Covid-19 : le Malawi va vacciner 20% de sa population

Le Malawi a acquis suffisamment de doses de vaccin contre la Covid-19 d’Oxford-AstraZeneca pour couvrir 20% de la population du pays, a déclaré le président Lazarus Chakwera.Dans une allocution télévisée, dimanche soir, le président Chakwera a dit que son gouvernement va recevoir les doses de vaccin d’ici fin février.

« Le premier lot de vaccins arrivera fin février en vue d’un déploiement en mars, en commençant par 20% de la population », a déclaré le dirigeant malawien.

Le programme de vaccination donnera la priorité aux personnels de santé, aux agents et aux personnes âgées et à celles souffrant de comorbidité.

« Les scientifiques locaux sont censés vérifier la sécurité du vaccin avant le programme de déploiement », a indiqué M. Chakwera.

Cette annonce intervient alors que le Malawi est confronté à une recrudescence des cas de Covid-19, avec 466 nouveaux cas et 15 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre cumulé de cas à 23.963 et 702 décès.

Football : Ahmad Ahmad reprend son fauteuil de président de la Caf

La Confédération africaine de football (Caf) a officialisé, dimanche, le retour de Ahmad Ahmad à sa tête après que le Tribunal arbitral du sport (Tas) a levé les effets de sa suspension par la Fifa.A peine sa sanction provisoirement levée par le Tas, Ahmad Ahmad se remet au travail. Le Malgache a en effet repris sa fonction de président de la Caf. Constant Omari, qui assurait l’intérim à ce poste, a acté la décision ce dimanche 31 janvier. 

« Ce vendredi 29 janvier, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu une décision suspendant la sanction prononcée par la Chambre de jugement de la FIFA, à l’encontre de M. Ahmad Ahmad, président en exercice de la Confédération Africaine de Football ( CAF). Par conséquent, il a de fait, retrouvé sa fonction.» a indiqué le vice-président de la Caf.

Ahmad Ahmad avait reçu un premier avis favorable vendredi 29 janvier, quand le Tas avait mis en place une « procédure accélérée » pour se pencher sur les accusations dont il fait l’objet. Ce même avis avait de facto suspendu provisoirement les sanctions prises par la Fifa.

Cette décision a été bien accueillie par Ahmad. « Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du Chan TOTAL Cameroun 2020. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe.» a réagi le président de la Caf de retour aux affaires.

Le Tribunal arbitral du sport doit examiner son cas le 2 mars et rendre sa décision avant le 12 du même mois, date des élections pour la présidence de la Caf. Ahmad Ahmad, élu le 17 mars 2017 et qui brigue un second mandat, annonce qu’il « va saisir la Commission de gouvernance de la CAF dès ce lundi », à propos de sa candidature.

Cette dernière avait été rejetée par les instances dirigeantes de la Caf suite à sa suspension, pour 5 ans, de toute activité en lien avec le football par la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa. 

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination contre la Covid-19, le rapport de la mission d’information sur la situation des prisons et la prospection minière.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que dès les premières heures qui ont suivi le lancement officiel de la campagne nationale, les vaccins ont été prodigués aux premiers bénéficiaires partout au Maroc.

Le prochain objectif pour le Maroc dans sa lutte contre la Covid-19 est d’atteindre une immunité collective. Pour ce faire, le Royaume vient de lancer l’une des plus importantes campagnes de vaccination en Afrique. Le coup d’envoi a été donné par le Roi Mohammed VI qui a procédé, jeudi au Palais Royal à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19, rappelle la publication.

Cette campagne nationale se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus, ajoute le journal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la chambre des représentants doit tenir ce mardi une séance plénière consacrée à la discussion du rapport parlementaire sur la situation des prisons.

Le rapport évoque le recours excessif à la punition du cachot, une cellule où l’on isole les détenus ayant commis des infractions punies par le règlement intérieur. C’est ainsi que dans la seule prison d’Oukacha à Casablanca, on a dénombré 1.918 sanctions de ce genre en 2018.

Les parlementaires ont pointé du doigt la surpopulation carcérale estimée à plus de 75 % de la capacité des prisons, due à la non rationalisation de la politique de détention provisoire. Pourtant, c’est la liberté provisoire qui est la règle et c’est la détention provisoire qui représente l’exception.

Le rapport cite par ailleurs le retard pris dans la livraison des achats commandés par les prisonniers auprès du magasin de l’établissement pénitentiaire. L’exiguïté de la surface de la cour de promenade des détenus est tout aussi critiquée puisqu’elle ne dépasse pas 150 mètres pour 500 détenus.

Les parlementaires évoquent la faiblesse du contrôle juridictionnel des établissements pénitentiaires en citant notamment la prison Moul Berki de Safi qui, depuis son ouverture en 2011, n’a jamais été contrôlée. A ces carences s’ajoutent l’insuffisance des soins médicaux prodigués aux détenus en raison des difficultés à obtenir des rendez-vous à l’extérieur, une exception sauf dans les cas impérieux.

+L’Economiste+ fait savoir que le Groupe Managem se renforce au Soudan et consolide son partenariat avec Wanbao Mining. Il a signé un partenariat avec le groupe chinois, opérateur minier international, en vue de développer des projets miniers de grande taille au Soudan.

Concrètement, les deux groupes vont développer un grand projet aurifère avec l’objectif de produire à moyen terme environ 5 tonnes d’Or par an et un niveau d’investissement d’environ 250 millions de dollars, souligne le quotidien, citant un communiqué du groupe Managem.

Ce partenariat porte aussi sur l’accélération des travaux d’exploration dans les blocs détenus par Managem ainsi que ceux dans le giron de Wanbao Mining, « afin développer une seconde mine d’Or à un horizon de 3 ans ». Ce partenariat prévoit une prise de participations minoritaires croisées de 35%, explique Managem, qui développe ses activités au Soudan depuis plus de 10 ans, notamment dans la mine de Gabgaba, la première mine industrielle du pays.

Gambie : Barrow lance le NPP en vue de la présidentielle

Adama Barrow, le président de la République de la Gambie, a lancé samedi à Bakau, le Parti national des Peuples (National Peoples Party ou NPP) à moins d’un an de la tenue de la présidentielle prévue le 4 décembre 2021.Le NPP se veut être « le parti de toutes les catégories, fondé sur la notion de véritable citoyenneté démocratique et patriotique », a lancé Adama Barrow, devant une foule nombreuse de délégués et de sympathisants réunis au stade de l’Indépendance à Bakau, à environ 12 km de la capitale Banjul.

Même s’il dispose d’un appareil politique, Adama Barrow (55 ans), n’a pas encore officialisé sa candidature à la prochaine présidentielle. Mais celle-ci, selon plusieurs observateurs, ne fait plus aucun doute pour le locataire du State House.

« La réalité, c’est que je ne peux pas vous laisser tomber et que je ne peux pas trahir votre confiance », a lancé le président gambien samedi soir à ses partisans.

En 2016, Barrow soutenu par une coalition de sept partis d’opposition, avait déboulonné  Yahya Jammeh qui régnait sur le pays depuis son coup d’état de 1994.

Selon l’engagement pris envers ses alliés à l’époque, il devait céder le pouvoir au bout de trois ans de transition et organiser une nouvelle élection à laquelle il ne pourrait pas se présenter. Une promesse à laquelle il renonça entrainant la fin de son compagnonnage avec ses alliés.

Entre décembre 2019 et janvier 2020, une partie de la population gambienne regroupée au sein du mouvement « Three Years Jotna » a manifesté son désaccord. Dans ce sillage, le Parti démocratique unifié de l’opposant historique Ousseinou Darboe a mis fin à son compagnonnage avec le président gambien.

Les Locales et la Covid-19 alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par le débat sur la tenue des élections locales et la hausse des cas de Covid-19 entre autres.Dans sa livraison du jour,  L’AS informe que « le Président (Macky Sall) veut les Locales en 2021 » s’appuyant sur une sortie médiatique du ministre d’Etat Ismaila Madior Fall.

« Le cours magistral du Pr Madior Fall » résume Walf Quotidien qui décortique la sortie de l’ancien ministre de la Justice sur le mandat présidentiel, la suppression de la ville de Dakar et l’état de catastrophe sanitaire. Dans une large interview au journal, le juriste affirme « qu’on peut trancher la question du mandat, mais c’est le président qui est le principal concerné ».

Sud Quotidien résume cela en une « grande offensive de l’Etat » sur l’état d’urgence sanitaire, le mandat présidentiel et la tenue des locales. Le journal signale que + Ismaïla Madior renfile sa robe+ pendant que  Seydou Diouf parraine le couplage entre la présidentielle et les législatives en 2024.

Sur un autre registre, la Covid-19 continue sa progression au Sénégal avec des chiffres de plus en plus inquiétants. L’AS informe que malgré ses +79 cas communautaires en 48 heures+ « Thiès (est) toujours dans le déni et l’indifférence » face à la pandémie.

« La Covid-19 a pris l’ascenseur pour s’installer partout au Sénégal » selon  Vox Populi qui parle de « 628 nouveaux cas, 11 décès et 58 cas graves en 48 heures ».

Face à cette situation, L’Observateur évoque l’hypothèse d’un prolongement du couvre-feu entre Diourbel,  Kaolack et Saint-Louis. Toutefois, le journal s’interroge sur cette éventualité et pose  « la question autour (du) défi sécuritaire ».

EnQuête  évoque les impactés du couvre-feu et parle de  « la grogne des sans-voix ». Selon le journal, les gérants de « tangana (gargotes populaires), dibiterie, fast-foot et autres commerçants sont à l’agonie. »

Le Soleil revient sur les retombées de la visite de travail du Chef de l’Etat en Turquie et annonce que le groupe pharmaceutique Abdi Ibrahima veut s’implanter au Sénégal.

De son coté, Le Quotidien pose le débat sur les +litiges fonciers+ au Sénégal. « Terres minées » titre le journal qui signale que « les litiges fonciers sont une bombe à retardement. »

Selon un répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires mis en place par le ministère de l’Intérieur, « il y en a au moins 307 sur toute l’étendue du territoire dont la résolution nécessite des solutions urgentes », souligne le journal.

En Sport, « le Jaraaf s’offre le derby du Cap-Vert » devant Teungueth FC (2-0) titre Record. « Le Jaraaf crée la forte sensation » souligne Stades, qui informe que « les Médinois ont mis à terre les Rufisquois qui restaient sur 22 matchs sans défaite en championnat.»

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 600 FCFA pour le mois de février 2021

Le prix de l’essence super et celui du gasoil restent inchangés à 600 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 28 février 2021 comme le mois précédent, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise lundi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb est fixé à 600 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi  est maintenu à 600 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Côte d’Ivoire: trois forages d’exploration pétrolière seront réalisés en 2021

Trois forages d’exploration pétrolière seront réalisés en 2021 pour accroitre la production pétrolière de la Côte d’Ivoire, annonce le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, cité dans une note d’information récapitulative du bilan 2020 de ce département ministériel et des perspectives pour 2021.

Selon cette note transmise à APA, dimanche, la production des blocs existants sera relancée avec l’intensification des investissements et la poursuite de l’amélioration de la qualité du carburant en Côte d’Ivoire ainsi que l’accroissement du stock de sécurité national en produits pétroliers.

Dans ce cadre, le processus d’acquisition d’environ 150 000 m3 de nouvelles capacités de stockage de produits pétroliers sera finalisé. Il est également prévu la finalisation de la restructuration stratégique de la société de Gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (GESTOCI).

La poursuite du processus de création de nouveaux quais pétroliers et le lancement d’une campagne de sensibilisation à la bonne utilisation du gaz butane, produit dangereux sous certaines conditions, figurent également sur la liste des actions à mener cette année.

Dans le domaine de l’énergie, l’objectif est de fournir, aux populations ivoiriennes, de l’énergie en quantité suffisante, de qualité et à moindre coût.

Par ailleurs, le processus d’électrification des localités sera accéléré en vue d’atteindre un taux de couverture de 100% à fin 2025.

« Cette année, au moins 200 000 familles additionnelles bénéficieront d’un compteur électrique à domicile à travers le Programme électricité pour tous », souligne la note, indiquant qu’il est aussi prévu la construction des capacités additionnelles de production d’énergie. La Côte d’Ivoire va continuer à exporter de l’énergie vers ses pays voisins.

 Selon le ministre Cissé, dans l’optique de « verdir » son énergie et lutter contre le réchauffement climatique, la Côte d’Ivoire vise un mix énergétique d’au moins 42% d’énergies renouvelables à fin 2030 avec notamment 7% de solaire, 6% de biomasse, 1% d’éolien et 32% d’hydraulique.

Les travaux de construction de la première centrale solaire de la Côte d’Ivoire seront lancés cette année à Boundiali (extrême nord ivoirien), et ceux de  de la première centrale solaire flottante d’Afrique, à Kossou.

S’agissant des réalisations de 2020 dans le domaine de la formation, il y a eu la création de l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie avec des doubles diplômes de l’Ecole polytechnique de Paris et de l’Institut français du pétrole. 

Dans le domaine de l’Entrepreneuriat, ce ministère a institué le prix de l’innovation dans l’Energie et les hydrocarbures, avec à la clé, une récompense de 10 millions FCFA et un accompagnement.

Au chapitre des hydrocarbures, un programme a été initié pour doubler la capacité de stockage national en butane. Le ministère a également œuvré pour l’arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur pétrolier tel que Qatar Petroleum.

Concernant l’énergie, de 2019 à 2020, en moyenne 900 localités par an ont été électrifiées contre 300 par an sur la période 2012-2018, soit environ 3 fois plus de localités électrifiées. De même, 1,4 million de familles à revenu modeste ont bénéficié de la baisse de 20% du tarif social d’électricité, quand plus de 440 000 familles connaissaient la joie d‘avoir leur propre compteur à domicile à travers le Programme électricité pour tous (PEPT).

 Au début de la pandémie de la Covid-19, les factures d’électricité de plus d’un million de ménages défavorisés ont été prises en charge et des facilités de paiement des factures ont été offertes aux autres abonnés.

Le démarrage du projet de construction, à Aboisso, de la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest, à base de palmier à huile (46 MW) et la sensibilisation de près de 7,5 millions de personnes aux bonnes pratiques de consommation d’énergie ainsi que l’adoption d’une stratégie de développement des énergies renouvelables, apparaissent dans le bilan de 2020.

Le Roi Mohammed VI et le président Buhari déterminés à concrétiser le projet Gazoduc Nigéria-Maroc

Le Roi Mohammed VI a eu, dimanche, un entretien téléphonique avec le Président du Nigéria, Muhammadu Buhari, indique un communiqué du Cabinet royal.Au cours de cet entretien, les deux chefs d’Etat se sont félicités de la dynamique positive que connaissent les relations bilatérales dans tous les domaines, depuis la visite royale au Nigéria en décembre 2016 et celle du Président Buhari dans le Royaume en juin 2018, ajoute la même source.

Le Souverain marocain et le président du Nigeria ont marqué « leur détermination commune à poursuivre et concrétiser, dans les meilleurs délais, les projets stratégiques entre les deux pays, particulièrement le Gazoduc Nigéria-Maroc et la création d’une usine de production d’engrais au Nigeria », précise-t-on.

Le Président nigérian a remercié le Souverain marocain « pour l’appui solidaire du Royaume dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, notamment à travers la formation des Imams nigérians à l’Institut Mohammed VI de Formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates », conclut la même source.

CHAN-2021 : le Maroc se qualifie pour les demi-finales

La sélection marocaine des joueurs locaux s’est qualifiée pour les demi-finales du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football après avoir battu son homologue du Zambie sur le score de 3 à 1, dimanche à Douala au Cameroun, qui abrite cette compétition continentale.Dès l’entame de la rencontre, les Lions de l’Atlas ont inscrit leur premier but (36ème minute) par l’attaquant Soufiane Rahimi, une réalisation considérée comme la plus rapide de l’histoire du CHAN.

Les Marocains ont maintenu leur cadence offensive pour marquer un deuxième but grâce à Mohamed Ali Bemammar (9e).

Réduits à dix après l’expulsion de Zachariah Chilongoshi (20è), les Zambiens ont concédé un troisième but inscrit sur un penalty par le capitaine de la sélection Ayoub El Kaâbi (39è).

A dix minutes de la fin de la rencontre, les Zambiens ont réduit le score (80è) sur un but de Moses Phiri profitant d’une erreur de la défense marocaine.

Le Maroc croiseront le fer en demi-finale, mercredi prochain, le Cameroun, pays hôte de cette compétition, qui s’est qualifié samedi aux dépens de la République Démocratique du Congo (2-1).

Maroc : 13 sociétés pétrolières opèrent dans le cadre de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures

L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) au Maroc a annoncé qu’en 2020, 13 sociétés opèrent en partenariat avec l’Office dans la recherche des hydrocarbures conventionnels sur une superficie totale de 126 915,08 km².Cette superficie est répartie en 28 permis onshore, 26 permis offshore, 2 autorisations de reconnaissance onshore et 1 autorisation de reconnaissance offshore et 9 concessions d’exploitation (dont 1 ONHYM). Ainsi, en 2020, 5 puits ont été forés par le partenaire SDX Energy dans le Gharb, dont 3 sont positifs.

« Les investissements, en prévision de clôture seraient de 398,49 millions de DH par les partenaires et de 113,77 millions de DH (1 euro = 10,8 DH) pour l’ONHYM », indique l’office, cité par la presse marocaine.

L’ONHYM a en outre noué de nouveaux partenariats l’année dernière. Ils portent sur 2 contrats de reconnaissance, 7 avenants aux accords pétroliers, 2 mémorandums d’entente, 1 avenant au mémorandum d’entente.

Le portefeuille du partenariat hydrocarbures s’est renforcé avec la signature d’un contrat de reconnaissance avec l’entreprise américaine spécialisée dans l’extraction, le transport et la transformation du pétrole, ConocoPhillips, considérée comme l’un des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière internationale.

Tourisme ivoirien: la direction régionale d’Abengourou, la plus performante en 2020

La direction régionale d’Abengourou (Est) s’est hissée comme la plus performante des représentations décentralisées du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, selon une note officielle.

Ce résultat a été dévoilé au terme d’un séminaire « Bilan et Perspectives » initié par le Fonds de développement touristique, le jeudi 28 janvier, où les représentations décentralisées du ministères les plus performantes en 2020 ont été primées.

La direction régionale du tourisme et des loisirs d’Abengourou (Est) est la plus performante au titre de l’année 2020, suivie de celle de San-Pedro (Sud-ouest) et Daloa (Centre-ouest), au regard des critères quantitatifs et qualitatifs définis par le Cabinet ministériel en début d’exercice. 

Une plateforme numérique mise en place par le Fonds de développement touristique et les directions techniques (DGU, DAT et DPAP), a permis d’enregistrer en temps réel, les données statistiques de chaque direction régionale et de ses démembrements départementaux. 

Selon les données, la direction régionale de Daloa a dépassé de justesse celle de Yamoussoukro, avec une réalisation d’objectifs de 89% contre 87%. 

Ce classement est l’initiative du Fonds de développement touristique (Fdt) dont le président, Marcel N’Guettia, est également l’ordonnateur de la Régie financière intégrée du ministère du Tourisme et des loisirs. 

Camille Kouassi, le Directeur de cabinet, représentant le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, a indiqué que la mise en place de systèmes de mesure de la performance touristique à l’échelle locale seront opérationnels, pour outiller les directions régionales pour mieux connaître la demande et l’impact socioéconomique de l’activité touristique.

Il a instruit ses collaborateurs représentant l’administration touristique à l’intérieur du pays, sur les objectifs à atteindre pour l’année 2021. Et ce, au regard du bilan mitigé de la saison 2020, pourtant porteuse de promesses, mais fortement plombée par la pandémie mondiale de la Covid-19. 

Face au recadrage de la stratégie nationale de développement touristique, « Sublime Côte d’Ivoire », priorisant désormais le tourisme domestique et régional,  M. Camille Kouassi a relevé que ces directeurs seront mis à contribution en vue du développement des circuits et infrastructures des territoires, en corrélation avec les opérateurs privés (hôtels, agences de voyages, promoteurs d’événements…).

Cette stratégie vise à booster l’attractivité de leurs zones de compétences, avec une collaboration efficiente  avec les directeurs départementaux sous leur autorité.

Pour M. N’Guettia, si le tourisme ivoirien, avec une stratégie pragmatique et flexible a pu contribuer, en 2020, à ce que la Côte d’Ivoire fasse partie des 23 pays au monde à ne pas rentrer en récession, en 2021, il importe d’afficher une fermeté contre les opérateurs véreux.

Le Fdt et la Régie financière intégrée du ministère, en récompensant les trois meilleurs directions régionales de 2020,  entend institutionnaliser cette action  de récompenses et de primes pour les directions qui s’illustreront de façon exemplaire dès cette saison touristique.

Plus de 1200 candidatures retenues provisoirement pour les législatives ivoiriennes

Quelque 1266 dossiers de candidatures ont été retenus provisoirement par la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) sur 1291 dossiers réceptionnés pour les élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain.

L’annonce a été faite dimanche à Abidjan par Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI qui a rendu public la liste provisoire des candidats aux élections des députés à l’Assemblée nationale ivoirienne.

Neuf candidats à la candidature ont été déclarés inéligibles.  Parmi eux,  Katinan Koné Justin et Damana Adia dit Damana Pickass, deux cadres du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) en exil au Ghana depuis 2011, ont été déclarés inéligibles pour  «défaut de preuve de leur résidence continue en Côte d’Ivoire pendant les 05 années précédant la date des élections ». 

« (…) Considérant, par ailleurs, que les dossiers de candidatures autres que ceux cités plus haut au nombre de 1266, dont la liste est annexée à la présente décision, sont conformes à la loi et les candidats qui les ont déposés, éligibles pour avoir rempli les conditions d’éligibilité prévues par le code électoral, qu’il y a lieu de les inscrire sur la liste des candidats aux élections des députés du 06 mars 2021», a affirmé M. Coulibaly rapportant cette décision de la Commission centrale de la CEI.

Poursuivant, il a souligné que conformément à l’article 6 du code électoral ivoirien,  tout électeur peut contester, devant le Conseil constitutionnel, la présente décision dans un délai de huit jours, à compter de la publication de la liste des candidats par la CEI.

Auparavant, le président de l’institution électorale ivoirienne a fait savoir qu’à la date de clôture des candidatures ( 22 janvier dernier) pour ce scrutin législatif du 06 mars prochain, la CEI a réceptionné 1291 dossiers de candidatures pour un total de 1587 candidats à la candidature pour le poste de député titulaire dont 212 femmes et 1375 hommes. Ce sont au total 255 sièges qui sont à pouvoir à l’Assemblée nationale.

Que retenir du cas de Diary Sow (Tribune)

Un ancien Inspecteur général de l’éducation nationale part de cette affaire, ayant tenu en haleine le Sénégal, pour s’interroger sur le sort des génies qui poursuivent leurs études loin du cocon familial.Dans un pays où les convenances sociales et la langue de bois tiennent le plus souvent lieu de vérité, d’autres cas identiques à celui de la « meilleure élève du Sénégal » des deux dernières années se répéteraient qu’on se contenterait de lamentations ou de soupirs de soulagement sans chercher la signification de cette expérience afin d’en tirer les leçons utiles pour l’avenir.

Disons-le sans détour, le cas de Diary Sow présente une analogie avec celui de certains sportifs africains envoyés aux Jeux Olympiques ou à une Coupe du monde dans un pays développé et qui, une fois arrivés sur place, empruntent un autre chemin que celui faisant l’objet de leur mission.

La seule différence est que notre héroïne dont la disparition a suscité une mobilisation quasi-nationale et un branle-bas diplomatique inédit – pour une affaire classée en France dans les faits divers – sait écrire pour trouver des justificatifs à son acte. Sa lettre à son parrain laisse toutefois dans l’ombre des non-dits destinés sans doute à jeter le voile sur ses motivations profondes qui renverseraient la bonne image à l’origine de sa notoriété.

Mais ce cas me fait penser à l’idée qu’à une certaine époque nous avions conçue, mon ami feu le Professeur Valdiodio Ndiaye, ancien Directeur de l’Ecole normale supérieure de Dakar et moi, pour la création au sein de cet établissement d’une chaire pour la préparation aux agrégations et aux grandes écoles internationales pour la perpétuation d’une tradition dans laquelle le Sénégal s’est distingué dans le monde.

Nous étions partis d’un constat simple : de moins en moins de jeunes se présentent à ces concours grâce auxquels se sont fait connaître dans le monde francophone et au-delà de brillants intellectuels tels que Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Wade, Iba Der Thiam, Sakhir Thiam, Magatte Thiam, Abdoul Mbaye, Souleymane Bachir Diagne, Rose Dieng, Oumar Sankharé et autres.

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Dans les années 1980 où ce projet avait germé, il se posait bien évidemment une question de masse critique pour disposer au recrutement de cohortes suffisantes. Il n’y avait que le Prytanée militaire Charles Ntchoréré de Saint-Louis (nord) et la Maison d’éducation Mariama Bâ de Gorée (ouest). Aux meilleurs élèves de Bango s’ouvre la carrière militaire dans de prestigieuses institutions telles que Saint Cyr en France, ou l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc par exemple.

A leur retour, leur intégration est automatique dans l’Armée, sans déperdition. Les plus brillantes pensionnaires du centre d’excellence de Gorée peuvent bénéficier de bourses pour participer aux mobilités universitaires internationales. Combien parmi elles sont rentrées après ces séjours à l’étranger ?

Nul ne le sait précisément, comme d’ailleurs pour les autres boursiers issus d’autres établissements secondaires. Une chose est sûre cependant, un boursier parti pour ne pas revenir représente une perte en termes de capital humain et d’investissement dans la formation des cadres ; une perte qui profite aux pays pratiquant l’immigration choisie sans avoir investi dans l’éducation de ces jeunes à haut potentiel.

Il y a aujourd’hui, en plus grand nombre, une offre de formation avec un label d’excellence. Outre les deux institutions scolaires citées plus haut, il en existe d’autres comme le Lycée d’excellence scientifique de Diourbel (centre), et dans l’enseignement privé les écoles du groupe ISM (lycées d’excellence Birago Diop au Point E et lycée d’excellence Rose Dieng à Golf).

Il serait certainement utile de reprendre le projet de cette chaire à la Fastef/ex-ENS pour en étendre la vocation à l’échelle sous-régionale. Ce serait un renforcement du rayonnement universitaire de Dakar, pôle de compétence tourné vers des formations à haute intensité de capital cognitif.

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Le recrutement des professeurs ne poserait pas de problèmes de disponibilité au niveau national ou sous-régional. Il existe au sein de l’espace francophone des mécanismes d’appui qui accompagneraient une telle initiative fédératrice.

Pour les matières où ces compétences manqueraient, il doit être possible, avec les enseignants de la diaspora, avec le concours de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) ou un partenariat à établir avec le Campus universitaire franco-sénégalais prévu à Diamniadio (périphérie de Dakar) ou encore avec l’implication de la coopération canadienne ou belge d’organiser soit des missions d’enseignement soit des cours en ligne afin que les étudiants sénégalais et africains francophones inscrits à la chaire de Dakar puissent bénéficier des mêmes prestations pédagogiques que leurs homologues occidentaux.

Pour les apprenants, l’avantage est de pouvoir recevoir une formation de haut niveau sans être sevrés de leur environnement socio-culturel dont les influences ont un grand impact sur leurs performances académiques. L’exemple de Diary Sow montre quelque part à quel point l’absence de ce tissu affectif peut être un handicap dans la réussite des jeunes talents les plus sûrs. Pour les pays coopérant à cette initiative, l’avantage le plus évident est de trouver un moyen de faire face au phénomène de la fuite des cerveaux les plus jeunes et sans doute les plus prometteurs.

Lat Soucabé Mbow, Professeur des universités.

Affaire Diary Sow : « de grâce » (Tribune)

Sur la toile, la disparition de la jeune femme a déclenché un torrent de jugements sans recul d’où la mise en garde d’un expérimenté journaliste.« Comme réfléchir est difficile, on juge », Carl Jung. Dieu soit loué. Heureusement, Diary Sow nous est revenue sans aucun dommage sur son corps.

Nul ne sait encore ce qui se passe ou se passera dans la tête de cette frêle et jeune fille. Les blessures internes exacerbées par notre jugement peuvent s’avérer pourtant plus dévastatrices pour cette fille. Gardons tous à l’esprit que celle-ci a été fragilisée par le décès trop prématuré d’un père dont la présence à ses côtés et dans la famille était plus qu’indispensable.

Un parent pour qui elle nourrissait certainement comme tout(e) autre fils/fille, les plus folles ambitions. Aussi, les uns et les autres, devons-nous garder d’ouvrir un procès contre elle, avec des procureurs féroces, tentant de convaincre des juges peu indulgents à la conduire devant l’échafaud.

Rappelons les propos du journaliste Madiambal Diagne dans son excellent texte qu’il a intitulé : « Reviens Diary, tu as ta place parmi nous », au moment où tout un pays était encore terriblement angoissé par la disparition de la jeune fille.

Je le cite : « Vraisemblablement, Diary Sow n’a pas fui pour une raison qui entacherait sa réputation de bonne fille ou pour se sauver d’un mariage forcé. Il est possible qu’elle ait tout simplement flippé comme cela arrive à beaucoup de jeunes de son âge, en proie à des doutes, des incertitudes, des angoisses, à la peur d’échouer, à la phobie de décevoir son monde.

On a beaucoup trop demandé à cette pauvre fille. Elève « brillantissime », meilleure élève du Sénégal deux années de suite (2018-2019), et admise au baccalauréat avec la meilleure mention. Elle était devenue (à son corps défendant ?) la mascotte de son pays (…) Sa vie devenait une success story ».

Trop lourd à porter, pour une enfant d’à peine de vingt ans. Aucun(e) adulte parmi nous, en âge d’être le géniteur ou la génitrice de cette fille, n’aurait jugé aussi sévèrement Diary Sow, comme certains ont pu le faire et l’auraient surtout pas fait si leur propre enfant avait été placé par les mêmes circonstances dans la même posture que Diary Sow.

Je me demande pourquoi autant de manque d’indulgence et de compassion de la part de ces censeurs, les mêmes qui, souvent, se laissent aller à des jugements trop sentencieux, des condamnations aussi catégoriques, d’où suintent parfois des relents manifestes de malveillance.

Et toute cette malveillance semble être le reflet de mauvais sentiments, a priori entretenus par des personnes qui ne connaissent même pas les gens qu’ils jugent. Et encore moins les faits sur lesquels elles se prononcent. Les sentences généralement vite prononcées ne sont nullement le résultat d’une analyse factuelle rigoureuse menée sans émotion et avec beaucoup distance, par rapport aux personnes incriminées.

Aujourd’hui, c’est la jeune étudiante qui est visée avec parfois une sévérité que l’on explique difficilement. Je ne pouvais me résoudre à l’idée d’une issue fatale. Diary est effectivement revenue, comme l’en suppliait la nation.

À lire aussi : Que retenir du cas de Diary Sow (Tribune)

Quel soulagement, quand ce mercredi 20 janvier 2021, le parrain de l’étudiante, le ministre Serigne Mbaye Thiam, a informé le Conseil des ministres, avoir reçu une lettre de Diary Sow dans laquelle cette dernière l’a rassuré. Mon bonheur a été indicible, quand Serigne Mbaye Thiam me fit l’amitié de m’informer dans la nuit du samedi soir, 20 janvier 2021, qu’il venait de retrouver Diary Sow à Bruxelles (Belgique).

Serigne Mbaye Thiam sait à quel point je suis attaché à cette jeune fille, et encore plus depuis que j’ai eu l’avantage de présider la cérémonie de dédicace de son premier roman.

Cérémonie au cours de laquelle elle semblait avertir, quand elle dit : « C’est très important pour moi de raconter les gens tels qu’ils sont, de ne pas se limiter à la surface. Je me dis qu’il n’y a pas d’ange, pas de démon. Tout le monde a des zones d’ombre, tout le monde a un masque qu’il porte selon les circonstances ».

J’avoue que quand j’ai lu les écrits publiés par Serigne Mbaye Thiam par la jeune fille et dans lequel le ministre livre quelques détails, pour expliquer les raisons de sa disparition, j’ai cru avoir retrouvé dans les mots l’auteure du livre « Sous le visage d’un ange », dans lequel Diary Sow a réussi à narrer une très belle histoire, la vie tragique de son héroïne Allyn.

Celle-ci ne reflète pas, loin s’en faut, la vie de Diary, mais elle peut informer sur la sensibilité de son être en lisant la lettre assez tourmentée qu’elle a envoyée à son parrain. Elle dit quelque part qu’elle n’est pas partie pour fuir à cause de la pression, encore moins par un doute sur ses capacités. Elle précise également qu’elle n’a pas disjoncté et qu’elle n’a pas non plus disparu pour suivre avec une passion amoureuse, comme suggéré par certains de ses compatriotes.

Sur ce dernier point, elle aurait, je pense, assumé avec pudeur, certes, mais sans aucune honte, je crois, toute relation amoureuse. Tout indique à croire, si on en juge par son écriture sensible et sensuelle ; quand elle narre dans son roman les frasques amoureuses d’Allyn son personnage principal. Personnage très énigmatique, ambitieuse, avec une soif inextinguible de liberté à qui Diary Sow semble très attachée, voire entichée, n’est pas elle. Certes ! Seulement, cette héroïne, Allyn, permet tout de même de lire dans l’état d’esprit.

Lire à travers Allyn l’état d’esprit de Diary Sow, dis-je. Sans chercher des similitudes ou des ressemblances entre le personnage principal du roman Allyn et Diary Sow, on peut tout de même noter que l’idée de partir, disparaître, a peut-être longtemps cheminé en cette fille, avant même son entrée au lycée préparatoire.

La disparition de Diary Sow et l’histoire racontée dans son roman sur Allyn qui a disparu deux fois dans le texte de l’auteure, suggère une curieuse coïncidence (fortuite ?)  Allyn laisse entendre : « Je veux fouler aux pieds tous les interdits, sortir des sentiers battus, refuser toutes ces règles convenues pour que rien ne bouge jamais. Je veux vivre sans contrainte aucune. Après n’avoir connu que le côté regrettable de la vie, l’heure est venue pour moi de jouir. (…) À mon tour. Quels que soient les sacrifices que cela implique ».

Je ne crois pas que ce soit osé de faire une telle lecture à partir du jeu qu’elle fait jouer à Allyn qui reste sur le départ à toutes les étapes de son existence dans le roman. Dans sa lettre à l’allure tourmentée, pensent certains, envoyée à son parrain, Diary Sow lui explique « être partie librement, et décrit sa disparition comme une sorte de répit salutaire dans sa vie, une petite pause, pour retrouver ses esprits ».  

Les mots de la jeune fille sonnent comme un écho aux propos ci-après du philosophe du moyen âge, Sénèque rapportés par Denis Dambre dans un article publié le 14 janvier 2011 : « Pour trouver la tranquillité de l’âme », le philosophe stoïcien Sénèque conseillait à l’un de ses disciples, Serenus, d’alterner la solitude et la vie de société et écrit à cet effet : « Il faut d’ailleurs se replier beaucoup sur soi-même ».

À lire aussi : Diary Sow retrouvée à Bruxelles (officiel)

Mêlons toutefois les deux choses : alternons la solitude et le monde. La solitude nous fera désirer la société, la société nous ramènera à nous-mêmes ; elles se serviront d’antidote l’une à l’autre, la solitude guérissant notre horreur de la foule, et la foule notre dégoût de la solitude.

L’intertextualité qui structure son premier roman, le mouvement continu qu’elle opère dans sa belle écriture entre les pensées philosophique et littéraire, le mouvement constant que fait la brillantissime Diary Sow entre ces deux pôles de savoir ne laisse aucun doute quant à ses fréquentations dans ses lectures.

Sa disparition n’est-elle pas une oreille attentive prêtée à Sénèque et à ses recommandations aux sages ? Et, le même Sénèque, d’ajouter à l’endroit de son cher ami Lucilius : « Ton corps, objet rongé par le temps, doit supporter sa solitude sans toi, ton esprit quant à lui doit entamer sa relation la plus intime avec toi, de sorte que tu ne seras jamais seul puisqu’il fréquentera les sages ».

A son âge, il ne fait aucun doute que Diary Sow avait déjà commencé à fréquenter les sages, dont il est question ici, depuis le lycée même. Elle était dans leur environnement, avant de les côtoyer au lycée Louis-le-Grand, avec des risques : la fatigue, la lassitude, voire le surmenage, même si la jeune fille tente de nous rassurer, de ce point de vue.

Le risque était pourtant bien réel. Et face à tout cela, prions ensemble, après l’heureux retour de la jeune fille, pour que l’idée suggérant que la tragédie soit le destin naturel des génies soit démentie. De grâce, gardons-nous d’envoyer cette fille qui n’est ni « ange », ni « démon » à l’échafaud ! Faisons l’effort de contredire Carl Jung…

Abdou Latif Coulibaly, ministre, Secrétaire Général du gouvernement.

Signature d’un accord pour l’inclusion financière des femmes en Côte d’Ivoire

ONU Femmes, une organisation des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, vient de conclure avec la structure financière Fin’Elle, un accord de partenariat afin d’œuvrer conjointement à la promotion de l’inclusion financière des femmes en Côte d’Ivoire.Cet accord vise à soutenir l’inclusion financière et accompagner les femmes et les jeunes filles entrepreneures ainsi que celles du monde agricole, selon une note transmise à APA.  

Formalisé le 29 janvier 2021 par la Représentante résidente de ONU-Femmes Côte d’Ivoire, Antonia Ngabala-Sodonon et al directrice de Fin’Elle, Kady Traoré, ce partenariat devrait notamment permettre de soutenir l’adéquation de l’offre de services financiers de Fin’Elle aux besoins spécifiques des femmes et jeunes filles entrepreneures, y compris celles du secteur agricole.

Il a en outre pour objectif de faciliter l’accès au financement des femmes entrepreneures et surtout celles du secteur agricole, ainsi qu’aux opportunités de financement, afin d’améliorer l’inclusion financière des femmes et jeunes filles entrepreneures.

Avec ce partenariat, les initiatives entrepreneuriales des femmes et jeunes filles pourront être soutenues à travers le modèle d’accompagnement du Centre des Femmes Entrepreneures pour améliorer leur bancabilité et accroitre leur éligibilité aux opportunités de financement bancaire.

Agents économiques indéniables, les femmes ivoiriennes, subissent malheureusement des pressions sociétales fortes et rencontrent de nombreux problèmes structurels dans leurs activités entrepreneuriale et agricole.

L’on enregistre une pénibilité de leur accès au crédit. Par ailleurs, certaines n’ont pas de formation ou sont analphabètes, ce qui limite leurs connaissances sur la culture de l’épargne et du profit.

Tous ces facteurs réduisent considérablement leur inclusion financière. Et, cet accord vient corriger les faiblesses observées afin de favoriser un accès à l’information sur l’inclusion financière en vue d’accroître leurs revenus.

Conformément au principe de l’agenda mondial 2030 qui stipule « Ne laisser personne pour compte», ONU Femmes veut maximiser les efforts de tous les partenaires, y inclus le secteur privé, en vue de la réduction de la vulnérabilité des femmes.

Cette approche dans laquelle ONU Femmes s’inscrit, découle de sa mission qui vise à contribuer au développement durable à travers la réalisation des ODD, en particulier l’ODD 5, une priorité du gouvernement de Côte d’Ivoire.

Selon des données du ministère ivoirien de l’Economie et des finances, le taux d`inclusion financière en Côte d`Ivoire est passé de 34% en 2014 à 41% en 2017. Ce taux d’inclusion financière est aujourd’hui accru avec le mobile money.  

Les femmes ont un faible taux de bancarisation alors qu’elles œuvrent pour la majorité dans le commerce et l’agriculture, des secteurs porteurs de croissance.

Crée en 2018, Fin’Elle « la finance pour Elle» est une filiale du Groupe COFINA dédiée au financement de la femme. Il s’agit pour le groupe de créer un modèle de finance inclusive pour les femmes en leur apportant un accompagnement adapté.

La filiale accompagne à ce jour près de 5 000 femmes et occupe la 9e position du classement des institutions de microfinance de Côte d’Ivoire. Elle vient soutenir l’entrepreneuriat féminin avec une offre de produits d’épargne et de crédit incluant un programme de formation pour le renforcement de capacités. 

Air Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau directeur général

Un nouveau directeur général a été nommé à la tête de Air Côte d’Ivoire, la compagnie aérienne nationale ivoirienne créée en mai 2012, a appris APA samedi de source officielle.

Selon un communiqué du Conseil d’administration de Air Côte d’Ivoire, M. Laurent Loukou a été nommé directeur général de cette compagnie en remplacement de M. René Decurey. Le nouveau directeur général prendra officiellement fonction à compter du 25 février prochain.

 «Je félicite le nouveau directeur général et je suis assuré que monsieur Laurent Loukou saura relever les défis auxquels est confrontée notre compagnie nationale dans le contexte particulier de la pandémie de la Covid-19», espère le président du Conseil d’administration de Air Côte d’Ivoire, le général Abdoulaye Coulibaly.

Un incendie ravage 30 magasins au Grand marché de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan

Trente magasins sont « totalement partis en fumée » dans la nuit de vendredi à samedi aux environs de 3h, au Grand marché de Port-Bouët, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, à la suite d’un violent incendie, a annoncé le maire Sylvestre Emmou.

« Présent sur les lieux du sinistre, j’ai pu constater l’ampleur des dégâts causés par les flammes dévastatrices », a indiqué le maire de la commune de Port-Bouët, Sylvestre Emmou, affirmant qu’il y a « au total, 30 magasins partis totalement en fumée ». 

Grâce à l’intervention des « soldats » du Groupement des sapeurs pompiers (GSPM), présents sur les lieux ainsi que des forces partenaires, entre autres, les forces françaises en Côte d’Ivoire et les pompiers de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), le feu a été circonscrit.

Interrogé, un agent de la mairie a fait savoir que « c’est seulement une partie du marché qui a été brûlée » et les flammes ont été éteintes autour de 5h du matin, ajoutant qu’il s’agit entre autres de magasins de quincaillerie et vente de fournitures de bureau. 

« Les enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités », a relevé le maire Sylvestre Emmou qui a exprimé ses compassions aux commerçants sinistrés qu’il envisage de rencontrer dans les prochains jours.

BAD: Nafissatou N’diaye, directrice de communication par intérim, annonce son départ

La directrice de la communication par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Nafissatou N’diaye-Diouf, annonce son départ de l’institution, dans une note à un pool de journalistes accrédités auprès de la banque.

« Je tenais à vous informer de ma décision de quitter la banque », écrit Nafissatou N’Diaye-Diouf, consultante, cheffe de division et directrice de la communication par intérim de la BAD, insinuant que le moment est venu pour elle d' »explorer de nouveaux horizons ».

Fière de l’expérience partagée au sein de l’institution, elle se réjouit d’avoir « travaillé avec des esprits brillants, qui ont véritablement à cœur d’œuvrer au développement économique et social de l’Afrique ». 

« Je pense avoir laissé un héritage qui aidera à maintenir un niveau d’exigence élevé en termes de stratégie éditoriale et de communication », dit-elle, tout en se félicitant du « travail remarquable accompli à la communication de la banque ».

Dans sa mémoire, sont encore incrustés des moments forts qu’elle a particulière appréciés, entre autres, le Sommet mondial sur le Genre à Kigali, les Assemblées annuelles du Groupe à Malabo, la couverture de l’augmentation de capital de la Banque et de la reconstitution du Fonds africain de développement  (FAD).

« La vie est un voyage et j’ai hâte de prendre la route vers ma prochaine destination; hâte d’entamer une nouvelle phase de ma vie professionnelle », lance Nafissatou N’diaye-Diouf, nommée en avril 2020 directrice par intérim du département de la communication et des relations extérieures de la BAD.

Elle occupait précédemment le poste de cheffe de division au sein du Département de la communication et des relations extérieures (PCER) de la banque.

Avant d’être nommée directrice par intérim de Communication de la banque,  la Sénégalaise Nafissatou N’Diaye-Diouf, occupait le poste de cheffe de division au sein du Département de la communication et des relations extérieures (PCER) de la banque. Selon la note, sa nomination est en vigueur depuis le 1er avril 2020.

Elle avait remplacé à ce poste Victor Oladokun, chef du département de la communication et des relations extérieures de l’institution, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi traitent de nombre de sujets notamment la campagne de vaccination, le programme « villes sans bidonvilles » et le bilan 2020 de la recherche des hydrocarbures.+Le Matin+ écrit : « l’attente est enfin terminée ! La campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 a été lancée et les premières injections ont été administrées ce vendredi matin dans les différentes régions du Royaume ».

Celles-ci sont réservées en priorité aux professionnels de la santé de plus de 40 ans, aux autorités publiques, aux forces de la police et aux militaires, aux enseignants de plus de 45 ans, mais aussi aux plus de 75 ans, rappelle le quotidien.

+Al Massae+ rapporte que la ministre de l’Habitat, Mme Nouzha Bouchareb a révélé que le nombre de bidonvilles a augmenté de 183.000 unités en 16 ans, soit 11.000 par an et 30 par jour. Le quotidien indique que la ministre a déclaré devant la commission de contrôle des finances publiques à la chambre des représentants que le programme « villes sans bidonvilles » a été confronté à de nombreuses contraintes.

La ministre cite notamment l’augmentation du nombre de familles concernées, qui est passé de 270.000 en 2004 à 453.906 familles en 2020. Ce faisant, ajoute-t-elle, le nombre de familles qui ont bénéficié de ce programme a atteint, à la fin de l’année écoulée, 301.914 familles soit 66% de la population concernée.

Quant au nombre de familles qui attendent d’être relogées, il s’élève à 152.992, dont 47% sont concernées par des unités réalisées ou en cours de réalisation et 53% dont le relogement n’a pas encore été programmé. La ministre a, par ailleurs, mis l’accent sur l’incapacité des bénéficiaires à s’acquitter de leurs dus et du coup la faiblesse du nombre de familles à rejoindre les logements réalisés.

Une situation qui retarde l’opération de relogement, d’autant plus que les centres d’accueil souffrent d’une carence des équipements essentiels tels les établissements publics, les moyens de transport, les activités industrielles et autres.

+L’Economiste+ cite les données de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) pour l’année 2020, selon lesquelles 13 sociétés opèrent en partenariat avec l’Office dans la recherche des hydrocarbures conventionnels sur une superficie totale de 126 915,08 km².

Cette superficie est répartie en 28 permis onshore, 26 permis offshore, 2 autorisations de reconnaissance onshore et 1 autorisation de reconnaissance offshore et 9 concessions d’exploitation (dont 1 ONHYM). Ainsi, en 2020, 5 puits ont été forés par le partenaire SDX Energy dans le Gharb dont 3 sont positifs. « Les investissements, en prévision de clôture seraient de 398,49 millions de DH par les partenaires et de 113,77 millions de DH (1 euro = 10,8 DH) pour l’ONHYM », indique également l’office, cité toujours par la publication.

L’ONHYM  a en outre noué de nouveaux partenariats l’année dernière. Ils portent sur 2 contrats de reconnaissance, 7 avenants aux accords pétroliers, 2 mémorandums d’entente, 1 avenant au mémorandum d’entente. Le portefeuille du partenariat hydrocarbures s’est renforcé avec la signature d’un contrat de reconnaissance avec la société CONOCOPHILLIPS, considérée comme l’un des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière internationale, relève le quotidien.

Sénégal : les 750 pélicans de Djoudj sont morts de grippe aviaire (ministre)

Les 750 pélicans blancs du Parc national des oiseaux de Djoudj (PNOD, nord) sont morts de la grippe aviaire, a annoncé le ministre de l’Environnement et du Développement durable.Interrogé par la Radio futurs média (Rfm, privée), Abdou Karim Sall a confirmé qu’il s’agit de la grippe H5 N1, une piste pourtant écartée au début.

« Il s’agit bien entendu de l’influenza aviaire de type A qui est un sous type de la grippe H5 N1 communément appelée la grippe aviaire », a notamment dit le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall.

Il a promis de travailler avec le ministre de l’Elevage et des Productions animales pour voir comment contenir la maladie.

Le 23 janvier dernier, 750 pélicans blancs dont 740 jeunes et 10 adultes ont été retrouvés morts au Parc national des oiseaux de Djoudj.

Le 2 janvier plus tôt, 42.000 volailles ont été abattues à Pout (Thiès, ouest), après la mort de 60.000 autres pour cause de grippe aviaire.

Caf: le TAS suspend les sanctions contre Ahmad Ahmad

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a suspendu provisoirement, vendredi soir, les sanctions de la Fifa contre Ahmad Ahmad, ex président de la Confédération africaine de football (Caf).Cette décision préliminaire du Tas qui examinera l’appel de Ahmad le 2 mars 2021, rétablit ainsi le malgache dans ses fonctions de président de la Caf.

En novembre dernier, la chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa avait suspendu Ahmad de la présidence de la Caf et lui avait interdit pendant 5 ans de toute activité relative au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international. 

La Fifa disait avoir établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Par conséquent, la Fifa avait prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football. En outre, il devrait s’acquitter d’une amende s’élevant à 185.000 euros, soit plus de 120 millions F Cfa.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf – l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra) – ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités, lit-on sur le site de la Fifa.

Le dirigeant malgache avait déjà été placé en garde à vue en France pour des soupçons de corruption en juin 2019. A quatre mois de l’élection du président de la Caf, les cartes sont rebattues. L’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Ould Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor ont déjà officialisé leur candidature.

Coronavirus et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

L’actualité relative au Coronavirus et le décès de Mourchid Iyane Thiam, président de la Commission nationale d’observation du croissant lunaire (Conacoc), font le menu des quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA. »Plan de déploiement des vaccins cette année-Près de 3,5 millions de personnes ciblées », informe le quotidien national Le Soleil en première page.

Parlant de cette lutte contre la Covid-19, Vox Populi dévoile « comment le Sénégal compte déployer son plan de vaccination » et détaille: La campagne cible 3 430 920 personnes dont 20 600 personnels de santé et 447.811 personnes âgées de 60 ans.

A la Une de Vox Populi, Dr Fatou Mbaye Sylla, directrice des établissements publics de santé parle du « rythme soutenu des contaminations à la Covid-19 » et prévient: « Si le flux des malades continue ainsi, on ne pourra plus tenir. Il faut que chacun assume ses responsabilités ».

« Covid-19: Riposte communautaire pour ralentir la mortalité-Au secours du 3e âge », titre Kritik.

De son côté, Source A fait état d’une « acquisition gratuite des premières doses de vaccins au profit de 20% de la population » et révèle: « Voici le mécène de Macky. Le Sénégal ne prendra en charge que les coûts opérationnels pour vacciner sa population cible ».

Dans L’As, le professeur Souleymane Mboup rassure: « Le niveau de circulation du variant britannique n’est pas pour le moment inquiétant ».

Ce quotidien revient également sur le décès de Mourchid Ahmed Iyane Thiam et écrit que « le croissant lunaire perd son observateur général ».

Cela fait dire à Walf Quotidien qu’avec le décès du président de la Commission nationale d’observation du croissant lunaire  (Conacoc), « une lune s’éclipse ».

Pendant ce temps, Source A retrace le « parcours d’un unificateur pur-sang ». « Décès de Mourchid Iyane Thiam-La Commission nationale du croissant lunaire orpheline », renchérit Lii Quotidien, à côté de Direct-News qui parle de « l’éclipse d’un croissant lunaire » et rappelle que c’est en 1996 que le défunt a institué ladite commission.

À propos de la déclaration de patrimoine, Walf Quotidien informe que le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental  (Cese), « Idy (Idrissa Seck) se dévoile » car, il a sacrifié à l’exercice, hier.

Cette tentative d’assassinat à la Cité Aliou Sow, à Dakar, fait la Une du journal EnQuête qui s’exclame: « Au comble du sordide! »

Nos confrères informent que le mari français égorge sa femme, alors que son fils s’acharne sur sa tête avec un marteau.

Maroc : L’opération de vaccination entamée dans toutes les régions du pays

L’opération de vaccination contre la Covid-19 des professionnels de la santé, a démarré, vendredi, dans toutes les régions du Maroc.Lancée jeudi par le Roi Mohammed VI, la campagne nationale de vaccination anti-Covid-19 ciblera graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, à savoir les professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans et les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans.

Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination.

Conformément aux hautes instructions royales, cette campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens.

Le Maroc a commandé des quantités de vaccins suffisantes pour 33 millions de personnes (66 millions de doses). Il avait déjà reçu un premier lot du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, et une première livraison du vaccin conçu par le laboratoire chinois Sinopharm.

A ce jour, le Maroc enregistre 469.990 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.246 décès et 447.866 rémissions. Les cas actifs sont au nombre de 13.878 cas parmi lesquels se trouvent 738 personnes sont dans un état sévère ou critique.

Maroc : Des associations appellent à faire bénéficier toute la population migrante au Maroc du vaccin anti-Covid

Des associations ont appelé les autorités marocaines à faire bénéficier toute la population migrante au Maroc du vaccin contre la Covid-19.Dans un communiqué, parvenu à APA, ces associations (Papiers Pour Tous, Organisation Démocratique du Travail – Immigrés, Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM) et Association Beni Znassen pour la Culture, le Développement et la Solidarité (ABCDS), remercient les autorités marocaines pour les efforts déployés tout au long de la période de la pandémie du Coronavirus afin d’en atténuer l’impact sur la population migrante au Maroc qui vit déjà dans des conditions difficiles, voire même précaires.

Elles saluent également la décision des autorités marocaines, sur instructions royales, de faire bénéficier, gratuitement, toute la population migrante vivant au Maroc de la vaccination contre la Covid-19.

Ces associations attirent l’attention des autorités marocaines sur certains aspects techniques et administratifs qui risqueraient d’exclure ou d’entraver l’accès d’une partie de la population migrante à la vaccination contre la Covid-19.

Il s’agit des migrants dont le titre de séjour est déjà expiré et non renouvelé à ce jour, ceux qui ne sont en possession d’aucun titre de séjour et dont la demande de régularisation a été rejetée en 2014 et/ou en 2017 et les migrants qui ne sont en possession d’aucun titre de séjour et qui n’ont pas déposé de demandes de régularisation en 2014 et/ou en 2017 ou qui sont arrivés au Maroc après la deuxième opération exceptionnelle de régularisation des étrangers de 2017.

A cet effet, les signataires appellent les autorités marocaines à mettre en place des mesures adaptées qui prennent en considération la spécificité de cette population et d’impliquer les acteurs et organisations de la société civile dans les efforts de sensibilisation relatifs à cette opération de vaccination et plus particulièrement en ce qui concerne l’identification et l’inscription des migrants à cette opération.

L’opération de vaccination contre la Covid-19 des professionnels de la santé, a démarré, vendredi, dans toutes les régions du Maroc.

Lancée jeudi par le Roi Mohammed VI, la campagne nationale de vaccination anti-Covid-19 ciblera graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, à savoir les professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans et les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans.

Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination.

CEI centrale ivoirienne: deux commissaires dont Doumbia Major ont prêté serment

Deux personnalités ivoiriennes, notamment Doumbia Soumaila dit « Doumbia Major » et Siaka Bamba, nommées à la Commission électorale indépendante (CEI) centrale, ont prêté vendredi serment devant la Cour du Conseil constitutionnel.

La session de prestation de serment a été officiée par Jacqueline Oble, conseiller au sein de l’institution, assurant l’intérim du président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, qui était « absent ». 

Les deux impétrants ont juré de respecter la Constitution et le Code électoral selon une formule sacramentaire, s’engageant à agir dans l’antre de la loi, devant la Cour du Conseil constitutionnel ivoirien.   

Sur proposition de la CEI, le gouvernement a donné son accord, le 20 décembre 2021, en vue de la nomination de Doumbia Soumaïla dit Doumbia Major, président du Renouveau démocratique en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI.

M. Doumbia Major remplace Mme Lagou Adjoua Henriette, « démissionnaire ». Selon le porte-parole de la CEI,  Emile Ebrotié, elle a rendu sa démission afin de se présenter comme candidate aux élections législatives du 6 mars 2021. 

Mme Henriette Lagou, la présidente de Renouveau pour la Paix et la Concorde (RPC-PAIX), était membre de la Commission centrale à la CEI pour le compte de « GP-PAIX/AID et UMPP » (opposition). Elle avait prêté serment le 27 septembre 2019.

Quant à Siaka Bamba, il représente le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) à la Commission centrale de la CEI. Il n’avait pu prêter serment en septembre 2020 devant le Conseil constitutionnel à la suite d’un refus de sa formation politique.

Mme Jacqueline Oble leur a donné acte du serment qu’ils ont prêté, en les renvoyant à leur fonction. Elle a souligné que M. Doumbia Major, lui, achève le mandat de Henriette Lagou, tandis que M. Bamba vient compléter le nombre de Commissaires centraux. 

L’opposant ivoirien Toikeusse Mabri testé positif à la Covid-19

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, opposition), Abdallah Albert Toikeusse Mabri qui a récemment regagné la Côte d’Ivoire après deux mois de clandestinité, a annoncé vendredi avoir été positif à la Covid-19.

« Je suis au regret de vous annoncer que je viens d’être testé positif à la Covid-19… Je vous invite à respecter les gestes barrières pour vous protéger et protéger les autres », a écrit M. Mabri sur son compte officiel Facebook. Depuis quelques semaines, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire dont l’épicentre de la maladie reste Abidjan, la capitale économique ivoirienne. 

A la date du 28 janvier 2021, la Côte d’Ivoire comptait 27 694 cas confirmés de Covid-19 dont 25 542 personnes guéries, 151 décès et 2001 cas actifs.

Afrique du Sud : le port du hijab autorisé dans l’armé

Le combat contre une de ses militaires qui porte le hijab s’est terminée par la reddition des Forces armées sud-africaines (SANDF) devant la major Fatima Isaacs qui a insisté pour porter sa coiffe en servant son pays.Pendant trois ans, la SANDF et Mme Isaacs se sont battus avant qu’un tribunal militaire n’ordonne à l’armée de lui permettre de porter son hijab sous sa casquette tout en portant le treillis de l’armée.

Malgré la décision rendue en sa faveur en janvier 2020, la SANDF n’a pas modifié son code vestimentaire, insistant sur le fait que la concernée devait choisir entre la SANDF et sa tenue culturelle.

Ayant été entraînée de base à ne pas se rendre facilement à l’ennemi, la major portant le hijab a amené les autorités militaires devant le tribunal de l’égalité du pays avec l’aide de l’ONG Legal Resource Centre.

Cependant, avant que l’audience ne puisse être entendue par le Tribunal de l’égalité, la SANDF a décidé de hisser le drapeau blanc plutôt que d’affronter Isaacs devant une autre cour, dans ce qui s’avérait être un exercice gênant et futile.

Ce vendredi, la SANDF a annoncé avoir modifié sa politique vestimentaire pour permettre aux femmes musulmanes de porter le foulard sous leur uniforme.

« La réglementation vestimentaire de la SANDF a été mise à jour pour permettre le port du foulard par les femmes musulmanes conformément aux dispositions de la réglementation vestimentaire », a déclaré le porte-parole de la SANDF, Mafi Mgobozi.

Cette annonce met enfin fin à une bataille de trois ans entre la SANDF et la major Isaacs.

Le Centre de ressources juridiques a déclaré avoir déposé « un avis de retrait » auprès du Tribunal de l’égalité sur l’affaire suite à l’annonce de la SANDF.

RD Congo : Sylvestre Ilunga jette l’éponge

Le Premier ministre congolais a remis, ce vendredi 29 janvier, sa démission au chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.Sylvestre Ilunga Ilunkamba rend le tablier après « avoir tiré les conséquences de l’évolution de la situation politique actuelle », annonce la Présidence de la République congolaise dans un communiqué. Soit deux jours après sa destitution par le Bureau d’âge de l’Assemblée nationale.

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En effet, la motion de censure contre le Premier ministre, proche de l’ancien président Joseph Kabila, a recueilli 367 voix favorables sur 377 votants. Dans le but de s’affranchir de son prédécesseur, Félix Tshisekedi s’est donné les moyens de contrôler l’hémicycle.

Pour ce faire, il a nommé le Sénateur Modeste Bahati Lukwebo au poste d’Informateur pendant une durée de 30 jours. Ce dernier dont la mission a débuté le 31 décembre 2020 a transmis, hier jeudi, son rapport au chef de l’Etat.

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Félix Tshisekedi a désormais les coudées franches pour mener à bien son programme de campagne. Car « 24 regroupements et un élu indépendant, soit 391 députés (lui sont) favorables » en confirmant leur appartenance à « l’Union Sacrée de la Nation », la nouvelle mouvance présidentielle.

Hausse de la production industrielle au Sénégal

En novembre 2020, la production industrielle a progressé de 16,1% au Sénégal comparativement à celle du même mois de 2019.L’augmentation de la production industrielle est imputable au relèvement notamment de l’activité de production du papier et du carton, travaux d’impression et reproduction d’enregistrement, des produits du raffinage et de la cokéfaction ainsi que de l’agro-alimentaire.

Toutefois, le recul de la production des autres industries manufacturières, des produits métallurgiques et de fonderie ainsi que celui des industries extractives a atténué la hausse de la production industrielle.

La production totale au cours des onze premiers mois de 2020 s’est relevée de 0,3% relativement à celle de la période correspondante de 2019, informe le site de l’Agence National de la Statistique et de la Démographie, visité ce vendredi à APA.

Rwanda: levée des restrictions de l’UE sur les voyages non essentiels

Le Conseil de l’Union européenne (UE) a classé jeudi le Rwanda parmi les pays dont les voyageurs non essentiels sont autorisés à entrer dans les pays membres de l’UE.Parmi les critères sur lesquels un pays doit figurer sur la liste, on peut citer la situation épidémiologique et les mesures de confinement dans ce pays. La liste est revue et mise à jour toutes les deux semaines.

Outre le Rwanda, des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Corée du Sud et la Thaïlande, entre autres, ont également reçu le feu vert pour se rendre dans les pays membres de l’UE.

Bien que le Conseil recommande aux pays membres de l’UE de supprimer progressivement les voyages non essentiels vers les pays énumérés, les pays membres restent responsables de la mise en œuvre ou non de la recommandation.

Cependant, selon le Conseil, un Etat membre ne devrait pas décider de lever les restrictions de voyage pour les pays tiers non répertoriés, avant d’en avoir discuté de manière coordonnée.

En attendant, le Rwanda s’est classé jeudi 6ème parmi les pays qui ont le mieux géré l’épidémie de Covid-19, selon une nouvelle analyse.

L’indice de performance Covid, du Lowy Institute, un groupe de réflexion basé en Australie, a classé 98 pays et a révélé que des populations plus petites et des institutions capables étaient les facteurs les plus importants dans la gestion de la pandémie mondiale.

Le Rwanda est le seul pays africain parmi les dix premiers, les autres pays de la liste étant la Thaïlande, Chypre, l’Islande et l’Australie.