Côte d’Ivoire: «Bientôt nous conjuguerons nos malheurs présents au passé » ( Soro)

L’opposant ivoirien, par ailleurs, président du mouvement citoyen «Générations et peuples solidaires » ( GPS), Guillaume Kigbafori Soro, a soutenu vendredi soir dans une adresse de nouvel an adressée à ses compatriotes, que « bientôt nous conjuguerons nos malheurs présents au passé». 

« Bientôt nous conjuguerons nos malheurs présents au passé. Une ère de justice, de concorde, de fraternité prendra le pas sur ces temps dramatiques et tragiques », a affirmé M. Soro dans cette adresse solennelle diffusée sur Facebook.

Réagissant sur la troisième phase du dialogue politique en Côte d’Ivoire qui s’est achevée récemment, M. Soro a estimé qu’il a souhaité cela il y a plusieurs années. 

« Que nous y participions ou pas, l’essentiel est que la Côte d’Ivoire soit  au-devant et au cœur de nos actes  », a-t-il indiqué.

Auparavant, il a dénoncé la réélection de M. Ouattara à l’issue de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier estimant « qu’il n’y a eu que simulacre ».

Depuis sa démission de la présidence du parlement ivoirien en février 2019, M. Soro  qui est en exil en Europe, a rejoint les rangs de l’opposition ivoirienne.

Afrique: Démarrage effectif de la ZLECAF

Par Hicham Alaoui — Les échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ont été lancés ce vendredi lors d’une cérémonie virtuelle initiée par le secrétariat de la Zone continentale, basée à Accra au Ghana.Il s’agit d’une étape importante dans l’intégration économiques au sein d’un espace commercial potentiel avec 1,2 milliard de consommateurs qui attendront les 2,5 milliards en 2050.

Ce lancement officiel des échanges commerciaux sous ZLECAF a été décidé en décembre dernier par les chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine, à l’occasion du Sommet extraordinaire tenue par visioconférence sur la Zone Continentale.

La Zone de libre-échange continentale pour l’Afrique (ZLECAF) est l’« un des projets les plus emblématiques de l’agenda africain », selon les termes du président du Niger, M. Issoufou Mahamadou, prononcés lors de la phase opérationnelle de ce projet à Niamey en juillet 2019.

La ZLECAF est entrée en vigueur le 30 mai 2019 avec comme objectif de constituer un marché unique pour les biens et services au niveau du continent, basé sur la libre-circulation des activités et des investissements.

Tant attendu, cet espace constitue un marché de 1,2 milliard de personnes et créera un marché de près de 3.000 milliards de dollars, sans aucun droit de douane ni restriction à la frontière, selon les données fournies pas ses concepteurs.

Actuellement, le commerce intra-africain représente actuellement environ 16% du commerce total du continent, soit 2% du commerce mondial, alors que les flux commerciaux intra-européens sont à hauteur de 67%.

La ZLECAF est une zone géographique continentale dans laquelle les biens et les services circulent sans restriction entre les Etats membres de l’UA. Elle vise à stimuler le commerce intra-africain en offrant un Accord commercial global et mutuellement bénéfique entre les Etats membres, couvrant le commerce des biens et des services, les investissements, les droits de propriété intellectuelle et la politique en matière de concurrence.

La ZLECAF, nouveau cycle économique africain

La Zone supprimera progressivement les droits de douane et fera baisser les barrières non tarifaires. Elle aidera à améliorer les infrastructures de qualité déplorable et les postes frontaliers inefficaces et facilitera aussi la circulation des marchandises, des ressources humaines ainsi que des fonds au sein de la région, et stimulera la croissance commerciale en reliant les économies fragmentées du continent dans un marché intégré de plus d’un milliard de clients potentiels.

Il est à signaler que la Zone de libre-échange continentale est l’un des projets phares de l’Agenda 2063 de l’UA qui constitue un cadre commun pour une croissance inclusive et un développement durable pour l’Afrique à réaliser au cours des cinquante prochaines années.

Indubitablement, la création de la ZLECAF permettra la libéralisation des échanges économiques inter-états et d’augmenter le niveau de commerce intra-africain de près de 25% à moins terme pour atteindre 52 %, à long terme. Tout sachant qu’aujourd’hui, seulement 16 % du commerce des pays africains s’effectue avec d’autres pays du continent et que ce dernier ne représente que 2% du commerce mondial.

Certes, la ZLECAF aura des effets bénéfiques très importants pour les pays africains et permettra à ce titre de générer une croissance plus grande en termes de PIB des différents pays et impactera les Investissements Directs Etrangers (IDE) interafricains et entre l’Afrique et les autres continents.

Compte tenu des tendances socioéconomiques à long terme, la Zone de libre-échange continentale africaine permettra aussi à l’Afrique de tirer parti du dynamisme de son marché qui vit sous le rythme d’une croissance économique rapide dans plusieurs pays.

Selon les estimations, la production manufacturière de l’Afrique pourrait presque doubler, passant de 500 milliards de dollars en 2016 à 930 milliards en 2025.

Les trois quarts de ce montant pourraient provenir de la satisfaction de la demande intérieure, principalement en denrées alimentaires, boissons et autres produits transformés similaires.

De plus, à l’heure de la mondialisation et face à la menace de possibles « guerres commerciales », une telle approche pourrait contribuer à atténuer certaines des incertitudes liées à la conjoncture mondiale. Cette stratégie de diversification pourrait s’avérer particulièrement importante pour l’Afrique, où les exportations reposent dans une large proportion sur les produits de base, rendant le continent vulnérable à l’effondrement des cours de ces produits.

Défis et perspectives de la ZLECAF

Force est de constater que l’Afrique est fortement tributaire de préférences unilatérales sur les principaux marchés d’exportation. Les communautés économiques régionales (CER) africaines ont progressé à un rythme inégal sur la voie de l’intégration et de la consolidation régionales et la Zone de libre-échange continentale africaine est l’occasion de réduire les droits de douane et les coûts du commerce entre ces communautés.

Les pays du continent pourraient alors tirer profit de leur intégration régionale en réalisant des économies d’échelle plus importantes, et en exploitant les complémentarités commerciales qui existent entre de grandes économies et sous-régions dont les échanges se font, à l’heure actuelle, principalement sur la base du traitement de la nation la plus favorisée.

Abidjan accueille 2021 en lumière avec des feux d’artifices éclatés

Des mortiers d’artifices ont été tirés vendredi de façon éclatée dans le ciel abidjanais, peu après minuit, pour célébrer l’entrée en l’an 2021.

Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan, a accueilli la cérémonie officielle de lancement de cet événement, dénommé « Abidjan ville lumière ».

Cette année, expliquera le gouverneur du District d’Abidjan, Robert Mambé, ce spectacle haut en couleurs a été décentralisé auprès des communes en accord avec la marraine, la Première dame, Dominique Ouattara.

Et ce, pour éviter la propagation de la Covid-19. Pur ce faire, les différents maires des communes d’Abidjan ont pris les dispositions pour faire respecter les mesures barrières.

Le maire de Koumassi, Cissé Bacongo, s’est félicité de ce que sa commune accueille pour la première fois Abidjan ville lumière, au grand bonheur de ses administrés. 

Le thème de « Abidjan ville lumière » cette année est intitulé « la cohésion sociale autour des institutions de la République ».

Les feux, ensemble, créent une harmonie et « c’est un symbole pour dire que si les Ivoiriens se mettent ensemble, ils peuvent faire de bonnes choses », a soutenu M. Mambé.

Bédié exige la libération des « détenus politiques et militaires » pour faciliter le dialogue

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a exigé jeudi la libération « des détenus politiques et militaires » pour faciliter un « dialogue national inclusif », dans un message à la veille du nouvel an.Selon M. Bédié, « la violence inouïe qui a caractérisé la période pré et post-électorale a occasionné un bilan lourd de pertes en vies humaines, en nombre de blessés et de détenus extrajudiciaires ».

« La nation n’oubliera jamais ses martyrs ! Quant aux détenus politiques et militaires, nous exigeons sans condition, leur libération pour faciliter le dialogue national inclusif que j’ai préconisé au nom de l’ensemble de l’opposition ivoirienne », a déclaré M. Bédié.

Évoquant l’année 2020 qui vient de s’écouler, il a estimé que le Plan de sauvetage Covid-19 de 1.700 milliards de FCFA initié par le gouvernement « n’a été, en réalité, qu’une simple annonce sans effets ».

En conséquence, ajoutera-t-il, « les petites et moyennes entreprises, ainsi que le secteur informel et le monde rural sont plongés dans un naufrage sans nom ». Et, cela est une réalité que la vie sociale du pays est « en forte régression ».  

« Les organismes internationaux nous confirment que nous ne sommes pas dans un « imaginaire » comme les dirigeants actuels veulent nous le faire croire », alors que « le RHDP nous avait prédit une année 2020 qui serait celle de l’émergence », a -t -il relevé. 

Outre la pandémie de Covid-19, « en cette année 2020 qui vient de finir, la Côte d’Ivoire a aussi assisté, à la tentative obstinée de démolition de l’État de droit ; que nous nous évertuons à consolider depuis l’indépendance de notre pays », a-t-il affirmé.    

Le pouvoir RHDP, par ailleurs, a « usé d’actes de menaces de tout genre, notamment la violation de notre Constitution, la violence physique et morale, l’atteinte aux libertés des citoyens, y compris des pressions sur les opposants et sur la majorité silencieuse que sont les Ivoiriens », a-t -il poursuivi. 

M. Bédié,  chef de file de l’opposition, a fait savoir qu' »il est important de noter que la terreur utilisée comme arme de combat par le régime actuel, n’a nullement entamé la combativité du peuple ivoirien (à) défendre sa liberté, ses droits, son indépendance et son honneur ».

Le président du Pdci, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 avait refusé de participer au scrutin, avec le chef du Front populaire ivoirien  (FPI), Affi Nguessan, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

L’opposition avait appelé à la désobéissance civile et au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des heurts et des décès, puis mis un Conseil national de transition en place, qui a été freiné dans son élan par des arrestation. 

Aujourd’hui, l’opposition a abandonné son projet de désobéissance civile et de Conseil national de transition, sensé notamment se substituer aux institutions, laissant place au dialogue politique. Elle demande la libération de ses responsables pour des débats fructueux.

La crise pandémique et l’avènement du nouvel an au menu des quotidiens marocains

Les enseignements de la crise pandémique et l’avènement du nouvel an sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Assahraa Al Maghribia+ écrit que la crise pandémique a constitué une occasion idoine pour mettre en avant ses atouts et les capacités des Marocains à innover.

À l’ère du Coronavirus, le Royaume est passé à la vitesse supérieure, a franchi des étapes importantes sur la voie du progrès et su surmonter toutes les difficultés, a ajouté le quotidien, rappelant à cet effet la création du Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de Covid-19, sur hautes instructions royales, et le dépôt de plusieurs brevets d’invention dans le domaine de la santé.

Pour sa part, +Al Bayane+ souligne que si le monde se réjouit à l’idée de tourner la page, il serait plus utile de considérer l’année 2020 comme une période riche en enseignements.

Les stigmates intergénérationnels laissées par cette période inédite risquent de perdurer de longues années durant, prévient le journal, appelant à analyser et remettre en question plusieurs sujets pour que « l’après Covid-19 » marque un véritable sursaut des consciences.

La publication déplore le fait que plusieurs chefs d’entreprises ont sauté sur l’occasion pour des réductions de salaires sauvages, des fraudes à l’assurance maladie et des licenciements abusifs. « Une fois encore l’État devra être de tous les combats et pourra dresser des bilans concernant ces sociétés qui pleuraient misère mais qui débutent 2021 sous les meilleurs auspices », fait-il remarquer.

+Aujourd’hui le Maroc+ lance : « heureusement, 2021 est aujourd’hui perçue comme le bout de ce tunnel et l’avènement de la lumière ».

De nombreux signes donnent l’espoir que l’année qui commence sera synonyme de fin de la pandémie, estime la publication, faisant savoir qu’avec le début de la vaccination massive, et avec elle un retour progressif à la vie normale, on s’acheminera vers la fin de cette peur contre un ennemi invisible, minuscule mais mortel et dévastateur.

Pour le journal, l’espoir est ainsi permis surtout avec la programmation d’ores et déjà d’un chantier important au Maroc avec le démarrage effectif de la généralisation de la couverture sociale pour tous les Marocains.

Maroc : Réunion de la commission consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19

La commission nationale consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19 s’est réunie, jeudi à Rabat, pour discuter de la question de l’autorisation du vaccin suédo-britannique AstraZeneca au Maroc.Selon la directrice des médicaments et de la pharmacie au ministère de la Santé, Mme Bouchra Meddah, la commission s’est penchée sur toutes les informations et données internationales relatives au vaccin d’AstraZeneca, notant que la commission étudie le bon respect des normes de fabrication, de sécurité, de qualité et d’efficacité du vaccin, les résultats des essais précliniques et cliniques ainsi que la reconnaissance internationale de ce vaccin.

Elle a par ailleurs relevé que l’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé a donné son feu vert pour la mise sur le marché de ce vaccin, notant que le Maroc a adopté la procédure de l’OMS relative à l’autorisation d’utilisation du vaccin dans un contexte d’urgence sanitaire.

Pour sa part, le directeur du laboratoire de virologie de l’université Hassan II de Casablanca Moulay Mustapha Ennaji, a souligné que les échanges scientifiques de la commission permettent d’étudier de manière exhaustive les différentes informations relatives au vaccin AstraZeneca, notamment les données pharmaceutiques et les procédés de fabrication. « La commission prendra une décision définitive au sujet de ce vaccin dans les plus brefs délais », a fait savoir M. Ennaji.

De son côté, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azeddine Ibrahimi a rappelé la certification et l’autorisation d’utilisation des vaccins de Sinopharm et AstraZeneca par les gouvernements de leurs pays d’origine, soulignant que la commission nationale étudie les données du vaccin AstraZeneca en vue de prendre la décision adéquate dans toute transparence.

Pour rappel, le Maroc a commandé 65 millions de doses des deux vaccins. 25 millions ont été commandés auprès d’AstraZeneca et 40 millions chez le Chinois, Sinopharm.

Devant le parlement, le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que « les préparatifs ont atteint des stades très avancés. Des exercices sur le terrain, couvrant toutes les étapes du processus de vaccination des citoyens, ont été mis en place ».

C’est ainsi qu’une stratégie de vaccination a été mise en place tant sur le plan national que régional et local. Côté ressources humaines, les professionnels du secteur de la santé seront épaulés si nécessaire par d’autres équipes (militaires, secteur privé, croissant rouge). Un système informatique a été développé pour assurer la bonne gestion de la campagne de vaccination (cheminement des vaccins, gestion sur le terrain, suivi d’éventuels effets secondaires…).

La campagne de vaccination donnera la priorité aux staffs se trouvant en première ligne, notamment le personnel de santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables. Après cette première étape, le Maroc se donnera trois mois pour vacciner 80 % des Marocains de plus de 18 ans, soit 20 millions de personnes, et ce sur la base du volontariat.

A ce jour, le Maroc recense 439.193 cas confirmés au Covid-19, dont 7.388 décès et 407.504 rémissions, selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé.

Côte d’Ivoire: Ouattara accorde une grâce collective à environ 2000 prisonniers

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi soir, à la faveur de sa traditionnelle adresse de nouvel an à la nation, qu’il a signé un décret accordant une grâce collective à environ 2000 prisonniers condamnés pour des infractions mineures.«(…) J’ai procédé également à la signature d’un décret accordant une grâce collective à environ 2000 de nos concitoyens condamnés pour des infractions mineures», a indiqué M. Ouattara dans un message solennel à la nation diffusé sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public). 

Auparavant, il s’est félicité de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains inculpés détenus à titre préventif dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat commis à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier.  

« Je suis confiant qu’avec l’implication de tous, ce grand chantier de la réconciliation sera conduit avec succès», a espéré le président ivoirien affirmant que « pour ma part, je ne ménagerai aucun effort pour garantir la paix et la stabilité à nos concitoyens».

Pascal Affi Nguessan, porte-parole de l’opposition, incarcéré après son arrestation le 6 novembre 2020, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, mercredi. Et ce, au lendemain de la clôture de la troisième phase du dialogue politique.

Atteinte autorité de l’Etat: Ouattara se « réjouit » de la mise en liberté conditionnelle des opposants inculpés

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, s’est « réjoui » jeudi de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains opposants inculpés pour atteinte à l’autorité de l’Etat, dans le cadre de la présidentielle d’octobre 2020, dans un discours à la Nation à la veille du nouvel an. »Je me réjouis de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains inculpés, détenus à titre préventif dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat commis à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020″, a dit M. Ouattara.

Il a  fait observer que « les violences à la désobéissance civile de certains partis de l’opposition se sont hélas soldées par des pertes en vies humaines, des blessés et des dégâts matériels importants ».

« Bien évidemment, la justice fera son travail afin que les responsabilités soient situées et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur », a déclaré le président ivoirien, s’inclinant à nouveau devant la mémoire des 87 victimes de ces violences. 

Affi Nguessan, porte-parole de l’opposition, incarcéré après son arrestation le 6 novembre 2020, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, mercredi. Et ce, au lendemain de la clôture de la troisième phase du dialogue politique.

Lors de sa prestation de serment, le président ivoirien Alassane Ouattara avait instruit son Premier ministre Hamed Bakayoko afin de relancer le dialogue politique avec l’opposition et la société civile. 

Les discussions se sont déroulées du 21 au 29 décembre 2020 en vue de la préparation des élections législatives qui doivent avoir lieu « impérativement » selon M. Ouattara au mois de mars 2021. Le rapport final a requis la libération des responsables de l’opposition incarcérés.

M. Ouattara a salué l’adhésion de toutes les parties concernées à ce dialogue qui a enregistré la participation de tous les partis et groupements politiques et la société civile, tout en se félicitant de la « qualité du dialogue inclusif et des points de convergence qui se sont dégagés ». 

Côte d’Ivoire : Ouattara annonce la construction de 33 ponts et échangeurs

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi dans une adresse de nouvel an à la nation, l’intensification des activités portant sur les infrastructures routières en 2021 avec la poursuite de la construction de 33 ponts et échangeurs dans le pays.

« L’année 2021 verra l’intensification de nos activités sur les infrastructures routières et nos interventions porteront sur un minimum de 1313 km de routes en cours de bitumage et la poursuite de la construction de 33 ponts et échangeurs», a fait savoir M. Ouattara dans ce message solennel diffusé sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public). 

Rappelant son bilan à la tête du pays depuis près d’une décennie, il s’est félicité de ce que les actions menées par son gouvernement ont permis d’améliorer de manière substantielle les conditions d’accès à la santé, à la protection sociale, à l’éducation, à l’électricité, à l’eau potable et à l’assainissement. 

« Le programme social du gouvernement se poursuivra tout au long de l’année 2021 en mettant l’accent sur l’accroissement des opportunités d’emplois, la formation et l’insertion professionnelle des jeunes ainsi que l’autonomisation des femmes », a promis M. Ouattara. 

Ainsi, il a soutenu que les efforts de l’exécutif ivoirien au cours de ces dernières années ont permis d’inverser la courbe de la pauvreté en la faisant passer d’environ 55% en 2011 à 39,4% en 2018. Un taux, qui devrait selon lui, continuer de baisser pour se situer aux environs de 35% en 2020. Par ailleurs, M. Ouattara qui s’est engagé à œuvrer au bien-être de ses concitoyens, a souligné  « qu’au cours de ce nouveau mandat, la priorité sera donnée à la consolidation du tryptique paix, sécurité et cohésion».

Le PIB de la Côte d’Ivoire reste positif à environ 2% à fin 2020 en dépit de la Covid-19

Le Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire est resté positif en dépit de l’impact de la Covid-19 affichant un taux d’environ 2% à fin 2020, a indiqué le président Alassane Ouattara, dans son discours à la Nation à la veille de l’an 2021.

« L’appareil productif de notre pays a connu un ralentissement avec une révision du taux de croissance du Produit intérieur brut à environ 2% cette année 2020 contre environ 7,2% initialement prévue », a dit M. Ouattara. 

La Côte d’Ivoire, à l’instar des pays du monde entier, a été touchée par la pandémie de la Covid-19. Cette pandémie a bouleversé le mode de vie et de travail des populations dont certaines ont malheureusement succombé du virus. 

« Beaucoup de nos concitoyens ont vu leurs activités s’arrêter, d’autres se sont retrouvés en congés forcés, en chômage partiel ou ont expérimenté le télétravail et certains en sont malheureusement décédés », a-t-il déploré. 

Dès l’apparition du premier cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, le 11 mars 2020, le gouvernement en a fait une priorité. L’Etat a mis en place un plan de riposte sanitaire d’urgence d’une valeur de 95, 8 milliards Fcfa, avant de déployer un plan de sauvetage  de 1700 milliards Fcfa. 

Sénégal: Macky Sall pour l’éthique dans l’acquisition des vaccins anti-covid

Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a annoncé jeudi soir l’acquisition de vaccins contre la Covid-19, mais dans le respect de l’éthique. »Le gouvernement travaille également à l’acquisition de vaccins dans le respect des règles d’éthique en la matière. Devant la recrudescence des cas positifs, des cas graves et des décès, je dois vous redire avec insistance, mes chers compatriotes, que notre  combat n’est pas encore gagné ; et que notre salut dépendra du respect par tous des règles de prévention », a-t-il dit dans son discours du nouvel an.

Il a souligné que son pays compte actuellement de 72 Centres de traitement des épidémies  (CTE), contre un au début de la pandémie de Covid-19 arrivée dans le pays le 2 mars 2020.

Selon lui, « la responsabilité de chacun est engagée dans la lutte pour la préservation de nos vies et de notre santé. Et l’Etat continuera de veiller sur l’application stricte des mesures d’ordre public ».

« En outre, le gouvernement poursuit les efforts d’amélioration de notre système de santé. Ainsi, avec ses nouveaux locaux et ses équipements de dernière génération, le Service des maladies infectieuses et tropicales de Fann a été élevé aux meilleurs standards internationaux. En 2021, quatre nouveaux hôpitaux seront réceptionnés à Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et Touba.
33 Unités d’Accueil d’Urgence et 7 services de réanimation seront mis aux normes à Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam et Saint Louis », a indiqué le président sénégalais.

Il a aussi promis que six centres de dialyse seront ouverts à Ndioum, Kolda, Kaffrine, Sédhiou, Agnam et Kédougou, portant le nombre à 25.

À la date du 31 décembre 2020, le Sénégal a enregistré 19.140 cas de coronavirus dont 17.254 guéris, 410 décès et 1475 patients sous traitement.

Affi appelle à la libération des « camarades en prison » après une rencontre avec Bédié

Le porte-parole de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, qui bénéficie d’une liberté conditionnelle, a appelé jeudi à la libération des « autres camarades en prison », après une rencontre avec Henri Konan Bédié à sa résidence à Cocody (Est Abidjan).

M. Affi, désigné porte-parole de la plate-forme des partis politiques et groupements de l’opposition par l’ancien président Henri Konan Bédié, le chef de file de l’opposition, a dit juger bon de lui dire « merci » pour le leadership exercé et tout le soutien apporté en détention. 

Cette entrevue de M. Affi avec le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, intervient au lendemain d’une mise en liberté conditionnelle du porte-parole de la plateforme l’opposition ivoirienne.

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi N’Guessan, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, avait été arrêté dans la nuit du 6 novembre 2020 à la suite d’un appel de l’opposition à la désobéissance civile et la mise sur pied d’un Conseil national de transition (CNT).    

Il avait refusé de participer à l’élection présidentielle avec M. Bédié, tous deux jugeant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. Alors que l’opposition s’apprêtait à instaurer un gouvernement de transition, certains de ses leaders ont été interpellés. M. Affi, lui sera arrêté plus tard.  

Sa libération a également lieu après la troisième phase du dialogue politique entre le gouvernement, la société civile et l’opposition. Les parties prenantes ont requis « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ».

M. Affi a salué ce dialogue politique, tout en souhaitant qu’il s’inscrive dans « un processus de réconciliation nationale, de restauration d’une paix durable en Côte d’Ivoire et de la réconciliation entre les fils et les filles de ce pays ».

« Et qu’après moi, tous les autres camarades qui sont en prison soient libérés et toux ceux qui sont en exil puissent rentrer dans leur pays et que la situation de Gbagbo, Charles Blé Goudé et l’ex-maire Akossi Bendjo trouvent une solution », a-t-il lancé.

Pour lui, « la paix et la réconciliation, ce n’est pas seulement la libération de Affi qui va mettre fin à tous ces problèmes qui nous divisent ». Il faut permettre au pays de retrouver une paix et une vie démocratique « durables ». 

« Il ne faut pas que ce dialogue se limite à la préparation des législatives, mais qu’il s’inscrive dans un processus de normalisation durable et de réconciliation nationale », a fait observer M. Affi Nguessan, qui avait à ses côtés une délégation de son parti.  

Côte d’Ivoire: un gendarme tué à Doropo dans le nord-est lors d’une attaque

Les forces de défense et sécurité ( FDS) ivoiriennes en patrouille au poste frontalier de Koguiénou sur l’axe Doropo ( nord-est ivoirien) à la frontière avec le Burkina Faso, ont été attaquées mercredi aux environs de 21h ( heure locale et GMT) par des inconnus causant la mort d’un gendarme ivoirien, a appris APA jeudi de source sécuritaire.

Selon  «Police Secours», une plateforme numérique de la police nationale ivoirienne qui rapporte l’information, la patrouille des soldats ivoiriens a été prise pour cible par des inconnus « qui au vu des circonstances pourraient être des passeurs  ».

Un gendarme en service à la brigade de Doropo a perdu la vie pendant cette attaque. Au plan matériel, un fusil Kalachnikov a été emporté par les agresseurs, une moto a également été calcinée, 47 étuis des assaillants et neuf munitions de AK ont été saisis sur les lieux.

En juin dernier, une attaque terroriste perpétrée à Kafolo (nord-est ivoirien) sur une position des forces de défense et de sécurité ivoiriennes a causé la mort de 13 soldats ivoiriens.

Sénégal : les travaux d’extinction du puits de gaz de Ngadiaga débute le 2 janvier (communiqué)

Les principaux équipements nécessaires à ces opérations arrivent à Dakar demain, annonce un communiqué conjoint de l’opérateur du périmètre d’exploitation de Sadiaratou (Fortesa) et de la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen), parvenu ce jeudi à APA.Les populations de Ngadiaga vont devoir patienter encore 48h pour voir le démarrage des travaux d’extinction de l’incendie du puits de gaz SA-2. En effet, les principaux équipements nécessaires à ces opérations n’arriveront à Dakar que demain vendredi pour un début des travaux d’extinction de l’incendie et de remise en état du site à partir du samedi 2 janvier 2021.

L’incendie sur un puits de gaz étant différent des incendies ordinaires, sa maîtrise nécessite de l’expertise spécialisée, du matériel et des techniques spéciaux, d’où le recours à la société américaine Halliburton.

A en croire la note, Halliburton a dépêché, depuis le 23 décembre dernier, 5 agents spécialisés en la matière qui ont déjà commencé le travail d’évaluation et de préparation.

En parfaite coordination avec les techniciens de Fortesa, de Petrosen et les éléments du Groupement national des Sapeurs-pompiers, Halliburton a initié l’inventaire et la mobilisation de la logistique d’intervention nécessaire, pour préparer les opérations de retrait des débris autour du puits et de neutralisation de l’éruption du gaz (préalable à l’extension du feu), poursuit le document.

Lors d’une opération d’amélioration de la productivité dudit puits, le samedi 19 décembre 2020, une éruption de gaz naturel avec incendie est survenue sur ce puit de gaz très peu connu des Sénégalais, provoquant de vives inquiétudes au sein des populations locales.

Depuis lors, soutient le communiqué, les équipes techniques sont à pied d’œuvre pour neutraliser le feu et l’éruption, souligne la note, ajoutant qu’avec l’appui du groupement des sapeurs-pompiers, des équipes techniques de Fortesa, de Petrosen et de la Société africaine de Raffinage (Sar), « la zone a pu être sécurisée ».

Covid-19 en Afrique : l’OMS alerte avec les nouveaux « variants »

L’Afrique doit renforcer la surveillance et l’analyse génomique afin de détecter toutes nouvelles mutations du virus de la covid-19, exhorte l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).Les nouveaux variants de la Covid-19 apparus récemment dans la Région africaine auraient, selon plusieurs études, une transmissibilité plus forte que les souches précédentes. L’Afrique, qui a jusque-là était la région la moins touchée dans le monde, pourrait voir les cas exploser si rien n’est fait.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle donc les pays à renforcer la surveillance et l’analyse génomique à travers le réseau africain de laboratoires de séquençage du génome afin de détecter toutes nouvelles mutations et de renforcer les efforts pour enrayer la pandémie.

« L’apparition de nouveaux variants de la Covid-19 est un phénomène courant. Néanmoins, ceux avec une vitesse supérieure de transmission ou une potentielle pathogénicité élevée sont préoccupants. Des enquêtes essentielles sont en cours pour pleinement comprendre le comportement des nouveaux virus mutants et adapter la riposte en conséquence », a déclaré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

L’Afrique du Sud a récemment détecté un nouveau variant du SARS-CoV-2, qui semble se transmettre plus facilement et est probablement lié à l’augmentation actuelle d’infections à la Covid-19 dans le pays. Davantage d’analyses sont en cours pour déterminer la signification épidémiologique de cette mutation. Le Nigeria procède aussi à plus d’investigations sur le variant identifié dans des échantillons collectés en août et en octobre.

« Alors que la surveillance et la détection de la Covid-19 sont des éléments cruciaux de la riposte à la pandémie, les mesures de santé publique telles que le lavage des mains, la distanciation physique et le port du masque demeurent essentielles pour limiter les infections », a soutenu Dr Moeti. Elle signale aussi que « les mesures actuelles de prévention sont aussi efficaces pour les nouveaux variants de SARS-CoV-2 ».

Les nouveaux variants sont apparus alors que les infections à la Covid-19 sont en augmentation dans les 47 pays de la Région africaine de l’OMS, approchant le pic atteint en juillet 2020. Au cours des 28 derniers jours, l’Algérie, le Botswana, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Kenya, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Ouganda ont enregistré les plus hauts nombres de nouveaux cas, représentant 90 % de toutes les infections de la Région africaine.

En septembre 2020, l’OMS et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Africa CDC) ont lancé un réseau de 12 laboratoires en Afrique pour renforcer le séquençage du génome du SARS-CoV-2. À la date du 23 décembre, 4948 séquences ont été produites dans la Région, représentant uniquement 2 % des 295 101 séquences réalisées dans le monde jusqu’à présent.

L’Afrique du Sud, qui est à l’origine de la plupart des 4948 séquences, a identifié 35 lignées du SARS-CoV-2, et le Nigeria 18. Regrouper les virus de différents pays au sein d’une même lignée ou d’une même sous-lignée permet de mettre en évidence les liens ou l’importation de virus entre pays.

Le Botswana et la Namibie appellent au calme face aux tensions frontalières

Le Botswana et la Namibie ont appelé au calme et à la patience, suite au climat de tension née de la fusillade du mois dernier dans laquelle trois Namibiens et un ressortissant de la Zambie ont été tués par les Forces de défense du Botswana (BDF).Les quatre victimes ont été abattues par des soldats des BDF en début novembre, du côté botswanais de la rivière Chobe. Ils étaient accusés d’être des braconniers.

Dans une déclaration commune mercredi soir, le Président du Botswana Mokgweetsi Masisi et son homologue namibien Hage Geingob ont appelé les citoyens des deux pays voisins de l’Afrique australe à rester calmes et à s’abstenir de toute action de représailles.

Une enquête conjointe a été convenue et est en cours d’examen par les deux gouvernements, indique le communiqué.

En conséquence, les deux chefs d’Etat souhaitent exhorter les citoyens et les résidents de la République du Botswana et de la République de Namibie à rester calmes, patients et à maintenir leurs liens historiques fondés sur leur culture commune et leur respect mutuel,” poursuit le communiqué.

L’assassinat des quatre personnes avait soulvé des tensions entre les deux pays, les Namibiens organisant des manifestations qui ont entraîné la destruction de biens et la perturbation des mouvements transfrontaliers.

La presse sénégalaise tire un bilan sombre de 2020

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA jeudi, tirent essentiellement le bilan sombre de l’année 2020 marquée par la pandémie du coronavirus et son lot de conséquences désastreuses.« 2020, une année à oublier » barre le journal L’AS dans sa Une sur fond sombre comme pour dire que l’année qui vient de s’écouler a été noire à tout point de vue.

La Tribune parle de « 2020 malédictions » et « 2021 d’incertitudes» qualifiant l’année qui s’achève +d’année de toutes les turpitudes, drames et tristesses+.

« 2020, l’an pire du Djoloff » titre L’Observateur qui parle d’une année marquée par la pandémie de la Covid-19 avant de dégager les perspectives pour 2021 . +Société, culture, sport et justice, les maux de l’année exprimés par des spécialistes + dans le journal.

« Maux dits 2020 » titre Le Quotidien qui évoque l’apparition de la pandémie du coronavirus et ses nombreuses conséquences. Le journal estime que « les médias n’auront eu aucun mal à déterminer l’Homme de l’année ou l’Evènement de l’année », puisque « la Covid-19 s’est imposée d’elle-même».

Walf Quotidien évoque «  le casse du siècle » pour évoquer « une année 2020 Covidée » qui pourrait aussi être qualifiée d’année de « combines politiques » avec le dialogue national qui a favorisé l’entrisme d’Idrissa Seck et Oumar Sarr dans le gouvernement.

« Plus jamais 2020 » regrette EnQuête qui la qualifie « d’année de malheurs, de morts et de desolation ».

La fin de l’année, c’est aussi un moment choisi par le Chef de l’Etat pour s’adresser à la Nation. Sud Quotidien parle de la +gouvernance politique, économique et sociale+ comme les principaux « chantiers de Macky pour 2021 ».

Pour L’Observateur « Macky (fait) face aux enjeux de 2021 ». Le journal d’ajouter « ce que les secteurs prioritaires attendent du Chef de l’Etat ».

La Culture occupe la Une du Soleil avec une photo Youssou Ndour et Coumba Gawlo Seck en communion. Le journal informe que « la loi sur le statut de l’artiste est voté au Sénégal». Le Soleil indique qu’il a fallu dix ans pour faire aboutir le projet de loi n° 32/2020 portant sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture au Sénégal.

Vox Populi s’arrête sur le clin d’oeil de Macky à Wade et signale que  +l’Université du Futur africain+ portera le nom de l’ancien Président sénégalais Abdoulaye Wade, selon une décision prise en Conseil des ministres par le Président Macky Sall.

Libération met en évidence les bisbilles entre l’Artp (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes » et certains médias ayant reçu des sommations de payer des titres redevances. A ce titre, le journal informe que « l’Artp s’abat D-Media, Gfm, Walf, Sud, Vibe et Saphir Fm ».

En Sport, Stades évoque « les défis fous des Lions pour 2021 » avec leurs clubs. Sadio Mane qui veut tout rafler avec Liverpool, Kalidou Koulibaly qui espère soulever son premier scudetto pour honorer Diego Maradona et Gana Guèye qui espère convaincre son nouveau coach Pochettino entre autres challenges.

Santé et social au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination, l’avènement du nouvel an et la généralisation de la couverture sociale sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Economiste+ s’interroge « Mais où sont donc passés les vaccins annoncés ? », ajoutant que l’opinion publique s’impatiente alors que les images de démarrage de campagnes de vaccination se multiplient dans le monde.

« Nous voilà dépourvus et à la merci de fournisseurs aux agendas incontrôlables, pensent les uns. C’est probablement en relation avec la fiabilité des produits, répondent les vaccino-sceptiques. Le sujet prend un tour tragique compte tenu des derniers développements : l’apparition d’une souche de virus qui plaide pour l’accélération des vaccinations de manière à éviter des catastrophes plus grandes encore », écrit-il.

Ce n’est pas la première fois que la réponse à la pandémie est conditionnée par une question d’approvisionnement et/ou des stocks disponibles, rappelle la publication, avant de marteler qu’il est « toujours possible de se consoler en observant que la shortlist des fabricants est peu fournie… Lorsque les interrogations sont loin d’être exotiques et que  les enjeux engagent la souveraineté d’un pays,  le pire cependant serait de n’en tirer aucun enseignement ».

+Al Bayane+ écrit qu’« on a tous vraiment hâte de quitter cette année 2020 qui rend, fort heureusement, ses ultimes soupirs ».

On aura vécu, tout au long du reste, le spectre d’un fléau pandémique terrible porteur de mal et de désarroi, démolisseur des turbos de l’économie et ravageur de la vie et de l’avenir, explique la publication, notant que la crise virale aura sans doute, constitué une belle leçon de conscience pour remettre en cause nombre de conduites au niveau de la précarité des politiques publiques, notamment de la santé et de l’éducation nationale.

« Une nouvelle année qui aura rompu, sans répit, avec un tas de dysfonctionnements politiques, sociaux et économiques ralentisseurs de la bonne marche de notre pays », ajoute le journal.

« C’est de cette nouvelle année-là qu’on voudra si ardemment pour que son lugubre homologue ne soit plus qu’un mauvais souvenir et que le lendemain soit synonyme de santé, de prospérité et de progrès », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le chantier de la généralisation de la couverture sociale a pris une tournure inattendue et dommageable dès qu’il est arrivé dans la sphère des politiques. Depuis quelques jours, les députés et les conseillers sont en train de se disputer le statut de chef de file du projet en matière de législation, rappelle le quotidien, déplorant que le sujet principal ne concerne plus le contenu de la réforme en elle-même mais plutôt qui est habilité à la piloter au niveau des textes de lois qui devront la régir.

Guinée: Cellou Dalein « empeché» d’effectuer un voyage vers le Mali pour les obsèques de Soumaïla Cissé

L’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo dit avoir été « empêché » d’effectuer un voyage de Conakry ( Guinée) pour Bamako au Mali où il devrait prendre part aux obsèques de l’opposant malien Soumaïla Cissé. 

« Mon voyage d’aujourd’hui sur Bamako via Dakar a été empêché par Alpha Condé. Rappelons que j’y allais pour prendre part aux obsèques de mon ami Soumaïla Cissé dont le corps est attendu demain jeudi à Bamako et l’inhumation prévue le vendredi après la grande prière », a écrit mercredi M. Cellou dans une note d’information transmise jeudi à APA. 

Selon M. Cellou, une fois à l’aéroport de Conakry, son directeur de protocole n’a pu régler  les formalités liées à son voyage vers Bamako  « sur instruction du commissaire de l’aéroport  ».  

« Je me suis dirigé vers le bureau du commissaire. Mais ce dernier était introuvable jusqu’à la fermeture du vol. Je décidai alors de revenir tranquillement à la maison, déçu d’ avoir été empêché, arbitrairement,  d’aller à Bamako accompagner mon ami Soumi à sa dernière demeure », a déploré M. Cellou.

 Ancien Premier ministre, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée ( UFDG) et plusieurs fois candidats malheureux à l’élection présidentielle en Guinée, Cellou Dalein Diallo est considéré comme le principal opposant  au régime du président Guinéen Alpha Condé. 

Candidat malheureux à la présidentielle guinéenne du 18 octobre dernier, M. Cellou a recueilli selon l’institution électorale guinéenne 33,5% des voix contre 59,49% pour le président sortant Alpha Condé. 

Côte d’Ivoire: le poste de péage de Thomasset attaqué par des individus armés

Le poste de péage de Thomasset sur la route de l’Est ivoirien, a été attaqué jeudi aux environs de 3h du matin ( heure locale et GMT) par des individus non encore identifiés, rapporte un communiqué de la Direction générale du Fonds d’entretien routier (FER) parvenu à APA.

« Cette attaque a occasionné de nombreux dégâts matériels. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée », a expliqué le FER précisant que les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan de cette attaque.

Par ailleurs, assure le communiqué, des mesures sécuritaires d’urgence ont été prises en vue de renforcer la sécurité de la gare de Thomasset et de ses environs.

La direction générale du FER conclut en rassurant les usagers et les populations que les dispositions ont été également prises pour sécuriser l’ensemble des gares.

La société civile ivoirienne salue le consensus trouvé entre les acteurs politiques

Plus de dix organisations de la société civile ivoirienne ont salué, mercredi à Abidjan, lors d’une conférence de presse, le consensus qui a prévalu entre le gouvernement ivoirien et l’opposition à l’issue de la troisième phase du dialogue politique en Côte d’Ivoire qui s’est achevée mardi dernier.

« Les signataires de la présente déclaration prennent acte du contenu du rapport final qui reflète fidèlement l’essentiel des questions discutées et validées d’accord partie. Ils (les signataires) saluent l’esprit qui a prévalu lors de ces échanges et adressent leurs vives félicitations à tous les participants du dialogue politique », a indiqué Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) au nom de ces organisations qui ont elles aussi participé à ce dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition.

Poursuivant, ces acteurs de la société civile ivoirienne ont fait plusieurs recommandations relativement à la phase trois de ce dialogue politique.  Les signataires de cette déclaration, a dit M. Kouma, invitent les partis politiques ayant différé leurs signatures, à les apposer sur le rapport final exhortant les acteurs politiques à poursuivre et prioriser cette dynamique de dialogue pour vider tout contentieux ou problème d’ordre national.

Dans la foulée, il a annoncé qu’une vaste campagne de promotion de la paix et de la cohésion sociale sera menée dans toutes les villes du pays, notamment, les villes qui ont été le théâtre d’affrontements communautaires.

En outre, ces organisations de la société civile ivoirienne ont promis de mettre en place un  « comité de suivi du dialogue politique ».

De son côté, Dr Arsène Néné Bi de Actions pour la promotion des droits humains (APDH) dont l’organisation est signataire de cette déclaration, a appelé l’opposition ivoirienne à faire une  «communication solennelle » pour annoncer la levée du mot d’ordre de désobéissance civile dans le pays.

Une dizaine d’organisation de la société civile ivoirienne ont paraphé cette déclaration. Il s’agit entre autres, de la CSCI, de Actions pour la promotion des droits humains ( APDH), de l’observatoire ivoirien des droits de l’homme ( OIDH) et de la Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation du processus électoral en Côte d’Ivoire ( POECI).

 Du 21 au 29 décembre 2020, une session du dialogue politique, a été présidée par le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko. Ce dialogue pouvoir-Opposition qui a réuni l’ensemble des acteurs politiques ivoiriens a été sanctionné par plusieurs points d’accords entre les parties prenantes dont la tenue des prochaines élections législatives en mars prochain.

 Le rapport final de ce dialogue politique a été signé par 25 entités dont 12 de la société civile et 13 des groupements ou partis politiques à l’exception des plateformes politiques proches des ex-présidents ivoiriens Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo qui ont décidé de différer leur signature.

Annulation de la présentation de vœux à Ouattara en raison de la résurgence des cas de Covid-19

La cérémonie de présentation de vœux de nouvel an au président ivoirien Alassane Ouattara, initialement prévue le 05 janvier 2021, est annulée en raison de la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, a appris APA mercredi de source officielle.

 « La direction générale du protocole d’Etat porte à la connaissance des corps constitués, des missions diplomatiques, postes consulaires et des organisations internationales accréditées en Côte d’Ivoire que la cérémonie de présentation de vœux au président de la République initialement prévue le 05 janvier 2021 est annulée en raison de la résurgence des cas de Covid-19 », indique un communiqué de cette institution signé par son directeur général, l’ambassadeur Hypolite K. Yeboué.

Dans la foulée M. Yeboué a exhorté les uns et les autres à veiller au strict respect des mesures d’hygiène et des mesures barrières contre cette maladie. Depuis quelques jours, l’on note une recrudescence des cas de maladie à Coronavirus dans le pays.

Ce mercredi 30 décembre 2020, le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique a  enregistré 116 nouveaux cas de Covid-19  sur 1646 échantillons prélevés, soit 7% de cas positifs, 37 guéris et 0 décès.

Ainsi, à ce jour, la Côte d’Ivoire compte donc 22 366 cas confirmés dont 21 909 personnes guéries, 137 décès et 320 cas actifs.

Covid-19/vaccin : Le Maroc joue encore le bon exemple

Comment le Maroc se prépare-t-il à lancer sa campagne de vaccination, la première du genre en Afrique? Explications.C’est un des premiers pays au monde à avoir adopté une large riposte pour faire face au nouveau coronavirus ou Covid-19. Quand en début d’année, ce virus parti de Chine avait commencé à se propager à travers le monde, provoquant une des plus grandes pandémies de l’histoire, Rabat avait mis les bouchées doubles: fermeture des frontières, des marchés, mosquées, cafés, hammams, cinémas, stades de football, jardins publics, réquisition totale de l’industrie pharmaceutique, mobilisation générale du personnel médical et des forces de sécurité, couvre-feu, limitation stricte des déplacements de la population, etc.

Le prix payé a été lourd, notamment sur le plan financier et économique. Mais le Royaume a très vite maîtrisé l’épidémie et contenu sa propagation. Une stratégie qui lui a d’ailleurs valu d’être cité comme un des meilleurs exemples au monde dans la gestion de la maladie.

Même au plus fort du déconfinement de la population entamé à partir de juin dernier, la maladie est restée sous contrôle dans le pays. Pour une population de près de 40 millions d’habitants, seuls près de 435.000 cas ont été, à ce jour, enregistrés et seulement 7.300 décès environ. Pour un pays africain qui fait face à l’Europe, grand foyer de la maladie, ce n’est pas rien.

Alors qu’une deuxième vague de l’épidémie est en train de déferler sur le monde ces temps-ci, le Royaume chérifien se prépare à lancer une vaste campagne de vaccination, faisant du pays un des premiers au monde et le premier en Afrique à le faire.

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C’est le roi en personne qui avait annoncé la nouvelle il y a un peu plus d’un mois. C’était le 9 novembre dernier lorsque dans un discours à la nation, le souverain chérifien avait évoqué le lancement imminent d’une « opération massive de vaccination ».

Pour se procurer le vaccin, le Maroc s’est tourné vers la Chine. Le 20 août dernier un accord de coopération entre les autorités sanitaires de Rabat et le laboratoire chinois Sinopharm a été conclu. Un premier volet de cet accord prévoit que le Maroc participe aux essais cliniques de phase III du vaccin Sinopharm, dernière étape avant une possible homologation. En contrepartie, et si les résultats sont probants, le pays aura un accès prioritaire pour recevoir dix millions de doses de ce vaccin, avant la fin de l’année. Près de 600 volontaires marocains ont participé à la phase III de ces essais.

L’accord prévoit aussi une présence de Sinopharm au Maroc, avec en plus des essais cliniques, un transfert de technologie et d’expertise. Une unité de production devrait être implantée dans la Cité Mohammed-VI Tanger Tech, au nord du pays. Parallèlement, le Maroc a signé un autre accord avec le laboratoire britannique AstraZeneca pour se procurer des millions de doses de son vaccin contre la Covid-19.

Aujourd’hui, où en est-on ? Si aucune date de lancement n’a encore été annoncée par les autorités, le processus va bon train, affirment-elles. Le gouvernement a annoncé avoir commandé 65 millions de doses des vaccins chinois Sinopharm et britannique AstraZeneca. Chacun nécessitant deux doses par personne, de quoi cibler au total 25 millions de personnes.

Dans un communiqué, le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que « les préparatifs ont atteint des stades très avancés. Des exercices sur le terrain, couvrant toutes les étapes du processus de vaccination des citoyens, ont été mis en place ».

En étroite collaboration avec le ministère de l’Intérieur, une stratégie de vaccination à l’échelle « nationale, régionale et locale » a d’ores et déjà été établie. Sur le plan des ressources humaines, les professionnels de la santé publique seront épaulés si nécessaire par des équipes venant d’autres secteurs (militaires, privé, croissant rouge). Un système informatique a été développé pour assurer la bonne gestion de la campagne de vaccination, comme l’acheminement des vaccins, la gestion de la campagne sur le terrain, le suivi d’éventuels effets secondaires, etc.

Tous les centres de santé concernés et les unités mobiles mobilisées sont équipés en tablettes pour enregistrer toutes les informations nécessaires qui serviront non seulement pendant l’opération de vaccination, mais aussi pour la post-vaccination.

Dispositifs déployés

Le mode de vaccination retenu est une campagne nationale qui vise la couverture de toute la population cible dans une courte période de 3 mois. La campagne va durer 12 semaines à raison de 6 par semaine. Elle se fera en 4 périodes principales de 21 jours chacune (schéma vaccinal retenu : 2 doses à 21 jours d’intervalle).

Chaque période est dédiée à un groupe défini en vue de maîtriser les flux, avec une cadence de 150 et 200 actes vaccinaux par vaccinateur et par jour.

Pas moins de 25.631 personnes du staff médical seront mobilisées à cette fin, avec la possibilité de faire appel aux médecins du privé, aux étudiants en médecine, au croissant rouge, etc.

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La première phase concernera le personnel de santé, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale, alors que la deuxième phase concernera le reste de la population.

Pour cette campagne, le Maroc va mobiliser 27.000 m3 de congélateurs et déployer 14 camions réfrigérants. Les autorités pourront aussi faire appel aux distributeurs de produits pharmaceutiques dans les différentes régions. La vaccination sera gratuite et non obligatoire.

Le ministère de la Santé se veut optimiste et prudent à la fois. A ce jour, aucune date précise de début de la campagne de vaccination n’a été fixée pour des raisons qui tiennent « simplement de la validation des vaccins et du calendrier de livraison des producteurs pharmaceutiques », explique le gouvernement. Mais elle pourrait être lancée incessamment.

Une plateforme pour l’Afrique

Grâce au transfert de technologie convenu avec les fabricants partenaires qui lui permettra de pouvoir fabriquer lui-même les vaccins, le Maroc souhaite les mettre à la disposition du reste des pays africains. Cette volonté de jouer le rôle de plateforme de production vaccinale pour l’Afrique a d’ailleurs été annoncée par le ministre de la Santé en personne. « Le Maroc ambitionne d’atteindre une autosuffisance dans la production de tous types de vaccins et d’assurer l’approvisionnement de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb », a affirmé récemment le responsable gouvernemental.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse russe Sputnik, le ministre a souligné que le Royaume ambitionne de devenir un producteur de vaccins en tous genres avec une plateforme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger. Cette usine va permettre de développer des vaccins « made in Morocco » et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et les pays maghrébins voisins, a-t-il dit.

« Ces projets vont prendre quelques mois pour voir le jour, mais il se peut qu’en fin d’année prochaine, nous commençons déjà la production de nos vaccins », a-t-il ajouté.

L’opposant ivoirien Affi Nguessan mis en liberté conditionnelle (avocat)

Le porte-parole de la plateforme de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, incarcéré pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a été mis mercredi en liberté conditionnelle, après plus de 5h d’audition devant un juge d’instruction, au 9e Cabinet à Angré, à la cellule spéciale d’enquête, dans l’Est d’Abidjan, selon Me Godé Dagbo, l’un de ses avocats.Interrogé par APA, Me Godé Dagbo, a dit que « M. Affi a été mis en liberté conditionnelle, c’est-à-dire qu’il a été mis sous contrôle judiciaire, et il a pu regagner son domicile ». Pour lui, c’est une « satisfaction ».

« On avait déjà plaidé le 9 novembre dernier cette libération, qui n’ a pas été suivie et après l’audition au fond » cette décision a été prise « en même temps l’instruction suit son cours et n’est pas finie », a-t-il fait savoir.

« L’instruction suit son cours et nous allons essayer de travailler en conséquence,  en attendant si le procès a lieu, de plaider pour notre client », a-t-il relevé, avant d’ajouter qu’ « Il a l’obligation de se présenter une fois par mois au 9e Cabinet du juge d’instruction ».  

M. Affi Nguessan avait à ses côtés son Conseil. Conduit devant le juge d’instruction par quelques forces de l’Ordre, en armes, dans la matinée aux environs de 10 h GMT (heure locale), il a été relaxé autour de 15h 30. 

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a été arrêté dans la nuit du 6 novembre 2020 et « détenu au secret ». Il avait refusé de participer à l’élection avec l’ancien président Henri Konan Bédié. 

Ces deux personnalités ont appelé au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des morts. Alors que l’opposition s’apprêtait à mettre en place un Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, les autorités ont interrompu cette entreprise, interpellant certains opposants. 

Cette libération intervient au lendemain de la troisième phase du dialogue politique entre le gouvernement ivoirien, la société civile et l’opposition. Les parties prenantes ont requis des mesures d’apaisement de l’environnement politique.

Le rapport final du dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition ressort « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ». 

Reprise du « dialogue bilatéral » Ouattara-Bédié dans la 2e quinzaine de janvier

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a indiqué mercredi avoir parlé avec Henri Konan Bédié sur la crise liée au scrutin présidentiel, annonçant un dialogue bilatéral dans la deuxième quinzaine du mois de janvier 2021, à l’entame d’un Conseil des ministres.

« Le président Bédié et moi, nous nous sommes parlé à plusieurs occasions ces derniers temps et nous avons convenu de reprendre le dialogue bilatéral dans les prochains jours certainement dans la deuxième quinzaine du mois de janvier », a déclaré M. Alassane Ouattara, face aux ministres.  

Il a souligné que cela permettra d’ « évoquer un certain nombre de points en suspens » et de montrer à leurs concitoyens qu’ils sont sur la voie de la consolidation de la paix, tout en souhaitant un État stable et qu’avec les progrès réalisés, le pays aille « encore plus vite » dans son développement.

Avant de commencer le Conseil des ministres, M. Ouattara a félicité le Premier ministre Hamed Bakayoko pour l’accord obtenu lors de la troisième phase du dialogue politique avec les partis de l’opposition pour aller aux élections législatives en mars 2021.

M. Ouattara a également adressé des félicitations à tous les participants à la troisième phase du dialogue politique aussi bien aux membres du gouvernement qu’aux représentants des partis politiques et de la société civile.

« Je crois que c’est un pas important, on ne peut pas tout régler en un seul jour, mais, le fait qu’il y ait eu un accord pour aller aux élections législatives dans le courant du mois de mars », s’est-il réjoui, ajoutant que « ceci est un élément très important d’avoir des élections inclusives ».

Le président ivoirien a noté que « tous les partis politiques ont indiqué leur souhait de participer à ces élections qui nous permettront de voir le vrai paysage politique de notre pays après plus de 10 ans d’absences de certains partis politiques ».

Il s’est dit « personnellement engagé à faire en sorte que les mesures d’apaisements puissent être prises mais dans le cadre de la loi », faisant observer que « le Premier ministre et le ministre de la Justice ont déjà fait des propositions ».

Toutefois, relèvera-t-il, « ce sont des dossiers qui sont entre les mains de la justice et je souhaite que tout le monde tienne compte de notre volonté d’apaisement et de reprise du dialogue après les élections législatives ».

Le Sénégal n’envisage «pas de réformer» les programmes scolaires

L’introduction de modules liés à l’éducation sexuelle et à l’homosexualité dans l’école sénégalaise n’est pas « envisagée », selon le ministre de l’Education nationale.Mamadou Talla a tenu à rassurer l’opinion après la polémique soulevée cette semaine par l’Unesco. L’organisation onusienne en charge du volet éducationnel et culturel a en effet organisé le 21 décembre dernier à Saly, à près de 100 km de Dakar, un séminaire sur « l’éducation sexuelle et reproductive ». Ayant pris part à cette cérémonie, des enseignants syndiqués ont dénoncé l’opacité du programme tout en refusant de le valider, selon les médias locaux.

« Je voudrais dire d’une manière claire et nette pour que tout le monde comprenne qu’aujourd’hui, au niveau du ministère de l’Education nationale, il n’y a pas de changement de curricula, pas de module, pas de réforme envisagée, ni aujourd’hui ni demain. Que ça soit clair », a déclaré le ministre Mamadou Talla, en marge d’une visite mardi dans une école de formation de jeunes aveugles.

« Nous, on s’en tient à ce qu’on fait au niveau des (cours de) sciences de la vie et de la terre, de l’économie familiale et sociale, mais également de la division qui s’occupe du contrôle médical. Voilà cet accompagnement que nous sommes en train de faire dans la santé de la reproduction », a-t-il précisé, avant d’indiquer qu’«on ne réforme pas comme ça des curricula ».

Depuis l’ébruitement des sujets évoqués dans ce séminaire, plusieurs organisations de défense et de préservation des valeurs nationales, à la suite de syndicats d’enseignants comme le G7, se sont précipitées dans les médias pour s’attaquer aux « propositions de l’Unesco qui ne riment pas avec nos valeurs et convictions ».

Dans un communiqué parvenu à APA, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS) a notamment a appelé le chef de l’Etat à « réaffirmer la position officielle du Sénégal qui condamne vigoureusement l’homosexualité ». Il dénonce au passage les organisations et groupes de pression qui cherchent à promouvoir « subtilement » cette orientation sous les vocables « de l’orientation sexuelle et du respect des droits des minorités sexuelles ».

Lors de la visite du président américain Barack Obama, en 2013, Macky Sall avait déclaré que le Sénégal « n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ». Pour lui, « il ne saurait y avoir un modèle fixe dans tous les pays. Les cultures sont différentes, tout comme les religions et les traditions ».

Législatives ivoiriennes: les collèges électoraux convoqués le 6 mars 2021 (officiel)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la convocation des collèges électoraux le 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Les collèges électoraux sont convoqués le samedi 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale pour la législature 2021-2025 », a indiqué M. Sidi Touré, face à la presse, au terme d’un Conseil des ministres.

Il a expliqué que « le choix de cette date vise à respecter les dispositions constitutionnelles, notamment l’ouverture de la session parlementaire prévue au mois d’avril 2021 », tout en faisant savoir que l’ouverture du scrutin est fixée de 8h à 18 h (GMT, heures locales) soit 10 h de vote.

Cette échéance vise en outre à tenir compte des délais prescrits par le Code électoral, à savoir le délai entre la date de l’élection, la date limite des dépôts des candidatures, la publication des candidatures et l’examen des contentieux, a-t-il ajouté.

Le gouvernement, la société civile et les partis de l’opposition, ont à l’issue de la troisième phase du dialogue politique, mardi, convenu des conditions en vue de l’organisation des élections législatives au mois de mars 2021.

Les parties prenantes ont souhaité « le retour dans les organes de la Commission électorale indépendante des partis politiques membres qui ont suspendu leur participation » au sein de cette institution, chargée d’organiser ces joutes électorales.  

Ils ont également requis « l’élargissement à d’autres partis politiques, de la composition de la Commission centrale de la CEI, conformément aux recommandations de la CEDEAO, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci ».

Pour tenir un scrutin apaisé, ils ont convenu du renforcement de la sécurisation du processus électoral, « la levée du mot d’ordre de désobéissance civile » et la mise en œuvre de mesures qui concourent à l’apaisement de l’environnement politique. 

Le Sénégalais Mbaye Lèye nommé entraîneur d’un club d’élite belge

Mbaye Lèye, ancien attaquant international sénégalais, a été nommé mercredi entraîneur du Standard de Liège, une équipe de première division en Belgique.« Le Standard de Liège et notre ancien joueur et coach adjoint Mbaye Lèye ont trouvé un accord : le Sénégalais de 38 ans devient l’entraîneur principal de notre équipe première jusqu’à la fin de cette saison 2020-2021 », a écrit le club sur son site internet.

Ayant évolué avec les Rouches entre 2010 et 2012, Lèye a pratiquement passé toute sa carrière en Belgique où il était en même temps devenu consultant football dans les médias.

Parti du Sénégal en 2000 après quatre années au Dakar Université Club (Duc), il a passé sept années en France entre Cesson Sévigné, Lorient et Amiens. C’est par la suite, en 2007, que son histoire d’amour a débuté avec la Belgique.

Ayant été sélectionné à trois reprises avec les Lions du Sénégal, Mbaye Lèye a joué entre autres pour Zulte Waregem, La Gantoise et le Standard de Liège où il revient huit années plus tard dans des habits d’entraîneur principal.

« Il sera assisté par Patrick Asselman, notre ancien joueur et actuel analyste vidéo, qui cumulera cette fonction avec celle d’entraîneur adjoint », a précisé le Standard, actuel onzième de la Jupiler Pro League, à huit points des deux équipes dans la zone des relégables et à quatorze points du leader, le Club Bruges du jeune attaquant sénégalais Krépin Diatta.

Outre Oumar Daf, l’actuel entraîneur du FC Sochaux, une formation de Ligue 2 française, Mbaye Lèye est l’un des rares techniciens sénégalais à accéder à ce niveau de responsabilité dans un club de championnat d’élite en Europe.

Des enseignants ivoiriens plaident pour l’octroi d’une prime de bivalence

Le Syndicat des professeurs bivalents de Côte d’Ivoire (SYPROB-CI) a plaidé auprès du ministère ivoirien de l’éducation, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, pour l’octroi d’une prime de bivalence à ses membres, à l’issue de sa troisième Assemblée générale ordinaire (AGO).Selon une note d’information transmise mercredi à APA, cette organisation a fait ce plaidoyer à l’issue de ce conclave tenu à Abidjan, lundi, autour du thème : « la revalorisation de la bivalence, enjeux et perspectives ». La bivalence consiste pour un enseignant d’enseigner deux matières. 

  « L’Assemblée générale déplore que jusque-là  les réponses ne sont pas données aux revendications des enseignants. A savoir, la revalorisation de l’indemnité contributive de logement, l’octroi d’une prime de bivalence dû à l’enseignement de la seconde discipline et la suppression de l’impôt dit  +contribution nationale+» sur le salaire des fonctionnaires », rapporte la note d’information.

Cette AGO, a souligné auparavant la note, avait trois points à son menu dont la politique financière du SYPROB-CI et la question de la revalorisation de la bivalence. Sur cette dernière question (revalorisation de la bivalence), l’Assemblée générale a adopté plusieurs axes stratégiques dont  l’amélioration des conditions de travail pour un enseignement de qualité dans les collèges de proximité et l’amélioration des conditions de vie des professeurs bivalents.

Cette organisation a, par ailleurs appelé à la reprise du dialogue social entre le ministère de tutelle et les syndicats afin de trouver des solutions durables aux préoccupations des enseignants.  « Nous invitons l’ensemble des professeurs bivalents à rester mobilisés pour la tenue des états généraux qui facilitera cette revalorisation», a conclu le SYPROB-CI.

Sénégal : hausse de 3,8% du PIB en volume corrigé des variations saisonnières (CVS)

Au troisième trimestre de l’année 2020, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume corrigé des variations saisonnières (CVS), du Sénégal s’est accru de 3,8% par rapport au trimestre précédent, rapporte le site de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), visité ce mercredi à APA.Ce résultat est imputable à une hausse de l’activité de l’ensemble des sous-secteurs : primaire (+2,0%), secondaire (+6,0%) et tertiaire (+3,3%), lit-on sur le portail d’information de l’agence. Cette dernière précise qu’au cours de la période sous revue, il a été enregistré une amélioration de 3,4% des taxes nettes de subventions sur les produits.

Du côté de la demande, souligne l’ANSD, il a été noté, en rythme trimestriel, une progression de 1,9% de la consommation finale et de 2,7% de la formation brute de capitale fixe. Les exportations de biens et services se sont également bonifiées de 35,2% en termes réels.

Par ailleurs, note l’agence, l’activité économique a connu une augmentation de 0,7%, comparée au troisième trimestre de 2019. Cette progression est expliquée par la bonne tenue du secteur primaire (+4,5%) et, dans une moindre mesure, du secteur secondaire (+1,8%). La contraction de l’activité du secteur tertiaire (-0,7%) a amoindri cette hausse.

Sous l’angle de la demande, il est enregistré, en glissement annuel, une évolution de 3,9% de la formation brute de capitale fixe et une baisse de 3,5% de la consommation finale.

Au titre du Produit Intérieur Brut en valeur, il est estimé à 3 231,2 milliards de FCFA au troisième trimestre de 2020.