Côte d’Ivoire: 10 milliards FCFA des Etats-Unis pour lutter contre l’extrémisme violent

L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a octroyé 19,5 millions de dollars, soit environ 10 milliards FCFA sur cinq ans à Equal Access International (EAI), une Ong internationale, pour renforcer la résilience des communautés contre l’extrémisme violent dans le nord de la Côte d’Ivoire, a-t-on appris jeudi de source officielle.

Selon un communiqué de la représentation diplomatique américaine en Côte d’Ivoire, ce projet dénommé  « Resilience for Peace ( R4P)  aidera les communautés frontalières ivoiriennes à risque à mieux lutter contre l’extrémisme violent.

 «  Les auteurs de l’extrémisme violent s’attaquent souvent aux communautés faibles et marginalisées », a déclaré dans ce communiqué, l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.

Selon  le diplomate américain, avec le projet R4P et l’appui des partenariats locaux, les États-Unis visent  « à renforcer la cohésion sociale, civique et économique pour rendre les communautés à risque résilientes face à la menace de l’extrémisme violent ».

Le projet R4P, a conclu le communiqué, créera des opportunités d’autonomisation économique et civique, en se concentrant sur les jeunes et les femmes, grâce à des améliorations de la gestion des ressources naturelles, de la prestation et de la réactivité des services gouvernementaux.

L’Onu accepte une enquête conjointe humanitaire au Tigré

La Haute-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a accepté la demande d’Addis Abeba portant sur une enquête conjointe dans la région du Tigré, dans le nord du pays, où des crimes de guerre pourraient avoir été commis.Mme Bachelet a « répondu positivement » à la demande de la Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC) d’effectuer des enquêtes conjointes dans le Tigré, a déclaré mercredi le porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l’homme, Jonathan Fowler, dans un communiqué.

« Le Bureau des droits de l’homme de l’Onu et l’EHRC élaborent actuellement un plan d’enquête, qui comprend les ressources nécessaires et les modalités pratiques, afin de lancer les missions dès que possible », a ajouté M. Fowler.

Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré samedi dernier qu’il est prêt à travailler avec des experts internationaux des droits de l’homme pour mener des enquêtes sur les allégations d’abus dans la région déchirée par le conflit.

Le mois dernier, Amnesty International a accusé les forces érythréennes d’avoir tué des centaines de civils en 24 heures dans la ville d’Axum.

L’Érythrée a démenti cette accusation, mais la Commission éthiopienne des droits de l’homme a également décrit ces meurtres, ce qui constitue une reconnaissance rare de la partie éthiopienne à la participation des troupes érythréennes au conflit.

Les Nations unies et les États-Unis ont exigé que les troupes érythréennes quittent le Tigré.

Le Sénégal lance un programme de cantines scolaires

L’initiative est financée par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) et déléguée à l’Agence française de développement (AFD).Lancé, ce jeudi à Diamniadio (30 km de Dakar), le programme de cantines scolaires appuie au Plan de riposte du ministère de l’Education nationale à la Covid-19.

« (…) le programme de cantines scolaires, financé à hauteur de 552 millions de FCFA est mis en œuvre avec l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM) », rapporte un communiqué de l’AFD.

Le texte souligne que l’initiative est déployée dans le cadre du Programme d’appui au développement de l’enseignement au Sénégal (Riposte et Résilience, PADES-RR). « Ce programme d’urgence, poursuit le communiqué, d’un montant total de 3,8 milliards Fcfa (…) vise à atténuer les effets de la crise sanitaire sur la scolarité des élèves et à assurer la continuité des services éducatifs ».

L’objectif de ce programme est de mettre en place des services de cantine dans les écoles publiques des zones rurales et péri-urbaines les plus défavorisées et impactées par la Covid-19. Il s’agit donc d’atténuer l’impact sanitaire et socioéconomique de la pandémie sur les élèves et leur famille, et de stimuler la fréquentation et la réussite scolaire des élèves les plus vulnérables.

« Ce programme de cantines scolaires s’inscrit également en cohérence avec le Programme présidentiel de cantines scolaires (PPCS). Il bénéficie à près de 107 000 élèves scolarisés dans 637 écoles élémentaires. Les écoles sont réparties au sein de 23 Inspections de l’Education et de la Formation (IEF) des régions de Thiès, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor », expliquer l’AFD.

Elle souligne que ces régions ont été ciblées sur la base des trois indicateurs de vulnérabilité suivants, d’ordre sanitaire, scolaire et alimentaire : le cumul du nombre de cas à la Covid19 recensés, le taux d’abandon scolaire et le niveau d’insécurité alimentaire et de malnutrition aigüe. Au total, 8,5 millions de repas seront servis aux élèves.

Barrage Nil : L’Ethiopie rejette la médiation de l’Occident et de l’ONU

L’Ethiopie a rejeté l’appel du Soudan et de l’Egypte à impliquer quatre autres parties dans les pourparlers sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD).La position de l’Éthiopie a été annoncée après des informations selon lesquelles l’Union européenne, les Nations Unies et les États-Unis envisageaient de se joindre à la médiation sur la négociation du barrage.

Lors d’un point de presse mercredi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’ambassadeur Dina Mufti, a déclaré que l’Éthiopie n’avait pas reçu de proposition officielle concernant les nouveaux médiateurs.

Il a cependant déclaré que l’Éthiopie n’acceptera pas une telle proposition et que l’Union africaine se chargera de la médiation, a-t-il ajouté. « Aucun médiateur ne peut déterminer l’issue des pourparlers, à l’exception de l’Éthiopie, du Soudan et de l’Égypte », a-t-il déclaré.

Le Soudan et l’Égypte ont fait pression pour que d’autres parties participent aux pourparlers sur le GERD, après que leurs dirigeants ont été impliqués dans des négociations récemment.

« C’est un honneur d’avoir l’Union africaine. L’Éthiopie estime que les problèmes africains doivent être résolus par les Africains », a déclaré M. Dina, décrivant l’organisation continentale comme le bon médiateur. « Le remplissage du réservoir du GERD va se poursuivre mais la négociation peut avoir lieu avant ou après le remplissage », a-t-il ajouté.

Culture, tourisme et santé au menu des quotidiens marocains

La préservation du patrimoine et de la culture, la relance du secteur du tourisme et les efforts du Maroc et de la BAD pour la lutte contre la Covid-19, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « le patrimoine et la culture ne sont pas seulement une affaire d’administrations. Ils sont la propriété de toute la nation », regrettant qu’aujourd’hui, malheureusement, l’intervention d’entreprises privées ou de particuliers dans le champ de la culture relève le plus souvent d’actes de personnes passionnées, de mécénat et de bienfaisance.

Or, il a été démontré, ailleurs et dans certaines expériences même rares au Maroc, que la culture peut constituer un secteur économique à part entière avec des opportunités pour les investisseurs et les hommes d’affaires, nuance le quotidien.

+Al Bayane+ estime que la relance du secteur du tourisme se prépare dès maintenant en cette période de ramollissement de la crise virale, soulignant que le manque à gagner réside en l’exiguïté capacitaire et en l’indigence de la desserte aérienne, comparativement aux demandes accrues dans les marchés émetteurs, un peu partout au monde.

« Le développement du tourisme est tributaire de la multiplicité des vols en provenance des pays porteurs, tels que l’Allemagne, la Scandinavie, la Russie, la Pologne, la Chine, le Moyen Orient….C’est une réalité qui se manifeste sans cesse, dans la dynamique des voyages », insiste la publication.

« Encore faut-il optimiser et diversifier l’offre en termes de structures d’accueil pour une clientèle, de plus en plus exigeante et attachée aux normes universelles », conclut-il.

+L’Economiste+ indique que le Maroc et la Banque africaine de développement (BAD) sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.

Pour faire face à la situation d’urgence, la BAD a en effet appuyé le Royaume avec une enveloppe de plus de 380 millions d’euros à travers le Programme d’appui à la réponse au COVID-19 (PARC-19) et le financement additionnel du programme d’appui à l’amélioration de la protection sociale (PAAPS-FA Covid-19), rappelle la BAD, citée par le journal.

Au total, quelque 54 services d’urgences hospitalières ont ainsi été réhabilités, près de 670 nouveaux lits de réanimation installés et plus de 30 nouveaux centres de dépistages rendus opérationnels, explique la BAD.

Tanzanie : la vice-présidente Suluhu va succéder à Magufili

Jusque-là vice-présidente du pays, Samia Hassan Suluhu 61 ans, va prendre la succession de John Magufili décédé des suites de problèmes cardiaques mercredi.Devenue la première femme vice-présidente de la Tanzanie en 2015, Suluhu va devenir la première femme à diriger le pays après le décès du président Magufili. Et selon la Charte fondamentale adoptée en 2005, elle va hériter du fauteuil. « Lorsque la fonction de président devient vacante, en raison du décès du président […], le vice-président prête serment et devient le président pour la période non écoulée du mandat de cinq ans et dans les conditions prévues à l’article 40. Puis, après consultation du parti politique auquel il appartient, le président propose le nom du nouveau vice-président. Cette nomination est confirmée par l’Assemblée nationale par des votes d’au moins cinquante pour cent de tous ses membres » indique la Constitution.

Samia Hassan Suluhu n’est pas une novice dans le landerneau politique tanzanien. Née dans le sultanat de Zanzibar, cette statisticienne rejoint l’université de Mzumbe où elle fourbit ses armes à l’administration publique avant de poursuivre ses études en Inde, puis au Royaume Uni, à l’Université de Manchester.

Sur le plan politique, elle devient députée de 2010 à 2015 avant d’être nommée ministre d’État au bureau du vice-président pour les affaires de l’Union depuis 2010. En 2014, elle gagne en galon et devient vice-présidente de l’Assemblée constitutionnelle chargée de rédiger la nouvelle Constitution.

BAD : Achraf Tarsim, nommé chef de bureau pays désigné pour le Maroc

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, jeudi, la nomination du Tunisien Achraf Tarsim en qualité de Chef de bureau pays désigné pour le Maroc.Achraf Tarsim a rejoint la Banque en 2009, au sein du Département de la gouvernance et des réformes économiques et financières, indique un communiqué de la BAD publié sur son site.

Avant cette nouvelle fonction, Achraf occupait le poste de chef de division sectoriel régional pour l’Afrique du Nord, en charge de l’énergie, de l’infrastructure et du secteur financier. Il avait pour mission de mener le dialogue sectoriel avec les six pays d’Afrique du Nord et de concevoir de nouvelles opérations dans les secteurs susmentionnés.

Ayant une connaissance approfondie des opérations de la Banque, M. Tarsim a joué un rôle déterminant dans le lancement de projets structurants, en tirant parti des synergies entre les réformes et les investissements dans un large éventail de secteurs avec des parties prenantes publiques et privées. A ce poste,

Il a supervisé la structuration de plus de 20 nouveaux projets pour un montant de 2,2 milliards de dollars au Maroc (opération d’industrialisation et de politique financière, projet d’extension de l’aéroport de Rabat, projet de transport d’électricité) ; en Tunisie (soutien en amont du partenariat public-privé, programme de réformes du secteur financier, modernisation du réseau national d’électricité, projet de pont de Bizerte) ; en Égypte (programme de réformes du secteur de l’électricité, projet de modernisation des chemins de fer, projet de développement du marché des capitaux) ; en Mauritanie (soutien institutionnel de la banque centrale), ainsi que d’autres projets dans les pays de la région Nord. Il a également été responsable de la mise en œuvre d’un des plus larges portefeuilles de projets de la Banque.

M. Tarsim a, à son actif, une solide expérience et une connaissance approfondie des opérations. Il a conçu et mis en œuvre un large éventail de transactions dans divers secteurs (industrie, énergie, mines, finances, gouvernance, infrastructures…) dans plus de 20 pays africains, notamment dans des pays à revenu intermédiaire et des pays en situation de post-conflit.

Il a participé à l’élaboration et à la mise en œuvre de plusieurs stratégies de la Banque, notamment le plan d’action pour la gouvernance, la stratégie de développement du secteur financier et la stratégie d’industrialisation de l’Afrique. Il a également contribué à plusieurs documents de stratégies pour les pays qu’il a couverts.

M. Tarsim est titulaire d’un Diplôme d’études approfondies en économie internationale et développement de l’Université Paris Panthéon – Sorbonne (2005) en France, d’un Master en économie de HEC Liège – École de Gestion de l’Université de Liège (2004), d’un Master en droit de l’Université de Liège (2004) en Belgique et d’un diplôme de l’École royale militaire de Belgique (2000).

Il a également suivi plusieurs formations et obtenu diverses certifications, notamment en finance publique à la John F. Kennedy School of Gouvernement de l’Université de Harvard.

Commentant la nomination, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr. Akinwumi Adesina, a déclaré : « Achraf est un professionnel chevronné et accompli qui possède une connaissance approfondie de la région de l’Afrique du Nord. Ses solides résultats en matière de mise en œuvre sur le terrain et sa riche expérience dans la gestion de larges portefeuilles aideront la Banque à accélérer l’exécution des projets au Maroc ».

Harare entame sa deuxième phase de vaccination contre la Covid-19

Le Zimbabwe a entamé la deuxième phase du programme de vaccination contre la Covid-19 qui ciblera les enseignants, les marchands de tabac et les travailleurs du secteur hôtelier, a annoncé la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.Lors d’un briefing post conseil des ministres, mardi soir, Mme Mutsvangwa a déclaré qu’un total de 36.786 personnes avaient été vaccinées depuis le début de la première phase du programme il y a environ trois semaines, qui ciblait les travailleurs de première ligne tels que le personnel médical, les forces de sécurité, les responsables des ports d’entrée et les médias.

 Elle a déclaré qu’en raison de la faible participation à la première phase, le gouvernement a décidé d’intensifier la vaccination en augmentant la couverture de toutes les provinces.

 « Afin d’utiliser la capacité existante, comme convenu lors de la dernière réunion, le gouvernement a décidé que la deuxième étape de la première phase du déploiement de la vaccination inclura les marchands de tabac et leurs employés, les enseignants et les travailleurs du secteur de l’hôtellerie, et qu’elle devrait commencer immédiatement », a déclaré Mme Mutsvangwa.

 L’annonce a été faite le jour même où le Zimbabwe a reçu 400.000 doses supplémentaires de vaccins en provenance de Chine, la deuxième livraison depuis que le pays a lancé son programme de vaccination ciblant les travailleurs de première ligne le mois dernier.

 Une partie du lot a été achetée à Sinovac, tandis que l’autre moitié était un don de vaccins de Sinopharm par le gouvernement chinois.

 Le coronavirus a jusqu’à présent infecté plus de 36.500 personnes au Zimbabwe et a coûté la vie à plus de 1.500 autres.

Covid-19: Pretoria approuve le vaccin Pfizer

Le gouvernement sud-africain a approuvé l’acquisition du vaccin Pfizer comme nouveau remède contre la Covid-19 pour aider à la campagne de vaccination de 1,5 million de travailleurs de la santé et du reste de la population du pays, a déclaré mercredi un chercheur médical de haut niveau.La présidente de l’Autorité sud-africaine de recherche sur les produits de santé, Helen Rees, a déclaré qu’après que 157.286 travailleurs de la santé ont été vaccinés contre le coronavirus depuis le mois dernier avec le vaccin Johnson & Johnson, son agence a maintenant acheté 20 millions de vaccins de la marque Pfizer dans sa campagne de vaccination nationale.

 Le premier lot d’un million de doses de la commande Pfizer devrait arriver dans le pays fin avril, a déclaré Mme Rees, ajoutant que des tests de déploiement d’urgence du vaccin seraient effectués pour observer son efficacité contre la variante mutante du pays.

 Elle a toutefois exprimé un optimisme prudent quant à l’efficacité du vaccin Pfizer contre la nouvelle variante de la maladie dans le pays, déclarant que l’efficacité de près de 100% du vaccin contre la Covid-19 était encourageante.

 « Notre sentiment est que, comme il s’agit d’un vaccin très efficace, nous sommes assez confiants quant à son efficacité », a déclaré le chercheur.

 Par ailleurs, l’Afrique du Sud s’est débarrassée d’un million de doses du vaccin AstraZeneca qui ont été rejetées par le gouvernement en raison de sa faible efficacité.

 Selon Mme Rees, il est prévu de les envoyer à l’Union africaine pour qu’elles soient ensuite distribuées à d’autres États africains.

 Pretoria a rejeté le vaccin AstraZeneca une semaine après son arrivée d’Inde en février, affirmant que le vaccin n’avait pas l’efficacité nécessaire pour maîtriser la variante mutante.

 C’est ce qui a conduit le gouvernement du président Cyril Ramaphosa à commander les vaccins unidoses de Johnson & Johnson pour lancer son programme de vaccination le mois dernier.

Football : Aliou Cissé convoque 26 joueurs

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal a dévoilé, ce mercredi 17 mars, sa liste pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2022.Aliou Cissé, l’ancien capitaine de la génération 2002 (finaliste de la Can et quart de finaliste du Mondial), n’a pas fait face à la presse pour la publication de la liste à cause de la situation sanitaire. En défense, le coach du Sénégal appelle pour la première fois Abdoulaye Seck, Abdou Diallo et Fodé Ballo Touré.

Au milieu, Nampalys Mendy et Papa Matar Sarr découvriront la tanière. Enfin, sur le front de l’attaque, Youssouph Badji rejoint les A après avoir évolué chez les juniors tandis que Mbaye Diagne effectue son grand retour.

Déjà qualifiés pour la grand-messe du foot africain, les Lions iront à Brazzaville pour en découdre avec les Diables rouges du Congo le 26 mars avant d’accueillir Eswatini le 30 mars à Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar).

Le groupe d’Aliou Cissé « partira de Paris (France) pour Brazzaville le lundi  22 mars », annonce la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Toutefois, certains joueurs pourraient  ne pas répondre à l’appel à cause de la pandémie de la Covid-19. D’ores et déjà, certains clubs européens refusent de libérer leurs internationaux sélectionnables.

Liste des 26 joueurs convoqués :

Gardiens (3) : Edouard Mendy, Chelsea FC (Angleterre), Alfred Gomis, Stade de Rennes (France) et Bingourou  Camara, RC Strasbourg (France).

Défenseurs (9) : Abdoulaye Seck, Royal Antwerp (Belgique), Ousseynou Ba, Olympiakos (Grèce), Kalidou Koulibaly, Naples (Italie), Cheikhou Kouyaté, Crystal Palace (Angleterre), Pape Abou Cissé, AS Saint-Etienne (France), Abdou Diallo, Paris Saint-Germain (France), Youssou Sabaly, Bordeaux (France), Saliou Ciss, AS Nancy (France) et Fodé Ballo Touré, AS Monaco (France)

Milieux (6) : Idrissa Gana Guèye, Paris Saint-Germain (France), Moustapha Name, Paris FC (France), Franck Kanouté, Cercle Bruges (Belgique), Krépin Diatta, AS Monaco (France), Nampalys Mendy, Leicester City FC (Angleterre) et Papa Matar Sarr, FC Metz (France).

Attaquants (8) : Ismaïla Sarr, Watford FC (Angleterre), Sadio Mané, Liverpool FC (Angleterre), Boulaye Dia, Reims FC (France), Youssouph Badji, Club Bruges (Belgique), Famara Diédhiou, Bristol Rovers  FC (Angleterre), Keita Diao Baldé, Sampdoria (Italie), Mbaye Diagne, West Bromwich Albion (Angleterre) et Mame Baba Thiam, Fenerbahçe SK (Turquie).

La Côte d’Ivoire rend un hommage national à son défunt PM Hamed Bakayoko

La Côte d’Ivoire a rendu mercredi un hommage national à son défunt premier ministre Hamed Bakayoko dit Hambak au cour d’une cérémonie solennelle au palais présidentiel d’Abidjan en présence du couple présidentiel ivoirien, de quatre chefs d’Etat africains ainsi que des parents et amis de l’illustre disparu.

A cette occasion, le président ivoirien Alassane Ouattara a élevé à titre posthume, feu Hamed Bakayoko, à la Dignité de Grand Croix de l’Ordre national, la plus haute distinction du pays. Dans une oraison funèbre, Adama Toungara, le médiateur de la République de Côte d’Ivoire a soutenu que  « si la science pouvait faire quelque chose, Hamed Bakayoko serait encore avec nous ». 

Selon M. Toungara qui dit être l’un des condisciples du père de feu Hamed Bakayoko, l’ex-chef du gouvernement ivoirien, « était le médiateur entre les générations et le trait-d’union entre le pouvoir et l’opposition ».  

« Il ( Hamed Bakayoko) a le mérite d’avoir organiser les premières élections législatives les plus inclusives de toute l’histoire de la Côte d’Ivoire » a ajouté le médiateur de la République.

 Avant lui, Raymonde Goudou Coffie, la ministre ivoirienne de la Culture et de la francophonie, a affirmé  que feu Hamed Bakayoko  «est parti sans crainte avec la conviction d’avoir mené le bon combat  ».  Dans un autre témoignage, Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes qui s’exprimait au nom de la jeunesse ivoirienne, a soutenu que l’illustre disparu s’est élevé dans la hiérarchie sociale par le travail.  

« Pour Hambak, la condition sociale ne peut être un handicap à la réussite. Il était un exemple pour des millions de jeunes ivoiriens», a dit M. Touré ajoutant qu’il a donné  « une seconde chance à de nombreux jeunes ivoiriens ».  Poursuivant, il a indiqué que feu Hamed Bakayoko transcendait les clivages politiques et ethniques.  

« Il parlait avec tout le monde. Hamed Bakayoko parlait aussi bien avec les riches qu’avec les pauvres  », a-t-il souligné. Plusieurs personnalités du continent ont pris part à cette cérémonie d’hommage qui a pris fin avec la remise du drapeau national à la famille de l’illustre disparu. 

Parmi celles-ci, l’on peut citer les présidents Roch Marc Christian Kaboré ( Burkina Faso), Nana Akuffo Addo ( Ghana), Alpha Condé (Guinée) et Umaro Emballo Cissoco ( Guinée Bissau ). Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, par ailleurs ministre de la défense est décédé mercredi dernier en Allemagne des suites d’un cancer fulgurant à 56 ans.

 Il était très adulé par la jeunesse ivoirienne et était considéré comme un grand mécène culturel. Fidèle parmi les fidèles du président ivoirien Alassane Ouattara, il était même pressenti pour succéder à celui-ci à la tête du pays. Feu Hamed Bakayoko sera inhumé vendredi prochain à Seguéla dans le nord-ouest ivoirien dont il est originaire. 

Le Maroc premier pays en Afrique en termes de vaccination anti-Covid-19 (ministère)

Avec près de 95% des doses de vaccins anti-Covid injectées en Afrique, le Maroc occupe ainsi la première place sur le continent en matière de vaccination contre la pandémie de COVID-19, a précisé le chef de la division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies, relevant du ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Bellefquih.Présentant le bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique au Maroc, le responsable sanitaire a fait savoir que plus de 4,2 millions de personnes ont reçu la première dose du vaccin, alors que plus de 1,9 million de personnes se sont vues administrées la 2ème dose.

Dans un effort pour préserver ces acquis et pour assurer divers approvisionnements, et en perspective de la vaccination de 30 millions de citoyens, le ministère de la Santé a accordé, fin de la semaine dernière, l’autorisation urgente d’utiliser le vaccin russe Spoutnik sur le territoire national, a-t-il rappelé.

Et d’ajouter que la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19 se poursuit dans les « meilleures conditions », ciblant selon les tranches d’âge et les cas de maladie, les citoyens résidant au Maroc, qu’ils soient marocains ou étrangers qui sont munis d’une carte de séjour.

Le Maroc suspend ses vols en provenance et à destination de six autres pays

Les autorités marocaines ont décidé de suspendre les vols en provenance et à destination de l’Argentine, la Bosnie-Herzégovine, le Botswana, le Cameroun, la Croatie et le Mozambique à partir du 15 mars à minuit jusqu’au 10 avril prochain, annonce mardi l’Office national des aéroports (ONDA) sur sa page Facebook.Sont également concernés les passagers voyageant de ces pays à travers un autre pays, précise l’ONDA.

Pour rappel, le Royaume a déjà suspendu les vols en provenance et à destination de 26 autres pays. Il s’agit de l’Italie, la Belgique, la Turquie, la Suisse, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, le Portugal, la Suède, l’Ukraine, la République Tchèque, l’Australie, l’Irlande, la Nouvelle Zélande, l’Afrique du Sud, le Danemark, le Royaume-Uni, le Brésil, l’Algérie, l’Egypte, la Pologne, la Norvège, la Finlande, la Grèce, le Liban, et le Koweït.

Cette décision vise à soutenir les efforts consentis pour limiter la propagation des variants du coronavirus au Royaume.

«La disparition d’Hamed Bakayoko nous oblige à prendre le risque de la réconciliation» (Affi)

La disparition du premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko dit Hambak « nous oblige à prendre le risque de la réconciliation nationale », a estimé mercredi à Abidjan, Pascal Affi N’Guessan, le président de la tendance légale du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition ).

Il s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie d’hommage politique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti au pouvoir) et des partis politiques au défunt premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, au nord d’Abidjan. 

Cette cérémonie a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont le premier ministre ivoirien par intérim Patrick Achi, l’ex- ministre Marcel Amon Tanoh, le footballeur international Camerounais Samuel Eto’o ainsi que les quatre enfants du feu Hamed Bakayoko.  

« J’ai pour ma part une conviction. Celle que sa disparition (  Hambak) nous oblige à rester fidèle à son esprit de dialogue. Elle nous oblige à retrouver le chemin de l’unité. Elle nous oblige à prendre le risque de la réconciliation», a indiqué M. Affi estimant que « c’est en réalité le plus bel hommage que nous pourrions lui rendre». 

Selon le président du FPI qui dit avoir été frappé de sidération à l’annonce de la mort de Hambak, il « était animé par un sincère esprit de réconciliation ».  Dans le même élan, David Mebra Koné, le représentant de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), une plateforme de l’opposition ivoirienne qui dit avoir pour référent politique Laurent Gbagbo, a salué l’esprit d’ouverture du défunt premier ministre. 

 « La présence de EDS à cette cérémonie est la preuve que Hamed Bakayoko transcendait les divergences politiques. C’est un homme de consensus, un homme d’ouverture, un homme de compromis », a soutenu M. Koné. 

De son côté, Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP a promis à l’illustre disparu que son parti, le RHDP dont il était l’un des vice-présidents,  veillera sur le couple présidentiel ivoirien et sur ses enfants.  

« Le RHDP veillera à l’exécution des missions que le président Ouattara t’avait confiées. Le RHDP restera debout parce ta mémoire nous le commande», a assuré M. Bictogo qui a par ailleurs souligné que feu Hamed Bakayoko était  « au-delà des rumeurs et des fantasmes politiques, le ciment de la fraternité au RHDP ». 

Cette cérémonie d’hommage des partis politiques au défunt premier ministre Hamed Bakayoko qui a mobilisé des milliers de personnes,  a été suivie par un concert prévu jusqu’au petit matin. 

Une soixantaine d’artistes locaux et plusieurs stars internationales dont Koffi Olomidé, Dadju, Maître Gims, Fally Ipupa et Vegedream sont annoncés à ce concert. 

Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko est décédé mercredi dernier en Allemagne des suites d’un cancer fulgurant à l’âge de 56 ans. Il sera inhumé vendredi prochain à Séguéla dans le nord-ouest ivoirien dont il est originaire. 

Tanzanie: décès du président John Magufuli

Le président tanzanien John Magufuli est mort à l’âge de 61 ans.Le président tanzanien est décédé ce mercredi soir des suites de problèmes cardiaques selon la vice-présidente Samia Suluhu Hassan qui s’est exprimée sur la télévision publique.

Il a rendu l’âme à l’hôpital Emilio Mzena, un établissement gouvernemental de Dar es Salaam, où il suivait un traitement depuis plusieurs jours. Il souffrait de problèmes cardiaques depuis 10 ans, ajoute la vice-présidente.

Magufili n’était plus apparu publiquement depuis trois semaines. Et son absence alimentait les rumeurs sur son état de santé. L’annonce de son décès en début de soirée plonge le pays dans l’émoi et la consternation.

Mangufili était arrivé au pouvoir en novembre 2015. Il avait succédé à la présidence à Jakaya Kikwete.

L’affaire Adji Sarr-Sonko en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent en majorité de la sortie d’Adji Sarr, la jeune fille qui a accusé l’opposant Ousmane Sonko de viol et menaces de mort.Libération salue « le coup de maître » de Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides, dans la décrispation de la situation sociopolitique. Pour le journal, on va vers une libération collective des personnes arrêtées en marge de l’affaire Sonko, qui a mis ces derniers jours le pays à feu et à sang.

A propos de cette histoire d’ailleurs, Adji Sarr, employée dans un salon de massage qui a accusé de viol le leader politique de l’opposition, « brise la glace », selon Walf Quotidien. « J’invite Sonko à jurer sur le Coran qu’on n’a jamais entretenu de rapports intimes. S’il le fait, je retire ma plainte », dit-elle dans le journal qui pointe en même temps « les incohérences de sa déclaration ».

« Adji Sarr lève le voile », titre Le Quotidien dans lequel elle « demande pardon aux Sénégalais ». « Si j’avais pensé que ma plainte allait prendre cette tournure, j’allais garder mon mal en moi ».

« La Sarr raffine le brut », note pour sa part L’Observateur, qui fait une analyse psychologique d’une prise de parole publique. Quoi qu’il en soit, « Adji Sarr charge Sonko », selon EnQuête.

Sur les dépenses publiques, le quotidien national Le Soleil indique que « l’Etat maintient le cap de la rationalisation ». Cela représente une économie de 41,2 milliards FCFA sur le téléphone et les véhicules de fonction.

En football, Stades titre sur la liste de 26 Lions du sélectionneur Aliou Cissé pour les matchs contre le Congo et l’Eswatini de cette fin de mois, dans le cadre des éliminatoires de la Can 2022. Toutefois, la Ligue de football française (LFP) « refuse de libérer Gana et Cie », représentant 12 joueurs de la sélection sénégalaise.

En effet, les clubs français ont décidé d’exploiter à l’unanimité la possibilité que leur donne la Fifa de ne pas libérer leurs joueurs internationaux à cause de la pandémie de Covid-19.

Malgré tout, cette liste de Cissé comporte « cinq belles nouvelles recrues » dont Abdou Diallo, défenseur du Paris Saint-Germain.

Maroc/8 mars : Bouchra El Hafed, une sacrée militante du sport scolaire

Par Hicham Alaoui — Du haut de ses 20 ans de carrière dévouée à la promotion du sport scolaire au niveau régional, Bouchra El Hafed s’est forgée une image de militante de cette discipline, restée le plus souvent l’apanage des hommes. Nourrie de passion et d’énergie nécessaire pour aborder la vie et surpasser les difficultés, cette native de la ville de Sidi Kacem (137 km au nord de Rabat), dispose d’une riche carrière éducative en tant qu’enseignante du 2ème cycle d’éducation physique et sportive. 

Après avoir décroché le diplôme de sortie de l’Ecole normale supérieure (ENS) en 2001, Mme El Hafed a été affectée à Taliouine (région d’Agadir) où elle avait fait ses premiers pas dans l’enseignement d’éducation physique et sportive avant d’être mutée à la ville d’Agadir pour poursuivre sa carrière dans la même discipline avec dévouement et abnégation. 

En 2015, elle a rejoint la capitale Rabat et plus précisément le lycée Ibrahim Roudani et au même titre, désignée, chargée de mission à la Direction provinciale de l’Education nationale relevant de l’Académie de l’Education et de la Formation de Rabat. 

Connue pour son énergie débordante, sa passion communicative où elle s’engage et qu’elle mène tambour battant, Mme El Hafed s’est distinguée par ses activités et initiatives au service du développement du sport scolaire qui fait face à une multitude de difficultés liées à la formation, à la faiblesse des ressources financières, au manque d’infrastructures et à la qualification du capital humain.

Un constat peu reluisant en dépit des efforts déployés par le ministère de l’éducation nationale à travers sa nouvelle stratégie nationale et l’intégration de nouvelles activités sportives dans les championnats scolaires, le sport scolaire n’est pas encore sur les chapeaux de roue. Et pour cause, le manque d’implication des différents acteurs et intervenants dans le secteur.

Dans son bureau à la Direction provinciale, Mme El Hafed enchaîne les tâches et les missions à longueur de journée, entre coordination avec les partenaires, visites des lycées, rédaction des rapports et conception de projets de développement du sport scolaire. En sus, de ses fonctions en tant que professeur d’éducation physique au lycée.

 « Il y a des problèmes certes, mais nous faisons de notre mieux pour hisser le sport scolaire au rang qui lui échoit. Nous tenons à organiser des activités sportives au profit des élèves de toute catégorie d’âge, à sensibiliser à l’importance du sport scolaire et à mener des initiatives en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et les fédérations sportives nationales », a-t-elle confié dans un entretien à APA à l’occasion de la Journée mondiale de la femme.

 Chaque journée de travail renforce son attachement à son métier et la remplit d’enthousiasme pour continuer à mener ses missions avec la plus haute détermination.

« Toutes les compétences nationales, enseignants, inspecteurs, directeurs d’établissements et administrateurs, travaillent de concert et militent d’arrache-pied pour mettre en œuvre la stratégie nationale de promotion du sport scolaire au sein des établissements scolaires et encourager tous les élèves à pratiquer le sport régulièrement », a-t-elle souligné.

Pour elle, la mission principale des responsables que ce soit au ministère ou aux directions provinciales est, certes, de permettre à la jeune génération d’acquérir les connaissances relatives à la santé et à la prévention résultant d’une pratique utile des activités sportives, de développer les compétences cognitives, sportives et cinétiques des élèves et de participer aux différentes compétitions sportives scolaires nationales et internationales dans le but de promouvoir le sport scolaire et son rayonnement et représenter dignement le Maroc.

 « Notre ultime objectif est de préparer les élèves pour une pratique sportive régulière afin d’ancrer en eux le besoin du mouvement et de la pratique sportive au terme des études scolaires et de développer l’esprit sportif et instaurer les principes éducatifs et moraux chez les apprenants afin de sensibiliser la société et contribuer à son évolution », a enchainé Mme El Hafed, sourire aux lèvres.

 Incarnant le modèle de la femme disciplinée et respectée et conjuguant féminité et forte personnalité, Mme El Hafed, doctorante en Droit international, ne ménage aucun effort pour réaliser son ambition de voir le sport scolaire marocain parmi les plus performants aux niveaux national, régional et continental.

« Mon ambition est de former une jeune génération capable de libérer et de faire valoir ses talents, de parfaire leurs compétences sportives et de relever les défis futurs des cadres sportifs », a-t-elle formulé le vœu.

Mettre en évidence la personnalité des pratiquants, affiner leurs dons et leurs compétences sportives et améliorer leur niveau de vie, tels sont, entre autres, les objectifs fixés.

Grâce à son sens de responsabilité et son grand enthousiasme pour son travail, Mme El Hafed est devenue un exemple de discipline, ce qui lui a permis de mener à bien ses missions et lui a valu le respect et la considération de ses collègues et de ses supérieurs.

La célébration de la Journée internationale de la femme est l’occasion propice pour souligner la forte présence de la femme enseignante, dont la grandeur de la mission qu’elle remplit constitue le socle de la société.

« L’enseignement est un métier noble, passionnant et exigeant. Il y a un plaisir et une vocation qui animent les enseignants dans l’exercice de leur devoir. Les enseignants contribuent à la construction de la société en développant les compétences des élèves et en favorisant leur réussite. Ils ont aussi d’autres responsabilités notamment la transmission des valeurs de la société à leurs élèves qui leur permettent de vivre ensemble et d’être les citoyens de demain », a-t-elle résumé.

Et d’ajouter : « C’est vrai que les difficultés sont nombreuses et les conditions de travail ne sont pas toujours favorables, mais les enseignants sont engagés dans quelque chose de plus grand, dans l’espoir de faire une différence. Ils se donnent corps et âme sans compter avec passion, abnégation et sérieux pour réussir la lourde mission dont ils sont investis à savoir : instruire et éduquer la jeunesse, laquelle constitue l’avenir de la nation ».

Côte d’Ivoire: deux blessés dont une chinoise dans un braquage au Plateau

Des individus à moto ont braqué mardi un véhicule avec à son bord des chinois devant l’immeuble Hévéa Petroci, au Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan faisant deux blessés dont une chinoise, a appris APA de source sécurité sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon les faits rapportés par des témoins, une chinoise a été blessée à l’abdomen et le chauffeur du véhicule, un homme de couleur noire, a reçu deux balles dans les cuisses.

La police ivoirienne et le Groupe des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) ont rallié le lieu du drame pour secourir les victimes, a ajouté la même source.

Une fausse alerte à la bombe sème la panique à Abidjan

Une fausse alerte à la bombe a semé, mardi, la panique à la Cité administrative du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.

Des informations persistantes faisant état dans l’après-midi, de la découverte d’une bombe à la Tour D, ont créé la panique au sein  de la Cité administrative où des plusieurs unités des forces de l’ordre ont été déployées, notamment des unités spécialisées dans le déminage.  

« Après vérification, nous nous sommes rendus compte que c’est une fausse alerte à la bombe », a déclaré à APA un agent des forces de l’ordre, mais, a-t-il précisé, «par mesure de prudence, nous avons évacué les occupants de la Tour».

Prix Ibrahim : Mahamadou Issoufou lauréat 2020

L’ancien président du Niger (2011-2021) remporte cette distinction pour son « leadership exceptionnel et (son) respect pour la démocratie ».C’est tout sauf une surprise. Le Prix Ibrahim 2020 pour un leadership d’excellence en Afrique a été décerné au président du Niger, Mahamadou Issoufou (68 ans). « La Fondation Mo Ibrahim a annoncé l’attribution du prix à l’issue d’une réunion de son Comité du Prix indépendant », annonce un communiqué reçu ce mardi à APA.

Le sixième lauréat du Prix Ibrahim, souligne le document, « a effectué deux quinquennats présidentiels » au Niger. M. Issoufou, contrairement certains chefs d’Etat ouest-africains, n’a pas brigué un troisième mandat.

Selon le Comité du Prix, le prédécesseur de Mohamed Bazoum a conforté, tout au long de la dernière décennie, la croissance économique au bénéfice de ses concitoyens, fait preuve d’un engagement indéfectible en faveur de la stabilité régionale et défendu sans relâche le respect de la règle constitutionnelle et démocratique.

Pour justifier le choix porté sur l’ancien président nigérien, Festus Mogae, président du Comité du Prix Ibrahim, a déclaré : « Face aux problèmes politiques et économiques les plus graves, notamment un extrémisme violent et une désertification croissante, M. Issoufou a su conduire ses concitoyens sur la voie du progrès. Aujourd’hui, le nombre de Nigériens vivant sous le seuil de pauvreté est tombé à 40 % contre 48 % il y a dix ans ».

Dans son argumentaire, l’ex-chef de l’Etat du Botswana a indiqué que « les défis demeurent conséquents, mais le président Issoufou a tenu ses engagements auprès du peuple nigérien et leur a ouvert la voie d’un avenir meilleur. Après mûre réflexion, le Comité a considéré (qu’il) est le digne lauréat 2020 du Prix Ibrahim ».

Car au cours des dix années de présidence de Mahamadou Issoufou, soutient le Comité du Prix, le Niger a progressé dans de nombreux domaines, notamment dans chacune des quatre dimensions de la catégorie Développement humain- Santé, Education, Protection sociale, Environnement. Poursuivant, le jury précise que ce pays sahélien « figure parmi les dix Etats africains qui ont réalisé les plus fortes progressions dans le renforcement des opportunités socio-économiques pour les femmes au cours de la décennie écoulée ».

Mo Ibrahim, président de la Fondation éponyme, a rendu un vibrant hommage au lauréat de cette année : « Le président Issoufou est un dirigeant exceptionnel qui a œuvré sans relâche pour son peuple, pour son pays et pour sa région, en relevant des défis apparemment incommensurables avec courage et détermination. J’espère que son parcours inspirera de nombreuses générations de leaders africains ».

Avant Mahamadou Issoufou, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria (2017), Hifikepunye Pohamba de la Namibie (2014), Pedro Pires du Cabo Verde (2011), Festus Mogae du Botswana (2008) et Joaquim Chissano du Mozambique (2007) ont reçu ce prix dont l’icône Nelson Mandela a été nommé le premier lauréat honoraire en 2007.

Le Prix Ibrahim, doté d’une enveloppe de 5 millions de dollars US versés sur dix ans, permet à l’Afrique de « continuer à bénéficier de l’expérience et de la sagesse de ses dirigeants d’exception en donnant à ces derniers l’occasion de poursuivre une action citoyenne sur le continent une fois leur mandat national achevé ».

Législatives ivoiriennes: le Rhdp remporte 137 sièges contre 91 pour l’opposition

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a remporté 137 sièges sur 254, soit plus de la moitié des sièges, à l’issue de l’élection des députés du 6 mars 2021.

Ces données ont été délivrées mardi par M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), lors de la proclamation des résultats provisoires au siège de l’institution.

Le vote s’est déroulé dans 204 circonscriptions sur 205 que compte le pays à la suite du décès d’un candidat. De ce fait, il est sursis à l’élection du député de la circonscription de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya, communes et sous-préfectures.

Sept groupements et partis politiques ont pris part au scrutin qui a réuni depuis plus de deux décennies l’ensemble des partis politiques du pays: EDS, EPB (UDPCI), FPI, Indépendants, Pdci-Rda, Pdci/Eds et le Rhdp.

Le Rhdp arrive en tête avec 106 circonscriptions remportées et 137 sièges remportés. La liste Pdci-Eds a gagné dans 38 circonscriptions et remporté 50 sièges, le Pdci s’est illustré dans 19 circonscriptions et remporté 23 sièges.

Les candidats indépendants, eux, ont gagné dans 24 circonscriptions électorales et remporté 26 sièges, tandis que le Front populaire ivoirien  (FPI) s’est imposé dans deux circonscriptions et remporté deux sièges.

La liste EPB (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire, Udpci) a remporté le scrutin dans sept circonscriptions et remporté huit sièges, alors que EDS  (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté) a gagné dans huit localités et remporté huit sièges.

Le taux de participation des élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021 s’est établi à 37,88%, selon les résultats provisoires proclamés mardi par la Commission électorale indépendante  (CEI).

Pour ces élections législatives, ont voté 2.788.022 électeurs sur 7.359.399 inscrits sur le listing électoral, a indiqué Ibrahime Coulibaly-Kuibiert le président de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge d’organiser des élections.

Les résultats ressortent à l’issue du vote 82.184 bulletins nuls, 34.083 bulletins blancs, pour 2.705.838 suffrages exprimés, a fait savoir le président de la Commission électorale indépendante, relevant que le taux de participation est de 37,88%.

« Il est loisible à tout candidat ou parti politique ayant parrainé une candidature de bien vouloir saisir le Conseil constitutionnel si le candidat ne convient pas avec la Commission électorale indépendante des résultats ainsi proclamés », a fait savoir M. Kuibiert.

Le Conseil constitutionnel, le juge électoral, donnera les résultats définitifs du scrutin après la période des contentieux qui s’ouvre à la suite de la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale.

L’Assemblée nationale ivoirienne comprend 255 sièges. Il reste encore un siège à pouvoir dans la circonscription de Niakaramandougou, dans le Nord du pays.

Présidence Caf : Ahmad Ahmad hors course

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a certes réduit la durée de la suspension du Malgache mais il ne pourra pas briguer un second mandat à la tête de la Confédération africaine de football (Caf).Ahmad Ahmad n’est pas sorti de l’auberge. C’est une douche froide pour le successeur d’Issa Hayatou qui espérait avoir gain de cause après son appel auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas).

En effet, le dirigeant sportif avait été suspendu pour cinq ans par la Commission d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa). L’institution indépendante basée à Lausanne (Suisse) a eu la main moins lourde même si elle a pratiquement maintenu toutes les charges.

« La Formation arbitrale du Tas a partiellement admis l’appel et a réduit la durée de la suspension imposée à M. Ahmad à 2 ans, à compter de ce jour, moins la période de suspension déjà subie entre le 19 novembre 2020 et le 29 janvier 2021, a également réduit l’amende, fixée désormais à 50.000 francs suisses », soit près de 30 millions F CFA, selon le communiqué parvenu à APA.

La Formation, composée du Français Thomas Clay et de l’Italien Massimo Coccia, a d’abord auditionné le mis en cause par vidéoconférence les 2 et 3 mars 2021, avant de le reconnaître « coupable de violation » du Code d’éthique de la Fifa.

Deux infractions ont été retenues, dont la non comptabilisation de diverses transactions financières, l’acceptation de paiement en liquide, les virements bancaires de bonus et indemnités sans base contractuelle ou règlementaire. Il s’agit là d’une violation des articles 20 et 28 du Code d’éthique d’après le jury.

Ensuite, Ahmad a été épinglé pour distribution de cadeaux et détournement de fonds (utilisation de l’argent de la Caf pour contribuer au financement d’une invitation à un pèlerinage à la Mecque (Umra) en faveur de certains présidents de fédérations nationales, invitation sans rapport direct avec le football. Ces faits constituent une violation des articles 20, 25 et 28 du Code d’éthique.

En revanche, le Tas a libéré M. Ahmad de toute infraction liée aux contrats « Tactical Steel ». Il considère que les pièces au dossier ne permettent pas de conclure que l’ancien ministre malgache des Sports ait tiré un quelconque avantage personnel notamment dans le cadre de la transaction avec Tactical Steel pour l’équipement du Championnat d’Afrique des nations 2018.

La Formation arbitrale en conclut qu’il n’y a pas d’abus de pouvoir et de violation du devoir de loyauté contenus dans les articles 15, 25 et 28.

Dans la décision rendue le 19 novembre 2020, la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa avait constaté que le président de la Caf déchu avait commis plusieurs infractions au Code d’éthique de la Fifa.

Une interdiction de participer à toute activité liée au football sur le plan national et international pour une durée de cinq ans ainsi qu’une amende de plus de 118 millions F CFA (200.000 francs suisses) lui avaient été infligées. Dans son appel au Tas, M. Ahmad a demandé l’annulation de la décision attaquée.

Malgré la réduction de sa suspension, l’ex-ministre malgache de la Pêche est définitivement éliminé de la course à la présidence de la Caf dont l’élection est prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc).

De ce fait, la voie est balisée pour le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, derrière lequel se sont rangés les trois autres candidats. A savoir le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya et l’Ivoirien Jacques Anouma.

Afrique du Sud : le président Ramaphosa plaide pour le « consommer local »

Les Sud-Africains devraient faire tout leur possible pour reconstruire l’économie et la soutenir en achetant des produits fabriqués localement, a déclaré mardi le président Cyril Ramaphosa.Une prise de conscience qui permettrait de sauver l’économie et de créer des emplois pour le pays, selon le président sud-africain.

Nous devons sauver les emplois existants et stimuler l’économie pour en créer de « nouveaux », a déclaré M. Ramaphosa lors du 9e sommet et exposition annuels « Consommer Local », qui se tient virtuellement à Pretoria.

Lors de cette réunion virtuelle, qui avait pour thème « la localisation comme moteur de la croissance économique », le président a déclaré que le soutien à la campagne nationale « Acheter local » devait, par nécessité, englober l’investissement dans la qualité, le soutien aux entreprises locales et le maintien des emplois dans le pays.

« Nous devons intensifier nos efforts, non seulement pour inciter les habitants à acheter localement, mais aussi pour améliorer l’entrée de nos biens, produits et services sur les marchés d’exportation », a déclaré M. Ramaphosa. 

Il a encouragé chaque Sud-Africain à prendre la décision consciente d’acheter des produits locaux et de fréquenter les établissements commerciaux locaux à chaque tournant de leurs activités économiques. 

« Notre message doit être que, où que vous soyez dans le pays, soyez fiers d’être Sud-Africains. Portez des vêtements locaux, voyagez localement, mangez local, regardez des contenus locaux, lisez des auteurs locaux, soutenez la musique locale et utilisez des matières premières locales dans vos entreprises », a déclaré le président. 

« Cela permet de développer notre économie, de créer des emplois, d’élargir les marchés et de créer de nombreuses possibilités d’expansion des entreprises », a-t-il ajouté.

Législatives: l’opposition remporte Yopougon, Port-Bouët et Marcory

La circonscription de Yopougon, cité populaire située dans l’Ouest d’Abidjan et réputée comme le « fief » de Laurent Gbagbo, a été remportée par la liste Pdci/Eds (opposition) avec 47,20% des suffrages exprimés à l’élection des députés du 6 mars 2021, selon les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI) publiés mardi.

Devant les caméras, le porte-parole principal de la Commission électorale indépendante (CEI), Émile Ebrotié, a donné les trois dernières circonscriptions restant dans l’élan de la proclamation des résultats provisoires des élections législatives du 6 mars 2021.

Dans la circonscription électorale de Yopougon commune, la liste du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci)/Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) a obtenu 41.820 voix soit 47,20% des suffrages exprimés devant le Rhdp (pouvoir), crédité de 41.374 voix soit 46,69%. 

A Port-Bouët commune, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, la liste Pdci a été déclarée vainqueur avec 14.959 voix soit 48,88%, devant le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) qui a récolté 13.698 voix soit 44,76%.

Au niveau de la circonscription de Marcory, dans le Sud d’Abidjan, le Pdci s’est imposé largement avec 9.292 suffrages exprimés, soit 51,63%, devançant son principal rival le Rhdp qui a obtenu 7.737 voix, soit 42,99%, tandis que le Front populaire ivoirien  (FPI, tendance Affi Nguessan) a été crédité de 619 voix, soit 3,44%.

Cette élection législative a réuni tous les partis politiques du pays, et ce depuis plus de deux décennies. Les partis de l’opposition ont décidé d’aller à ce scrutin en rang serré dans les différentes circonscriptions électorales.     

Présidence Caf : le Tas a tranché, Ahmad ne sera pas candidat

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a réduit lundi à deux ans la suspension d’Ahmad Ahmad, ex-président de la Confédération africaine de football (Caf).Le Malgache n’est pas sorti de l’auberge. Alors qu’il espérait gain de cause dans son appel suite à sa suspension pour cinq ans par la Commission d’éthique de la Fifa, la Formation arbitrale du Tas a réduit la sentence, mais maintient pratiquement les charges de la Chambre de jugement de l’instance faîtière du football mondial.

« La Formation arbitrale du TAS a partiellement admis l’appel et a réduit la durée de la suspension imposée à M. Ahmad à 2 ans, à compter de ce jour, moins la période de suspension déjà subie entre le 19 novembre 2020 et le 29 janvier 2021, a également réduit l’amende, fixée désormais à CHF 50.000 », soit près de 30 millions FCFA, selon le communiqué parvenu à APA.

La Formation, composée du Français Thomas Clay  et de l’Italien Massimo Coccia, a d’abord auditionné Ahmad par vidéoconférence les 2 et 3 mars 2021, avant de le reconnaître « coupable de violation du CDE », le Code d’éthique de la FIFA.

Deux infractions ont été retenues, dont la non comptabilisation de diverses transactions financières, acceptation de paiement en liquide, virements bancaires de bonus et indemnités sans base contractuelle ou règlementaire. Il s’agit là d’une violation des articles 20 et 28 CDE, selon le jury. 

Ensuite, Ahmad a été épinglé pour distribution de cadeaux et détournement de fonds (utilisation de l’argent de la CAF pour contribuer au financement d’une invitation à un pèlerinage à la Mecque (Umra) en faveur de certains présidents de fédérations nationales, invitation sans rapport direct avec le football. Ce qui est une Violation des articles 20, 25 et 28 CDE. A l’inverse du reste de la décision, souligne le Tas, cette infraction n’a été retenue qu’à la majorité de la Formation et non pas à l’unanimité.

En revanche, la Formation a libéré M. Ahmad de toute infraction liée aux contrats « Tactical Steel ». Elle considère que les pièces au dossier ne permettent pas de conclure que M. Ahmad ait tiré un quelconque avantage personnel notamment dans le cadre de la transaction avec Tactical Steel pour l’équipement du Championnat d’Afrique des Nations 2018. Ce qui ne représente pas une violation du devoir de loyauté et pas d’abus de pouvoir selon les articles 15, 25 et 28 CDE.

Dans la décision rendue le 19 novembre 2020, la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA avait constaté que le président de la Caf déchu avait commis plusieurs infractions au Code d’éthique de la FIFA (CDE). Une interdiction de participer à toute activité liée au football sur le plan national et international pour une durée de cinq ans ainsi qu’une amende de plus de 118 millions FCFA (CHF 200’000) lui avaient été infligées. Dans son appel au Tas, M. Ahmad a demandé l’annulation de la décision attaquée. 

Malgré la réduction de sa suspension, l’ancien ministre des Sports malgache est définitivement hors course pour l’élection du prochain président de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc). 

La voie est aujourd’hui balisée pour le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, derrière lequel se sont rangés les trois autres candidats. A savoir le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya et l’Ivoirien Jacques Anouma.

Football : la Caf annule la Can U17 2021

Le Comité d’urgence de l’instance faîtière du foot africain invoque la Covid-19.La décision de la Caf est tombée lundi soir. Réuni à Rabat (Maroc) pour statuer sur la tenue de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans, le Comité d’urgence de la Caf  « a pris connaissance des contraintes auxquelles sont confrontées certaines des associations membres participantes ainsi que le pays hôte ».

En outre, il a reconnu que « la pandémie de coronavirus continue de présenter d’importants défis pour l’organisation d’événements sportifs internationaux ».

Pour toutes ces raisons, le Comité a annulé l’édition 2021 de la Can U17. Cette compétition était initialement prévue du 13 au 31 mars dans le Royaume chérifien.

Le Malawi soutient le candidat botswanais pour diriger la SADC

Le Malawi s’est engagé à soutenir la candidature d’Elias Magosi du Botswana au poste de chef du Secrétariat de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).Cette annonce fait suite à la visite de travail d’une journée effectuée hier lundi au Malawi par le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, au cours de laquelle visite, il a sollicité le soutien de Lilongwe pour Magosi, qui est en lice pour le poste de Secrétaire exécutif de la SADC.

« Permettez-moi de demander officiellement au peuple du Malawi, par l’intermédiaire de Votre Excellence, de soutenir votre frère Elias Magosi, un jeune homme dévoué et bien qualifié, qui est maintenant en lice pour le poste de Secrétaire exécutif de la SADC », a déclaré Masisi à la fin de sa rencontre tenue dans la soirée avec le président du Malawi, Lazarus Chakwera à Lilongwe.

Le mandat de l’actuel Secrétaire exécutif de la SADC, Stergomena Lawrence Tax, doit prendre fin cette année, son successeur devant être nommé lors du sommet annuel de l’organe régional prévu au Malawi en août prochain.

Le dirigeant du Malawi s’est engagé à soutenir la candidature de Magosi et a annoncé que les deux dirigeants avaient également convenu de renforcer les liens économiques et politiques, notamment en créant des missions diplomatiques.

Chakwera succède en août au président du Mozambique Filipe Nyusi comme président de la SADC, qui compte 16 membres, pour un mandat d’un an.

Santé et agriculture au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination contre le coronavirus, la campagne agricole de l’année en cours et l’ouverture d’un bureau de l’ONU habitat à Rabat, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Opinion+ souligne que « 10% de la population marocaine est vaccinée. Une prouesse que nous entendons louer à longueur de journée, et qui mérite que l’on soit fier de son pays », ajoutant que le Maroc a pu immuniser plus de quatre millions de personnes.

Toutefois, le rythme de la campagne est en baisse palpable car le nombre de personnes vaccinées contre la Covid-19 est passé de plus de 300 000 vaccinés par jour, à moins de 100 000 par jour, explique le quotidien, appelant à être plus attentifs à la concurrence internationale sur les vaccins qui ne manquera pas de ralentir davantage l’approvisionnement du Royaume.

« Acheter de nouveaux vaccins ne semble guère une mauvaise idée », estime-t-il, notant que Spoutnik V a fait ses preuves et que de nouveaux vaccins ont fait leur entrée sur le marché, à l’instar de Johnson & Johnson qui ne s’administre qu’en une seule dose.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en ce début de 2021, le niveau de la pluviométrie et sa répartition dans le temps augurent d’une très bonne récolte selon les projections des experts et agronomes, estimant que cet état de fait est de nature à conforter la dynamique de relance et annoncera le début d’un nouveau cycle positif de quelques années.

Un nouveau cycle qui coïncide avec la mise en marche de la nouvelle stratégie agricole, Al Jayl Al Akhdar (génération verte), qui complétera et consolidera ce qui a été réalisé auparavant dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), fait savoir le journal, rappelant que c’est grâce au PMV que l’économie de manière générale et l’agriculture en particulier, ont pu résister à un choc d’une rare violence qui aura duré presque trois ans.

« Aujourd’hui, le défi d’autonomiser la croissance économique de la pluviométrie est quasiment gagné. C’est là une grande avancée et un acquis qu’il faudra préserver à l’avenir », assure-t-il.

+L’Economiste+ rapporte que le bureau national de l’ONU Habitat au Maroc a été ouvert lundi au siège du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville.

Ce bureau, dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de la ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, Nouzha Bouchareb et de la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour les établissements humains, Maimunah Mohd Sharif, a pour objectif de renforcer le partenariat stratégique entre les deux parties, puisqu’il permettra au Royaume de bénéficier de l’appui du programme onusien dans la mise en application des politiques dans le domaine de l’aménagement et de l’habitat.

L’appel au calme du président Macky Sall à la Une

La presse sénégalaise de ce mardi met l’accent sur l’appel au calme du chef de l’Etat, Macky Sall, suite aux manifestations nées de l’affaire Ousmane Sonko, remis en liberté sous contrôle judiciaire, hier, dans l’affaire de viols dont il est accusé par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage.« Le président Macky Sall aux jeunes manifestants-Je vous ai compris », rapporte le quotidien national Le Soleil, informant que l’Etat viendra en aide aux familles endeuillées et fera une réorientation budgétaire pour la politique de jeunesse.

Ce journal ajoute que le couvre-feu qui était de 21 heures à 5 heures du matin sera allégé de minuit à 5 heures. A propos de l’aspect judiciaire de cette crise, le président soutient : « Laissons la justice suivre son cours en toute indépendance ».

« Je comprends la colère qui s’est exprimée…Je sais ce qu’est la vie dure dans nos quartiers, je comprends la colère de nos banlieues ; (…) je comprends vos inquiétudes et vos préoccupations », rapporte Libération à sa Une.

Pour Sud Quotidien, « Macky joue la carte de l’apaisement » et réitère dans L’As : « Je comprends vos inquiétudes. Je constate que tous les efforts jusque-là consentis, en matière de formation, d’emploi restent encore insuffisants. Nous sommes une seule famille, unie par une histoire qui nous assigne un destin commun ».

« Justice rendue par le peule-Violences et voix de paix. Macky, Sonko et les discours d’apaisement », renchérit L’Observateur.

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que c’est « le temps de la lucidité ».

Traitant de ces sorties de Macky et de Sonko, Le Quotidien note des « heurts de parole ».

Selon le journal, le chef de l’Etat appelle au calme et annonce des réponses pour les jeunes, là où le leader de Pastef, sous contrôle judiciaire, accuse Macky de haute trahison et réclame sa démission.

« Mandat, Casamance, libertés…Sonko lance sa révolution », constate Walf Quotidien.

L’As revient sur la célébration « morose » du 8 mars au Sénégal et souligne que « les femmes dédient la Journée à la préservation de la paix ».

Une microfinance installe sa première agence dans le centre ivoirien

Le groupe Cofina, la première institution panafricaine dédiée à la microfinance, a ouvert lundi à travers sa filiale Fin’Elle, sa première agence de mésofinance dans le centre ivoirien notamment à Bouaké, dans la Région du Gbêkê.

A l’ouverture de cette agence, Mme Kady Traoré, directrice générale de Fin’Elle, a expliqué que Bouaké, la métropole du centre ivoirien, accueille cette succursale,  car la ville est un carrefour commercial important, une terre d’agriculteurs et de commerçants.

Pour la filiale, c’est un réel plaisir et un honneur d’inaugurer cette agence, la cinquième de son réseau, a dit Mme Kady Traoré, indiquant que l’objectif est la parité homme/femme, l’autonomisation financière de la femme et de la jeune fille.

Et ce, afin de les inscrire dans une dynamique de croissance durable, a fait observer Mme Kady Traoré, tout en insinuant qu’en s’installant à Bouaké, la filiale s’engage à « contribuer fortement à la reconstruction d’une ville de Bouaké plus dynamique ».

« Nous voulons voir nos  filles, nos sœurs, nos mères s’épanouir et créer de la richesse par leurs activités », a-t-elle lancé, car plus que jamais, le groupe veut les accompagner et valoriser leurs contributions au développement économique et durable du pays. 

Auparavant, le maire de Bouaké, Nicolas Youssouf Djibo s’est félicité du choix de sa commune pour abriter cette 5e agence de Fin’Elle.

Depuis sa création, en août 2018, la filiale a financé plus de 3 000 activités dans le pays pour une enveloppe de plus de 20 milliards FCFA. Mais, outre le service financier, elle soutient le renforcement des capacités techniques et managériales de sa clientèle.

Cette « finance pour elle » vient promouvoir la parité hommes-femmes et soutenir l’entrepreneuriat féminin à travers des offres d’épargnes et de crédits incluant un programme de renforcement de capacités techniques et managériales.

Elle compte aujourd’hui près de 9.000 clients et occupe la 9e position du classement des institutions de microfinance de Côte d’Ivoire. L’autonomisation de la femme étant au cœur de ses actions.

Au 31 décembre 2020, la filiale qui compte 78 employés a financé 3081 projets et enregistré un total bilan de 12,238 milliards de FCFA. Quant au montant total de crédit depuis le démarrage, il s’est établi à 22,231 milliards de Fcfa. 

Le directeur d’agence de Bouaké est M. Jean Jacques Toh. Il aura à charge avec ses équipes d’animer ce bureau dont l’une des visions est de construire de « belles réussites professionnelles et personnelles » de leurs clients.  

La cérémonie d’ouverture de l’agence s’est déroulée en présence d’élus, de notabilités religieuse et coutumière, à l’occasion de la journée internationale de la femme, comme pour « lancer un appel fort à l’action en faveur des femmes ».