Le GIABA invité à souffler sur les braises de la lutte contre le blanchiment d’argent

Après 20 ans d’existence, le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA)doit souffler sur les braises de la lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (LBC/FT), a estimé, mercredi, son Directeur général, Kimelabalou Aba.« Nous projetant dans les 20 prochaines années, j’imagine une institution qui fera la fierté de l’Afrique ; par conséquent (…), faisons entendre notre voix, prenons la parole et soufflons sur les braises de la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de sa prolifération avec tous les outils à notre disposition », a dit M. Aba.

Intervenant lors d’une conférence virtuelle dans le cadre de la célébration des 20 ans du GIABA, il a souligné que l’institution continue d’être confrontée à plusieurs défis, au nombre desquels la faible volonté politique à mener le processus de LBC/FT à bien.

« Le GIABA doit aussi, a poursuivi Kimelabalou Aba, relever les défis d’un financement insuffisant pour la mise en œuvre des programmes de LBC/FT, d’une faible capacité (tant humaine qu’institutionnelle) des États membres dans la mise en œuvre effective des mesures de LBC/FT, et des défaillances dans le cadre juridique national et dans la coordination et la collaboration nationales entre les autorités compétentes  ».

Parmi ces défis, figurent également le faible niveau de coopération régionale et internationale, les complexités dans l’administration des dispositifs de LBC/FT, la lenteur dans l’introduction des changements législatifs dans la région, les faiblesses régionales spécifiques (défis liés à la géographie, conflits armés, conflits ethniques et religieux, crime organisé et corruption), et la nature informelle de la région et son économie basée sur les espèces.

Toutefois, M. Aba s’est réjoui, entre autres réalisations, de l’achèvement du premier cycle des évaluations mutuelles des États membres pour évaluer leur conformité aux Recommandations du GAFI et résoudre les lacunes identifiées, de l’adoption des lois de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) par tous ses États membres, de la mise en place des Comité Interministériels de Coordination de la LBC/FT au niveau national dans les Etats membres  et de la mise en place et opérationnalisation des Cellules de Renseignement Financier (CRF), dont certaines sont désormais membres à part entière du Groupe Egmont.

Il en est de même de la publication de plus de vingt (20) rapports de recherche et de typologie qui aident à faciliter la compréhension des risques, tendances, méthodes et techniques de LBC/FT utilisées par les criminels pour mener leurs activités néfastes et de la facilitation et appui à la réalisation des évaluations nationales des risques de BC/FT dans les États membres pour leur permettre de concevoir des stratégies pertinentes pour juguler les risques identifiés.

Ghana: les violences postélectorales font cinq morts

Des violences qui ont suivi les élections présidentielle et législatives du Ghana ont fait cinq morts, selon la police.« Entre le 7 décembre et le 9 décembre, nous avons recensé à travers le pays, 21 incidents violents liés directement aux élections, qui ont entrainé la mort de cinq personnes par balles », écrit la police sur compte Twitter.

Notre source fait également état de 17 blessés.

Plus de 17 millions de Ghanéens étaient appelés le 7 décembre dernier aux urnes, réparties dans 38.622 bureaux de vote, pour élire le chef de l’Etat et 275 députés. Le président sortant Akufo-Addo fait face à son principal opposant, son prédécesseur au pouvoir, dans une élection qui s’annonce serrée.

La proclamation des résultats initialement prévue, mardi soir, a été reportée à une date ultérieure par la Commission Electorale (CE).

Cameroun: Amnesty dénonce les «détentions arbitraires» d’opposants

Les arrestations, détentions arbitraires et poursuites devant les tribunaux militaires d’opposants qui se sont réunis pacifiquement, « sont le dernier épisode de la répression des autorités camerounaises contre les voix dissidentes depuis fin septembre », a déclaré Amnesty International dans un communiqué parvenu mercredi à APA.« Sur au moins 500 personnes arrêtées en lien avec les manifestations du 22 septembre – en majorité des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) – au moins 160 sont aujourd’hui en détention. Parmi elles, 13 ont été condamnées à des peines de prison ferme par des tribunaux civils, et 14 ont été renvoyées devant un tribunal militaire », souligne l’ONG des droits humains.

A l’appel du MRC, le parti de Maurice Kamto, principal opposant au président Paul Biya, des manifestations avaient été programmées dans plusieurs villes du Cameroun le 22 septembre dernier. Mais « elles ont été interdites par les autorités, et suivies par des arrestations et des détentions arbitraires », d’après Amnesty.

Citant les avocats, l’ONG rapporte qu’au 25 novembre dernier, au moins 160 personnes étaient toujours en détention dans les villes de Douala, Yaoundé, Bafoussam et Nkongsamba. « Les avocats ont déposé 45 recours pour que ces personnes ne soient pas détenues provisoirement dans l’attente de leur procès, mais ils ont été automatiquement rejetés », rapporte-t-elle.

Ainsi, huit personnes ont été condamnées le 17 novembre par le tribunal de première instance de la ville de Mfou (Centre) à deux ans de prison, après avoir été déclarées coupables « des délits d’attroupement, de réunions et manifestations publiques, et de rébellion en groupe ». Cinq personnes ont été condamnées le 6 novembre à quatre mois de prison dans la ville de Nkongsamba (Ouest) pour tentative de manifestation publique.

Par ailleurs, l’assignation à résidence de Maurice Kamto a été levée ce mardi en début de matinée. Pendant plus de deux mois, une vingtaine de policiers et gendarmes se relayaient autour du domicile de l’opposant.

En revanche, souligne Amnesty, au moins 45 autres militants de son parti arrêtés le 22 septembre, ont été inculpés pour « tentative de révolution », « rébellion », « attroupement aggravé » et « défaut de carte d’identité » par le tribunal militaire de Yaoundé, et placés en détention provisoire à la prison centrale de la ville. C’est le cas notamment de Olivier Bibou Nissack, porte-parole de Maurice Kamto, et de Alain Fogue Tedom, trésorier national du MRC.

« Les autorités doivent mettre fin aux arrestations et détentions arbitraires massives et libérer immédiatement les prisonniers de conscience », a ainsi appelé Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

De même, les « actes de torture ou autres souffrances infligées par les agents de la DST (Division de la surveillance du territoire) à des personnes arrêtées doivent faire l’objet d’une enquête impartiale et indépendante et les principaux responsables identifiés et sanctionnés », a-t-il ajouté.

Un investisseur annonce 10 milliards FCFA pour la construction de logements à Abidjan

L’opérateur économique malien et président-directeur-général du Groupe Elohim international , Mamadou Dramé dit Mama, a annoncé mercredi à Abidjan, l’extension des activités de son Groupe à Abidjan où il prévoit un investissement de 10 milliards FCFA pour construire des logements.« Nous avons décidé de nous installer ici pour contribuer au développement de ce pays. Nous allons commencer par le bâtiment travaux public (BTP) et l’immobilier avec un investissement de 10 milliards FCFA pour construire des logements à Abidjan», a indiqué M. Dramé dans une conférence de presse.

Justifiant le choix d’Abidjan pour étendre les activités de son groupe, M. Dramé a estimé que c’est parce que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui un pays émergent et une plateforme d’investissement et d’opportunités. 

 «Nous investissons ici parce que nous croyons en ce pays qui a de l’avenir », a-t-il expliqué. 

Le Groupe Elohim international comprend  plusieurs sociétés qui interviennent dans différents secteurs d’activités, notamment l’énergie, le transport, les mines et le BTP.

Selon le Affordable Housing Institute, le déficit de logement en Côte d’Ivoire est estimé à 600 000 unités avec un besoin annuel estimé à 50 000 unités. Les besoins de logement neufs sont plus prononcés dans les villes avec un besoin annuel de 200 000 unités pour la seule ville d’Abidjan. 

Côte d’Ivoire: le retour de Laurent Gbagbo «ne dépend pas de Ouattara» (Sidi Touré)

Le retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien en liberté conditionnelle en Belgique, « ne dépend pas » du président ivoirien Alassane Ouattara mais plutôt de la justice, a soutenu mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien.«  (…) Je vous rappelle qu’il ( M. Gbagbo) est encore sous procédure d’appel au niveau de la Cour pénale internationale ( CPI) et pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, il y a une procédure judiciaire qui est aussi engagée à ce niveau. Donc son retour dépend de la justice, ça ne dépend pas du président Ouattara », a indiqué M. Touré à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par M. Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan.  

« La procédure de délivrance du passeport est bien connue de tout le monde et c’est ce parcours qui était en opérationnalisation. Ce parcours est arrivé à échéance… Le président de la République lui a donné droit au passeport diplomatique parce que c’est un passeport de courtoisie qui relève de la seule discrétion du président de la République », a par ailleurs expliqué M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias. 

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo qui est en liberté conditionnelle en Belgique a reçu le 04 décembre dernier à Bruxelles, un passeport ordinaire et un passeport diplomatique. 

La remise de ces documents de voyage devrait permettre à M. Gbagbo de regagner la Côte d’Ivoire après plusieurs années de détention à la CPI où il a été acquitté des charges de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011. 

Début novembre, rappelle-t-on, M. Gbagbo a échangé au téléphone avec le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko et a invité ce dernier à «apaiser» la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire « en favorisant le dialogue plutôt que la répression».

La Zambie demande l’aide du FMI pour la gestion de sa dette

Le Fonds monétaire international examine une demande d’aide financière du gouvernement zambien pour soutenir le programme de réforme du pays d’Afrique australe, a annoncé mercredi l’institution de Bretton Woods.Le FMI a déclaré dans un bref communiqué que le gouvernement du président Edgar Lungu a « officiellement sollicité un accord de financement avec le FMI pour soutenir ses efforts de réforme ».

« Le Fonds évalue actuellement cette demande », indique le communiqué.

Cette demande fait suite à un défaut de la Zambie sur ses engagements de remboursement de dette il y a deux mois.

Le pays a manqué le paiement d’un coupon de 42,5 millions de dollars US sur l’une de ses obligations souveraines libellées en dollars en octobre, ce qui a incité le gouvernement à demander aux détenteurs d’obligations de lui accorder un report des paiements d’intérêts jusqu’en avril 2021, à un moment où il lutte contre le double fardeau de la lutte contre la pandémie de Covid-19 et une économie fragile.

La demande de report a été rejetée, ouvrant la voie à une longue bataille juridique entre les autorités zambiennes et les obligataires, ce qui pourrait aboutir à la saisie par les créanciers, de certains des actifs du gouvernement, notamment les mines.

L’annonce du FMI fait suite à une réunion avec Lungu en début de semaine, une rencontre au cours de laquelle il avait plaidé pour le soutien du Fonds.

Elections: l’Afrique invitée à imiter le modèle ghanéen

La Chef de la Mission d’observation de la Cedeao, Mme Ellen Johnson Sirleaf, a appelé les pays africains à s’inspirer de l’exemple du Ghana en matière de tenue d’élections libres, justes et transparentes.Mme Johnson Sirleaf s’exprimait à Accra, lors d’une réunion postélectorale des chefs des missions internationales d’observation des élections de 2020 au Ghana. La réunion était organisée pour partager les principales conclusions le jour du scrutin du 7 décembre 2020.

« Il est agréable de savoir que le Ghana a été à la hauteur de ses attentes dans la conduite des élections de manière libre, juste et crédible », a déclaré Mme Johnson Sirleaf.

La Commission de la Cedeao citant Mme Johnson Sirleaf, a affirmé qu’un transfert pacifique du pouvoir était une grande opportunité non seulement pour le Ghana mais pour toute l’Afrique. 

Elle a appelé les pays africains à imiter le Ghana, qui est un modèle pour l’Afrique, afin de susciter la confiance indispensable dans les systèmes électoraux de leurs différents pays.

La Mission d’observation électorale de l’Union africaine, le Groupe d’observateurs du Commonwealth, la Mission nationale d’observation démocratique (NDI) qui supervise les activités de la Coalition des observateurs électoraux nationaux (CODEO), ainsi que le Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix (WANEP) étaient présents à la réunion.

Une délégation des Nations Unies dirigée par le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Ibn Chambas, était également présente à la rencontre.  

Selon le communiqué, la session fait suite à leur réunion tenue le dimanche 6 décembre 2020 à Accra pour vérifier la détermination du Ghana à maintenir la paix pendant et après ses élections générales du 7 décembre 2020.

« Lors de cette réunion, l’observatrice en chef de la Cedeao a indiqué que sa mission avait identifié certains défis à relever », indique le communiqué.

Elle a ajouté qu’il y avait un potentiel de désinformation du fait de la circulation rapide de fausses informations, en particulier sur les réseaux sociaux.

« Il est important que nous nous assurions que des informations factuelles soient données », a conclu Mme Johnson Sirleaf.

Afrique: une relance économique modérée en 2022 (panélistes)

L’Afrique peut connaître une relance économique modérée en 2021, mais n’atteindra probablement pas les niveaux de croissance de 2019 avant 2022, selon différents analystes dont David Rogovic, vice-président et analyste principal du Groupe Risque Souverain de Moody’s Investors Service.« Le FMI estime qu’il faudra nécessairement mobiliser 345 milliards dollars US au cours des trois prochaines années pour aider les pays à se rétablir complètement des effets économiques de la Covid-19, alors que l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD) du G20 ne permettra de fournir aux pays éligibles que 6,5 milliards US$ jusqu’en juin 2021 », rapporte un communiqué de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA).

Il rend compte d’une table ronde virtuelle tenue à Nairobi (Kenya), au cours de laquelle, Manuel Moses, le nouveau Directeur général de l’ACA, a insisté sur l’importance des partenariats pour aider les économies africaines à se relancer suite à cette pandémie sans précédent.

Ce qui pousse les analystes à faire remarquer que les prévisions ne sont pas vraiment surprenantes étant donné que les pays africains susceptibles d’être les plus solides sont ceux qui, comme le Sénégal et l’Ouganda, implémentaient déjà avant la pandémie, des politiques fiscales et monétaires saines, tandis que les pays qui étaient déjà vulnérables avant la pandémie devraient connaître une aggravation de leur situation avec un degré d’endettement atteignant 60 % du PIB en 2020 contre 40 % en 2015.

Comme l’a mentionné Khalifa Sarr, Conseiller auprès du ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, le Sénégal est classé deuxième sur 36 pays au niveau mondial pour sa riposte à Covid. Selon lui, cela n’aurait pas été possible, si le gouvernement n’avait pas mis en œuvre un programme de résilience économique et sociale de 1,7 milliard de dollars US au début du mois d’avril 2020, ce qui représente 7% de leur PIB.

M. Sarr a également fait remarquer que la communauté internationale devrait reconnaître que toutes les dettes ne sont pas égales. Ce programme socio-économique du Sénégal, a-t-il ajouté, a le mérite d’avoir sauvé des milliers de vies et renforcé les infrastructures sociales qui protégeront contre de futures pandémies, tout en s’ajoutant à la prochaine phase de leur programme de relance visant à attirer le secteur privé, grâce à un nouveau cadre de Partenariat Public-Privé et à des politiques qui allégeront la bureaucratie pour les investisseurs.

L’Ouganda a aussi, de son côté, adopté une position proactive. Bien qu’il soit en pleine période d’élection présidentielle, Moses Kaggwa, Directeur des Affaires économiques au ministère des Finances, a fait remarquer que le pays devrait connaître une croissance de 2,9% cette année et de 3,5 à 4% en 2021, ce qui fait de lui l’une des meilleures performances africaines.

De plus, en mettant l’accent sur la création d’emplois dans le secteur agricole, qui emploie 70% de la population, l’Ouganda est en train de renforcer la valeur ajoutée de certaines de ces exportations, outre le tourisme intérieur, tandis que la Banque de Développement de l’Ouganda (Uganda Development Bank) comble le déficit de financement actuel dans les secteurs manufacturier et agroalimentaire.

S’agissant du Ghana, il a mis en place un programme de liquidités qui devrait stabiliser l’économie à court terme et revitaliser tous les secteurs lorsque le pays sortira de la pandémie, selon Samuel Arkhurst, Directeur de l’Economie et Directeur du Trésor et de la Division de la gestion de la dette.

En outre, ce pays d’Afrique de l’Ouest a mis en place un programme de liquidités qui devrait stabiliser l’économie à court terme et revitaliser tous les secteurs lorsqu’il sortira de la pandémie.

Af’Sud: une reprise économique durable est possible (Ramaphosa)

Une forte reprise économique est possible en Afrique du Sud, même si l’économie est restée en dessous de ses niveaux précédant la pandémie de coronavirus, a déclaré mercredi le président Cyril Ramaphosa.Il commentait un rapport du Bureau de la statistique (Statistics South Africa, public) qui a révélé que le pays a connu un rebond de 13,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) au cours du troisième trimestre de 2020.

« Le fort rebond de la croissance du PIB pour le troisième trimestre confirme l’approche que nous avons adoptée à la fois pour faire face à la pandémie et pour protéger l’économie », a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté : « Notre tâche est maintenant de veiller à ce que cette dynamique soit maintenue pour permettre une reprise complète de l’économie ».

Selon le rapport de StatsSA, le rebond du troisième trimestre a été soutenu par les effets de relance des plans de secours d’urgence annoncés par le président en avril 2020, qui comprenaient des paiements directs à plus de 22 millions de Sud-Africains par le biais de subventions supplémentaires, de subvention spéciale Covid-19 et du Programme de secours temporaire aux employeurs /employés impactés par la Covid-19.

« En outre, une forte reprise de l’activité économique a été rendue possible par le succès du pays à maîtriser le virus », note le rapport.

Ramaphosa a cependant exprimé son inquiétude face à la résurgence actuelle du virus en tant que menace la plus grave pour la reprise économique en cours.

« Alors que nous nous apprêtons à célébrer la saison des fêtes et à passer du temps avec nos familles, nous devons rester vigilants pour éviter une deuxième vague », a-t-il déclaré.

Le président a appelé tous les Sud-Africains à porter un masque, à se tenir à distance des autres, à éviter les espaces encombrés ou mal ventilés et à se laver les mains régulièrement pour arrêter la deuxième vague du virus.

« Ces mesures simples sont nécessaires, non seulement pour nous protéger et protéger les autres, mais pour la reprise soutenue de l’économie », a conclu Ramaphosa, à un moment où le pays porte le deuil de 22.000 personnes décédées du virus depuis mars dernier.

Sénégal : décès d’une députée de la majorité

L’élue de Grand Yoff (Dakar), Marie Louise Diouf dite Loulou, est décédée ce mercredi des suites d’une maladie, a annoncé le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Abdou Mbow, sans révéler la nature de la pathologie.La parlementaire issue de la majorité présidentielle, serait décédée de la Covid-19, selon plusieurs médias consultés par APA. Une enquête a été ouverte au niveau de l’hémicycle pour identifier ses derniers contacts, selon des confrères.

A l’annonce de la disparition de la députée, le marathon budgétaire en cours à l’Assemblée nationale a été interrompu. Il reprendra cet après-midi.

Le projet de budget du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique qui était débattu à l’annonce de cette disparition a été adopté sans débat par les élus.

Elections Ghana : report de la proclamation des résultats

La Commission électorale (CE) du Ghana a annoncé mardi, contre toute attente, le report à une date inconnue de la proclamation des résultats des élections générales.Les Ghanéens devront prendre leur mal en patience. Devant publier les résultats provisoires du double scrutin dans les 24 heures ayant suivi le vote, la CE a décidé de se donner plus de temps pour mener avec précision la collecte des voix.

Le nouveau calendrier sera publié  « prochainement », a-t-elle assuré, insistant sur le fait que cette décision est motivée par la volonté de garantir des résultats « exacts à 100% » et qui reflètent « la volonté du peuple ghanéen ».

D’ores et déjà, chacun des deux principaux camps, à savoir le président sortant Nana Akufo-Addo et son rival John Dramani Mahama, se disputent la victoire. Si le premier dit être sûr de l’emporter, le second l’a mis en garde contre toute tentative de voler l’élection présidentielle.

Par ailleurs, plusieurs médias ont placé hier mardi Akufo-Addo et le Nouveau Parti patriotique (NPP, au pouvoir) à la tête des décomptes des suffrages de la présidentielle et des législatives.

Toutefois, la Commission électorale (CE) a souligné qu’elle demeurait le seul organe légalement mandaté pour annoncer les résultats des élections générales au Ghana.

Remerciant au passage les 17 millions d’électeurs d’avoir accompli leur devoir civique lundi 7 décembre, elle a exhorté toutes les parties prenantes à la patience. Par ailleurs, elle assure que le processus de collecte se poursuit en présence des représentants des partis politiques et des observateurs électoraux.

Le Ghana est considéré comme une des démocraties les plus abouties du continent.

En amont des élections, les deux principaux candidats, le président sortant Akufo-Addo et son prédécesseur Dramani Mahama, avaient signé un « pacte de paix » pour accepter les résultats.

Hormis des incidents isolés, notamment une bousculade et des coups de feu près d’un bureau de vote, le double scrutin s’est déroulé lundi dans la paix et la tranquillité.

Cameroun : le blocus de la résidence Maurice Kamto levé

L’assignation à résidence du principal leader de l’opposition camerounaise, Maurice Kamto, a été levée mardi en début de matinée, a constaté APA.Cette décision du gouvernement, a été matérialisée par le retrait des agents de sécurité positionnés depuis le 21 septembre autour de sa résidence. Pendant plus de deux mois, une vingtaine de policiers et gendarmes se relayaient jour et nuit aux alentours de la résidence de Maurice Kamto pour empêcher ce dernier de se déplacer hors de sa maison.

Le principal opposant au régime de Paul Biya au pouvoir depuis 1982, avait été assigné à résidence le 20 septembre dernier après des appels à des manifestations dans le pays. Il avait demandé à ses partisans, quelques jours avant le blocus de son domicile, à descendre dans les rues pour protester contre la convocation des élections régionales, la fin du conflit dans les régions anglophones et le départ du pouvoir du président Paul Biya.

Des manifestations réprimées par le gouvernement qui a conduit à l’arrestation de plusieurs membres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto.

Les élections régionales ont été finalement organisées le 6 décembre dernier sans les deux principales formations de l’opposition: le Social Democratic Front (SDF) et le MRC de Maurice Kamto qui ont décidé de boycotter le scrutin.        

Santé, fisc et environnement au menu des quotidiens marocains

La gratuité du vaccin anti-Covid, la stratégie anticipative du Maroc dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus, le bien-fondé des recettes fiscales et les performances climatiques du Royaume, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions au gouvernement pour l’adoption de la gratuité du vaccin contre l’épidémie de la COVID-19 au profit de tous les Marocains.

Ce geste royal noble puise son essence dans la haute sollicitude royale et la bienveillance humaine dont le Souverain ne cesse d’entourer l’ensemble des composantes du peuple marocain depuis l’apparition des premiers cas de ce virus au Maroc, indique un communiqué du Cabinet royal, cité par le quotidien.

Il s’inscrit également dans le cadre des hautes orientations royales visant le lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération de vaccination massive contre cette épidémie. Il vise à garantir le vaccin pour tous les Marocains comme moyen adéquat pour s’immuniser contre le virus et contenir sa propagation dans la perspective d’un retour progressif, par la Grâce de Dieu, des citoyens à leur vie normale dans la quiétude et la sécurité, ajoute la même source.

+Al Bayane+ assure que le Maroc est parmi les tout premiers à anticiper, à s’octroyer le vaccin contre le coronavirus, relevant que le Royaume est encore une fois au rendez-vous dans cette panacée d’envergure…

On aura certainement apprécié l’approche d’anticipation et de promptitude dont il fait preuve, avec beaucoup de vaillance, en dépit des insuffisances de l’offre sanitaire, insiste le quotidien, rappelant que le Maroc se prépare à une grande phase de vaccination qui pourrait mettre un terme, dans les quelques prochains mois, à ce stress de plus en plus pressant. « Quand on a un État tel que le nôtre, ayant traditionnellement roulé sa bosse dans les dédales des épreuves les plus coriaces, on ne peut qu’en être rassurés », fait-il observer.

+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que depuis quelques jours, plusieurs secteurs signent tour à tour avec la Direction générale des impôts des protocoles censés remettre les compteurs à zéro, notant que l’objectif est que les relations entre le fisc et une catégorie des contribuables repartent sur de nouvelles bases.

Avant d’être une recette pour l’État au sens financier du terme, l’impôt est l’expression par excellence de la solidarité et l’implication d’un individu ou de l’entreprise pour l’intérêt de la collectivité, explique la publication, faisant savoir que ce n’est pas un hasard si le terme contribuable a été consacré pour qualifier le statut de celui qui paie l’impôt.

L’impôt est le meilleur moyen pour tout un chacun de concrétiser sa contribution à un projet de société, estime le journal. « Du coup, frauder le fisc deviendrait un acte de triche préjudiciable non pas seulement à l’État mais à la communauté tout entière », conclut-il.

+L’Economiste+ fait savoir que le Maroc a été classé à la 4ème position en termes de performance climatique au niveau mondial, selon le Rapport de l’Indice de Performance Climatique de 2021.

Dans ce rapport, , le Royaume arrive derrière la Suède, la Grande Bretagne et le Danemark, indique le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement -département de l’Environnement.

Les pays qui ont fait l’objet de cette évaluation (57 pays, plus l’Union européenne) et qui représentent ensemble 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont été classés sur la base d’une grille de 14 indicateurs dans les quatre catégories suivantes : les énergies renouvelables, les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de l’énergie et la politique climatique.

Premier en Afrique et dans le monde Arabe, le Maroc doit cette position à sa contribution déterminée au niveau national, considérée parmi les plus ambitieuses au niveau international grâce à son alignement avec la trajectoire d’un réchauffement climatique de moins de 2°C, conformément à l’Accord de Paris sur le climat ainsi qu’aux efforts déployés dans le cadre de sa stratégie énergétique pour le développement des énergies renouvelables et propres, explique le ministère, cité par la publication.

Maroc : la HACA, partenaire institutionnel de la campagne onusienne « 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes »

La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle au Maroc (HACA) contribue pour la troisième année consécutive à la campagne 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes, conçue et organisée par l’ONU Femmes comme un événement annuel international de sensibilisation qui démarre le 25 novembre et se termine le 10 décembre, indique mardi un communiqué de la HACA.L’instance marocaine de régulation des médias audiovisuels participera ainsi dans le cadre de son partenariat avec ONU Femmes-Maroc à l’opération « Orangez le monde », qui consiste à arborer la couleur orange sur différents bâtiments et supports de communication et à rappeler à l’opinion publique certaines données concernant les manifestations, les causes et les conséquences des violences subies par les femmes, souligne la même source.

La contribution de la HACA à la campagne de cette année est d’autant plus pertinente que les circonstances exceptionnelles de crise sanitaire et de confinement des populations ont été marquées partout dans le monde par une recrudescence des violences faites aux femmes.

L’ONU Femmes a d’ailleurs mis l’accent sur cette dimension en choisissant pour la campagne 2020 le thème « Vulnérabilité Aggravée et Accentuée des Femmes en temps de crise ».

Tout au long de cette campagne, la HACA exposera sur le portail d’accueil de son site Internet les messages conçus par ONU Femmes sur la prévalence des violences faites aux femmes et aux filles au Maroc.

Elle mettra aussi en avant, à cette occasion, sa plateforme de régulation citoyenne qui permet à tout citoyen de déposer une plainte concernant un contenu audiovisuel diffusé par les radios télévisions marocaines régulées qu’il aurait estimé comme contrevenant aux dispositions de la loi sur la communication audiovisuelle relatives à la lutte contre la violence de genre et respect de la dignité de la femme.

La mobilisation de la Haute Autorité s’inscrit pleinement dans son mandat constitutionnel qui lui confie la mission de « contribuer à promouvoir la culture d’égalité et de parité entre l’homme et la femme et à lutter contre toutes formes de discrimination et d’images stéréotypées portant atteinte à la dignité de la femme ».

Il est à rappeler que la HACA est partie prenante à la Déclaration de Marrakech, signée le 08 mars 2020 qui prévoit un nombre important d’actions pertinentes que les institutions signataires en œuvre s’engagent à mettre pour ancrer dans le pays, la culture de la non-violence à l’égard des femmes et des petites filles.

La politique en taille patron dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent essentiellement de sujets politiques notamment la rencontre entre Khalifa Sall et Ousmane Sonko.« Un contact barrière », barre à sa Une Le Quotidien affirmant que « une alliance (entre Ousmane Sonko et Khalifa Sall est) en gestation pour contrer les retrouvailles Macky-Idy ». Affirmatif, L’AS soutient que « Khalifa (est) aux côtés de Sonko ». Pour Vox Populi, cette rencontre est un « signal fort de Khalifa au pouvoir ».

L’Observateur révèle « les secrets de la rencontre Sonko-Khalifa » et soutient qu’il s’agit là de « la stratégie pour forcer la main à Macky Sall ». Le leader de Pastef/les patriotes, Ousmane Sonko et le président du mouvement Taxawou Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, se sont rencontrés lundi pour discuter de la stratégie à mettre en place pour obliger l’Etat à respecter le calendrier électoral.

En politique toujours, Sud Quotidien s’intéresse au supposé projet de loi d’amnistie pour Karim Wade et Khalifa Sall et titre : « Macky à quitte ou double ! » Dans ses colonnes, le journal informe que « selon plusieurs sources, et relayé par la presse ces derniers jours, un projet de loi visant à amnistier les infractions économiques et financières, est dans le circuit ; (…) Un jeu à quitte ou double auquel se livre le chef de l’Etat qui semble être dans la logique de rassembler la grande famille libérale. Mais à quel prix ? », s’interrogent nos confrères.

Si cette rumeur se confirme, Karim Wade et Khalifa Sall condamnés pour délinquance économique et financière, tout comme d’autres responsables politiques soupçonnés de l’être, ne pourront plus faire l’objet de poursuites judiciaires.

Sous le titre « Le jeu trouble du chef », EnQuête s’intéresse aux ralliements tous azimuts à la majorité et note que « le chef de l’Etat brasse large et rallie à sa cause tous les transfuges du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) et même au-delà ».

« Cet activisme se fait au détriment de l’APR qui est l’ombre de lui-même, selon le Pr Moussa Diaw. (Ce dernier affirme d’ailleurs que) +Macky Sall ne veut pas que ses amis d’hier se retournent contre lui. Cela pourrait être dévastateur+ », relate le quotidien.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi revient sur le coût de la connexion qui freine le développement du numérique et arbore ce titre : « La cherté de l’Internet fâche Macky ». En sous-titre, le journal donne la parole au président Sall qui déclare : « Je m’adresse aux compagnies de télécommunications ainsi qu’aux opérateurs : des efforts plus soutenus restent à faire pour réduire le coût de la connexion ».

Le Soleil consacre sa parution du jour à l’attribution du « Prix Macky Sall » et informe qu’il a été décerné au « Programme thématique de recherche-santé ». Lors de cette cérémonie, « le chef de l’Etat (a plaidé) pour le Cames et la recherche », souligne le journal.

L’Observateur relaie par ailleurs « l’alerte du corps médical contre le vaccin anti-Covid ». « (…) pour certains acteurs de la santé, les vaccins sortis du lot de l’OMS ne rassurent pas. Ils invitent les autorités sénégalaises à jouer la carte de la prudence », signale le journal.

Le Maroc prend part au Forum international sur l’intelligence artificielle et l’avenir de l’éducation

Le ministre marocain de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, a participé aux travaux du Forum international sur l’intelligence artificielle et l’avenir de l’éducation, organisé les 7 et 8 décembre courant par le ministère chinois de l’Éducation en partenariat avec l’UNESCO, indique mardi un communiqué du ministère parvenu à APA.Placé sous le signe « Développement des compétences à l’ère de l’intelligence artificielle », ce forum, qui a vu la participation d’un nombre important de ministres de l’Éducation et d’un groupe d’experts de l’éducation et de l’intelligence artificielle du monde entier, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des objectifs du « Consensus de Pékin » pour l’année 2019, qui se propose de développer les compétences de base pour combler la fracture numérique, en particulier celles liées à l’intelligence artificielle dans le domaine de l’éducation et de la formation.

Intervenant à cette occasion, le ministre marocain a fait savoir que le Royaume a lancé de nombreuses initiatives, en partenariat avec les secteurs public et privé, visant à développer les compétences des étudiants dans le domaine du numérique et à mettre en valeur leurs énergies créatives, en plus de réduire l’écart des acquisitions numériques, conformément aux objectifs de Développement durable des Nations Unies, en particulier le 4ème objectif visant à assurer une éducation de qualité inclusive et équitable et à promouvoir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous, souligne la même source.

Il convient de noter que cet important forum international a organisé plusieurs ateliers et réunions virtuels qui ont traité d’un éventail de questions liées à l’intelligence artificielle et à l’éducation, en plus de l’examen des moyens à même de relever les défis qui empêchent de garantir l’utilisation complète et équitable de l’intelligence artificielle.

Maroc : les cités universitaires resteront fermées jusqu’à l’amélioration de la situation épidémiologique (ministre)

Les cités universitaires resteront fermées jusqu’à l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume, a affirmé mardi à Rabat le ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha.« A cause de la pandémie de Covid-19, la réouverture des cités et des restaurants universitaires a été reportée, une décision qui a été prise en coordination avec les autorités compétentes, jusqu’à amélioration de la situation épidémiologique, surtout que la majorité des établissements universitaires ont adopté l’enseignement à distance », a déclaré le ministre délégué qui intervenait au parlement.

Il a dans ce sens expliqué que la plupart des chambres des cités universitaires accueillent plus de quatre étudiants, voire six parfois, notant que leur réouverture conformément au protocole élaboré par le ministère de la Santé limitant le nombre des étudiants à deux par chambre, s’avère difficile du point de vue des normes de sélection des bénéficiaires.

Selon lui, les circonstances exceptionnelles de la pandémie ont imposé la fermeture temporaire des cités universitaires, relevant que la majorité des pays ont adopté, au cours du premier semestre, l’enseignement à distance, en dehors des travaux pratiques (TP) qui se déroulent en présentiel avec un effectif réduit.

S’agissant de la restauration, le responsable gouvernemental a indiqué que l’Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles œuvre pour trouver des solutions appropriées en vue d’offrir des repas à emporter, en particulier pour les étudiants obligés de se présenter aux établissements universitaires pour les cours des travaux pratiques (TP).

Maroc : Le Roi Mohammed VI donne ses instructions pour la gratuite du vaccin anti-Covid-19

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions pour l’adoption de la gratuité du vaccin contre l’épidémie de la Covid-19 au profit de tous les Marocains, indique mardi un communiqué du Cabinet royal.Cette décision s’inscrit dans le cadre des orientations royales visant le lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération de vaccination massive contre cette épidémie, souligne la même source.

Elle vise à « garantir le vaccin pour tous les Marocains comme moyen adéquat pour s’immuniser contre le virus et contenir sa propagation dans la perspective d’un retour progressif des citoyens à leur vie normale dans la quiétude et la sécurité », ajoute-t-on.

Le Roi Mohammed VI avait présidé le 9 novembre dernier, une séance de travail consacrée à la stratégie de vaccination contre la Covid-19, qui s’inscrit dans le cadre du suivi continu par le Souverain de l’évolution de cette pandémie et des mesures pour lutter contre sa propagation et protéger la santé et la sécurité des citoyens, rappelle le communiqué.

Le Maroc, pays très touché par la pandémie de la Covid-19, s’apprête à lancer dans les semaines à venir une campagne massive de vaccination contre le coronavirus, un ennemi invisible qui ne cesse de faire des ravages parmi la population tant en termes de décès qu’en termes de contamination et de complications sanitaires qui y sont liées.

L’opération de vaccination commencera selon des priorités prédéfinies. Il s’agirait de deux injections qui seront administrées d’abord aux catégories les plus vulnérables à la pandémie, à savoir les personnes âgées de plus de 65 ans et présentant une maladie chronique, suivies du personnel de la santé, des agents d’autorité, des forces de l’ordre et du personnel enseignant, ainsi que de tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie, avant d’être généraliser sur tous les segments de la société.

Après avoir opté pour les vaccins chinois Sinopharm et britanniques AstraZeneca, le Maroc espère lancer d’ici la fin de l’année une campagne visant à immuniser en trois mois quelque 20 millions d’adultes.

Af’Sud: croissance annualisée de 66,1% du PIB

Les secteurs des mines, de la manufacture, du commerce et de la construction se sont associés pour diriger la reprise post-coronavirus en Afrique du Sud, qui enregistré une croissance de 13,5% au troisième trimestre de 2020, a déclaré mardi le statisticien général, Risenga Maluleke.«Toutes les industries ont enregistré une augmentation de l’activité économique par rapport au deuxième trimestre, la fabrication, le commerce, les mines et la construction étant en tête. Les entreprises ont également été soutenues par une augmentation des exportations et des dépenses des ménages », a-t-il déclaré, ajoutant qu’au troisième trimestre, le PIB a augmenté d’environ 13,5%, ce qui donne à l’économie un taux de croissance annualisé de 66,1%.

Cette reprise est en réponse à une croissance négative de 51% enregistrée au deuxième trimestre de 2020 dans un contexte de confinement brutal, a confié Maluleke aux journalistes à Pretoria.

Il a déclaré que la plus grande contribution du pays à cette augmentation provient de la production des secteurs minier, manufacturier, commercial et de la construction.

A l’en croire, les quatre secteurs ont lancé l’économie sud-africaine sur son chemin actuel vers la reprise au cours du troisième trimestre de 2020 après un confinement national de sept mois imposé dans le but de freiner la propagation de la pandémie mortelle de Covid-19 qui a fait 22.000 morts depuis mars dernier.

Maluleke a attribué le rebond de l’économie à l’assouplissement des restrictions de confinement dû à la pandémie de Covid-19, qui a libéré les activités économiques à l’échelle nationale.

« Les industries sud-africaines ont encore un long chemin à parcourir avant d’atteindre les niveaux de production observés avant la pandémie. Malgré le rebond, l’économie est toujours en récession de 5,8%, comparée à ce qu’elle était à la fin de 2019
 », a déclaré le responsable.

Le Sénégal au chevet d’une athlète de 42 ans, alitée depuis 2012

La maladie de la championne d’athlétisme Kène Ndoye a trouvé un écho positif auprès des autorités sénégalaises, qui ont débloqué dix millions FCFA pour les soins.Après l’hommage national rendu vendredi dernier au défunt footballeur Papa Bouba Diop, la toile sénégalaise a pris fait et cause pour l’ex-internationale Kène Ndoye. Championne d’Afrique du saut en longueur et du triple saut entre 2000 et 2004, sa maladie a été rendue publique par un internaute sur Facebook, dénonçant le laxisme de l’Etat sur des situations pareilles que vivent d’anciens sportifs qui ont honoré le drapeau national.

« Elle vit dans un dénouement total, laissée à elle-même et ne pouvant compter que sur sa mère qui la couche et la soulève. Sa situation actuelle est une honte pour le Sénégal. (…) Qu’on n’attende pas qu’elle meurt pour lui rendre hommage : aidons la à retrouver sa santé, à défaut de lui payer ses primes de 2006 pour au moins soulager sa mère », s’était indigné Modou Guèye Seck sur sa page.

Son message est devenu viral dans les réseaux sociaux et n’a pas tardé à faire réagir les autorités. Selon plusieurs médias dont le quotidien national Le Soleil, le ministère des Sports a débloqué la somme de 10 millions pour appuyer l’ancienne championne.

Le journal informe même que le président de la fédération de la discipline, accompagné d’une délégation, s’est rendu hier lundi au domicile de Kène Ndoye pour lui remettre l’enveloppe octroyée par l’Etat.

« Depuis que je suis malade, je n’ai eu aucune assistance ni du ministère des Sports encore moins de la fédération », a précisé au passage à ses visiteurs celle qui est 13 fois médaillée d’Afrique, une fois au Mondial et à deux reprises aux Jeux islamiques.

Nigeria : les personnes âgées, « victimes invisibles » de Boko Haram

Les personnes âgées « souffrent de façon particulière » du conflit qui sévit depuis près de dix ans dans le nord-est du Nigeria, selon Amnesty International.« Beaucoup d’entre elles sont mortes de faim chez elles ou y ont été massacrées. D’autres ont dépéri et ont perdu la vie alors qu’elles étaient détenues de façon illégale par des militaires dans des conditions déplorables », a déclaré Amnesty International dans un nouveau rapport publié mardi 8 décembre.

Le document de 67 pages, intitulé « Mon cœur saigne : La vie des personnes âgées face au conflit, au déplacement et à la détention dans le nord-est du Nigeria », montre comment les personnes âgées, des hommes comme des femmes, ont été « victimes d’atrocités par le groupe armé Boko Haram et par l’armée nigériane, sans qu’aucun responsable présumé de ces actes n’ait rendu des comptes ».

Il dénonce également le fait que la réponse humanitaire néglige « systématiquement » les personnes âgées déplacées, sachant que de nombreux villages dans les zones contrôlées par Boko Haram sont « essentiellement peuplés » par celles-là. Mais elles « n’ont pas pu fuir ou ont choisi de rester pour continuer à cultiver leur terre ».

En outre, affirme l’ONG des droits humains, la réponse humanitaire ne s’occupe de leur cas qu’« après coup », alors qu’elles « sont menacées de tous les côtés » dans ces villages.

« Boko Haram pille leurs maisons et empêche souvent les femmes âgées de se déplacer, ce qui constitue une difficulté pour que les familles puissent gagner de l’argent et se nourrir. Le groupe armé kidnappe ou assassine également leurs enfants et petits-enfants, et va parfois torturer ou tuer les personnes âgées elles-mêmes », dénonce encore Amnesty.

« Ce sont des agissements qui constituent des crimes de guerre et peut-être même des crimes contre l’humanité », a qualifié Joanne Mariner, directrice sur les situations de crise à Amnesty International.

Elle souligne également que « l’armée nigériane, à son tour, a abattu à maintes reprises des personnes âgées chez elles lors d’opérations menées dans des villages situés dans des zones contrôlées par Boko Haram ».

« De plus, des milliers de personnes âgées détenues dans des conditions sordides par l’armée ont été traitées sans dignité, et pour des centaines d’entre elles jusque dans la mort. Ces agissements constituent également des crimes de guerre et peut-être même des crimes contre l’humanité », a indiqué Mme Mariner.

L’Université de Daloa annonce la création d’un cursus «Technicien agricole en ressources végétales»

L’équipe pédagogique de la Formation ouverte et à distance (FOAD) Bio-ressources et Agronomie de l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa (ouest ivoirien), a débuté à Abidjan, un atelier de renforcement de capacités afin de préparer la création de la Licence 1 du cursus « Technicien agricole en ressources végétales ».

Selon une note d’information transmise mardi à APA, cette formation, qui est une innovation pour cette Université, sera mise en œuvre dès le début de la prochaine année académique 2020-2021.  

D’une durée de trois ans (Licence 1 à Licence 3), précise la note, ce cursus vise à former des techniciens agricoles (TA) capables d’accompagner des professionnels en agriculture (agriculteurs, petites exploitations agricoles, coopératives) dans la conduite et l’optimisation de leur système de production dans le respect de l’environnement et des principes du développement durable.

 La session de formation de préparation de cette filière qui se tiendra jusqu’au 11 décembre prochain, sera l’occasion de faire le point sur l’état d’avancement des réalisations des 10 Enseignants-chercheurs, membres de l’équipe pédagogique, sur la création de la licence 1 (L1) du cursus «Technicien agricole en ressources végétales ».  

La FOAD Bio-ressources et Agronomie de l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa fait partie des 10 FOAD financées par le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) dans le cadre de la convention de partenariat entre l’agence universitaire de la francophonie (AUF) et le Ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique. 

Afrique: plaidoyer pour l’intégration de la nutrition dans les systèmes alimentaires

Les organisations qui luttent contre la faim et la malnutrition en Afrique, doivent relever le défi de l’intégration de la nutrition dans les systèmes alimentaires, a affirmé, ce mardi à APA, un expert.« L’intégration de la nutrition dans les systèmes alimentaires est un point sur lequel nos organisations comme Action contre la faim et World vision (…) travaillent depuis un certain nombre d’années, souvent se référant à des textes de politiques existantes pour voir dans quelles mesures ils sont sensibles aux questions et aux enjeux nutritionnels », a expliqué Cédric Bernard, Conseiller technique sécurité alimentaire et moyens d’existence au Bureau régional d’Action contre la faim basé à Dakar et qui couvre l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Il prenait part à un webinaire consacré aux résultats des travaux initiés par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur l’intégration de la nutrition dans les secteurs clés de production, à savoir l’agriculture, la pêche, la pisciculture et la foresterie.

L’animation et la coordination du processus dans les pays ciblés par ce projet ont été réalisées par Action Contre la Faim (ACF), principalement sous forme de webinaires. L’objectif est de contribuer à développer les capacités des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux pour optimiser la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes et des investissements afin d’accélérer les progrès dans la lutte contre la malnutrition.

Selon Cédric Bernard, l’idée est de discuter de l’approche innovante pour essayer d’intégrer les aspects nutritionnels dans les systèmes alimentaires et dans les secteurs qui ont un lien avec l’agriculture, mais plus spécifiquement les secteurs de la production végétale, de l’élevage, de la pêche, de l’aquaculture et de la foresterie.

« Il était question d’essayer de repartir à la fois des aspects théoriques mais également des aspects pratiques pour voir comment dans les projets et les programmes en cours et à venir, on peut intégrer ces aspects là pour avoir un impact en termes de résultats probants », a ajouté le conseil d’ACF.

Il s’agit également de préparer le terrain pour l’intégration des interventions agricoles sensibles à la nutrition au sein des programmes, des politiques et des projets locaux, nationaux et régionaux. En outre, ce processus contribuera à l’atteinte de l’objectif stratégique 1 de la FAO qui vise à « éliminer la faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition».

Car, a indiqué Dr Abdou Badiane, expert en nutrition au bureau de la FAO-Sénégal,  « (…) la Covid-19 nous a montré qu’on doit travailler autrement en se basant sur nos produits avant d’aller voir ailleurs. (…) Si on parvient vraiment à maitriser (…) une bonne production et une bonne accessibilité des différents aliments, on peut aller vers une bonne alimentation, en tout cas pour les Sénégalais».

Initié depuis avril 2020 par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce processus de consultations régionales implique sept pays d’Afrique francophone subsaharienne : le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, la République Démocratique du Congo, le Sénégal et le Tchad.

Présidentielle Ghana : premières tendances favorables à Akufo-Addo

Les premières tendances de l’élection présidentielle au Ghana semblent pour le moment favorables au président sortant Nana Akufo-Addo.Alors que les Ghanéens sont dans l’attente des résultats des élections générales, les premières tendances sorties par les médias locaux placent Nana Akufo-Addo et son parti New Patriotic Party (NPP) à la tête de la présidentielle et des législatives. Ces médias n’ont toutefois pas donné de chiffres pour savoir si le candidat sortant va se maintenir au pouvoir ou affronter au second tour John Dramani Mahama, son principal concurrent parmi les onze challengers.

Le Congrès national démocratique (NDC) de Mahama dément par ailleurs les informations selon lesquelles le Parti patriotique national (NPP) serait en tête des suffrages.

La Commission électorale, qui avait promis de publier les résultats provisoires dans les 24 heures, n’a pas commenté les informations des médias.  Le dépouillement des urnes a commencé peu après la clôture des bureaux de vote, lundi soir à 17 heures locales.

Hormis des incidents isolés, notamment une bousculade et des coups de feu près d’un bureau de vote, le double scrutin s’est déroulé dans la paix et la tranquillité.

Le Ghana est considéré comme un modèle de démocratie en Afrique. Les deux principaux candidats, le président sortant Akufo-Addo et son prédécesseur Dramani Mahama, avaient notamment signé un « pacte de paix » pour accepter les résultats des élections.

Quelque 17 millions de Ghanéens étaient appelés ce lundi aux urnes pour élire, outre un chef de l’Etat dans une élection annoncée dès le départ serrée, 275 députés.

Sénégal : le père d’un migrant décédé condamné à un mois ferme

Trois pères de famille ont été reconnus coupables mardi par le tribunal de Mbour, à 80 km de Dakar, de mise en danger de la vie de leurs enfants en les embarquant sur des pirogues à destination de l’Europe.Le juge n’a pas suivi la volonté du procureur. Il avait requis deux ans d’emprisonnement contre les trois parents dont celui de Doudou Faye, cet adolescent qui caressait le rêve de devenir footballeur professionnel en Europe avant de mourir en octobre dernier sur les eaux de l’émigration dite clandestine. Ses co-prévenus ont eu moins de peine, vu que leurs enfants sont des rescapés.

Mais les trois contrevenants sont tous condamnés à deux ans dont un mois ferme. Le tribunal les a relaxés du délit de complicité de trafic de migrants avant de retenir l’infraction de mise en danger de la vie d’autrui.

Le cas tragique du jeune Doudou a suscité émotion et indignation au Sénégal, et à l’étranger. Son père avait payé 250.000 FCFA à un passeur sans parler du projet à la mère de l’adolescent. Pour le procureur, ceux qui ont laissé partir leurs enfants dans ces conditions ont fait preuve de grave négligence en organisant leur voyage.

Depuis quelques mois, les départs reprennent de plus belle, depuis les plages de Mbour, Dakar ou encore Saint-Louis. Des dizaines de candidats au voyage sont entassés sur des pirogues surchargées qui tentent de rejoindre l’Espagne en dépit de conditions météorologiques  difficiles dans l’Atlantique en cette période de l’année.

Les récits dramatiques se succèdent dans les journaux : des embarcations qui prennent l’eau, des moteurs en surchauffe et des pêcheurs ramenant des corps.

Face à cette recrudescence, le président Macky Sall a instruit le mois dernier les ministres concernés et des forces de défense et de sécurité à veiller « sur la nécessité impérative et systématique de renforcer les dispositifs de surveillance et de contrôle de l’espace maritime national, et particulièrement du littoral ».

Niger : la course au fauteuil présidentiel est lancée

La campagne pour la présidentielle et les législatives nigériennes du 27 décembre prochain a été lancée samedi.Durant trois semaines, trente candidats dont Mohamed Bazoum, du parti au pouvoir vont sillonner le pays pour présenter leur projet de société et tenter de convaincre leurs compatriotes de voter pour eux.

Hama Amadou, le principal opposant du régime de Niamey, sera le grand absent de cette élection. Sa candidature a été rejetée par la Cour constitutionnelle qui l’a déclaré « inéligible ».

Parmi les candidats en lice on compte également le général Salou Djibo, ex-chef de la junte militaire au pouvoir de février 2010 à avril 2011, investi par le parti Paix-Justice-Progrès (PJP).

Deux autres poids lourds, Seïni Oumarou, le dirigeant du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, 3ème en 2016) et Mahamane Ousmane, ex-président de 1993 à 1996 (4ème en 2016), sont aussi dans la course, ainsi que l’ex-chef de la diplomatie, Ibrahim Yacouba (5e en 2016).

Élu une première fois en 2010 et réélu en 2015, Mahamadou Issoufou, l’actuel président, ne briguera pas un troisième mandat.

Economie, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se consacrent à nombre de sujets notamment les réserves de devises, le secteur informel, les violences à l’égard des femmes et les résultats de la première journée du championnat national de football.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que si le Maroc a procédé par précaution au début de la pandémie à un tirage sur la totalité de la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL), soit trois milliards de dollars, les responsables avaient à cette époque obtenu que ce tirage n’entrave pas la négociation d’un autre accord avec le FMI.

Le matelas de devises du Royaume couvre actuellement plus de 7 mois d’achats à l’international alors qu’il dépassait à peine les 5 mois avant le déclenchement de la pandémie du coronavirus au Royaume en mars dernier, souligne le journal.

Les responsables marocains, en pleine gestion de crise, avaient à l’époque préféré jouer la prudence et renforcer le matelas de devises en perspective d’une détérioration probable, constate-t-il.

+L’Opinion+ s’intéresse au secteur formel au Maroc,  précisant que cette activité pèse très lourd sur l’économie marocaine. Il générerait un manque à gagner pour la recette fiscale de 30 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH).

La valeur ajoutée qu’il crée est estimée à 140 milliards DH, correspondant à un PIB de 170 milliards DH, soit 21% du PIB national hors secteur primaire. Ces chiffres témoignent de la gravité de ce fléau qui ne cesse de se propager et touche de nombreux secteurs économiques.

Et ce, malgré les efforts de l’Etat pour réglementer le tissu informel en proposant nombre d’avantages fiscaux. Les mesures fiscales, prises dans le cadre de la Loi de Finance de 2020, ne peuvent en effet pas résoudre à elles seules la problématique de l’informel, a indiqué la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc, dans sa revue mensuelle « Conjoncture », citée par la publication.

+L’Economiste+ se fait l’écho de l’enquête nationale du Haut-Commissariat au Plan sur les violences à l’encontre des femmes et des hommes. Parmi l’ensemble des femmes victimes de la violence physique et/ou sexuelle au cours des 12 mois précédant l’enquête tous contextes confondus, 22,8% ont dû supporter, elles ou leurs familles, des coûts directs ou indirects de la violence, selon l’enquête.

En effet, le HCP estime le coût global de la violence à 2,85 milliards de DH. En moyenne, la violence coûterait 957 DH par victime. En ville, le coût moyen supporté par les victimes atteint 1.000 DH, contre 862 DH pour les victimes dans le monde rural, note aussi le HCP, ajoutant que les coûts directs constituent la majeure partie du coût économique global avec une part de 82% (2,33 Milliards de DH) contre seulement 18% pour les coûts indirects (517 millions de DH).

Au volet sportif, +Al Akhbar+ écrit que la première journée du championnat marocain de football a été pour le moins prolifique, puisqu’on a assisté à un festival de buts.

Au total, ce sont 25 réalisations qui ont été marquées lors de cette journée jouée en 3 jours, du vendredi à dimanche derniers. A Safi, les joueurs aux prises ont scoré sept lors de la rencontre ayant opposé le Difaa Hassani d’El Jadida à l’Olympique de Safi, tandis que six buts ont émaillé le choc entre le Raja de Casablanca et le FUS de Rabat, rapporte le quotidien.

Covid-19, politique et faits divers dominent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets de la Covid-19 aux faits divers, sans oublier l’actualité politique.« L’alerte des syndicats », barre à sa Une Sud Quotidienqui dénonce le non-respect du protocole sanitaire dans les écoles sur fond de… seconde vague de covid-19. Dans ses colonnes, le journal donne la parole au secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saems), Saourou Sène, qui déclare : « Le moyen le plus rapide de faire la propagation du virus, c’est qu’il entre à l’école ». 

Son collègue, secrétaire général national du Cadre unitaire syndical des Enseignants du Moyen et du Secondaire(Cusems/authentique), Dame Mbodj, estime qu’: « avec la flambée des cas, la logique voudrait qu’on ferme les écoles ». 

EnQuête se focalise sur la riposte contre le coronavirus et arbore ce titre : « Le vaccin de la peur ». « Alors que les autorités craignent une deuxième vague de la pandémie au Sénégal, la course effrénée pour un vaccin se fait sans toutes les précautions et respect des étapes préétablies. Au risque d’exposer les populations à une solution aux conséquences non-maîtrisées », alerte le quotidien.

Le même journal donne ensuite la parole au Pr Didier Raoult qui se montre « sceptique » face aux dernières annonces prometteuses sur les vaccins contre la pandémie. A l’en croire, « c’est de la science-fiction, de la publicité… »

L’affaire des Centres de redressement de Serigne Modou Kara revient à la Une des quotidiens sénégalais. Le Quotidien, use d’un jeu de mots et affiche : « Karabinée ! ». En sous titres, le journal informe que « Mes El Hadj Diouf et Bamba Cissé (chargés de défendre les disciples du marabout) se désistent, (les) 42 inculpés (ont été) placés sous mandat de dépôt, le marabout confie l’affaire à Serigne Touba (fondateur de la confrérie soufie des mourides) ». 

Sous le titre « La Justice ferme la bizuterie Kara », L’Observateur que les « membres du Diwane (ont été) envoyés en prison pour traite de personnes, actes de torture et blanchiment de capitaux… ». « Ils risquent entre 10 ans et les travaux forcés à perpétuité », poursuit le journal. 

En politique, WalfQuotidien s’intéresse au message d’Idrissa Seck, président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), à Joe Biden et titre : « Le faux pas protocolaire de Idy ». 

« Ses pourfendeurs le dépeignent comme quelqu’un de pressé voire trop pressé. Mais, Idrissa Seck ne fait rien pour se départir de cette étiquette qui lui colle à la peau comme la tunique de Nessus. Après sa note nommant Coumba Ngouye Thiam où il dégage les airs d’un  chef d’Etat avec des formules solennelles et ronflantes, genre +Vu la Constitution…+ ; + Vu la loi numéro…+, Idrissa Seck sombre dans la récidive. Son dernier faux pas protocolaire, c’est ce message qu’il a envoyé au… Président élu des Etats-Unis. Une missive dans laquelle il félicite Joe Biden d’avoir nommé Cécilia Elena Rouse comme chef du CEA (Council Of Economic Advisors) qui est l’équivalent du Cese », écrit WalfQuotidien.

L’AS revient sur la cherté des tarifs de l’autoroute à péage et soutient que « Mansour Faye prend la défense de Eiffage (le gestionnaire) ». Dans les colonnes du quotidien, le ministre des Infrastructures nargue les usagers et déclare : « Ceux qui ne peuvent pas payer n’ont qu’à prendre la route nationale ». 

Le Soleil reprend cette autre déclaration de Mansour Faye : « Le Ter (train express régional) fonctionnel au 2ndsemestre de 2021 ». Selon nos confrères, « les essais vont démarrer en janvier, l’exploitation au second semestre ».

Maroc : la question de la dépénalisation de la culture du cannabis refait surface

Récemment, le cannabis a été reclassé par la Commission des stupéfiants des Nations-Unies hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses. Au Maroc, considéré comme l’un des plus gros producteurs de résine de cannabis dans le monde, la question de la dépénalisation de la culture du cannabis refait désormais surface.Récemment, le cannabis a été reclassé par la Commission des stupéfiants des Nations-Unies hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses. Au Maroc, considéré comme l’un des plus gros producteurs de résine de cannabis dans le monde, la question de la dépénalisation de la culture du cannabis refait désormais surface.

Selon un rapport de l’Union européenne, l’industrie du cannabis pourrait générer pour le Royaume, en cas de son usage légalisé, des revenus annuels de l’ordre de 900 millions de dollars. Des recettes importantes pour renflouer la trésorerie de l’Etat déjà frappée de plein fouet par la crise sanitaire liée à la Covid-19.

Certes, la culture du cannabis assure des revenus à 140.000 ménages au Maroc et emploie près de 800.000 personnes, dans un marché estimé, globalement, à près de 10 milliards de dollars par an.

En même temps, le Maroc fournit l’Union européenne de 70% de la consommation en cette matière. Le marché du cannabis représente, en termes de revenus au niveau continental, plus de 7 milliards de dollars en raison de la forte demande internationale pour cette matière aux vertus médicinales désormais reconnues.

Déjà ces dernières années, des partis politiques marocains, à l’instar du parti Authenticité et Modernité (PAM), ont proposé la légalisation de la culture du cannabis thérapeutique. D’après ce parti, la dépénalisation du cannabis n’encourage guère son utilisation entant que stupéfiant.

Pour argumenter voire défendre son projet la légalisation du cannabis, le PAM a donné mis l’accent sur l’utilisation de cette plante dans des usages industriels et médicaux. De même, les extraits de la plante font les meilleurs isolateurs dans les bâtiments et ils sont utilisables également dans la fabrication des produits de beauté et le papier.

Il est à souligner que la Commission des stupéfiants de l’ONU hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses s’est concentrée sur la décision de retirer le cannabis du tableau 4 de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, où il figurait aux côtés d’opioïdes mortels et toxicomanogènes, dont l’héroïne.

Les 53 Etats membres de la commission ont voté pour retirer le cannabis des listes de contrôle les plus strictes qui décourageaient même son utilisation à des fins médicales.

Cette décision pourrait conduire à des recherches scientifiques supplémentaires sur les propriétés médicinales de la plante, annoncées depuis longtemps, et agir comme un catalyseur pour que les pays légalisent la drogue à usage médical et reconsidèrent les lois sur son usage récréatif.

En janvier 2019, l’OMS a dévoilé six recommandations concernant l’inscription du cannabis dans les traités des Nations-Unies sur le contrôle des drogues. Actuellement, plus de 50 pays ont adopté des programmes relatifs au cannabis médicinal. Au niveau de la région Moyen Orient et Afrique du nord (MENA), le Maroc est le seul pays à avoir voté pour cette résolution tandis que l’Algérie, l’Egypte et le Bahreïn s’y sont opposés.

An 27 décès FHB: le Rhdp et le Pdci se recueillent à la paroisse Saint-Jean d’Abidjan

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié), se sont recueillis lundi, successivement, à la paroisse Saint-Jean de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, en commémoration du 27e anniversaire du décès de Félix Houphouët-Boigny, dont ils se réclament de l’idéologie politique.Le Rhdp, conduit par son directeur exécutif, Adama Bictogo, a rendu hommage à feu Félix Houphouët-Boigny, lors d’une messe d’actions de grâces, dans la matinée, à la paroisse Saint-Jean de Cocody, où étaient présents des membres du gouvernement et d’institutions.

Pour M. Adama Bictogo, cette messe de commémoration « permet à tous les Ivoiriens de se souvenir de ce grand homme de paix, le père de la nation ». Le Rhdp, « habité de ses vertus de paix, de dialogue et de tolérance », vient ainsi célébrer sa mémoire. 

Il a fait observer que l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara, « fut le seul Premier ministre de feu Félix Houphouët-Boigny (…) et est le prolongement de l’houpouëtisme », insinuant qu’il est l’héritier politique de celui qui fut le premier président ivoirien.

L’ancien président Henri Konan Bédié, chef du Pdci, le parti politique fondé par feu Félix Houphouët-Boigny, a pris part à une messe d’actions de grâces en hommage à son mentor, à la paroisse Saint-Jean de Cocody, dans l’après-midi avec des cadres et partisans de sa formation. 

Le Pdci et le Rhdp qui se réclament de l’houpouëtisme, les idéologies du premier président ivoirien, sont aujourd’hui opposés sur le plan politique. Autrefois, alliés ils co-géraient les affaires du pays, mais actuellement chacun cherche à contrôler le pouvoir d’Etat. 

M. Alassane Ouattara, président du Rhdp a été réélu à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, des joutes électorales récusées par le Pdci et d’autres partis de l’opposition, estimant que sa candidature était illégale et les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible.

L’opposition avait appelé à la désobéissance civile et à un boycott actif de l’élection présidentielle, ce qui a créé des violences et des pertes en vies humaines. Le 11 novembre, MM. Bédié et Ouattara se sont rencontrés, ce qui a brisé le mur de glace.

Les deux personnalités politiques ont convenu de se parler aux fins de trouver une issue à la crise liée à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. L’opposition exige la libération de certains de ses leaders, incarcérés suite à la mise en place d’un Comité national de transition, sensé se substituer aux institutions en place.