent des comportements des ministres qui semblent les ignorer, poursuit le journal, relevant que le même sentiment est partagé par l’opposition car certains parlementaires n’arrivent pas à obtenir des rendez-vous pour exposer leurs dossiers.

“Il ne s’agit pas d’affaires personnelles mais de problèmes vécus au sein de leurs circonscriptions électorales”, fait-il savoir, soutenant que ces parlementaires ont tellement d’astuces pour les aider à régler des problèmes spécifiques que l’administration de Rabat ne saurait concevoir.

Au final, “ces parlementaires ne semblent pas prendre conscience de leur pouvoir car c’est le Parlement qui exerce son contrôle sur le gouvernement et non l’inverse”, fait-il remarquer.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ écrit que l’arrêt de service de la raffinerie la Samir cause une grosse panne au sein de la vitalité économique nationale, ajoutant que le retour à la santé du raffineur, n’a jamais eu lieu, en dépit des appels soutenus, plaidant à sa réactivation.

En plus des dégâts sociaux engendrés, la compagnie accuse un endettement effarant de plus de 45 milliards de dirhams (1 euro = 10,2 DH), fait savoir la publication, relevant que la plaie de la faillite pétrolière s’aggrave de plus belle, avec l’actuelle recrudescence des tarifs de la pompe.

La problématique de la raffinerie devrait être une affaire de l’Etat, estime-t-il. “La souveraineté énergétique et bien d’autres services publics, relève des prérogatives primordiales de l’Etat et, ne saurait en nul cas, être sujet de prédation hégémonique, encore moins de tiraillement partisan”.

Au volet sportif, +Le Matin+ rapporte que le Sénégalais Sadio Mané a été désigné meilleur joueur africain de l’année, lors des CAF Awards 2022. Sadio Mané, qui évolue au club allemand du Bayern Munich, a reçu son trophée lors d’une cérémonie organisée jeudi soir au complexe Mohammed VI de football de Maâmoura (près de Salé).

L’international sénégalais était en concurrence avec l’Egyptien Mohamed Salah (Liverpool) et son compatriote Edouard Mendy (Chelsea).

Dans la catégorie féminine, le titre a été remporté par la Nigériane Asisat Oshoala. La joueuse du FC Barcelone a décroché ce trophée devant la Camerounaise Ajara Nchout Njoya (Internazionale Milano) et la Zambienne Grace Chanda (BIIK Kazygurt).

Le prix du meilleur club africain a été glané par le WAC, vainqueur de la Ligue des Champions africaine aux dépens d’Al Ahly d’Egypte. Le club Rouge et blanc a devancé la Renaissance Berkane, qui a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football et Al Ahly.

De son côté, le sélectionneur de l’équipe du Sénégal, Aliou Cissé, a été désigné meilleur entraineur africain en 2022. Cissé, qui a réussi l’exploit de remporter la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) avec le Sénégal, a devancé l’entraineur du Wydad Casablanca, Walid Regragui et l’ancien sélectionneur d’Egypte, Carlos Queiroz.

Côté dames, le prix de la meilleure entraineuse est allé à la Sud-africaine Desiree Ellis, qui a devancé Bruce Mwape (Zambie), Jerry Tshabalala (Mamelodi Sundowns) et le sélectionneur de l’équipe nationale féminine du Maroc, Reynald Pedros.

Le football sénégalais s’est illustré également avec la consécration de la sélection sénégalaise comme meilleure équipe nationale masculine de l’année. Dans la catégorie féminine, l’équipe organisatrice des CAF Awards 2022 a revu le processus de sélection pour cette importante catégorie, en raison de l’absence d’une compétition féminine majeure au cours de la période considérée.

Par ailleurs, le but marqué par le Sénégalais Pape Ousmane Sakho a été désigné meilleur but de l’année.

A Rabat, les Africains débattent des interventions onusiennes en Afrique

Le patron de la force onusienne en Centrafrique plaide pour une réflexion sur une nouvelle génération de mission de la paix en Afrique.Les missions de maintien de la paix des Nations-Unies en Afrique doivent-elles opérer une profonde transformation pour s’adapter aux nouveaux défis auxquels elles sont confrontées ? C’est l’une des questions majeures débattues à la 6e conférence annuelle sur la Paix et la Sécurité en Afrique (APSACO) organisée les 20 et 21 juillet à Rabat par le très influent Think tank marocain Policy Center for the New South (Centre des politiques pour un nouveau sud).

« Ces deux dernières, les missions de maintien de la paix ont évolué d’un contexte de règlement pacifique des différends, qui était sous le chapitre 6 de la charte des Nations-Unies à un nouveau contexte qui est celui de l’action militaire, placé sous le chapitre 7 », introduit le Général Sidiki Traoré, Commandant de la Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (Minusca).
selon lui, « l’usage de la force n’est pas systématique ni immédiat.
« On passe par plusieurs étapes avant d’y arriver. Il y a la contrainte, les moyens coercitifs pris contre les belligérants jusqu’à l’usage de la force létale pour le maintien ou le rétablissement de la paix », explique le patron de la force de la Minusca qui se pose la question de savoir si les forces onusiennes peuvent remplir correctement leur mission en respectant l’un des principes fondamentaux du maintien de la paix, à savoir l’impartialité ?
À son avis, « c’est une grande des grandes difficultés que connaissent les missions de maintien de la paix actuellement .
« Il y a aussi des pays contributeurs qui viennent dans des contextes particuliers, avec des cultures différentes, une histoire différente et des relations particulières sur le plan politique avec le pays hôte. C’est encore là une autre source de difficultés et de complexité pour la mission », explique l’officier burkinabé.

A cela, il ajoute les différentes typologies de pays où une intervention de l’Onu est nécessaire. Le Général Traoré identifie deux types de pays. Ceux dont les forces de défense et de sécurité (FDS) ont été défaites et d’autres avec une armée encore fonctionnelle.
Dans le premier cas, « les pays comptent généralement sur les missions onusiennes pour assurer les actions régaliennes et la reconstruction de leurs forces de défense de sécurité.
Dans le deuxième cas où les FDS sont encore en place, c’est moins simple. « Celles-ci considèrent que la présence de la mission est une entrave à leur action, qui amène souvent les missions dans ce contexte à connaitre des atteintes à la libre circulation du personnel des Nations Unies », fait constater le Commandant de la force de la Minusca qui cite l’exemple de l’Unamid (Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour).  

L’officier supérieur burkinabé n’a pas cité l’exemple du Mali où la Minusma dont le mandat a été renouvelé le 29 juin dernier pour une année supplémentaire, ne dispose plus d’une liberté de mouvement, notamment pour enquêter sur des allégations de violation des droits humains. Les autorités de la transition issue du deuxième coup d’état de mai 2021 après un premier commis neuf mois plus tôt contre Ibrahim Boubacar Keita (IBK) se sont opposées à cette volonté du Conseil de sécurité des nations unies.

Pour lui, les forces onusiennes doivent aussi intégrer « un nouveau contexte » représenté par la présence de « forces bilatérales » à leurs côtés. Cette action est nécessaire dans la mesure où « le modus vivendi » de ces forces bilatérales ne correspond pas au mandat des missions onusiennes. « Comment concilier ces deux présences et continuer à remplir nos missions de la façon la plus professionnelle », interroge-t-il.

Le général Traoré a également mentionné « la présence des groupes armés terroristes » et se demande si la réponse apportée par les forces onusiennes aux actions menées par ces acteurs non étatiques est appropriée. « N’est-il pas temps de commencer à porter une réflexion sur une nouvelle génération de mission de la paix des Nations-Unies, en prenant en compte le contexte actuel que nous traversons ? », questionne le général burkinabé  qui reconnait que « nous avons à faire face à tous ces défis ».

Joueur africain de l’année : Sadio Mané l’emporte haut la main

Après sa toute première consécration aux Caf Awards en 2019, l’international sénégalais continue d’écrire sa légende. Et de deux pour Sadio Mané « honoré de participer à la cérémonie pour la cinquième fois de suite ».

La Confédération africaine de football (Caf) lui a décerné, jeudi soir à Rabat (Maroc), le trophée de Joueur africain de l’année qu’il « dédie à la jeunesse du Sénégal ». L’attaquant racé devance son compatriote Édouard Mendy et l’Égyptien Mohamed Salah, son ancien coéquipier à Liverpool (Angleterre).

Tout récemment recruté par le Bayern Munich (Allemagne), dans le cadre d’un transfert estimé à environ 40 millions d’euros, Sadio Mané, sûr de son couronnement, a quitté la tournée d’intersaison aux États-Unis pour recevoir sa récompense des mains de Patrice Motsepe, le président de la Caf.

 « Le match était plié d’avance tant il a réalisé une saison époustouflante en club et en sélection. Il a presque tout réussi. Cette distinction ne pouvait pas lui échapper », explique Sahelinko Cissokho, journaliste sportif à MEDI 1 TV (Maroc).

Avec les Reds, l’enfant de Bambaly, un village reculé du Sud du Sénégal, a gagné les deux coupes domestiques, terminé vice-champion de Premier League et atteint la finale de la Ligue européenne des champions. Au plan individuel, il a inscrit 16 buts en 34 matchs de championnat, 5 en 13 rencontres de C1 et 2 en FA Cup.

Sous les couleurs de son pays, le joueur formé à l’Académie Génération Foot « a été l’un des hommes clés dans la conquête de la première Coupe d’Afrique des nations. Sadio Mané a été décisif dans cette campagne (3 réalisations et 2 passes décisives). Il l’a également été dans les qualifications pour la Coupe du monde Qatar 2022 notamment lors du barrage contre l’Égypte », souligne Franck Simon, consultant sportif pour RFI et Canal+ Afrique.

Une saison aboutie donc qui place sans débat Sadio Mané parmi les meilleurs joueurs du monde en lice pour le Ballon d’Or France Football dont le grandissime favori reste le Français Karim Benzema.

El Hadj Ousseynou Diouf égalé

Sur et en dehors des pelouses, c’était la star de la génération 2002. Celle qui a été la première à disputer une finale de Can (défaite aux tirs au but face au Cameroun), à se qualifier pour un Mondial et d’y atteindre les quarts de finale (élimination par la Turquie).

El Hadj Ousseynou Diouf, au sommet de sa gloire, s’est adjugé le « ballon d’or africain » en 2001 et 2002. Vingt ans plus tard, Sadio Mané marche sur les traces de cet artiste du ballon rond à l’égo surdimensionné en soulevant lui aussi, pour la seconde fois consécutive, ce trophée couru.

« On aime bien El Hadj Diouf, mais Mané est maintenant sans conteste le meilleur footballeur de l’histoire du Sénégal », tranche M. Cissokho même s’il y a encore une marge d’amélioration.

À la Coupe du monde 2018 en Russie, les Lions sont rentrés dès le premier tour. Au Qatar, « le Sénégal peut, veut et doit aller loin. Ça passera inévitablement par de grosses performances de ses cadres que sont notamment Édouard Mendy, Kalidou Koulibaly et Sadio Mané », estime M. Simon. D’ici là, la nouvelle coqueluche du club bavarois doit bien s’intégrer dans un nouveau championnat : « Je ne doute pas de ses capacités à le faire. Après, je ne sais pas si ce sera rapide ou non », affirme cet ex-journaliste de France Football (1991 – 2021).

Caf Awards 2022 : le Sénégal se taille la part du lion

Au total, le pays de la téranga (hospitalité, en langue wolof) a glané cinq récompenses lors de la fête du foot africain organisée jeudi soir à Rabat (Maroc).Une razzia ! 2022 est véritablement l’année du Sénégal. Pour la première fois de son histoire, ce pays ouest-africain, reconnu pour le talent de ses joueurs, est monté sur la plus haute marche du podium à la Coupe d’Afrique des nations de football.

Les Lions, toutes griffes dehors au second tour du tournoi, ont brisé la malédiction au Cameroun grâce notamment à leur métronome Sadio Mané, auteur de 3 buts et 2 passes décisives. Avec Liverpool, l’attaquant polyvalent est maintes fois sorti de sa boîte magique pour faire la différence dans les compétitions domestiques et sur la scène européenne.

Toutes choses qui font que le jury de la 29e édition des Caf Awards, prenant en compte la période allant de septembre 2021 à juin 2022, l’a désigné comme Joueur africain de l’année. D’autres Sénégalais, dont le sélectionneur Aliou Cissé, ont également attiré la lumière sur eux.  

Palmarès des Caf Awards 2022 :

Foot masculin 

Joueur de l’année

Sadio Mané (Sénégal & Bayern Munich)

Joueur interclubs de l’année

Mohamed El Shenawy (Egypte & Al Ahly)

Jeune joueur de l’année

Pape Matar Sarr (Sénégal & Tottenham Hotspur)

Entraîneur de l’année

Aliou Cissé (Sénégal)

Club de l’année

Wydad Athletic Club (Maroc)

Équipe nationale de l’année

Sénégal

But de l’année 

Pape Ousmane Sakho (Sénégal & Simba SC)

Foot féminin

Joueuse de l’année 

Asisat Oshoala (Nigeria & Barcelone)

Joueuse interclubs de l’année 

Evelyn Badu (Ghana & Sekondi Hasaacas Ladies/Alvaldsnes)

Jeune joueuse de l’année

Evelyn Badu (Ghana & Sekondi Hasaacas Ladies/Avaldsnes)

Entraîneur de l’année

Desiree Ellis (Afrique du Sud)

Club de l’année

Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

Équipe nationale de l’année (football féminin)

Le nom du lauréat sera connu le 23 juillet prochain à l’issue de la finale de la Coupe d’Afrique des nations féminine qui se tient actuellement au Maroc.

Un incendie perturbe la fourniture d’électricité à Abidjan

L’incident s’est produit au poste de Yopougon 1, à Abidjan.Retour à la normale dans la fourniture d’électricité à Abidjan. Selon la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE), l’incendie qui a perturbé, ce jeudi, la fourniture du courant dans des communes de la capitale économique ivoirienne et de l’intérieur du pays a été maîtrisé.

« Ce jeudi 21 juillet 2022, un incendie au poste de Yopougon 1, a occasionné une perturbation de la fourniture de l’électricité dans quelques communes d’Abidjan et de l’intérieur du pays », explique la CIE dans un communiqué reçu à APA.

Elle conclut : « L’incendie a été maitrisé. La situation est sous contrôle. Nos techniciens sont mobilisés pour un retour à la normale dans les meilleurs délais ».