Sénégal : les inondations au cœur des politiques publiques

A un an de la fin de son exécution, le Plan décennal de lutte contre les inondations (PDLI) n’est pas encore venu à bout de ce phénomène qui nécessite des moyens additionnels.Avec la démographie galopante et les constructions parfois anarchiques, les populations de plusieurs localités du Sénégal vivent chaque hivernage le calvaire des inondations. Élu pour la première fois en 2012, le président Macky Sall a lancé, en septembre de la même année, le PDLI doté de 766,988 milliards F CFA.

Objectif, régler définitivement ce problème lancinant. Cependant, les dégâts causés par les précipitations qui se sont abattues en 2020 dans la banlieue dakaroise montrent que la bataille est loin d’être gagnée.

Pourtant, le budget prévisionnel a été exécuté à 66,7 %, soit 506 milliards F CFA jusque-là. Les investissements étaient prévus en trois phases dont deux sont bouclées. De 2012 à 2013, 66,375 milliards F CFA ont été dépensés dans la phase d’urgence.

Sur ce volet, l’Office national de l’assainissement (Onas) avait injecté 30,225 milliards F CFA pour la réhabilitation et la réalisation de stations de pompage et d’infrastructures de drainage des eaux ainsi que des bassins d’infiltration. Le travail concernait différentes zones, surtout des communes des régions de Dakar (ouest) et Diourbel (centre) où sont le plus notées les inondations.

La deuxième phase, prévue à court et moyen terme, entre 2014 et 2016, pour 250,603 milliards F CFA, touchait pratiquement plusieurs localités du pays, du sud au nord en passant par le centre et la capitale.

La phase moyen et long terme, qui a démarré en 2017, va se terminer en 2022 pour un investissement de 450,009 milliards F CFA. Un Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation aux changements climatiques (Progep) est compris dans cette étape avec une enveloppe de 64,48 milliards F CFA dont le but est de « préserver 167.000 personnes ».

Mutation

Le PDLI, devenu le Programme décennal de gestion des inondations (PDGI), vise l’amélioration de la connaissance des zones d’inondation, le relogement des populations sinistrées, la planification, l’aménagement des villes et un important aspect relatif au renforcement de la résilience des villes qui consiste, entre autres, à réaliser des ouvrages de drainage des eaux de pluies.

Cependant, le travail effectué n’a pas permis d’évacuer correctement les eaux lors de la dernière saison. Ainsi, plusieurs personnes étaient obligées de quitter leurs domiciles là où d’autres, sans solution, avaient choisi de rester dans les eaux.

En octobre dernier, le président Macky Sall avait réaffirmé son ambition de poursuivre le PDLI, notamment à Keur Massar, dont les populations ont fortement subi les contrecoups des inondations. Lors de sa visite, il a promis de transformer cette grande commune en département.

« Nous allons poursuivre le Programme décennal de lutte contre les inondations (PDGI). Nous venons d’en faire l’évaluation. Nous en sommes à 506 milliards F CFA depuis 2012. Il nous faut aller au-delà des 760 milliards F CFA qui ont été programmés », disait-il en marge de la Journée nationale de la décentralisation.

Ainsi, pour le chef de l’Etat, le PDGI doit être poursuivi dans d’autres localités du Sénégal pour notamment libérer les voies et exutoires des eaux pluviales. Pour ce faire, le Progep, mais aussi les ministères des Collectivités locales, de l’Assainissement et l’Onas, « va s’atteler pour qu’au moins d’ici l’hivernage prochain, quelle que soit la quantité d’eau dans la zone, Keur Massar soit sauvée », a-t-il fait savoir.

L’Afrique dans l’engrenage des inondations

En 2020, le continent noir a connu une saison des pluies particulièrement violente avec des centaines de morts et des milliers de sinistrés. Tour d’horizon.Du Sénégal au Cameroun, en passant par le Mali, le Niger ou encore le Burkina, de fortes intempéries ont affecté plus de 760.000 personnes. Rien qu’au Soudan, traversé par le Nil, les précipitations ont tué 124 personnes et blessé 54 autres. Plus d’un demi-million d’individus sont concernés par les inondations dans la quasi-totalité du pays, selon l’Organisation des nations unies (Onu).

Dans un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) daté de septembre 2020, on note que « 557.130 personnes étaient affectées par les inondations dans 17 des 18 Etats qui composent le Soudan ».

Pour sa part, le Cameroun a enregistré au moins 64 morts et plus de 160.000 sinistrés. L’Extrême-Nord, en proie à la montée des eaux, est la partie la plus touchée.

Au Sahel, les inondations ont fait au moins 112 morts et affecté plus de 700.000 personnes. Surtout au Niger et au Tchad, d’après un décompte du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Au Niger, 34.000 maisons et cases ont été détruites et 5768 hectares de cultures submergés. Près de 9000 maisons se sont également effondrées dans une dizaine de villages riverains du fleuve éponyme.

Le Burkina Faso, autre pays de la bande sahélienne, n’a pas échappé à ces catastrophes naturelles. Au pays des Hommes intègres, au moins treize personnes sont mortes et 19 ont été blessées dans des inondations depuis août. Face à l’ampleur des dégâts, Ouagadougou avait même décrété l’état de catastrophe naturelle.

Au Sénégal, Dakar et plusieurs autres régions se sont retrouvées sous les eaux après un week-end rythmé par des pluies ininterrompues. Ces dernières ont notamment causé la mort de sept personnes.

Si le changement climatique est indexé comme étant la principale cause des déluges, dans un article intitulé « Afrique : derrière les inondations, une nouvelle ère hydroclimatique » publié dans le journal Le Point Afrique, les chercheurs Thierry Lebel, Gérémy Panthou et Théo Vischel affirment que « l’attribution d’inondations hors normes au seul réchauffement climatique est un sujet plus délicat ».

A en croire les auteurs de la publication, « les précipitations ne sont pas seules en cause. (Car) les dynamiques sociodémographiques et les changements d’usage des sols jouent aussi un rôle. C’est donc une problématique de changements globaux dont le réchauffement climatique n’est qu’une composante ».

Toutefois, le changement climatique peut accroître la fréquence des pluies torrentielles. « Les inondations de 2020, pour exceptionnelles qu’elles soient, s’inscrivent par ailleurs dans un contexte de recrudescence de ces phénomènes sur toute l’Afrique de l’Ouest depuis une quinzaine d’années. Recrudescence que l’on peut attribuer à l’effet conjugué de l’intensification pluviométrique et des changements d’usage des terres », poursuivent-ils.

Cette hypothèse pousse Zeinedinne Nouaceur, chercheur au département de Géographie de l’Université de Rouen (France), à affirmer dans son article intitulé « La reprise des pluies et la recrudescence des inondations en Afrique de l’Ouest sahélienne » que « ces évènements sont imputables, d’une part, à l’intensification des pluies et, d’autre part, à un développement urbain mal maîtrisé ».

Pour prévenir d’éventuelles inondations, les universitaires de Rouen invitent les Etats à mettre en œuvre des politiques d’adaptation déjà largement identifiées. Celles-ci vont de l’agroforesterie aux petits ouvrages en zone rurale pour faciliter l’infiltration de l’eau, sans oublier la révision des schémas d’assainissement dans les villes et, de manière plus générale, l’actualisation des normes hydrologiques qui servent de base au dimensionnement des infrastructures.

Éthiopie: 15 officiers déserteurs de l’armée fédérale tués

Quinze officiers déserteurs de l’armée éthiopienne sont tués au front.Ces officiers, dont deux généraux à la retraite, avaient fait défection de l’armée fédérale pour rejoindre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).

Le chef du Département de déploiement des forces de défense, le général de brigade Tesfaye Aylew, a déclaré que les personnes qui auraient été tuées sont le général de division Ibrahim Abduljelil, ancien chef du département logistique, et le général de brigade Gebrekidan Gebremariam, ancien chef de l’endoctrinement des forces de défense, d’anciens officiers de haut rang et de deux officiers de ligne et l’ancien commissaire adjoint de la police de la région du Tigré.

Sept autres dirigeants du TPLF ont également été arrêtés, dont l’ancien président et les vice-présidents de l’État régional du Tigré, Abay Weldu et le Dr Abrham Tekeste, respectivement, dans le cadre de ce que le gouvernement a appelé une « opération de maintien de l’ordre » menée par le gouvernement fédéral à Mekele.

Cette annonce intervient après que l’armée a déclaré vendredi dernier avoir capturé Sebhat Nega, membre fondateur du TPLF. Il a été transféré, le lendemain, dans la capitale Addis-Abeba, selon la télévision publique.

L’ancien président du TPLF capturé, Abay, a été président de la région de 2010 à 2018, et remplacé par le leader actuel du groupe, Debretsion Gebremichael.

Abay a été président du parti de 2012 à 2017, et a également été remplacé par Debretsion à ce poste.

Le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré la victoire dans son conflit avec le Front populaire de libération du Tigré (TPLF), un parti politique qui gouvernait auparavant la province semi-autonome.

Côte d’Ivoire: l’IGE veut promouvoir un « audit à forte valeur ajoutée »

L’Inspection générale d’Etat (IGE) de Côte d’Ivoire veut promouvoir un « audit à forte valeur ajoutée » avec des prérequis, a déclaré lundi à la presse Alexis Ibo, qui représentait l’inspecteur général d’État à un atelier.

M. Alexis Ibo s’exprimait en marge d’un atelier de formation des auditeurs et managers propriétaires des risques à la conduite d’une mission d’audit interne selon les normes IIA dans cinq ministères. 

L’ambition de l’IGE est de permettre aux auditeurs et managers d’acquérir des compétences pour pouvoir s’exercer à l’accomplissement des missions que suscitent les standards internationaux, grâce à des prérequis qui sont en train d’être mis en place. 

« L’audit qu’ils vont effectuer sera basé sur la quête d’une valeur ajoutée », a insisté M. Alexis Ibo, qui a rappelé qu’une première phase de cette formation a permis d’élaborer la cartographie des risques de cinq ministères.  

L’atelier,  organisé par le Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), vise en outre  que « le système de contrôle soit à la hauteur des attentes du gouvernement au travers de la réforme générale des finances publiques », a-t-il fait observer.  

Le consultant Souleymane Séré, ayant assuré la formation, a soutenu qu’il faut des comités d’audit ministériels de mesure de risques et de contrôle interne avec des acteurs indépendants, ce qui cadre avec la législation qui exige des audits selon les normes internationales.   

L’audit, dira-t-il évalue les contrôles, la gouvernance (décisions, stratégies, supervision) selon le processus de management des risques (associés aux objectifs). Il comprend trois phases, la planification de la mission, la réalisation et la communication.  

La première phase du séminaire de formation des auditeurs et managers prioritaires de risques s’est tenue du 14 au 18 septembre 2020 pour le premier groupe et le second du 21 au 25 septembre 2020.

Vingt directions en raison de quatre par ministère ont pris par à cette formation qui avait pour but la finalisation des matrices de cartographie des risques des cinq ministères. Contrairement à la première phase, la présente session intègre cinq directions en raison d’une direction par ministère.  

Ces cinq ministères sont, le ministère des Affaires étrangères; le ministère de l’Économie numérique et de la poste, le ministère du Commerce et de l’industrie; le ministère de l’Environnement et du développement durable, et le ministère des Mines et de la géologie. 

Le coordonnateur adjoint du PAGEF, Victorien Déré, a indiqué que cette formation devrait permettre d’évaluer « la sincérité des comptes publics » en vue d’une gestion rationnelle dans la gestion des finances publiques. 

Le PAGEF est un projet d’appui institutionnel au gouvernement ivoirien. Il est doté d’un montant total 15,96 milliards Fcfa dont 13,45 milliards Fcfa financés par la Banque africaine de développement (BAD) et 2,51 milliards Fcfa par l’Etat de Côte d’Ivoire. 

Sénégal: plaidoyer pour les assises de l’arachide (experts)

Plusieurs experts recommandent la tenue des assises de la filière arachidière au Sénégal.« Des assises de l’arachide et la mise en place d’un observatoire indépendant de cette filière s’imposent », estiment-ils dans une note transmise à APA.

Faisant la synthèse de leur panel sur la campagne de commercialisation de l’arachide, ils plaident également pour une meilleure « gouvernance de la filière arachide », en réorganisant l’interprofession des acteurs.

Organisé par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), ce panel a été animé, entre autres, par Ousmane Ndiaye, directeur général de l’ASPRODEB, Nicolas Brugvin, directeur général de la COPEOL et Habib Thiam, président de COPEGA.

Les panélistes justifient leur plaidoyer par le fait que les textes régissant la filière arachide sont obsolètes et en déphasage avec les changements structurels survenus ces deux dernières décennies.

« Une révision de la réglementation en conformité avec l’environnement actuel s’impose », indiquent-ils, demandant un consensus autour des statistiques agricoles pour guider les politiques publiques et la prise de décisions.

Selon les prévisions du Gouvernement, le Sénégal a produit cette année 1,8 million de tonnes d’arachide contre 1,4 million de tonne lors de la campagne précédente.

La campagne de commercialisation qui a débuté officiellement le 23 novembre 2020 doit s’achever le 25 mai 2021. Le prix du kilogramme d’arachide initialement fixé à 250 F CFA est passé à 285 F CFA.

Les records de la Covid-19 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par l’accélération des cas de contaminations et de décès causés par le nouveau coronavirus.Le quotidien national Le Soleil note que le Sénégal a vécu « le week-end de tous les records » pour avoir enregistré entre samedi et dimanche 573 nouvelles infections et 19 décès liés à la Covid-19.

Le Quotidien rapporte pour sa part que la santé est « sous respirateur », la pandémie ayant causé la « saturation des services d’urgence ». Pour le Pr Bèye, un des responsables au ministère de la Santé, « la surveillance des cas graves est difficile ». Le Sames, un syndicat du secteur, note que « cette situation est aggravée par une communication  inexacte ».

Mais « on ne peut attribuer au couvre-feu la diminution des cas positifs », souligne dans Walf Quotidien le socio-anthropologue Cheikh Ibrahima Niang. Par ailleurs, il note que « la suspicion autour du vaccin est tout à fait légitime ».

Pendant ce temps, L’AS rapporte que les médecins seront « en grève de 72h à partir du 8 février ».

Sud Quotidien titre sur la modification de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège. Une plénière est convoquée dans ce sens à l’Assemblée nationale ce lundi. Cela fait dire au journal que « Macky +accélère+ l’Assemblée ».

A ce propos, L’AS souligne que la plateforme citoyenne « +Noo Lank+ veut anticiper sur les dérives du régime ».

A propos du débat sur son éventuel troisième mandat, l’ancien ministre de la Justice, Doudou Ndoye, déclare dans Walf Quotidien : « Tant que cette Constitution existe, personne ne pourra empêcher au président Sall d’être candidat ». L’AS et EnQuête en concluent alors que « Me Doudou Ndoye valide la candidature de Macky » à un troisième mandat.

Sur la disparition de Diary Sow, meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019, L’AS renseigne que « les Sénégalais de Paris mènent les recherches en distribuant des flyers ».

L’Observateur va en fond dans le sujet avec cette Une : « Affaire Diary Sow, +on ne peut pas tout dire+ ». Malgré les craintes, les sources du journal indiquent que « la piste criminelle n’est pas privilégiée ». Toutefois, Libération souligne que la disparition de Diary Sow en France cause « sept jours d’inquiétude ».

En fait divers, EnQuête titre sur l’affaire de détournement à Batiplus et note que « le FBI est sur les traces du DG Samra ». L’enquête menée par la police fédérale américaine au Sénégal « vise le financement du terrorisme international ».

Sur un sujet similaire, Libération note que « la police piste les +valises+ de Souheil Saffiedine ». En effet, « des Libanais (sont) au cœur d’une affaire de transferts illégaux de fonds entre Dakar et Beyrouth ».

En football, L’Observateur fait focus sur la « renaissance en vert et blanc » du gardien international Pape Seydou Ndiaye. « J’ai fait le bon choix de revenir au Jaraaf », déclare-t-il.

Les quotidiens Stades et Record titrent sur l’attaquant rémois Boulaye Dia, co-meilleur buteur de la Ligue 1 française avec douze buts après 19 journées. Autour d’un doublé contre Saint-Etienne qu’il « pilonne », le Lion « toise » désormais Kylian Mbappé, le prodige français.

En Ligue 1 sénégalaise, les représentants sénégalais en compétitions africaines interclubs, Jaraaf et Teungueth FC, ont connu des « fortunes diverses » après avoir livré leurs premiers matchs de la saison dimanche. Le premier a battu (0-1) Dakar Sacré-Cœur là où le second a été accroché (0-0) par CNEPS.

Ainsi, à l’issue de la deuxième journée du championnat disputé ce week-end, « Diambars trône seul en tête ».

Maroc : Lancement de la plateforme de promotion de l’investissement à Dakhla

Par Hicham Alaoui — Une plateforme dédiée à la promotion de l’investissement et au marketing territorial de Dakhla, a été lancée dimanche, avec pour objectif de mettre en place une passerelle entre les entreprises de la région, les investisseurs, les clients et les fournisseurs potentiels.Cet outil incontournable, qui vient renforcer le dispositif d’appui aux activités économiques et à l’investissement, en partenariat entre le Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, a été lancé en présence notamment du Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker et de nombreuses personnalités.

Financée par le Bureau des Affaires du Proche-Orient (NEA) au département d’État des Etats-Unis, en partenariat avec l’Initiative de Partenariat des États-Unis au Moyen-Orient (MEPI), cette plateforme a pour objectifs de promouvoir les atouts économiques de Dakhla, dans le but d’explorer les opportunités d’échanges et de collaboration économique à l’échelle nationale et internationale dans plusieurs secteurs clés, tels l’agriculture, les énergies renouvelables, le tourisme, la logistique et la pêche.

Mis en œuvre par le bureau d’études et de Conseil international JE Austin Associates, basé à Washington DC, spécialisé dans la gestion et mise en œuvre de projets de développement économique à travers le monde et dont le bureau régional à Rabat, ce portail regroupera, à terme, la base de données des entreprises de la région avec une fiche signalétique complète et ce, via un moteur de recherche innovant permettant la recherche et la localisation sur la carte de toute entité socio-économique de la ville.

La plateforme « Dakhlaconnect.com » se décline en trois phases principales, à savoir l’élaboration d’une plateforme digitale et le marketing et la promotion des opportunités d’investissements, ainsi que l’organisation d’événements B2B, avec la mobilisation des acteurs locaux, y compris la wilaya de la région, le Conseil régional, le secteur privé, les Chambres de commerce, les banques et la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Cette rencontre de concertation dédiée à la présentation de cette plateforme a été l’occasion de mettre en exergue les composantes et spécificités de ce portail digital visant à identifier les attentes de différents acteurs, en permettant la collecte de données relatives aux infrastructures et aux entreprises opérationnelles à Dakhla et les infrastructures.

Dakhla, la perle du sud marocain, est devenu au fil des ans un pôle urbain catalyseur d’investissements et une destination touristique par excellence.

Dotée d’infrastructures hôtelières aux normes internationales, les potentialités naturelles et écologiques singulières de la région envoûtent les touristes marocains et étrangers. En effet, la région jouit d’importantes potentialités touristiques et détient des secrets qui attirent des voyageurs de toutes les nationalités.

Côte d’Ivoire : les victimes s’engagent pour la réconciliation nationale

Le Collectif des victimes des crises en Côte d’Ivoire ( CVCI) s’est engagé dimanche à Abidjan à « adhérer au processus de réconciliation » dans le pays, plaidant pour le respect de leurs « droits fondamentaux ».

« J’appelle  les victimes à la mobilisation et à adhérer au processus de réconciliation. En dépit de tout, nous les victimes voulons aller à la réconciliation, mais à condition de respecter nos droits fondamentaux », a affirmé Issiaka Diaby, le président de cette organisation dans une conférence de presse. 

Cet engagement du CVCI intervient quelques jours après sa rencontre avec le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko.  Selon M. Diaby, à l’issue de cet entretien, le chef du gouvernement ivoirien  « a répondu favorablement à nos préoccupations et nous a promis que les victimes seront au cœur du processus de réconciliation».

  Poursuivant M. Diaby a dit également l’engagement de son organisation à « agir de façon citoyenne » pour exclure définitivement les va-t-en-guerre de la classe politique ivoirienne qu’il qualifie de  « génération violente ».  « On va se mobiliser pour lutter contre les acteurs de violence en Côte d’Ivoire », a-t-il assuré. 

« Mobilisez-vous,  nous allons nous accaparer le processus de réconciliation  », a insisté M. Diaby auprès des membres de son organisation. Dans la foulée, M. Diaby a réaffirmé l’opposition du CVCI au retour en Côte d’Ivoire de l’ex- président ivoirien Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle en Belgique estimant que la procédure à l’encontre de celui-ci est encore pendante devant la Cour pénale internationale ( CPI).  

« M. Gbagbo a le droit le rentrer en Côte d’Ivoire, mais nous aussi avons le droit à la justice », a soutenu M. Diaby.  Les conclusions du dialogue politique entre le gouvernement, l’opposition et la société civile, conduit par le Premier ministre Hamed Bakayoko participent depuis quelques jours à la décrispation de la situation socio-politique du pays.

Maroc : Une délégation américaine de haut niveau visite les locaux du futur consulat général US à Dakhla

Par Hicham Alaoui — Une délégation américaine de haut rang, conduite par le Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker, et l’ambassadeur US au Maroc, David Fischer, a visité, ce dimanche 10 janvier, les locaux du futur consulat général des Etats-Unis à Dakhla, au Sahara marocain, et ce en présence notamment du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Cette visite intervient un mois après l’annonce du président américain Donald Trump, lors d’un entretien téléphonique avec le Roi Mohammed VI, de la reconnaissance de la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara.

Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur David Fischer, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’issue de cette visite, a affirmé que la « marocanité du Sahara est inévitable, et que Rabat dispose de la seule solution juste et durable pour résoudre ce conflit ».

Le diplomate Fischer, premier ambassadeur américain à visiter le Sahara marocain, a ajouté que l’annonce de Trump, sur la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, est le « fruit de plusieurs mois de négociations et consacre des années de préparatifs », notant que chaque administration américaine depuis Bill Clinton a « soutenu le plan d’autonomie marocain comme une solution viable pour parvenir à la paix » dans la région.

Le diplomate américain a déclaré que les États-Unis « n’ont cessé d’investir dans l’avenir des provinces du sud depuis l’administration Obama, principalement grâce à un financement par le biais de l’Initiative de partenariat pour le Moyen-Orient du département d’État, qui se concentrait sur la création d’emplois et le renforcement des compétences de la société civile ».

Selon lui, Washington et Rabat ont travaillé « pendant des décennies avec les Nations Unies, où nous avons cherché une solution pacifique pour sortir le conflit de la stagnation ».

« Le mois dernier, le président Trump a reconnu clairement que le Sahara est marocain, et que le Maroc a la seule solution juste et permanente pour résoudre ce conflit », a-t-il insisté, soulignant que la visite de la délégation américaine dans les provinces du sud du Royaume intervient « pour mettre en œuvre la déclaration du président Trump à travers l’élargissement de la présence du gouvernement américain dans les provinces du sud ».

Au niveau des procédures formelles d’ouverture du consulat américain, l’Ambassadeur Fischer a expliqué que « le gouvernement des États-Unis a déjà franchi le pas de l’établissement d’un consulat général à Dakhla, en ouvrant un consulat virtuel avec une présence numérique comme première étape ». Il a ajouté que « depuis lundi dernier, de nombreux représentants du gouvernement américain sont sur place pour examiner les options d’une présence diplomatique américaine permanente.

Avec l’ouverture prochaine de cette représentation consulaire, les Etats-Unis emboîteront ainsi le pas à la Gambie, Guinée, la République de Djibouti, la République du Liberia, le Burkina Faso, la République de Guinée Bissau, la République de Guinée Équatoriale, la République d’Haïti, premier pays non-arabe et non-africain à ouvrir un Consulat au Sahara marocain, et à la République Démocratique du Congo. Cette représentation portera le nombre de Consulats ouverts dans les provinces du Sud du Maroc à 20 en une année : 10 à Laâyoune (Union des Comores, Gabon, République Centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe, Burundi, Côte d’Ivoire, Eswatini, Zambie, Emirats arabes unis et Royaume de Bahreïn) et 10 à Dakhla.

Ce consulat US, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, permettra également aux Etats-Unis de mieux profiter du positionnement stratégique du Maroc, qui est une plaque tournante du commerce en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.

Par la même occasion, un nouveau portail internet dédié à la promotion économique et à l’appui à l’investissement dans la région de Dakhla-Oued Eddahab a été officiellement  lancé, ce dimanche à Dakhla.

Cet outil incontournable, qui vient renforcer le dispositif d’appui aux activités économiques et à l’investissement, en partenariat entre le Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, a été lancé en présence notamment du Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker et de nombreuses personnalités.

Washington déterminée à approfondir ses relations avec le Maroc (responsable américain)

Par Hicham Alaoui– Le sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker a affirmé que son pays est déterminé à approfondir et à renforcer ses relations avec le Maroc dans divers domaines.Lors d’une conférence, tenue à Dakhla, perle des provinces du Sud du Royaume, à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable américain a annoncé avec beaucoup d’enthousiasme que « les relations entre les États-Unis et le Maroc sont toujours fortes et continuent de prospérer. Ces relations connaitront de meilleures années ».

Revenant sur l’aspect historique des relations bilatérales, M. Schenker a souligné que l’année 2021 marque le 200e anniversaire de l’ouverture de la première mission diplomatique des États-Unis au Maroc  – la plus ancienne installation diplomatique US au monde se trouve à Tanger. « Il y a près de 80 ans, les Américains, les soldats nord-africains et nos alliés européens ont contré la marée nazie en forçant les forces allemandes à se retirer de Bizerte en Tunisie », s’est-il remémoré.  « Aujourd’hui, nous voyons le Maroc comme un carrefour des peuples, d’idées et d’innovation », a-t-il rappelé.

Selon lui, le Royaume est un « partenaire essentiel pour la stabilité régionale », du fait que les deux pays bénéficient d’un large partenariat militaire, relevant que le Maroc est également le seul pays d’Afrique avec lequel Washington avait conclu l’accord de libre-échange, qui a doublé les exportations marocaines vers les États-Unis depuis son entrée en vigueur de l’accord en 2006. La valeur des échanges bilatéraux a quintuplé dans le même laps de temps.

Evoquant le dossier du Sahara, le sous-secrétaire d’Etat américain a rappelé que le président Donald Trump a annoncé en décembre dernier que les États-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur le Sahara et qu’Israël et le Maroc, renforcent leurs relations diplomatiques. « Ce sont là quelques-uns des développements les plus importants des deux siècles d’amitié entre les États-Unis et le Maroc », a-t-il noté.

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a affirmé que le renforcement des relations entre le Maroc et les Etats-Unis seront mis à contribution pour la paix et la stabilité dans les régions de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient.

Pour lui, les relations entre Rabat et Washington se développent selon un « rythme sans précédent » et connaissent un développement très important que ce soit au niveau des échanges de visites, la signature de nombre d’accords bilatéraux ou la concertation commune.

« Les relations bilatérales sont bien ancrées dans l’histoire, depuis la proclamation de l’indépendance des Etats Unis d’Amérique, et ont pu accompagner les différents défis qu’a connu le monde », a-t-il fait observer.

Elles reposent des constantes : une histoire commune, des valeurs communes, intérêts communes et vision synergique vis-à-vis de nombreuses questions internationales, a-t-il souligné, rappelant que les relations bilatérales sont « fortes » à la faveur de nombreux mécanismes notamment l’accord de Libre-échange signé en 2006, le dialogue stratégique, le Millenium Challenge, le Maroc est un partenaire des USA en dehors de l’OTAN et de nombreux accords touchant divers domaines.

« Les Etats-Unis est un partenaire exceptionnel pour le Maroc », a-t-il encore insisté, précisant que les relations entre les deux pays est basée sur quatre piliers. Le premier à caractère politico-diplomatique à travers le dialogue stratégique et la coordination des positions, lesquelles sont très proches dans nombre de questions (Iran, Venezuela, la Libye, le Sahel et la stabilité en Afrique).

Le deuxième pilier a trait sécuritaire et militaire notamment dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, la coordination entre les services sécuritaires des deux pays. Pour ce qui est du volet militaire, Rabat et Washington ont signé en octobre dernier l’accord militaire stratégique qui s’étale sur une période de dix ans. La semaine prochaine le comité consultatif militaire se réunira pour mettre en œuvre cet accord, a fait savoir M. Bourita.

En matière économique, l’accord de libre-échange a permis de booster les échanges commerciaux entre les deux pays dans la mesure où le volume des échanges est passé de 1 milliard à, 5 milliards de dollars récemment. Ces échanges devront connaitre un bond considérable à la faveur de l’Afrique.

Le quatrième pilier à caractère humanitaire. En effet, les écoles américaines sont implantées dans plusieurs du Royaume, et les deux pays sont liés par des accords culturels et autres.

« Ces piliers confèrent une particularité dans les relations entre le Maroc et les Etats Unis, des relations appelées à se développer de plus en plus et connaitre un futur meilleur », a-t-il le ministre marocain.

David Schenker se félicite des fortes relations entre le Maroc et les Etats Unis d’Amérique

Le Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord au département d’Etat, David Schenker, en visite samedi à la ville Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain, s’est félicité de l’excellence des relations entre son pays et le Maroc, lesquelles « n’ont jamais été aussi fortes ».« C’est un moment clé dans les relations USA-Maroc. Jamais ces relations n’ont été aussi fortes », a souligné le responsable US qui intervenait lors de la cérémonie de lancement du centre d’éducation par le sport  » TIBU Laâyoune Center by US Embassy Morocco ».

Le responsable américain a évoqué à cet égard l’annonce historique faite le mois dernier par les Etats-Unis de reconnaitre la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara et d’ouvrir un consulat à Dakhla.

Le responsable US a noté que l’année 2021 marque les deux cents ans depuis que les États-Unis ont ouvert leur première mission diplomatique au Maroc. « À Tanger, se trouve la plus ancienne installation diplomatique US dans le monde », a-t-il rappelé.

Le Sous-Secrétaire d’Etat US a noté que le partenariat étroit avec l’ONG « TIBU Maroc », qui œuvre pour la promotion de l’éducation des jeunes, leur inclusion sociale et leur développement humain à travers le Basketball, n’est qu’une partie de l’engagement des Etats-Unis en faveur de la jeunesse marocaine et de l’amitié profonde entre les deux pays.

A ce propos, il a mis en avant le soutien de son pays au ministère de l’Éducation nationale durant plus d’une décennie dans le chantier de la réforme du système éducatif, avec un investissement qui s’élève à 250 millions de dollars, à travers un ensemble de programmes notamment la promotion de la lecture chez les élèves du primaire, la formation des enseignants, en plus des programmes d’apprentissage de la langue anglaise.

Côté économie, M. Shenker a rappelé que le Maroc est le seul pays d’Afrique à avoir un accord de libre-échange avec les États-Unis. « La semaine dernière, nous avons célébré 15 ans depuis que notre accord est entré en vigueur officiellement », a-t-il dit.

Il a indiqué que plus de 150 entreprises américaines opèrent actuellement dans le Royaume, en contribuant à la création de postes d’emploi pour l’économie marocaine.

Il a émis le vœu de voir ces relations se développer davantage dans l’avenir et « continuer à se renforcer ici à Laâyoune », se disant « ravi de faciliter l’expansion de TIBU dans les provinces du Sud ».

Retour à Abidjan de l’opposant ivoirien Toikeusse Mabri après deux mois d’exil

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Dr Albert Toikeusse Mabri a regagné, Abidjan samedi, après deux mois d’exil suite à la crise post-électorale née de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Selon une source proche de l’UDPCI, M. Mabri qui est rentré en fin de matinée en compagnie de son épouse par voie aérienne a reçu à sa résidence la direction de son parti.

« Al Hamdoulilah. C’est avec plaisir que mon épouse et moi avons reçu ce matin à notre résidence la direction de l’UDPCI. Ensemble nous relèverons tous les défis », a écrit M. Mabri sur son compte officiel Facebook après cette rencontre.

Le 06 novembre dernier, le procureur de la République, Adou Richard Christophe avait annoncé que MM. Albert Toikeusse Mabri et Pascal Affi N’Guessan, tous deux membres de l’ex-Conseil national de transition (CNT), un organe dit de transition créé par l’opposition ivoirienne, sont  « activement recherchés » dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice ivoirienne pour complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national.

 Depuis lors, M. Mabri est resté introuvable et n’avait pas fait d’apparition publique. Certaines sources l’annonçaient au Ghana, quand d’autres indiquaient qu’il se trouvait en Europe.  

Quant à M. Affi, il a été arrêté dans la nuit du 06 novembre dernier pour atteinte à la sûreté de l’Etat et remis en liberté conditionnelle le 30 décembre dernier.

Les conclusions du dialogue politique entre le gouvernement, l’opposition et la société civile, conduit par le Premier ministre Hamed Bakayoko participent depuis quelques jours à la décrispation de la situation socio-politique du pays.

Niger: l’UJPLA appelle à faire « cesser sans délai » les actions contre Moussa Aksar

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle les autorités nigériennes à faire « cesser sans délai les actions » visant le journaliste Moussa Aksar dans l’affaire de malversation financière au ministère de la Défense, dans un communiqué publié samedi.

« L’UJPLA en appelle à la sérénité des autorités nigériennes et à leur attachement à la liberté de la presse, en faisant cesser sans délai toutes les actions contre Moussa Aksar », rapporte un communiqué de l’organisation, signé depuis Dakar par son porte-parole, Souleymane Thiam. 

Le journaliste nigérien Moussa Aksar, le directeur de publication de « L’Evenement », est reconnu par tous ses pairs sur le continent. Il préside la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO). 

Pour l’UJPLA, Moussa Aksar qui travaillait dans le cadre d’une enquête mondiale des « FinCEN Files » dont la CENOZO assurait le lead en Afrique, « subit des pressions depuis que son enquête a mis au grand jour des malversations financières au ministère nigérien de la Défense ».   

L’organisation qui suit de très près la situation du journaliste Moussa Aksar, convoqué le vendredi 8 janvier 2021 par la justice nigérienne suite à la plainte d’un citoyen nigérien établi à Bruxelles, assure qu’elle ne saurait rester sans réaction face à cette requête. 

Moussa Aksar est connu pour son engagement contre la mauvaise gouvernance. Pour ce faire, l’UJPLA clame qu’elle ne saurait le laisser être « le bouc émissaire ou la victime vite trouvée dans une situation dont les vrais fautifs sont à rechercher et identifier ailleurs ».    

L’UJPLA  dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes » est dirigée par l’Ivoirien Noël Yao.

Boun Khatab Sylla et Diary Sow se partagent la Une des quotidiens sénégalais

La sortie du directeur général de la société de transport public « Dakar Dem Dikk », Boun Khatab Sylla, dénonçant la gestion de son prédécesseur, Me Moussa Diop, et la disparition depuis lundi de Diary Sow, meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2018 sont les principaux sujets abordés par les journaux parvenus ce samedi à APA.« Oumar Boun Khatab Sylla charge Me Moussa Diop », informe Sud Quotidien avant de donner la parole au nouveau directeur général de « Dakar Dem Dikk » qui déclare : « j’ai hérité d’un service avec des pertes cumulées de 30,6 milliards FCfa ». 

Dans Les Echos, le Boun Khatab Diop fait cette autre révélation : « Me Moussa Diop a quitté Dakar Dem Dikk avec une indemnité de 120 millions de FCfa . Il avoue même avoir payé la première tranche à 30 millions FCfa. Cela fait dire à WalfQuotidien que « la nouvelle direction de Dakar Dem Dikk fonce sur Me Moussa Diop ». 

 A travers cette sortie, Vox Populi voit « une opération destruction contre Me Moussa Diop ». Dans les colonnes du journal, on découvre que les deux plus grands restaurants de Dakar Dem Dikk étaient gérés par les épouses de Me Moussa Diop et qu’il y avait 200 agents fictifs à Dakar Dem Dikk. 

L’Observateur enfonce le clou : « plus de 200 agents fictifs, des milliards de FCfa de pertes cumulées à Dakar Dem Dikk ». « Le nouveau Dg dresse un tableau sombre » à Dakar Dem Dikk, conclut Le Soleil.

La disparition sans nouvelle de la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 inquiètent les quotidiens sénégalais parus ce samedi. L’Observateur fait le point sur l’enquête et parle « des directives du chef de l’Etat Macky Sall » avant de raconter, dans les détails, « la réunion du Sgee avec l’administration du lycée Louis-Le-Grand et les élèves sénégalais ».

Le journal qui recueille les témoignages d’un ancien prof de Diary et de ses camarades de «les élites sénégalaises» revient sur le dernier entretien de Diary Sow où elle dit « qu’elle se sent habitée par l’esprit de plusieurs personnages ».

Cette interminable attente des Sénégalais est également à la Une de Libération qui informe que « c’est le mystère total concernant Diary Sow ». Dans les colonnes du quotidien, Amadou François Gaye, directeur général en charge  des Sénégalais de l’extérieur, déclare : « Pour le moment, nous n’avons aucune nouvelle…» Le journal réfute l’idée selon laquelle, sa meilleure amie aurait disparu. La publication s’est ensuite rendue à Malicounda où « sa famille est sous le choc ».

A en croire Tribune, sans nouvelles depuis des jours, la famille de Diary Sow « s’en remet à Dieu ». Et puis, Sud Quotidien se met aussi à la recherche de Diary Sow pour noter que « les autorités françaises et sénégalaises suivent l’affaire de très près ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien s’intéresse à cette piqûre de rappel de l’OMS qui demande aux Etats « d’arrêter de signer des accords bilatéraux avec les firmes et de soutenir Covax ». Le Soleil éclaire sur la grippe aviaire qui a fait son apparition dans le pays et signale que « 42 000 sujets et 2723 œufs de consommation (ont été) détruits ».

Santé, économie et migration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La campagne de vaccination, les fortes précipitations à Casablanca, la reprise économique et la migration clandestine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ se demande : « Où sont les vaccins ? On n’en sait rien, ils devaient arriver en décembre, la logistique est prête, d’après ce qu’on nous dit… ».

« Sans vaccination, nous ne retrouverons pas une activité économique viable », prévient le journal, notant que « si on ne réussit pas à créer une adhésion autour du vaccin, le Maroc souffrira, or l’adhésion a besoin de transparence ».

Le défi c’est de remettre la machine en marche, car nous en avons des centaines de milliers de familles qui n’ont plus aucun revenu, indique l’hebdomadaire, soulignant que le sanitaire, l’économique et le social ne peuvent plus être segmentés, d’où la nécessité d’avoir une vision d’ensemble.

« L’année qui s’ouvre, doit obliger nos dirigeants à répondre à ces trois défis », conclut-il.

Par ailleurs, +La Vie éco+ écrit que « si les élus de Casablanca avaient dûment planifié, programmé et lancé en temps voulu les projets de voirie, d’entretien et d’ouvrages nécessaires, la ville n’aurait pas été littéralement noyée à cause de 35 mm de pluies ».

Les communes qui devaient, par exemple, dépenser en 2020 quelque 13 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) dans de grands travaux n’en ont utilisé en fin de compte que 2 milliards, soit un taux de réalisation d’à peine 16%, déplore la publication, qui se demande sur les raisons qui poussent un élu, un président de commune ou autre à retarder des projets pour lesquels des budgets sont déjà disponibles et ne demandent qu’à être décaissés. « Et pourquoi, surtout, les Casablancais et les citoyens d’autres villes devraient-ils encore faire confiance à de tels élus ? », s’interroge-t-il.

Pour sa part, +Finances News Hebdo+ souligne qu’« il y a au moins un élément qui prête à l’optimisme en ce début d’année 2021 : le retour des pluies ! ». Si la clémence du ciel, avec une bonne pluviométrie, est un paramètre clé dans les déterminants de la croissance nationale, elle reste cependant insuffisante dans le contexte actuel, nuance la publication.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que la Marine royale a porté assistance, jeudi, à une embarcation de fortune en difficulté au large de Nador, avec à bord 21 Subsahariens candidats à la migration irrégulière, dont les cadavres d’une femme et d’un bébé.

Selon une source militaire, cité par le quotidien, les secourus ont reçu les soins nécessaires à bord de l’unité de la Marine Royale avant d’être acheminés vers le port de Nador et remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage.

Sondage de la radio marocaine : La Renaissance sportive de Berkane, meilleure équipe en 2020

Par Hicham Alaoui — L’année exceptionnelle de 2020, marquée par la propagation de la pandémie du Covid-19 et ses répercussions sur l’ensemble des secteurs d’activité, n’a pas empêché le service sport de la Radio marocaine de réaliser son sondage annuel pour élire les meilleurs sportifs de l’année.Les organisateurs de ce sondage, auquel ont participé 42 supports médiatiques marocains, ont souligné que la sélection cette année ne dépendait pas des critères retenus précédemment compte tenu de la suspension de diverses activités sportives en raison de la pandémie du Covid-19, à l’exception du football.

Dans ce sondage, le club de la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), sacré champion de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF) en 2020 et vainqueur de la Coupe du Trône, a été élu meilleur club de l’année avec 60 points, suivi du Raja de Casablanca, champion du Maroc pour la saison 2019/2020 et demi-finaliste de la Ligue des Champions africaine de Football cette année, avec 43 points.

Dans la catégorie des équipes nationales, l’équipe marocaine de futsal, qui a remporté la Coupe d’Afrique des Nations de cette discipline, organisée à la ville de Laâyoune, a occupé la première place à l’issue de ce sondage, suivie de l’équipe nationale de handball qui s’est qualifiée pour le championnat du monde de handball qui aura lieu la mi-janvier 2021 en Egypte.

Côté entraîneurs, Tariq Skitioui, coach de la Renaissance sportive de Berkane, a été sacré meilleur entraîneur marocain de l’année après son brillant parcours avec son équipe, suivie de Jamal Salami, entraineur du Raja de Casablanca.

A noter que le service Sport de la Radio nationale organisera une cérémonie de remise des prix de ce sondage au siège de la Société nationale de la Radiodiffusion et Télévision (SNRT) à Rabat.

Lancement à Abidjan de l’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly

L’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly d’Abidjan (IFP- AGC), une école à vocation sous-régionale destinée
à former les futures élites politiques, a été officiellement lancé vendredi à Abidjan en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités, notamment les anciens premiers ministres Jean-Pierre Raffarin ( France), Boubèye Maïga (Mali), Sidya Touré
( Guinée) et l’ex-président malgache Hery Rajaonarimampianina.

Cet Institut qui porte le nom de l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été créé, selon ses promoteurs, pour perpétuer les valeurs incarnées par celui-ci et contribuer à la formation des jeunes dans le domaine politique ou associatif. De l’avis de Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, par ailleurs, président du Conseil d’administration de cet institut, le déficit de connaissance ou d’éducation politique ou associative des jeunes les expose à une instrumentalisation. 

Poursuivant, il a expliqué que l’IFP-AGC développera deux grands types de formation au profit de plusieurs centaines de jeunes par an. La première sous la forme de séminaires, de 192 heures sur six mois, qui s’adressera à de jeunes militants des partis politiques et de la société civile de 16 à 35 ans. Le second type de formation, a expliqué, M. Touré, est destiné au grand public avec des conférences, des colloques…

  « L’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly sera, à n’en pas douter, un des acteurs majeurs du nouveau modèle social dont notre pays est en train de se doter, fidèle à sa tradition, d’hospitalité, de vivre ensemble et de paix », a soutenu M. Touré.   

« (…) Nous voulons nous aussi relever le défi de la formation des meilleurs élites politiques  pour poursuivre notre œuvre de développement nationale », a dit à son tour, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République ivoirienne Patrick Achi qui s’exprimait au nom du président ivoirien Alassane Ouattara. 

Par ailleurs, il a rappelé longuement les qualités professionnelles et morales de feu Amadou Gon Coulibaly.  « Amadou Gon se dédiait entièrement à la Côte d’Ivoire. Il était un leader naturel et un combattant politique », a indiqué M. Achi réitérant la gratitude de M. Ouattara aux partenaires internationaux de cet institut de formation politique. 

Avant lui, Jean-Pierre Raffarin, l’ancien premier ministre français a estimé que  « que créer une école, c’est semer de la liberté ».  «Gon Coulibaly reste l’exemple d’un homme d’Etat. Retenons ses directives. Je suis là pour m’engager comme partenaire de cette initiative », a fait savoir M. Raffarin appelant les jeunes à s’éloigner de la violence. 

 « La violence est une impasse. La violence bloque le progrès et crée la misère», a-t-il déploré.  « A travers cet institut, nos jeunes doivent mieux appréhender l’avenir », a ajouté de son côté Hery Rajaonarimampianina , l’ex-président malgache. 

L’ex-premier ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans alors qu’il était le candidat désigné du Rassemblement des Houphoüetistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2020.

L’économie béninoise résiliente face à la Covid-19 grâce à une gouvernance forte

Avec une gestion rationnelle des dépenses publiques et un potentiel économique croissant, le Bénin surmonte la crise liée à la pandémie de Covid-19, ce qui offre au pays une perspective stable.

Le Bénin jouit d’une stabilité politique. Ce climat a permis à l’Etat de déployer au fil des ans son Plan d’action gouvernemental (PAG), regroupant des programmes de développement d’envergure, en réponse aux défis de la croissance économique.   

Grâce à des investissements massifs, le Bénin se positionne dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires avec un Produit intérieur brut (PIB) de 6,4%. Mais, cette croissance devrait, à cause de la Covid-19, s’établir à 3,2% en 2020 là où plusieurs pays dans le monde sont en récession, selon une note d’information reçue à APA.

Et ce, malgré le fait que le pays dépend fortement du commerce informel de réexportation et de transit avec le Nigéria (estimé à environ 20 % du PIB) ainsi que de l’agriculture (70% du PIB), notamment le coton, premier produit d’exportation.

Le pays affiche une croissance stable et robuste depuis deux décennies. Toutefois, la pauvreté reste répandue avec un faible niveau du taux de croissance par habitant estimé selon la Banque mondiale  à une moyenne de 1,5 % sur la période 2008-2018.  

« Le taux de pauvreté à l’échelle nationale ressortait à 38,2 % en 2020 contre 40,1 en 2015 ». Résilient, avec un PIB moins impacté (+3,2%), le Bénin occupe la première place dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).    

Réforme de l’appareil de l’Etat  

Le Plan d’action gouvernemental (PAG) a permis de réformer la gouvernance de l’Etat. La vision, impulsée par Patrice Talon, a conduit le Fonds monétaire international (FMI) à décerner une notation avec la mention « très bien » au Bénin pour sa gestion des finances publiques.

L’environnement des affaires, lui, a connu un bond qualitatif, donnant au pays de se situer au 76e rang de l’Indice de performance logistique et au 149e rang sur 190 pays dans le classement Doing Business de la Banque mondiale sur la réglementation des Affaires.

Le chef de l’Etat Patrice Talon envisage, dans le contexte économique actuel, de financer les actions du gouvernement sur fonds propres du pays afin de ne pas exploser la dette extérieure, face au ralentissement économique mondial lié à la pandémie de Covid-19.

Dans cette optique, le gouvernement a engagé près d’une cinquantaine de réformes, dont l’ordonnancement sera suivi par le ministre béninois de l’Economie et des finances, Romuald Wadagni, distingué « meilleur ministre d’Afrique » par les Financial Afrik awards.

Ces réformes devraient permettre de créer des pôles régionaux de croissance, de décentraliser les investissements, favoriser l’accès à l’eau potable et à l’électricité, de rationaliser la politique fiscale ainsi que l’accès au crédit et aux marchés publics.

Elles visent également à améliorer la bancarisation, les procédures d’obtention des titres fonciers et du permis de construire, rationaliser les recettes de l’Etat, lutter contre la corruption, et à créer un guichet unique pour les procédures du commerce transfrontalier.

Un potentiel croissant

Le Bénin a progressé en matière de création d’entreprises et de raccordement à l’électricité, un indicateur salué par la Banque mondiale. L’Etat a accru les investissements dans le secteur primaire, mais veut réaliser le défis de la modernisation des filières agricoles. 

L’industrialisation des secteurs à fort potentiel de croissance est inscrit à l’agenda de Patrice Talon, qui veut apporter de la valeur ajoutée aux différentes filières, tant dans le secteur primaire, secondaire que tertiaire en vue d’un développement équilibré et durable. 

Les infrastructures socio-économiques, l’innovation technologique et la digitalisation des process constituent un maillon essentiel dans le Plan d’action gouvernemental. Et ce, en vue d’une transformation structurelle de l’économie.  

La valorisation du mix énergétique est une priorité pour l’Etat. Le raccordement au réseau électrique d’une nouvelle centrale a fait passer le taux d’électrification de 46,6% à 55,1% entre 2015 et 2020, un taux que le gouvernement compte relever dans les années à venir.  

Le Bénin a connu de solides performances économiques entre 2016 et 2019 avec un PIB réel moyen de 5,5 %. Mais, depuis août 2019, la décision du Nigéria, son principal partenaire économique, de fermer ses frontières terrestres avec ses voisins a porté un coup dur à l’économie du pays.

En dépit d’une relative résilience, l’activité économique béninoise s’est décélérée à 6,4 % en 2019 contre 6,7 % en 2018 (soit un taux de croissance du PIB par habitant de 3,5 %). Les opérations de réexportation de produits nigérians contribuent pour près de 20% au PIB.

Une plus forte diversification économique, une gestion plus smart des dépenses publiques ainsi qu’une répartition géographique plus équitable des ressources permettraient, selon la Banque mondiale, de baisser le taux de pauvreté et de rendre la croissance plus inclusive.  

Tirages Caf: Teungueth FC se retrouve dans une poule de feu

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé vendredi au tirage au sort des matchs de groupes de la Ligue des champions et des barrages de la Coupe Caf.Qualifié pour la première fois à la phase de groupe de la Ligue des champions africaine, le club sénégalais, Teungueth FC, n’a pas été épargné par le tirage. Cela se pressentait déjà vu qu’il se trouvait dans le lot quatre. Il partage le groupe D avec l’Espérance de Tunis, le Zamalek du Caire et le Mouloudia Club d’Alger, des grands d’Afrique habitués à cette compétition.

Zamalek, déjà bourreau de Génération Foot (1-2 et 1-0) la saison dernière, a été finaliste de la dernière édition de la Ligue des champions. Mais il a été défait (1-2) par Al Ahly, un autre club cairote.

Teungueth FC sera donc le petit poucet de cette poule où les deux équipes classées aux deux premières places se qualifieront en quarts de finale. Mais les Rufisquois ne partiront pas en victimes expiatoires. Ils ont fini de marquer les esprits depuis qu’ils ont éliminé le Raja de Casablanca pour se qualifier en phases de poules de cette compétition. Une performance qu’un club sénégalais n’a plus réalisée depuis 17 ans, du temps de la Jeanne d’Arc de Dakar, aujourd’hui en troisième division.

De son côté, le Jaraaf de Dakar sera opposé au Platinum FC du Zimbabwe pour les matchs de barrages de la Coupe Caf dont les vainqueurs accéderont aux phases de poules. Forts de leur exploit mercredi en Côte d’Ivoire contre le FC SanPedro, les Médinois vont tenter de prolonger le rêve face à une équipe zimbabwéenne atteinte dans son orgueil.

Le Platinum FC a été lourdement battu (4-0) mercredi dernier par les Tanzaniens du Simba SC lors du préliminaire retour de la Ligue des champions. Eliminés de la compétition, les Zimbabwéens ont été reversés dans les barrages de la Coupe Caf.

Ils recevront les Sénégalais à l’aller, le 14 février prochain, là où le match retour est prévu une semaine plus tard à Thiès, à 70 km de Dakar.

Le FMI approuve le 2e programme ICPE avec le Sénégal

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé l’Instrument de coordination de la politique économique (ICPE) du Sénégal.Le ministère des Finances et du Budget, qui donne l’information, précise que l’approbation a eu lieu le mardi 5 janvier, suivant la procédure de non-objection, c’est-à-dire sans réunion formelle des membres du Conseil d’administration du FMI.

L’institution de Bretton Woods salue « salue ainsi les bonnes performances économiques et financières réalisées dans l’exécution du programme (ICPE du Sénégal)».

Elle souligne, dans un communiqué, que cette « décision exceptionnelle traduit la confiance accordée au Sénégal dans la mise en œuvre satisfaisante de l’ICPE ».

Pour 2020, en dépit de la crise sanitaire et économique, l’année a connu une activité intense, à telle enseigne que les objectifs de recouvrement des recettes budgétaires sont à ce jour atteints voire dépassés. Selon le FMI, le Sénégal paie également à un rythme satisfaisant les dépenses publiques.

« Les principaux indicateurs quantitatifs de gestion sont atteints : cible de déficit budgétaire, plancher des recettes fiscales, plafond des instances de paiement, plancher des dépenses sociales, encours de la dette publique ; les relations avec les partenaires techniques et financiers sont au beau fixe, comme l’atteste le résultat concluant de la deuxième revue de l’ICPE », soutient le FMI, entre autres raisons.

RDC : libération du principal condamné dans l’assassinat de Laurent Désiré Kabila

Eddy Kapend, l’un des principaux condamnés dans l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila a bénéficié d’une grâce présidentielle, a appris APA vendredi de sources médiatiques.S’agit-il d’une conséquence de la rupture de l’alliance entre l’actuel président, Félix Antoine Tshisekedi, et son prédécesseur, Joseph Kabila ? Rien ne le prouve. Mais une chose est sûre : cette libération intervient au moment où la tension entre les deux acteurs politiques est arrivée à son paroxysme.

Et pour ne rien arranger, l’actuel chef de l’Etat a accordé sa grâce à 22 autres personnes condamnées pour la même affaire.

L’ancien chef de l’État, et père de Joseph Kabila, avait été assassiné le 16 janvier 2001, il a presque 20 ans.

Cheikh Mbacké Thiam, le bottier qui veut faire marcher le monde

Fabricant de chaussures « Made in Sénégal », le jeune Cheikh Mbacké Thiam est droit dans ses bottes quand il déclare vouloir industrialiser son artisanat.A proximité de l’atelier de Cheikh, s’exhale une odeur de colle et de peaux de bêtes tannées. Devant la cordonnerie, le bonhomme trentenaire n’a pas encore jugé nécessaire d’apposer une enseigne. Sa renommée semble dépasser son quartier de Hamo 3 à Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, où les gens le surnomment « Cheikh Dall (chaussures en langue wolof) ». Son ambition est de transformer cette identité en opportunités, comme hisser sa botterie au niveau des grandes marques internationales.

Donnez du tissu à Cheikh, il vous le transforme en chaussure ! Rien n’est un secret pour lui dans sa fabrication. Il est à la fois designer, formier, patronmodéliste et coupeur. Comme un spécialiste du « système D », il procède également au piquage, à la mise en forme, au semelage et au bichonnage pour à la fin produire des souliers, bottes, espadrilles ou autres sandales.

Pour se faire remarquer dans son artisanat, il a décidé de ne pas faire comme les autres. Si les Africains utilisent le tissu Wax pour leur habillement corporel, il s’en sert plutôt comme une des matières premières de ses chaussures. « Ce qui différencie mes chaussures de celles fabriquées en Occident, c’est d’abord les couleurs vives que j’utilise, mais aussi le Wax et autres accessoires qui rendent plus belles mes créations », souligne-t-il, vêtu d’un t-shirt rouge assorti d’un jean vert.

L’envol ?

Le magasin de Cheikh Dall n’est pas encore le grand luxe, mais l’oiseau fait petit à petit son nid. Pour le moment, deux machines à coudre, un tabouret et une petite planche font le décor. Coupures de tissu et pots de colle, entre autres matériaux, parsèment également ce modeste atelier. Le propriétaire s’y active quotidiennement, à coup d’innovations, pour se faire une place dans un marché fortement dominé par l’industrie de masse et les commerçants chinois.

« Nous avons déménagé ici il y a moins de deux mois. Mais nous n’avons pas encore fini d’aménager », explique le corpulent bonhomme à la taille moyenne, avant de nous indiquer des sacs cossus contenant des peaux de vaches tannées où il installe clients et visiteurs.

Avant de se mettre à l’ouvrage la matinée, il prend le soin de bien nettoyer une de ses machines qui commence à prendre de l’âge. « Elle est vieille et très capricieuse. Et vu que je suis pressé, je ne veux pas qu’elle me joue des tours pendant mon travail », dit-il alors que son téléphone, entre les mains d’un de ses proches, se met à sonner. Mais il ne veut nullement être perturbé si ce n’est une personne qui appelle pour passer une commande.

« Certains ne font pas la différence entre heure de travail et heure de répit. Il m’arrive de recevoir des appels à deux heures ou trois heures du matin. C’est pourquoi j’éteins désormais mon téléphone avant de me coucher », confie Cheikh, les mains fouillant un article dans un sac en plastique.

Ligne de conduite

Dans son atelier, il est difficile de reconnaître qui de lui ou de ses apprentis est le chef. Poussé par la passion qu’il a de ce métier et les objectifs qu’il veut atteindre, il se donne corps et âme pour montrer l’exemple.

De longue haleine, son travail, essentiellement manuel, demande une planification permanente. Une maquette précisant toutes les étapes précède la réalisation de chaque paire de chaussures. C’est parti ainsi pour un long maniement de ciseaux, lames, aiguilles et autres outils, tout en veillant à ne pas transgresser les volumes en vue du confort nécessaire pour le pied.

« Si j’avais des machines plus sophistiquées, mon travail aurait plus d’efficacité. Je connais ma valeur. A forces égales, je suis persuadé que je pourrai titiller les grandes marques internationales ou même les dépasser », affirme-t-il avec beaucoup de confiance et derrière un sourire espiègle dans lequel se cache une histoire.

Natif de Pikine, un département de la banlieue dakaroise, Cheikh a su puiser dans son abnégation et sa volonté pour ne pas tomber dans les nombreux obstacles tracés jusque-là sur son chemin. Il a passé douze années auprès de son frère qui l’a initié dans ce métier. Avec celui-ci, il a particulièrement acquis des connaissances dans la confection des chaussures pour femmes. Mais c’est aux côtés de son oncle Ndiogou Sylla qu’il a eu le goût de la fabrication des chaussures masculines.

A ce stade, Cheikh Dall mesure son parcours, mais se dit conscient du chemin qu’il lui reste pour accomplir son rêve. « Au début, j’investissais à perte, parce que je voulais que les gens connaissent d’abord le produit. Mais une fois cet objectif atteint, j’ai commencé à fixer des prix correspondants aux produits. Et aujourd’hui, je m’en sors pas mal par la grâce de Dieu », se réjouit-il.

Moyens du bord

Si l’Etat sénégalais a mis en place depuis 2018 la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der) pour accompagner les projets des jeunes et des femmes, Cheikh déclare n’avoir pas fait les démarches pour bénéficier des financements de cette structure. La raison, explique-t-il : « Les montants qu’elle octroie sont trop minimes comparés à nos besoins qui se chiffrent à des millions ».

En revanche, « nous sommes preneurs de toute assistance venant des autorités, même si nous misons davantage sur les aides extérieures, plus promptes à accompagner des initiatives comme la nôtre », précise-t-il.

Mais en attendant la reconnaissance internationale, Cheikh enchaîne localement les expositions et participe à divers salons. Les commandes se multiplient aussi grâce à la magie des réseaux sociaux. Sa première publication sur Facebook a récolté plus de « 850 partages » en moins de vingt-quatre heures.

Social et moralisation de la vie publique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les fortes précipitations à Casablanca et la lutte contre la corruption.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « les dernières précipitations ont de nouveau montré combien les infrastructures de certaines villes sont tout simplement dépassées », soulignant que la circulation dans une ville comme Casablanca est fortement perturbée, voire paralysée dans certaines artères.

Les images et vidéos qui ont fait le tour de la Toile renseignent suffisamment sur l’état de la métropole, indique la publication, avançant que la gestion de la ville laisse trop à désirer avec une mairie complètement dépassée.

« Les Casablancais n’acceptent plus que les mêmes explications soient à chaque fois répétées par les élus dont le nombre dépasse la centaine. Les habitants demandent des solutions », insiste le journal. « Le temps désormais est à l’action et non plus aux communiqués et aux réunions », conclut-il.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ indique qu’ « à l’aune des dernières inondations, l’on voit bien que la pratique du pouvoir finit par détacher les élus des environnements sur lesquels ils se sont appuyés pour les campagnes électorales ».

« Dès lors, il ne faut guère s’étonner si ce sont des quartiers populaires, c’est-à-dire les populations à qui ces élus ont promis un monde meilleur, qui paient un lourd tribut », poursuit le quotidien, notant que « sous ce prisme, même le contrat moral envers les citoyens est piétiné ».

Le bilan lourd, mais toujours provisoire, des inondations a valeur d’aveu d’échec, constate-t-il, relevant que « la démocratie représentative est malade, et Casablanca n’est qu’un exemple parmi d’autres justifiant l’impérieuse nécessité d’inventer d’autres manières de faire la politique ».

Sur un autre registre, +Bayane Al Yaoum+ souligne que la Journée nationale de lutte contre la corruption, célébrée le 6 janvier de chaque année, a constitué une occasion idoine pour promouvoir les valeurs de probité, de transparence et de la bonne gouvernance et pour passer en revue les efforts déployés par le Maroc en la matière.

Selon le journal, il est nécessaire d’inciter les citoyens à se mobiliser davantage dans le processus de lutte contre la corruption, et ce pour renforcer la confiance des Marocains dans leur pays, son avenir et ses institutions.

Maroc : prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 février

Le gouvernement marocain a décidé, jeudi, de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 février 2021, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du Covid-19.Selon le projet de décret, présenté par le ministre de l’Intérieur en Conseil de gouvernement, l’état d’urgence sanitaire sera prorogé du dimanche 10 janvier 2021 à 18H00 au mercredi 10 février 2021 à 18H00, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Said Amzazi.

Le projet de décret prévoit des dispositions permettant à l’autorité gouvernementale chargée de l’Intérieur de prendre, à la lumière de la situation épidémiologique, toutes les mesures appropriées à l’échelle nationale.

Il permet également aux walis des régions et aux gouverneurs des préfectures et des provinces de prendre toutes les mesures exécutives pour maintenir l’ordre public sanitaire au niveau d’une préfecture, d’une province, d’une commune ou plus.

A ce jour, le Maroc enregistre 448.678 cas confirmés à la COVID-19 et déplore 7.645 décès.

Le durcissement du dispositif de riposte contre la Covid-19 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent pour l’essentiel du durcissement du dispositif de riposte contre la Covid-19 sur l’étendue du territoire national.« L’Etat corse les restrictions », titre Sud Quotidien avant d’énumérer les nouvelles mesures prises par le ministère de l’Intérieur. Ces dernières vont du port du masque, désormais obligatoire partout, à l’interdiction stricte des baptêmes, mariages, défilés, cérémonies religieuses…

Plus précis, Vox Populi informe que « Félix Diome (le ministre de l’Intérieur) masque les Sénégalais de force… …Pendant 3 mois, même dans la rue ». « Baptêmes, mariages, funérailles, manifestations religieuses… interdits à Dakar et Thiès jusqu’au 17 janvier. Tous les rassemblements dans les lieux publics et privés interdits, de même que les marchés hebdomadaires et les terrains et salles de sport », poursuit la publication. 

Cela fait dire au journal Le Quotidien que « l’Etat augmente la dose » et au quotidien Le Soleil d’arborer cette Une : « Le dispositif de riposte corsé ». En sous-titres, le quotidien national informe que les places debout sont interdites dans les autocars et qu’elles sont limitées dans les bus « Dakar Dem Dikk » et « Tata ». 

WalfQuotidien s’intéresse aux émeutes constatées çà et là contre le couvre-feu et arbore cette Une : « Antoine Diome minimise et corse les mesures ».

S’agissant du vaccin, Le Quotidien signale que « la commande (sera) sur la table du président mercredi ». Le Soleil ajoute que « le Sénégal élargit les pistes d’acquisition ». EnQuête note ainsi « le double jeu du Sénégal » dans sa stratégie de vaccination. 

« En plus de participer à l’initiative Covax, le Sénégal veut acquérir d’autres vaccins dans une initiative qui lui est propre », écrivent nos confrères. Ces derniers donnent ensuite la parole au ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr qui rassure ses compatriotes en ces termes : « Nous allons prendre le vaccin qui sera plus efficace pour protéger nos populations ». 

Sur un tout autre sujet, L’Observateur fait  des « révélations » sur la disparition, en France, de la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 et informe que « son téléphone ainsi que celui de sa correspondante locale ne répondent plus ». 

« Les premiers éléments de l’enquête révèlent que la dernière fois qu’elle avait badgé au niveau de sa résidence remonte au 4 janvier dernier. Pire, ses camarades ne l’ont pas vu depuis et elle ne répond ni au téléphone ni aux mails », précise Libération. 

Les services de l’Ambassade et du consulat du Sénégal sont mobilisés pour la retrouver », assure, dans les colonnes de L’Observateur, l’ancien ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam, parrain de Diary Sow et actuel ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

Normalisation FIF: la FIFA « s’installera d’ici la semaine prochaine » (ministre)

La FIFA « s’installera d’ici la semaine prochaine » à Abidjan dans le cadre de la normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), a indiqué jeudi le ministre du Sport, Paulin Danho.

« La FIFA a commencé à s’installer et s’installera dans quelques heures, d’ici la semaine prochaine, pour prendre la gestion au quotidien » de la FIF, a dit M. Paulin Danho, face aux acteurs du secteur du football ivoirien.

Cette rencontre intervient après une audience entre le ministre ivoirien du Sport et le Comité directeur de la Fédération ivoirienne de football, il y a quelques jours. 

Sans ambages, M. Paulin Danho a martelé que cette situation est « regrettable et pénalisante », ironisant que « quand il n’y a pas de fissure dans un mur, le cafard ne peut pas rentrer dans là maison ».  

La FIFA a décidé de mettre sous normalisation la FIF à la suite d’un blocage dans le processus électoral devant instaurer de nouveaux dirigeants de l’organisation. Et ce, après une requête en référé de la FIF auprès du Tribunal arbitral du sport  (TAS). 

Ensuite, la FIF a saisi le Tribunal arbitral du sport pour demander l’annulation de la mesure de la FIFA pour poursuivre le processus électoral controversé.

L’une des conséquences de la normalisation est que le Comité exécutif de la FIF « n’existe plus », a fait savoir M. Danho, précisant que « seulement les élus sont suspendus » mais les agents restent en place.

Le Comité de normalisation a un délai de un an, allant jusqu’au 31 décembre 2021. Le ministre du Sport a souhaité que « malgré tout, cette normalisation soit éphémère et profitable » pour le pays. Surtout, dira-t-il, que cette normalisation soit « efficace pour qu’on ait un retour à la normalité » de la Fédération ivoirienne de football.

Il a fait observer qu’une administration provisoire se met en place. Toutefois, le gouvernement nourrit l’ambition de sortir le secteur du sport de l’informel et en faire une véritable industrie.  

Plus de 200 cas de Covid-19 enregistrés en 24 h en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a enregistré jeudi 210 nouveaux cas de Covid-19 sur 4077 échantillons prélevés, soit 5,2% de cas positifs, 89 guéris et 0 décès, a annoncé le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique dans un communiqué.

Depuis quelques temps, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 dans le pays. En effet, depuis le début de l’année 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré près de 700 nouveaux cas de Covid-19 avec une hausse quotidienne de ces cas.

Selon le ministère de la santé et de l’hygiène publique qui appelle les populations au  respect des mesures-barrières contre cette maladie, 95% des nouveaux cas sont localisés à Abidjan qui demeure l’épicentre de la maladie dans le pays. A ce jour, la Côte d’Ivoire compte 23173 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 22301 personnes guéries, 138 décès et 734 cas actifs.

Des discussions pour intégrer le « chômage partiel » dans le Code du travail ivoirien

Des discussions entre le secteur privé et le gouvernement ivoirien sont en cours en vue d’intégrer le « chômage partiel » dans le Code du travail, a fait savoir jeudi le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, lors d’une rencontre avec des chefs d’entreprise.

M. Adama Coulibaly, le président du Comité technique de concertation Etat/secteur privé, a dans un discours, relevé que « le projet d’ordonnance de révision du Code du travail qui devrait intégrer le chômage partiel est en cours de discussion avec les partenaires sociaux ».

Cette notion de chômage partiel intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, qui a impacté la trésorerie de certaines entreprises qui se sont trouvées dans l’incapacité d’assurer des charges sociales et d’imposition.

Plusieurs entreprises, au plus fort de la crise sanitaire de Covid-19, ont mis en chômage des employés, souvent sans accompagnement. Ce dispositif vient établir des mesures afin que les travailleurs ne soient pas lésés dans des situations de crise.

Outre ce facteur, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, et le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, ont, avec les chefs d’entreprise, fait un examen de la matrice des préoccupations du secteur privé, notamment des PME.

Certaines des préoccupations dans la matrice des PME ont déjà été résolues ou prises en compte dans les dispositions légales et règlementaires en vigueur, ou soit inscrites dans l’agenda de réformes et des mesures des ministères à soumettre au gouvernement, a-t-il assuré.

Il s’agit, entre autres, des dispositifs d’assouplissement du travail tels que la flexibilité et la retraite incitative, des mesures d’incitation à l’embauche telles que les crédits d’impôts, la détaxation des œuvres d’art exonérées de TVA, a-t-il énuméré.

M. Coulibaly a également mentionné l’octroi au secteur privé pharmaceutique des exonérations fiscales et douanières accordées à la Nouvelle pharmacie de la santé publique, dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU) à travers l’annexe fiscale 2021.

Les avantages au secteur privé ressortent par ailleurs l’instauration de régimes spécifiques aux PME en matière de fiscalité de porte, de fiscalité intérieure et d’investissement ; la facilitation du paiement en ligne des impôts, et l’accès des PME au financement.

Le gouvernement envisage d’accélérer, au profit des PME, la mise en œuvre du Programme Phoenix dont le bilan à mi-parcours d’exécution fait état de 41 mesures sur 50 en cours d’exécution avec pour fait majeur la création et le fonctionnement de l’Agence Côte d’Ivoire PME.

L’agenda des mesures de réformes des départements ministériels ivoiriens portent, entre autres, le projet de l’observatoire des PME prêt à être soumis au gouvernement et les projets de textes sur la réglementation du Télétravail, en cours d’élaboration.

« Nous indiquerons la suite de l’agenda pour la restitution de nos travaux à M. le Premier ministre, président du Conseil de concertation en vue de sa prochaine rencontre avec les PME », a dit le ministre de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly.

Maroc : Washington inaugure dimanche son consulat général à Dakhla

Les Etats Unis d’Amérique vont inaugurer ce dimanche 10 janvier, leur consulat général dans la ville de Dakhla, a appris APA de sources diplomatiques.L’ouverture de cette mission diplomatique dans les provinces du sud du Royaume, intervient un mois jour pour jour après son annonce, le 10 décembre dernier, lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump.

Lors de cet entretien, le président Trump a informé le Souverain marocain de la promulgation d’un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Pour rappel, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait annoncé, le 24 décembre, le début du processus de l’établissement d’un consulat américain à la ville de Dakhla au Sahara.

« J’ai le plaisir d’annoncer le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara occidental, et l’inauguration d’un poste de présence virtuelle dès à présent ! Nous sommes impatients de promouvoir le développement économique et social et de faire participer les habitants de cette région », avait indiqué le chef de la diplomatie américaine dans un tweet.

Covid-19/Fake news: l’OIF octroie un financement au Repprelci

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a dans le cadre de la phase 2 de son dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits mis en place dans le cadre de la pandémie de Covid-19, octroyé une aide financière au Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique, rapporte jeudi une note d’information transmise à APA.

Selon un protocole d' »entente » relatif à l’octroi de cette aide financière de 1,9 million Fcfa (3.000 euros), dans le cadre de la phase 2 du dispositif de soutien exceptionnel aux structures francophones de vérification des faits, ce fonds est également destiné à promouvoir, entre autres, » l’égalité entre les femmes et les hommes » ainsi que les valeurs soutenues par l’OIF.  

Le Repprelci a été sélectionné à l’issue d’un appel à candidatures lancé par l’OIF en novembre 2020 dans ce cadre. La faîtière qui regroupe plus de 80 sites d’information et plus de 500 acteurs, a jusqu’au plus tard le 30 octobre 2021 pour produire les résultats escomptés.

Le président du Repprelci, Lassina Sermé a salué cet appui de l’OIF, promettant que son organisation mettra tout en œuvre pour respecter ses engagements et atteindre les objectifs.

La faîtière a initié depuis le 16 mars 2020 une campagne de sensibilisation et de lutte contre les fake news sur la Covid-19 avec la mise en place de sa plateforme numérique ivoirecheck.com, en direction des médias numériques, des utilisateurs de réseaux sociaux et des blogueurs. Et ce, pour corriger les fausses nouvelles, qui souvent mettent le feu au poudre. 

Les dispositions de la Charte de la Francophonie prévoient que l’OIF qui a pour objectif d’aider à l’instauration et au développement de la démocratie, à la prévention, à la gestion et au règlement des conflits, apporte un soutien à l’Etat de droit et aux droits de l’Homme.  

A travers la campagne de lutte contre la Covid-19, la faîtière des acteurs des médias numériques en Côte d’Ivoire, a joué un rôle de premier plan dans la vérification des informations durant l’élection présidentielle d’octobre 2020.  Ce projet devrait permettre au Repprelci de promouvoir l’égalité homme-femme.

Pour les prochaines législatives ivoiriennes, la loi requiert que les partis politiques donnent l’opportunité aux femmes de briguer ces postes électifs à hauteur de 30%. Le Repprelci trouve ici une matière pour soutenir l’égalité homme-femme.  

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.