Du cacao, le chocolatier ivoirien Axel, extrait un fond de teint matifiant

Dans son atelier à Abidjan, l’artisan chocolatier ivoirien Axel-Emmanuel Gbaou, prépare un fond de teint en poudre 100% cacao qui matifie la peau, une substance par ailleurs comestible, qu’il s’apprête à distribuer à grande échelle sur le marché.

Premier artisan chocolatier ivoirien, Axel-Emmanuel Gbaou veut démocratiser la consommation du chocolat dans son pays et sur le continent africain. Après le tri des fèves de cacao, il extrait les graines propices à la préparation de ce make-up.

Après le concassage des fèves, il fabrique dans son « laboratoire » du lait de corps, des crèmes hydratantes ou du savon au chocolat. Sa marque, devenue aujourd’hui un label, porte une signature visuelle inspirée de tissus traditionnels africains qui vient renforcer l’offre.

A quelques encablures de son atelier situé à Cocody-Alocodrome, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan, Axel tient une boutique avec une façade en baie vitrée. Vêtu d’un pantalon jean et de son t-shirt, il affiche une sérénité dans cette aventure de la transformation du cacao.

Devant l’une de ses commerciales, l’artisan chocolatier, souriant, arbore sa dernière création, ce fard maquillant conçu sous forme de poudre matifiante, « sans produit chimique et 100% cacao », qui selon lui peut s’utiliser pour différents types de peaux, des carnations et de teintes. 

Dans les boutiques duty free de l’aéroport d’Abidjan et dans la sous-région, ce jeune banquier qui a quitté en 2015 son poste pour devenir artisan chocolatier, exhibe ses produits, également vendus en Europe et en Asie avec sa propre marque : « le chocolatier ivoirien ».   

Ce fond de teint matifiant est un maquillage « naturel » et même pour ceux qui travaillent dans l’audiovisuel et « il s’adapte à plusieurs types de teintes pour les femmes blanches, asiatiques, métisses, noires, claires. C’est une recette qui fonctionne et on est très ravi », lance-t-il.

Mariah Kouassi-Le Noir, une jeune dame, apprécie cette texture qui renferme des apports nutritifs et rajeunit la peau. En quelques secondes, martèle-t-elle, la peau est matifiée à l’extrême et nul besoin de superposer plusieurs couches pour obtenir un make-up réussi.

A Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, Mariam Gueye, une Sénégalaise de la trentaine, installée au Grand marché de la commune, et diplômée d’un institut de beauté, explique que les fonds de teint matifiants dissimulent les brillances du visage.

Ils camouflent les rougeurs en plus d’apporter de la clarté au visage, dit-elle, avant d’ajouter qu’il existe des crèmes et des poudres issues de substances chimiques qui peuvent assécher certaines peaux, c’est pourquoi il est préférable d’opter pour un produit léger et hydratant.

Axel surfe sur le succès depuis quelques années. Engagé dans la transformation, il récolte des lauriers. Champion de Côte d’Ivoire et vice-président d’Afrique « chocolat pâtisserie » 2014, il est aussi lauréat du prix de la Fondation Jack Ma, figurant parmi les dix meilleurs entrepreneurs du continent.

Son savoir-faire, il le transmet. Pour lui, c’est absurde de voir un pays comme la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de fèves de cacao avec près de 2 millions  tonnes, et pas une seule tablette de chocolat au label ivoirien en rayon.

De 2016 à ce jour, Axel a formé plus de 2.000 femmes de planteurs avec qui il travaille à la transformation du cacao en milieu rural. Aujourd’hui, celles-ci peuvent scolariser leurs enfants et gagner un revenu complémentaire à celui de leurs maris. Une immense fierté pour l’artisan.

La Côte d’Ivoire dont la production représente 40% de l’offre sur le marché mondial de cacao, ne transforme que 33% de sa production. Le pays envisage à court terme de transformer 50% de sa production et Axel-Emmanuel veut être un acteur avant-gardiste.

« L’industrie chocolatière représente 100 milliards de dollars () dans le monde et les paysans qui maintiennent cette industrie sont très misérables. Ils gagnent 200 dollars par an, soit moins de 1 dollar par jour », s’insurge-t-il.

Sandrine Misaokivu et son partenaire Xavier Bowekomi viennent de Kinshasa. Avec Aminata Koumbassa, qui elle vient de Conakry, Axel leur montre quelques architectures gustatives du chocolat dans une auberge à Abidjan. Pour lui, la formation est un leg de sa passion.  

Avec un début difficile, Axel commence tout petit et emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes, dont une dizaine en laboratoire puis une dizaine au packaging et à la vente pour une masse salariale mensuelle autour de 2 à 3 millions de FCFA.

Le Maroc élu coordonnateur du groupe africain auprès du PAM

Le Maroc a été élu, lundi, en tant que coordonnateur du groupe africain auprès du Conseil d’administration du Programme Alimentaire Mondial (PAM).Elu en la personne de l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès des agences de l’ONU à Rome, Youssef Balla, le Royaume aura pour mission en tant que membre du Bureau de veiller au fonctionnement efficace et efficient du Conseil d’administration et de contribuer aux orientations stratégiques de ses travaux.

Il sera appelé à dégager un consensus au sein des listes et entre elles en dehors des sessions officielles et à participer à l’élaboration et l’actualisation du programme de travail pour l’exercice biennal, ainsi qu’à assurer le suivi des mesures prises à l’issue des séances du Conseil.

En tant que coordonnateur du groupe africain, le Maroc sera le porte-voix des pays africains et de leurs intérêts au Bureau. Il contribuera à la circulation fluide de l’information, ainsi que le recueil de l’avis des membres de la liste A, tout en œuvrant à favoriser le consensus quant aux décisions.

Mali : adoption du Plan d’Action du Gouvernement

Le Conseil National de Transition (CNT) a voté, ce lundi, le principal référentiel des politiques publiques.Moctar Ouane tient sa boussole. Le Premier ministre, après avoir présenté vendredi dernier le document devant le Conseil National de Transition, a échangé ce 22 février avec les membres de cet organe législatif.

Au terme des débats, le Plan d’Action du Gouvernement (PAG) a été approuvé aujourd’hui par 100 voix pour, 4 contre et 3 abstentions. Dans la foulée, le chef du gouvernement « a remercié les membres du CNT pour leur forte adhésion au document à travers ce vote sans appel ».

Selon la Primature, le texte en question comporte 6 axes déclinés en 23 objectifs, adossés à 275 actions à évaluer à travers 291 indicateurs. L’objectif, à en croire M. Ouane, est que « le Mali se redresse et poursuive sa marche en avant ».

Parmi les priorités de l’équipe gouvernementale, il y a bien évidemment la question sécuritaire. À cet effet, l’ancien ministre des Affaires étrangères a déclaré que « toutes les régions du Nord et du Centre sont concernées par le processus de Désarmement-Démobilisation- Réinsertion. Aucune région ne sera exclue ».

Moctar Ouane a aussi fait savoir que les autorités gouvernementales travaillent « à la dissolution des milices (qui) se fera de façon progressive et pragmatique ».

S’exprimant sur les moyens à déployer pour un retour de la paix, le Pm a indiqué que « la loi de finances 2021 prend en compte la feuille de route de la Transition dont découle le Plan d’Action du Gouvernement. Ainsi un montant de 310 milliards 920 millions F CFA est prévu pour notre outil de défense ».

En outre, le Premier ministre a rappelé que « les réformes politiques et institutionnelles, (qui) sont une demande forte des Maliens, seront menées en étroite collaboration avec les partis et groupements politiques et la société civile ».

Enfin, l’ex-conseiller diplomatique à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a précisé que « la durée de la transition est fixée à 18 mois et le président Bah N’Daw a clairement fait part de sa volonté de respecter ces délais ».

E-commerce : l’Administrateur de Gainde 2000 plaide pour l’émergence de champions africains

Invité du magazine « Comprendre l’Economie » animé par le journaliste Abdou Diaw, l’Administrateur de Gainde 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, a souligné l’importance pour l’Afrique d’avoir des champions du E-commerce. Ce qui permettra, selon lui, aux acteurs de capter les valeurs ajoutées de ce marché et d’exister économiquement.« La crise a été un formidable accélérateur du E-commerce ». C’est une certitude pour l’Administrateur de Gainde 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne. Invité du magazine « Comprendre l’Economie », sous le thème « commerce en ligne dans le contexte de la Covid-19 », M. Diagne a souligné durant son intervention la nécessité pour le continent d’avoir un champion africain pour capter les valeurs ajoutées de ce marché. A l’en croire cela permettra d’éviter d’enrichir les entreprises étrangères au détriment des acteurs locaux. « Lorsque nous ouvrirons nos portes à ceux des autres continents, nous fermerons la porte à nos propres champions. L’Afrique doit inventer son champion du E-commerce parce que si nous ne le faisons pas, ceux des autres continents viendront capturer la valeur ajoutée en Afrique. Nous nous contenterons du prix des produits, laissant échapper la valeur ajoutée », a soutenu l’Administrateur de Gaindé 2000.

Pour lui, cette organisation relève d’un enjeu stratégique, car rappelle-t-il, il est impossible d’exister économiquement et faire exister sa jeunesse et ses entrepreneurs, si on n’a pas de champion. « Si dans 20 ans, nous n’avons pas la capacité de créer des entreprises, nous serons enfermés dans un cercle infernal où nous dépendrons uniquement de l’aide bilatérale et multilatérale pour survivre alors que nous avons les moyens et les compétences pour permettre à nos économies de construire des valeurs ajoutées qui peuvent nous mettre dans un confort, les années à venir », avertit Ibrahima Nour Eddine Diagne. 

Estimant que chaque année perdue sans construction stratégique est une année qui ne se rattrape pas, le spécialiste considère que c’est le moment de porter le débat économique sur cette question, pour que chacun d’entre nous fasse en sorte de faire émerger une entreprise sénégalaise pour qu’elle soit plus forte et capable d’en créer d’autres.

LDC : Le Wydad de Casablanca jouera contre Kaizer Chiefs FC à Ouagadougou

Le Wydad de Casablanca jouera, dimanche 28 février à Ouagadougou, son match contre les sud-africains des Kaizer Chiefs, pour le compte de la première journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique de football, annonce lundi la CAF.« Le match se tiendra le 28 février 2021 au Burkina Faso, au stade du 4 août d’Ouagadougou. Le coup d’envoi est à 16h00 GMT », lit-on sur le site de la CAF, ajoutant que la Fédération Burkinabè de Football (FBF) a envoyé à la CAF la lettre d’approbation pour accueillir la rencontre.

Cette rencontre aurait dû se jouer à Casablanca mais les autorités marocaines ont refusé d’accorder un visa d’entrée à l’équipe sud-africaine en raison du variant du COVID-19, la CAF avait donné un délai de 24 heures au WAC pour trouver un stade neutre avec des conditions sanitaires adéquates pour accueillir la rencontre.

RD Congo: l’ambassadeur d’Italie tué dans une attaque à Goma

L’ambassadeur d’Italie à Kinshasa a été tué lundi par balles lors d’une attaque armée qui a visé un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) dans l’Est du pays à Goma.L’ambassadeur Luca Attanasio « est décédé de suite de ses blessures », a déclaré à l’AFP une source diplomatique de haut rang à Kinshasa. Deux autres personnes ont également été tuées pendant l’attaque, a indiqué de son côté à l’AFP le major Guillaume Djike, porte-parole de l’armée dans la région du Nord-Kivu, sans préciser l’identité des victimes.

L’immunité parlementaire de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, sont revenus sur la démission de deux membres de la Commission ad hoc chargée de diriger la procédure de la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko et sur le démarrage imminent de la campagne de vaccination de la Covid-19.« Guirassy et Bamba Dièye claquent la porte » titre Le Populaire. Le journal rapporte les griefs formulés par les deux parlementaires à l’égard de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko. « Nous vous permettons ainsi (..) d’être seuls à prendre la responsabilité de la forfaiture que vous préparez à perpétrer » clament-t-ils dans une lettre parvenue au journal.

Le Quotidien parle de la « politique de la chaise vide » pour Guirassy et Bamba Dièye dans la procédure de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko. Une attitude qui « n’aura aucun impact » sur la procédure selon le vice-président de l’Assemblée nationale Abdou Mbow.

Walf Quotidien décrit une « confusion totale » à l’Assemblée nationale avec les démissions des deux parlementaires. Dr Bara Amar soutient que « l’exercice sera bloqué par l’article 34 » car tous les membres de la Commission sont désignés au prorata, sur proposition des groupes administrativement constitués.

Le Soleil fait focus sur le démarrage de la campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les assurances du ministre de la Santé et de l’Action sociale. Abdoulaye Diouf Sarr soutient dans les colonnes du quotidien national que « les sénégalais qui le désirent seront vaccinés avant 2022. »

Libération fait le bilan de la Covid-19 du week-end et parle de 21 décès et 549 cas enregistrés. Le journal parle aussi du démarrage imminent de la campagne de vaccination mardi et renseigne que « les régions ont reçu les doses de vaccin ».

Sud Quotidien sur un tout autre registre revient les accusations de torture dans les lieux de détention au Sénégal. « Entre déni et menace » souligne le journal, qui évoque un bras de fer ouvert entre Société civile, Activiste et Police.

En Sport, Stades et Record reviennent sur la qualification des Médinois en Coupe de la Confédération. « Qualification historique du Jaraaf » en phase de poules, titre Record. Stades, souligne une grande première dans l’histoire du football sénégalais, avec les qualifications en poules en compétitions africaines de deux clubs sénégalais : Teungueth et Jaraaf.

Coupe de la CAF : Le Raja de Casablanca qualifié à la phase de poules

Le club marocain du Raja de Casablanca s’est qualifié à la phase de poules de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF) après avoir battu la formation tunisienne de l’Union sportive Monastir au bout de la séance de tirs au but (1-0, 6 t.a.b. à 5).Le temps réglementaire s’est soldé au profit des Tunisiens sur le score de 1 à 0, une réalisation inscrite par l’attaquant tunisien Ilyes Jelassi à la 38ème minute du jeu.

A l’aller, les Casablancais l’avaient emporté sur le même score (1-0).

Le Raja de Casablanca avait remporté cette compétition continentale à deux reprises en 2003 et en 2018.

Maroc : La campagne de vaccination élargie à la tranche d’âge 60-64 ans

La campagne nationale de vaccination contre la COVID-19 sera élargie à la tranche d’âge de 60 à 64 ans et ce à partir du 23 février, annonce dimanche soir un communiqué du ministère de la Santé.Cet élargissement, qui portera également sur la première catégorie de personnes atteintes de maladies chroniques, se fera parallèlement à la vaccination des autres catégories préalablement définies.

Le ministère de la Santé appelle toutes les personnes concernées à répondre favorablement à cet appel de vaccination pour permettre au pays d’atteindre l’immunité collective. 

Il insiste sur la nécessité de continuer à respecter les mesures de prévention avant et après l’opération de vaccination anti COVID-19, pour contribuer à freiner la propagation du virus notamment après la découverte de souches du variant du coronavirus.

Célébration de la 13è édition du giga maoulid d’Abidjan

Le Groupe de réflexion islamique spirituelle et ésotérique ( GRISE), une organisation islamique apolitique dirigée par le guide spirituel de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire, El Hadj Cheick Malick Konaté, a organisé dimanche dans la capitale économique ivoirienne, la 13è édition du giga maoulid d’Abidjan, un événement marquant la commémoration de la naissance du prophète Muhammad (Prophète de l’islam, Paix et salut sur lui), a constaté APA sur place.

Cette commémoration qui s’est tenue au palais des sports de Treichville au sud d’Abidjan et qui avait pour thème « Le prophète Muhammad, une miséricorde pour l’humanité», a réuni des milliers de fidèles musulmans.  

A cette occasion, Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté qui représentait à cette tribune, Hamed Bakayoko, le premier ministre ivoirien, a appelé la communauté Tidjani à implorer Dieu afin que la Covid-19 s’éloigne de la Côte d’Ivoire et pour que les prochaines élections législatives soient apaisées dans le pays.  

« Merci pour vos prières pour la paix en Côte d’Ivoire. Merci pour vos prières pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire», a dit Mme Koné. 

Dans le même élan, le guide spirituel de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire, El Hadj Cheick Malick Konaté, qui a fait un exposé sur le thème:  « Le prophète Muhammad ( Paix et Salut sur Lui), une miséricorde pour l’humanité  », a appelé à son tour, ses co-religionnaires au pardon et à l’amour du prochain en s’inspirant de la vie du prophète de l’islam.

  « Le message que je veux qu’on retienne de cette commémoration, c’est la crainte de Dieu. Le thème appelle à une prise de conscience », a expliqué Cheick Konaté. 

Dans la foulée, il a invité les hommes politiques ivoiriens  « à mesurer leur langage et à mettre balle à terre» surtout à la veille  des prochaines élections législatives afin que ce scrutin se déroule de façon apaisée. 

Pour sa part, Zoumana Touré, le directeur du patrimoine du port autonome d’Abidjan qui était l’un des parrains de cette cérémonie, a exhorté lui-aussi les fidèles musulmans  « à faire du vivre-ensemble une réalité dans le pays  ».

 Auparavant, il a insisté sur la nécessité pour le musulman d’avoir la crainte de Dieu car dira-t-il,  « c’est grâce à l’intercession du prophète Muhammad ( Paix et salut sur lui) auprès de Dieu qu’on pourra accéder au paradis ». 

Le giga maoulid d’Abidjan qui est à sa 13è édition, est l’un des événements religieux les plus populaires de la capitale économique ivoirienne qui mobilise chaque année des milliers de fidèles musulmans. 

Présidentielle nigérienne: sept membres de la Céni tués dans une explosion

Sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont été tués dimanche dans l’explosion de leur véhicule qui a roulé sur une mine.Le drame est survenu à Waraou, une localité située sur la commune de Dargol dans la région de Tillabéri, à une centaine de km de Niamey, zone dite « des trois frontières » entre Niger, Mali et Burkina Faso.

« J’ai eu l’information vers midi (11h GMT), il y a eu sept morts lorsque le véhicule a sauté sur une mine. Il s’agit de présidents de bureaux de vote et de leurs secrétaires », recrutés par la Céni, a expliqué à l’AFP Tidjani Ibrahim Katiella, gouverneur de la région de Tillabéri. L’accident a également fait trois blessés graves selon lui.

En dépit de l’insécurité provoquée par les jihadistes, les électeurs ont voté ce dimanche globalement dans le calme afin de choisir entre le favori Mohamed Bazoum candidat du pouvoir, et l’opposant Mahamane Ousmane, ancien président de la république.

Bazoum avait récolté 39,3 % des suffrages au premier tour, contre 17% pour Ousmane.  Le taux de participation au premier tour était de 69,7 %.

Côte d’Ivoire: la première zone industrielle de cajou opérationnelle « au plus tard début 2022 » (ENTRETIEN)

La première zone industrielle de cajou en Côte d’Ivoire, dont les travaux débutent la semaine prochaine à Bondoukou, dans l’Est du pays, devrait être opérationnelle « au plus tard début 2022 », assure le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Dr Adama Coulibaly, dans un entretien à APA.

Q : Quel a été l’impact de la Covid-19 sur la campagne 2020 ? 

R : La Covid-19 a beaucoup impacté la filière et notamment la commercialisation. Il a fallu donc recourir à l’intervention de l’Etat sous la forme de subvention pour pouvoir maintenir les prix bord-champ à 400 Fcfa le Kg, l’équivalent de 0,75 dollars US. C’est ainsi que la filière a pu se sortir des difficultés de commercialisation liées à la baisse des prix internationaux induite par la pandémie de Covid-19.

Nous avons été donc à un moment donné obligé de constater que la réalité du marché international était en déconnexion avec les prix que nous avions fixé en début de campagne. Or, l’analyse du marché international ressortait au démarrage de la campagne, des prix relativement intéressants en direction de la Côte d’Ivoire.

Un mois après l’ouverture de la campagne de commercialisation de l’anacarde, la pandémie de Covid-19 est survenue et a commencé à se répandre dans le monde entier entre février et mars, sans épargner la Côte d’Ivoire, où le premier cas a été déclaré le 11 mars 2020.

Nous avons proposé au gouvernement de maintenir le prix bord-champ à condition qu’il accepte de subventionner le prix plancher et c’est ce qui a été fait. Ainsi, le gouvernement a décaissé 35 milliards de Fcfa pour soutenir le prix bord-champ à hauteur de 400 Fcfa le Kg.

Q: Les cours connaissent une fluctuation à l’international, peut-on savoir les variations ?

R: Au démarrage de la campagne 2020, lorsque nous fixions les prix, les offres en direction de la Côte d’Ivoire étaient comprises entre 1300 dollars (703 769 Fcfa) et 1450 dollars (757 905 Fcfa) la tonne, ce qui nous a permis de considérer un prix de référence CAF (Coût -Assurance-fret) de 1 300 USD (703 769 Fcfa) par tonne, soit de l’ordre de 741 Fcfa/Kg.

Sur cette base, nous avons donc proposé un prix minimum de 400 Fcfa le Kg, que le gouvernement a entériné. Car, un mois après l’ouverture de la campagne, la pandémie s’est répandue dans le monde entier, impactant le secteur du négoce international.

Les offres en direction de la Côte d’Ivoire se sont effondrées à des niveaux de l’ordre de 900 dollars (487 224 Fcfa) à 1 100 dollars (595 497 Fcfa) la tonne. Le gouvernement, face à cette situation, a réagi en apportant une subvention de 35 milliards de Fcfa pour pouvoir soutenir les producteurs et maintenir le prix bord-champ à 400 Fcga/Kg. Et nous avons ainsi pu sauver la filière.

Pour la campagne 2021, quel est alors l’accompagnement de l’Etat ?

R : L’Etat a pris en compte l’évolution du marché international, parce que la pandémie est encore présente. L’Etat a consenti à fixer un prix de 305 FCfa/Kg. Passer de 400 Fcfa l’année précédente à 305 Fcfa comme prix bord-champ, c’est une décision extrêmement difficile, ce qui n’est pas dans la philosophie normale du président de la République et du gouvernement.

A l’ouverture de la campagne, globalement, les offres sur le marché international se sont établies entre 900 dollars (487 224 Fcfa ) et 1400 dollars (757 905 Fcfa) la tonne. Mais, cela dépend de la qualité du produit et aussi de l’origine du produit, car certaines origines sont mieux cotées que d’autres.

En Côte d’Ivoire, nous faisons du volume. Nous produisons beaucoup et pour le client, acheter beaucoup avec un prix élevé, comprenez que pour lui, il négocie toujours là où il achète un volume important et quand l’offre est importante, il a tendance à négocier à la baisse.  

 L’Etat de Côte d’Ivoire est dans une dynamique de la transformation des produits agricoles avec pour ambition de faire du pays une agro-industrie forte et puissante. Premier pays producteur de cajou, troisième africain de coton graine, premier producteur africain d’huile de palme, le défi aujourd’hui est de transformer la production pour capter une plus-value.

Q : Quel est l’objectif de production pour la campagne cajou 2021 ?

R : Nous comptons reproduire la performance de 2020, à savoir rester dans les mêmes proportions de production, autour de 850.000 tonnes. La campagne a été ouverte officiellement le 5 février 2021, et les quelques achats qui se font sont actuellement entre 300 et 500 Fcfa le Kg selon les régions.

La transformation, c’est l’objectif principal que nous poursuivons. Nous envisageons de transformer le maximum de volumes sur place, parce que transformer, c’est capter de la valeur. Il est important de réussir cette transformation et nous comptons sur les investisseurs nationaux et internationaux.

Dans la chaîne de valeur de la noix de cajou, nous avons la production qui représente 20%, la transformation 40% et la distribution qui représente 40%. Rester au niveau de la production crée un manque à gagner en termes financier et au niveau des emplois créés.

Le pays veut accroître les plus-values liées à la transformation. Aujourd’hui, nos plus gros acheteurs sont le Vietnam et l’Inde. Mais, de temps à temps quelques petits volumes vont vers d’autres destinations telles que la Chine, le Brésil et le Maroc. Le Vietnam et l’Inde, eux, représentent entre 96% et 99% de nos achats selon les années.

Q : Quels sont les projets au niveau de la transformation en Côte d’Ivoire ?

R : Le gouvernement nous a instruit de faire des zones industrielles totalement dédiées à la transformation de l’anacarde (noix et pommes de cajou). C’est dans le cadre de la mise en œuvre de cette vision que nous allons lancer les travaux de la première zone, celle de Bondoukou (Est ivoirien), dès la semaine prochaine à l’effet de la rendre disponible dès la fin de cette année ou au plus tard au début de l’année 2022.     

La zone industrielle de Bondoukou s’étendra sur une superficie de 15 hectares pour un objectif de production selon la capacité des usines qui vont s’installer. La zone peut absorber entre trois et cinq unités de transformation de noix de cajou. Après celle de Bondoukou, on aura les travaux de la zone industrielle de Korhogo (25 ha) et de Séguéla dans le Nord du pays puis de Bouaké (25 ha) dans le centre.

Si, par exemple, chaque unité prend trois ou quatre hectares, pour transformer 30.000 tonnes, vous voyez déjà, nous ne serons pas loin de 100.000 tonnes à transformer déjà sur place à Bondoukou.

Le gouvernement, pour réussir cette transformation, a pris un certain nombre de mesures de facilitation en faveur des transformateurs. Ces mesures vont de l’exonération totale (0% de taxe) sur les équipements qui sont importés et des crédits d’impôts.

Au-delà de la zone industrielle, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de subventionner les transformateurs. On a une subvention de 400 Fcfa sur chaque kilo d’amande qui sort des usines. Et quand vous avez des amandes que vous exportez, vous payez zéro taxe et sans Droit unique de sortie (DUS) contrairement aux autres produits.

Nous accompagnons en outre tous ceux qui veulent s’installer dans la zone industrielle de Yamoussoukro, où nous avons construit un Centre d’innovations et de Technologies de l’Anacarde (CITA), inauguré le 1er octobre 2020 par M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire.

Ce centre comprend une usine de transformation de 6.000 tonnes par an, un centre de formation aux métiers de production et de perfectionnement. Et ce, pour promouvoir la compétitivité de la chaîne de valeur du cajou.

Présidentielle nigérienne : jour de vérité pour Bazoum et Ousmane

Les Nigériens élisent ce dimanche leur président pour les cinq prochaines années. Sur les trente candidats de la ligne de départ, il n’en reste que deux : Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane.La première alternance démocratique du Niger, indépendant depuis le 3 août 1960, est toute proche. Ce 21 février, 7,4 millions d’électeurs doivent choisir un successeur à Mahamadou Issoufou. L’actuel chef de l’État qui entrera dans les livres d’Histoire pour avoir respecté la limitation constitutionnelle du mandat présidentiel.

Au premier tour, Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir, a recueilli 39,3% des suffrages valablement exprimés contre 16,9% pour l’ancien président de la République, Mahamane Ousmane.

Le 18 février dernier, le président sortant, Mahamadou Issoufou, s’est offert une tribune lors de la cérémonie d’inauguration d’un troisième pont sur le Fleuve Niger à Niamey, la capitale : « Le Niger est un pays un et indivisible. Je lance donc un appel à tous en cette veille d’élection pour qu’ils ne perdent jamais de vu cela. Pour qu’ils ne perdent jamais de vu l’importance de cet acquis du peuple nigérien ».

Pour ce scrutin historique, les 26.000 bureaux de vote du pays sont ouverts de 8 à 19 heures (GMT+1). La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devrait annoncer les résultats provisoires dans 5 jours.

Le Maroc signale 24 souches du variant britannique du coronavirus

Le Consortium des laboratoires en charge de la veille génomique et du suivi des souches circulantes au Maroc a annoncé avoir détecté 21 nouvelles souches du variant britannique du coronavirus, indique samedi le ministère de la Santé.Ainsi, le nombre total des cas de ce variant s’élève à 24 souches décelées à ce jour, fait savoir le ministère, précisant que le dispositif de la veille génomique n’a détecté aucun variant sud-africain ni brésilien sur le territoire national.

Par ailleurs, le ministère de la santé rappelle que le virus de la Covid-19 continue de sévir au pays et appelle, par conséquent, l’ensemble des citoyens à redoubler de vigilance, surtout que le pays est en pleine opération de vaccination contre le coronavirus et que l’immunité collective n’est encore pas atteinte.

Il exhorte les citoyens à continuer à se conformer strictement aux mesures préventives, en portant, de façon correcte, le masque de protection, en respectant la distanciation physique de plus d’un mètre, en lavant régulièrement les mains à l’eau et au savon ou par le gel hydro-alcoolique.

Le ministère invite aussi le grand public à éviter tout rassemblement et incite les personnes âgées ou souffrantes de maladies chroniques à redoubler de prudence.

Gabon: un mouvement de contestation anti-Covid19 vire au drame

Deux personnes sont mortes à Libreville dans un mouvement de contestation contre les mesures restrictives contre le coronavirus.Ce mouvement dénommé la « révolution des casseroles » a viré au drame à Libreville dans la nuit du 18 février. Deux « révolutionnaires » ont perdu la vie lors du deuxième acte de la manifestation. 

Chaque soir à 20h 00, les Gabonais sont invités à se mettre devant les portes ou fenêtres et à taper sur une casserole durant cinq minutes. 

Ce mouvement non violent a été lancé pour protester contre les mesures gouvernementales visant à endiguer la propoagation du coronavirus. 

« Dans des circonstances non encore élucidées, deux personnes à Libreville ont subi des blessures par balles et en ont succombé », a dit le général de brigade Serge Hervé Ngoma, lors d’une déclaration relayée sur les réseaux sociaux.

Dans vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux des victimes entourées de badauds et parents en pleurs circulent, entraînant une vague d’indignation de l’opposition.

Le Procureur de la République a annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider ces bavures. « Les premiers éléments de l’enquête révèlent qu’un véhicule de type Toyota Prado a été vu sur les lieux avec des personnes portant des cagoules et qui ont ouvert le feu » relate certaines sources. 

Des autopsies vont être pratiquées sur les corps des victimes et un point sur l’avancée de l’enquête sera fait en temps utile indique le Procureur de la république. 

Maroc Telecom compte 73 millions abonnés en 2020

L’opérateur marocain de téléphonie compte 73 millions abonnés en 2020, soit une progression de 8,1% par rapport à l’année d’avant, a annoncé le Groupe.Cette hausse s’explique notamment par la croissance des parcs des filiales Moov Africa et du Fixe au Maroc, précise Maroc Telecom dans ses résultats consolidés de 2020.

Dans le détail, le parc Mobile au Maroc compte 19,5 millions de clients à fin 2020, en baisse de 2,8% sur un an, fait savoir la même source, notant que le chiffre d’affaires mobile a reculé de 6,5% par rapport à la même période de 2019, à 13,351 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH), impacté par les effets de la pandémie de Covid-19 et le contexte concurrentiel.

Le groupe fait en outre savoir que le parc Fixe a maintenu sa bonne dynamique, en affichant une progression de 6,6% à 2 millions de lignes, notant que le parc haut débit compte désormais 1,7 million d’abonnés, en hausse de 10,4%. Les activités Fixe et Internet au Maroc continuent d’améliorer leur performance et génèrent un chiffre d’affaires de 9,52 milliards DH, en hausse de 2,8% par rapport à 2019.

A l’international, le parc mobile a dépassé les 49,22 millions de clients répartis sur la Mauritanie (2,64 millions), Burkina Faso (9,38 millions), Gabon (1,63 million), Mali (9,68 millions), Côte d’ivoire (10,05 millions), Bénin (4,68 millions), Togo (3,38 millions), Niger (3 millions), Centrafrique (189.000) et Tchad (4,577 millions).

M’ma Camara réélue à la tête de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire

La journaliste ivoirienne M’ma Camara a été réélue le 18 février 2021 en qualité de présidente de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI), à l’issue d’une Assemblée générale ordinaire élective.

Les travaux de cette Assemblée générale ordinaire élective ont été présidés par Valérie Bony, correspondante de la BBC et Pierre Pinto de la Radio France Internationale (RFI), rapporte une note d’information transmise à APA, samedi.

Une autre Assemblée générale de l’organisation est prévue fin mars 2021 pour une révision des textes statutaires et réglementaires. M’ma Camara est la première femme Journaliste et reporter d’images (JRI) en Côte d’Ivoire.

Politique, diplomatie et sécurité au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La guerre médiatique menée par l’Algérie à l’encontre du Maroc, les élections de 2021, les relations diplomatiques Maroc-Zambie et la mise en échec d’une opération de trafic international de psychotropes, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Reporter+ écrit : « Bravo, messieurs d’+Echourouk+ pour vos Bougnouls de l’info. Quel talent. Mais vous n’aurez pas l’honneur de gâcher notre joie ».

Les Etats-Unis ont signifié à tous que la reconnaissance de notre Sahara est une simple formalité qui se faisait attendre, assure la publication, ajoutant que cette reconnaissance est le juste retour des choses, car, lorsque l’Algérie était sous domination turque, le Maroc, Etat souverain, était le premier pays à reconnaître les Etats-Unis d’Amérique.

La gestion du vaccin anti-Covid-19, explique le journal, a été le coup de grâce car l’anticipation du Roi Mohammed VI a fait que la campagne se passe en toute sérénité et en toute démocratie, dans tous les quartiers de la ville, les plus populaires comme les plus huppés.

« Au lieu de vous ridiculiser dans des émissions pathétiques, il vaudrait mieux vous tourner vers la majorité des Algériens qui n’en peuvent plus de votre bande corrompue », souligne-t-il.

Pour sa part, + La Nouvelle Tribune+ relève que l’émission d’Echourouk, de par son contenu, est en fait une attaque en règle contre le Maroc tout entier, ses sacralités, ses choix et la symbiose profonde qui unit les Marocains à la monarchie alaouite.

Sa démarche s’inscrit donc dans la droite ligne des menées anti-marocaines développées depuis des décennies et rendues encore plus virulentes depuis les avancées diplomatiques enregistrées par le Royaume au cours des derniers mois sous l’impulsion directe du Roi Mohammed VI, poursuit l’hebdomadaire. « L’Algérie a de nouveau, montré qu’elle était directement impliquée et concernée par ce conflit artificiel entretenu par elle depuis près de cinquante ans », observe-t-il.

Abordant le même sujet, +Finance News Hebdo+ souligne que l’ouverture de nombreuses représentations diplomatiques de pays africains dans les provinces du Sud, ou encore la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Royaume sur le Sahara marocain sont autant de facteurs qui provoquent, chez notre voisin de l’Est, une violente indigestion.

Face aux nombreuses victoires de la diplomatie marocaine en Afrique, en particulier, et sur la scène internationale, en général, les gesticulations algériennes inutiles sont, tant s’en faut, le symbole d’une diplomatie en déliquescence, dans le sillage d’un régime désavoué par le peuple, assure la publication.

« Un régime qui, comme seule réponse à la contestation populaire, verrouille les médias, bafoue les libertés individuelles et embastille les intelligences rebelles », conclut-il.

Sur un autre registre, +La Vie Eco+ indique que « les élections de 2021, seraient inédites, parce que le citoyen devra, sur un même bulletin de vote, désigner les représentants nationaux, à la Chambre des députés, en même temps que les élus locaux », notant qu’il s’agit également du scrutin professionnel, et par la suite des conseillers qui siègeront à la deuxième Chambre.

Le prochain rendez-vous électoral est une occasion pour la nation, toutes composantes et toutes institutions confondues, pour renforcer le nouveau modèle marocain: l’immunité sociétale collective, insiste le journal. « De la même manière, les prochaines élections devraient être pour le Maroc une occasion de confirmer la pertinence du modèle politique et institutionnel qu’il avait choisi avec anticipation il y dix ans déjà… », fait remarquer l’hebdomadaire.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que le ministère des Affaires étrangères de la République de Zambie a confirmé, vendredi, que son Ambassade à Rabat ainsi que son Consulat à Laâyoune continuent de faire partie des Missions diplomatiques de la Zambie dans le Royaume du Maroc.

Dans un communiqué, le ministère souligne que les deux postes qui ont été inaugurés en octobre 2020 sont dirigés par une équipe de diplomates zambiens. « Une fois la pandémie du Covid-19 maitrisée, les effectifs des deux missions à Rabat et à Laâyoune seront renforcés pour ouvrir leurs portes au public », indique le ministère, cité par le quotidien, soulignant que les représentations zambiennes au Maroc auront notamment pour mission de veiller au bien-être de plus de 300 étudiants zambiens présents dans différentes régions du Maroc.

+Rissalat Al Oumma+ indique que les éléments de la sûreté nationale opérant au port de Tanger-Med ont mis en échec, jeudi soir, une opération de trafic international de psychotropes et saisi 490.000 comprimés psychotropes.

Selon les données préliminaires de l’enquête, la drogue était dissimulée dans un conteneur emporté à bord d’un navire en provenance d’un pays asiatique et à destination, de manière illégale, d’un pays de l’Afrique subsaharienne.

Présidentielle au Niger : appel à un scrutin apaisé

Quatre organisations internationales appellent les Nigériens à l’apaisement pour le second tour de la présidentielle qui se tient ce dimanche.Dans une déclaration conjointe, l’Union africaine (UA), la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE), et les Nations Unies (ONU) appellent les institutions nationales, les parties prenantes, la société civile, les forces vives (…) à s’engager pour un scrutin présidentiel apaisé le 21 février 2021. 

« (…) nous rappelons aux parties prenantes au processus électoral de maintenir leur attitude responsable et constructive afin de renforcer la cohésion sociale et préserver la paix », écrivent ces organisations, ajoutant : « Nous encourageons les parties prenantes à éviter tout acte qui viserait à empêcher l’électeur d’opérer un choix éclairé et indépendant lors du scrutin du dimanche 21 février 2021 ».

Elles estiment qu’en cas de désaccord avec les résultats de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), seule institution habilitée à diffuser les compilations des voix, les acteurs doivent recourir aux voies légales par la saisine des juridictions compétentes, conformément à la Constitution et aux lois du Niger.« Nous exhortons le peuple nigérien, qui a démontré lors du premier tour son attachement aux valeurs démocratiques, à maintenir la même dynamique pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021 », poursuivent l’UA, l’UE, la CEDEAO et l’ONU. 

Le 30 janvier 2021, la Cour Constitutionnelle du Niger a validé les résultats du double scrutin du 27 décembre 2020. Pour la présidentielle, la Cour a déclaré le candidat du parti au pouvoir le PNDS TARAYYA, Mohamed Bazoum, premier avec 39,30%, il est suivi par le candidat du RDR TCHANJI, Mahamane Ousmane qui a récolté 16,98%. 

Sur la base de ces résultats, la Cour Constitutionnelle a confirmé les candidats Bazoum et Mahamane pour le second tour. La campagne électorale a débuté depuis le dimanche 31 janvier 2021 et s’est achevée ce hier vendredi à minuit.

Les derniers développements de l’affaire Sonko à la Une

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur l’affaire du député Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage, mais qui a refusé hier de recevoir la convocation de la commission ad hoc chargée de lever son immunité parlementaire. »Levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef-Sonko déchire la convocation de la commission prévue lundi », titre Les Échos, expliquant que le député à dit au motard qui lui avait amené la lettre: »Je ne peux pas recevoir la convocation ».

« Travaux commission pour lever immunité de Sonko-Foire d’empoigne. Ousmane Sonko refuse une convocation pour lundi, à l’Assemblée nationale. Les plénipotentiaires du pouvoir, de l’opposition et des non-alignés ne s’entendent sur rien », détaille EnQuête à sa Une.

Sud Quotidien renchérit: »Commission ad hoc-Sonko déchire la convocation de l’Assemblée ». Ce journal informe que l’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop est en garde à vue et le ministre de l’Intérieur place Adji Sarr, accusatrice de Sonko, sous surveillance policière.

Pour L’As, même s’il refuse de prendre la lettre de la commission ad hoc, « Sonko est convoqué lundi à 10 heures ».

De son côté, Source A dissèque les « griefs invoqués » par Sonko qui, selon le journal, « n’a pas aimé qu’on lui ait fait parvenir la convocation, alors que les membres de la commission ad hoc n’ont pas fini de plancher sur leur méthodologie de travail ».

À propos de cette affaire Sonko, Libération estime que « ça part dans tous les sens ».

En attendant, La Tribune informe que « le Gouverneur de Dakar interdit la vente de carburant dans des récipients » parce qu’il y a des risques de manifestations.

« Menaces sécuritaires dans la capitale-La vente de carburant au détail en bidon interdite. Le Gouverneur veut prévenir les actes de guérilla urbaine des Sonkolès », renchérit Vox Populi, faisant dire à Walf Quotidien qu’avec cette décision, « la frousse s’empare du pouvoir ».

Près de 160 milliards Fcfa du MCC consacrés au Projet Abidjan transport

Près de 160 milliards de Fcfa sont consacrés au Projet Abidjan transport dans le cadre du Compact Côte d’Ivoire, a indiqué vendredi Florence Rajan, la directrice pays du Millennium challenge account (MCA), organe en charge de la gestion des activités.

« Le Projet Abidjan transport, en termes de montant financé par le MCC (Millennium challenge corporation), c’est à peu près 300 millions de dollars UDS (292.340.000 $) sur les 525 millions de dollars (283,52 milliards Fcfa) », a dit Mme Florence Rajan, lors d’une conférence de presse.

Les objectifs, relèvera-t-elle, sont de plusieurs ordres, entre autres, « diminuer le coût d’exploitation des véhicules, les temps de parcours sur les axes principaux dans Abidjan (…) et améliorer la mobilité des personnes mais aussi des biens » dans la ville.

Ce projet devrait en outre permettre de « sécuriser les accès et les déplacements en ces lieux, des piétons et des véhicules » tout en améliorant la compétitivité de la ville d’Abidjan qui est un poumon économique pour le pays et la sous-région.

Il s’exécutera en deux volets, l’un concernant les infrastructures et un autre nommé activité deux, gestion du transport et planification. Selon Mme Rajan, la première activité du premier volet, ce sont les axes qui vont être réhabilités avec ce don.

Elle a évoqué quatre axes principaux, pour un total de 33 Km de voies. Ce qui devrait permettre de réduire considérablement les embouteillages dans le District d’Abidjan, où le trafic aux heures de pointe est ralenti.  

L’activité de gestion et de planification du transport et l’institution d’un programme d’enseignement supérieur en gestion des infrastructures conçu par Polytechnique Montréal, en partenariat avec Michigan state university, l’INHB et l’ENSEA.

Un Master en gestion des infrastructures est prévu dans les activités. « La semaine dernière, nous avons enregistré quasiment 80 candidatures avec des femmes », a-t-elle souligné, encourageant les femmes dans ce métier dit d’homme.

Le Compact Côte d’Ivoire comprend en outre un Projet compétence pour l’employabilité et la productivité pour un montant de 154.950.000 dollars UDS. L’Etat ivoirien et le MCC ont identifié le manque de capital humain comme un obstacle à la croissance économique.

Le projet ciblera le développement de compétences clés essentielles à la croissance de l’Emploi en Côte d’Ivoire, notamment des compétences de base, et celles plus techniques répondant aux besoins du secteur privé.

Il intègre l’activité d’enseignement secondaire qui vise à accroître l’accès et la qualité de l’enseignement au premier cycle du secondaire. Les investissements devraient permettre la construction de 84 nouveaux collèges de proximité dans les zones rurales périurbaines.  

La directrice pays du MCC, Laura Rudert, a précisé que le Compact est un traité international, tandis que le MCC fournit l’assistance avec une contribution du gouvernement ivoirien, ajoutant qu’il reste trois ans et demi pour achever le programme.

Le MCC a signé en novembre 2017 avec l’Etat ivoirien un accord de don de 524,7 millions dollars  (283,5 milliards Fcfa),  une subvention sur cinq ans, qui devrait bénéficier à plus de 11 millions de personnes. A ce jour, 8% du budget a été utilisé.

Les projets qui sont en phase de conception devaient connaître leur vitesse de croisière en 2021 et 2022 sur toute l’étendue du territoire. 

Installation d’une Commission pour matérialiser la frontière Côte d’Ivoire-Burkina

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire ( CNFCI) et celle du Burkina Faso ont procédé vendredi à Abidjan, à l’installation officielle de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Ivoiro-Burkinabè composée de vingt personnes, soit 10 pour chacun des deux pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. 

Le Général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile qui a co-présidé cette cérémonie avec son homologue Burkinabè, a soutenu que le but de la matérialisation, est de faire des frontières  « non pas des barrières, mais une passerelle pour une meilleure intégration sous-régionale ».

Selon le Général Vagondo qui représentait le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, la matérialisation de la frontière Côte d’Ivoire-Burkina Faso permettra d’apporter des  « réponses définitives  » aux différends frontaliers entre les deux pays.

Pour ce faire, il a exhorté les membres de cette nouvelle commission mixte paritaire à œuvrer pour le tracé définitif de la frontière entre les deux pays. Avant lui, Clément Sawadogo, le ministre Burkinabè de l’administration territoriale, a estimé que  « la frontière peut être une source de tension et de conflit si elle n’est pas définie et acceptée de tous  ».

De son avis, cette matérialisation de la frontière Ivoiro-Burkinabè permettra de renforcer la cohabitation pacifique entre les populations et de créer une meilleure planification des zones frontalières par les États.

Auparavant dans une communication sur le thème :  «Délimitation des frontières, enjeux et perspectives  », Pr Ousmane Zina de l’université Alassane Ouattara de Bouaké ( Centre ivoirien), a soutenu que la frontière constitue un facteur de paix entre les États. 

« Il faut considérer les frontières comme des lieux de paix. Il faut les considérer comme le début de l’Etat et non la fin», a indiqué Pr Zina.

Le 30 juillet 2014 à Ouagadougou, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont signé un protocole d’accord instituant une commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Burkina-Côte d’Ivoire. Composée de 10 membres par pays, cette commission qui a été officiellement installée ce jour, est chargée de conduire à terme le processus de matérialisation de la frontière pour le compte des deux États.

Le président de la FIFA attendu les 24 et 25 février au Maroc

Le président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), Gianni Infantino, effectuera une visite de travail officielle au Royaume du Maroc les 24 et 25 février 2021, a annoncé vendredi la Fédération royale marocaine de football (FRMF).Selon la fédération marocaine, cette visite s’inscrit dans le cadre de la consolidation des fortes relations existantes entre la FIFA et les responsables de la FRMF.

Elle a pour objectif également de développer la coopération entre les deux instances en matière de promotion du football national et continental.

Accidents : le Maroc a réussi à sauver environ 1.000 vies durant les 4 dernières années (gouvernement)

Le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani a relevé que le Maroc a réussi à sauver environ 1.000 vies durant les quatre dernières années et jusqu’à la fin de 2020, et ce dans le cadre de la réalisation de l’objectif de la stratégie nationale relatif à la diminution des morts victimes des accidents de la route de 50% à l’horizon 2026. « Derrière chaque accident grave, il y a des vies perdues, des familles qui souffrent et des personnes dont la vie est complètement changée, autant de tragédies quotidiennes de la guerre routière qui nous parlent et nécessitent une réponse collective pour les réduire, surtout dans notre pays où le nombre de décès sur les routes dépasse 3000 personnes chaque année », a-t-il indiqué Rabat, lors de la réunion du comité interministériel chargé de la sécurité routière.

Il a ajouté que le gouvernement a inclus la question de la sécurité routière dans ses engagements afin de réduire le nombre de décès dus aux accidents de la route.

Selon lui, l’année 2020, qui était exceptionnelle à tous les niveaux à cause de la propagation de la pandémie du coronavirus, a enregistré une baisse remarquable des accidents de la route, ainsi que du nombre de morts victimes de ces accidents, à hauteur de 26% par rapport à l’année de référence 2015, explique un communiqué du département du chef du gouvernement.

M. El Otmani a souligné que cette baisse est due principalement à la diminution importante de la circulation suite aux mesures préventives prises par les autorités publiques durant la période du confinement sanitaire,

Le Chef de gouvernement a, en outre, insisté sur la nécessité de maintenir cette tendance baissière au cours de cette année, en vue de réaliser les objectifs fixés, à l’horizon de la 5ème année de la mise en place de la Stratégie nationale de la sécurité routière (2017-2026).

Les membres du comité ont suivi lors de la réunion une présentation autour des statistiques temporaires des accidents de la route au titre de l’année 2020, qui a révélé une baisse des accidents de la route et des accidents meurtriers à hauteur de 17%, ainsi que la diminution des morts à hauteur de 18%, outre la régression des blessés grièvement à hauteur de 22%, fait savoir le communiqué.

«Je veux élever la gestion de la CAF aux standards internationaux » (Anouma)

L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF), Jacques Anouma, qui est le candidat de Côte d’Ivoire à l’élection de la présidence de la Confédération Africaine de football ( CAF) a promis vendredi à Abidjan que s’il est élu à tête de cette institution, «je veux élever la gestion aux standards internationaux».

M. Anouma s’exprimait dans une conférence de presse de présentation de son programme d’actions en tant que candidat à l’élection de la CAF baptisé  « Servir le football africain  ».

 «  Si je suis élu, je me consacrerai entièrement à la tâche. C’est un véritable programme de restauration de l’institution auquel que je veux m’atteler. A la tête d’un Comité exécutif soudé, solidaire engagé et responsable de ses choix, nous parviendrons à faire du football africain une référence dans le monde. Je veux gouverner par l’écoute et l’inclusion. Je veux élever la gestion aux standards internationaux», a promis M. Anouma.

 Poursuivant, il a indiqué que son programme d’actions se décline en quatre axes stratégiques.

 « Le premier axe porte sur la gouvernance et la gestion de la CAF. Le deuxième axe est en lien avec le renforcement des acteurs locaux du football. Le troisième axe concerne la mise en place d’une politique qui permettra de rétablir les équilibres financiers et trouver de nouvelles ressources pour financer le développement du football africain. Le 4e axe s’intéresse aux jeux ( les compétitions) proprement dit », a-t-il fait savoir.

Selon M. Anouma, les questions d’éthique doivent « revenir au centre de nos ambitions pour le football africain ».  Il a conclu en estimant  « qu’il  est temps de reprendre les choses en main et de privilégier notre sport roi». L’élection à la présidence de la CAF est prévue le 12 mars prochain.

Covid-19 : un scientifique déplore la polémique sur le vaccin

Le professeur Moussa Baldé déplore la polémique créée autour du vaccin contre le nouveau coronavirus.Cet enseignant à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, souligne que plusieurs maladies ont éradiquées grâce à la vaccination.

« Depuis plusieurs décennies, le monde se vaccine. Ce n’est pas nouveau. Créer une polémique autour du vaccin, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas scientifique. Des maladies ont été éradiquée grâce aux vaccins », dit le Pr Baldé, par ailleurs président du Réseau des universitaires républicains (RUR, mouvance présidentielle).

Selon une enquête du Bureau de prospective économique (think tank public) sur la vaccination, 43,9% des Sénégalais ne sont pas prêts à se faire vacciner, évoquant, entre autres raisons, le risque de faire face à d’éventuels effets secondaires et la rapidité de fabrication des vaccins.

Mais dans un entretien avec APA, le professeur Moussa Baldé estime que « ce vaccin (anti-Covid-19) est une chance pour l’humanité, parce qu’elle est actuellement bouleversée, l’économie est à terre ».

Le Sénégal lance, ce 22 février 2021, sa campagne de vaccination. Pour ce faire, le président Macky Sall a réception, mercredi soir, un premier lot de vaccins de Sinopharm, constitué de 200.000 doses. Il a, dans la foulée, annoncé l’acquisition prochaine de 6.798.000 doses qui permettront d’entrer dans la phase de vaccination de masse

« L’urgence aujourd’hui, c’est la protection de notre personnel de santé qui est en première ligne dans la lutte contre la pandémie. C’est aussi la protection des personnes âgées de plus de 60 ans et de celles vivant avec une comorbidité. Ce sont ces trois catégories qui constituent les cibles prioritaires pour commencer la vaccination », a dit Macky Sall.

Young leaders 2021: l’appel à candidatures lancé

Après une campagne de recrutement suspendue en 2020 sur fond de crise de la Covid-19, la French African Foundation relance son programme Young Leaders, destiné à identifier et rassembler les jeunes talents africains et français engagés, porteurs de projets et souhaitant s’investir pour construire un avenir commun.

Dans un communiqué transmis à APA, vendredi, l’édition 2021 dont l’appel à candidatures s’achèvera le 21 mars, sera marquée par une « montée en puissance des effectifs triplés avec de nouvelles modalités du programme et des recommandations opérationnelles ».

Face aux défis à relever, amplifiés par la crise de la Covid-19, ce programme phare de la Fondation change d’échelle en triplant son effectif. Cette année, à l’issue du processus de sélection, 100 Young Leaders africains et français, âgés de 28 à 40 ans, seront sélectionnés dans le strict respect de la parité hommes-femmes. La composition de la promotion 2021 sera dévoilée en mai prochain.

Les lauréats seront répartis en deux groupes de 50, chacun participant à un séminaire de cinq jours, en France ou au Sénégal, sur le thème de la résilience, selon une approche en miroir, permettant de confronter les perspectives française et sénégalaise.

Ce thème a été placé au cœur de l’édition 2021 car il fait écho à la résilience dont l’Afrique a fait preuve durant cette crise inédite, et qui doit désormais servir de cap pour innover et rebondir.

«Nous nous réjouissons de lancer cette nouvelle édition du programme Young Leaders, qui se veut plus ambitieuse. Cela n’a échappé à personne, nous vivons un contexte difficile qui pousse tout un chacun à se réinventer pour trouver des solutions durables et répondre aux défis qui se présentent», souligne Alexandre Coster, co-président de la French-African Foundation.

« C’est l’ambition du programme Young Leaders 2021 : proposer une plateforme à cent décideurs prometteurs pour esquisser les contours du monde de demain », ajoute-t-il.  

Pour l’année 2021, le programme Young Leaders comportera par ailleurs un focus « Sport & Développement » afin d’engager les communautés franco-africaines mobilisées sur ce thème et mettre en évidence les enjeux économiques et sociaux de la contribution du sport au développement.

 Ces échanges et travaux déboucheront au printemps 2022 sur un rapport intégrant des recommandations opérationnelles, destiné aux décideurs nationaux et internationaux, publics et privés, les réflexions du programme Young Leaders ayant vocation à être suivies d’effets.

Fonctionnant sur un modèle associatif, la structure à l’origine du projet est la French-African Foundation, qui a pour vocation de contribuer à l’émergence d’une relève générationnelle afin de porter les défis économiques, sociaux et politiques de l’époque.

Mise en place en 2019, elle réunit chaque année une promotion de Young Leaders sélectionnés parmi les potentiels africains et français les plus prometteurs et appelés à jouer un rôle important dans les relations franco-africaines.

L’objectif est de faire émerger une communauté de décideurs capables de mettre en place des synergies entre la France et l’Afrique pour mieux appréhender l’environnement des différents pays, permettre la mutualisation des savoirs, faire émerger de nouveaux projets et favoriser l’émergence d’un secteur privé innovant.

L’approche et les valeurs de la French-African Foundation reposent sur une vision où les relations entre les africains et les français devront être bâties par les peuples plus que par leurs dirigeants politiques, à commencer par la société civile et les entrepreneurs.

L’intérêt commun est au cœur du programme Young Leaders, à l’image de l’Etat de droit, de la préservation du climat, de la promotion du développement économique ou de l’autonomie des femmes.

Algérie : dissolution du Parlement et élections anticipées

Dans un discours à la Nation prononcé jeudi, Abdelmadjid Tebboune a annoncé qu’il allait procéder à un remaniement ministériel dans les 48 heures.Abdelmadjid Tebbounne a annoncé sa décision de dissoudre le Parlement et d’appeler à des élections anticipées. Il va procéder à un remaniement ministériel dans les 48 heures et a décrété une grâce pour plusieurs dizaines de détenus du Hirak.

« Le Hirak béni a sauvé l’Algérie. J’ai décidé d’accorder la grâce présidentielle à une trentaine de personnes pour lesquelles une décision de justice avait été rendue ainsi qu’à d’autres pour lesquelles aucun verdict n’a été prononcé. Entre 55 et 60 personnes rejoindront à partir de demain leur familles », a-t-il déclaré dans un discours télévisé à la Nation.

De retour il y a une semaine d’Allemagne, où il était soigné pour des complications post-Covid, M. Tebboune avait tenu depuis des consultations avec six partis politiques, dont des formations de l’opposition.

La Namibie et le Bostwana renforcent leurs liens commerciaux

Le Botswana et la Namibie ont convenu de renforcer leur coopération bilatérale.Ces relations commerciales touchent les domaines de l’agriculture, de la santé, du commerce et de l’immigration, a déclaré le ministre des Affaires internationales et de la coopération, Lemogang Kwape.

S’exprimant lors de la cérémonie de clôture d’une réunion ministérielle virtuelle de la 6e session de la Commission permanente mixte de coopération Botswana-Namibie, jeudi soir, M. Kwape a déclaré que le Botswana attache une grande importance à ses liens bilatéraux et à sa coopération stratégique avec son voisin occidental.

« Nous sortons de cette réunion encore plus unis et plus forts, avec des résultats positifs, qui témoignent tous de notre amitié toujours croissante », a déclaré le ministre.

Il a déclaré que l’objectif de la réunion était de renforcer encore les engagements bilatéraux en offrant l’opportunité de discuter des questions qui sont pertinentes pour le développement socio-économique des deux pays.

Il s’agit notamment de l’agriculture, de la santé, de l’immigration, du commerce et de l’investissement, de l’exploitation minière, de l’environnement et du tourisme, a-t-il déclaré.

La réunion a eu lieu quelques mois après que les pays voisins ont été plongés dans une crise diplomatique suite à la fusillade mortelle de quatre ressortissants namibiens par des membres de la Force de défense du Botswana en novembre 2020, soupçonnés d’être des braconniers.

L’incident a provoqué une certaine tension entre Gaborone et Windhoek, ce qui a entraîné des discussions de haut niveau entre les responsables des deux pays.

La presse sénégalaise raconte la visite de Sonko à l’Ucad

La visite du leader de Pastef, Ousmane Sonko, hier à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), où il était parti rendre visite aux étudiants blessés lors des manifestations dans le cadre de l’affaire dans laquelle il est accusé de viol par une employée d’un salon de massage.Walf Quotidien note « un bain de foule à l’Ucad » et estime que « Sonko viole les mesures barrières ».

« L’exemplarité des élites en question. Quand l’Etat pèche par défaut de vigilance », écrit ce journal.

« Visite du leader de Pastef aux étudiants blessés lors des manifs-Sonko s’offre un bain de foule à l’université…Malgré le contexte de Covid-19 », titre Vox Populi.

Selon nos confrères, « aux anges, ses partisans jubilent : +Sonko président+ », alors que ses adversaires en rogne : « Violeur allez répondre à la justice, poltron ».

A propos de cette sortie du leader de Pastef à l’Ucad, Le Quotidien voit des « étudiants en masse pour Sonko ».

Le journal informe que l’administrateur du Pastef, Birame Soulèye Diop, recherché par la gendarmerie dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Sonko, réapparaît et affirme : « J’attends ma convocation ».

« Menaces de divulgation d’images obscènes de hautes autorités de l’Etat-Birame Soulèye pris aux…maux. Son post Facebook et les deux descentes infructueuses de la DIC chez lui », rapporte L’Observateur.

Traitant de la gestion hospitalière de la pandémie de Covid-19, L’Observateur plonge « dans l’enfer des services de réanimation » et note : « Déficit de lits, souffrance, morts ».

« Lancement de la campagne-Les Sénégalais vaccinés à partir de mardi prochain. Après le vaccin chinois, l’Etat négocie le Spoutnik russe », renseignent nos confrères.

Mais pour Sud Quotidien, l’adhésion à la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 est « l’autre défi du Sénégal ».

Ce qui fait dire au sociologue, Djiby Diakhaté, qu’il faut « mettre en place les acteurs porteurs de dynamique communautaire ».

Pour la souveraineté sanitaire et la réduction des évacuations sanitaires à l’étranger, Le Soleil titre : « Une polyclinique de niveau hôtelier 5 étoiles prévue à l’hôpital Principal ».