RCA législatives : la Haute autorité de la bonne gouvernance dénonce des faux diplômes

L’institution a révélé l’existence de dossiers frauduleux parmi les candidatures déposées, notamment des cas de falsification de diplômes.

 

À quelques semaines des élections législatives de décembre, la Haute Autorité Chargée de la Bonne Gouvernance (HACBG) tire la sonnette d’alarme. Selon le président de la HACBG, Guy Eugène Demba, les investigations menées par son institution ont mis en évidence des irrégularités sur plusieurs attestations de Baccalauréat présentées par certains candidats. « Nous avons constaté que des documents soumis ne sont pas conformes. Certains diplômes ont été falsifiés, d’autres appartiennent à des personnes différentes de celles qui les ont présentés », a-t-il précisé.

Cette découverte intervient alors que la période préélectorale bat son plein. Pour la HACBG, ces pratiques portent atteinte non seulement à la transparence du processus électoral, mais aussi à la crédibilité des futurs élus. L’institution appelle donc les autorités compétentes, notamment la Commission électorale et le ministère de l’Enseignement, à renforcer les mécanismes de vérification des pièces justificatives exigées dans les dossiers de candidature.

« La bonne gouvernance commence par l’exemplarité. Ceux qui aspirent à diriger doivent d’abord respecter la loi et la vérité », a insisté M. Demba, soulignant la détermination de la HACBG à poursuivre ses contrôles jusqu’à la clôture du processus électoral.

Les révélations de la Haute Autorité suscitent déjà des réactions dans l’opinion publique. Plusieurs voix appellent à des sanctions exemplaires contre les fraudeurs afin de dissuader toute tentative similaire à l’avenir

RCA-flambée des prix : Bangui prend des mesures pour protéger les consommateurs

Depuis quelques jours, les marchés de Bangui enregistrent une hausse notable des prix de plusieurs denrées alimentaires et produits de première nécessité importés du Cameroun. Une situation qui suscite l’inquiétude des ménages centrafricains déjà éprouvés par un pouvoir d’achat fragile.

 

Selon les autorités, cette flambée est en partie liée à la crise post-électorale qui sévit actuellement dans le pays voisin, perturbant les chaînes d’approvisionnement vers la République centrafricaine. Cependant, le gouvernement déplore également les agissements de certains commerçants peu scrupuleux qui profiteraient de la situation pour créer artificiellement la rareté et gonfler les prix.

Face à cette conjoncture, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Thierry Patrick Akoloza, a réuni ce mercredi à Bangui les principaux opérateurs économiques du secteur. Au cours de cette rencontre, il a annoncé une série de mesures destinées à stabiliser les prix sur le marché et à protéger les consommateurs.

« Le gouvernement ne tolérera aucune spéculation injustifiée sur les produits de première nécessité. Des contrôles seront intensifiés dans les marchés et des sanctions fermes seront prises contre les contrevenants », a prévenu le ministre.

Parmi les dispositions envisagées figurent le renforcement du contrôle des stocks, la surveillance des circuits d’importation et la mise en place d’un mécanisme de suivi hebdomadaire des prix.

Le ministère du Commerce appelle par ailleurs les commerçants au sens de responsabilité et à la solidarité nationale en cette période difficile. De leur côté, les consommateurs espèrent que ces mesures permettront de freiner rapidement la spirale haussière qui affecte déjà leur quotidien.

RCA : « le taux de fécondité des adolescentes a chuté de 229 à 184 pour mille »

C’est ce qui ressort du discourt de Faustin Archange Touadéra au lancement de l’initiative présidentielle pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle.

 

– Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;

– Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

– Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

– Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;

– Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Diplomatiques et Représentants des Agences du système des Nations-Unies ;

– Monsieur le Gouverneur de Bas-Oubangui ;

– Madame la Présidente intérimaire de la Délégation Spéciale de la Ville de Bangui ;

– Monsieur le Président de la Société Centrafricaine de Gynécologie-Obstétrique ;

– Madame la Présidente de l’Association des Sages-femmes et Infirmiers Accoucheurs de Centrafrique ;

– Distingués invités ;

– Mesdames, Messieurs ;

Je me réjouis de présider aujourd’hui, 6 novembre 2025, la cérémonie officielle de lancement de l’Initiative Présidentielle pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en République Centrafricaine.

Comme vous le savez, notre pays a connu des décennies de crises qui ont dévasté notre système de santé avec comme conséquences, deux tiers des infrastructures sanitaires détruites, une réduction de l’effectif du personnel a un niveau sans précédent.

Le ratio personnel de santé/population pouvait être estimé à 4.5 agents pour 10.000 habitants, 5 fois moins que la norme de l’O.M.S qui est de 23 agents qualifiés pour 10.000 habitants.

Qui plus est, ce personnel était démotivé, étant par ailleurs victime des exactions et des attaques de groupes armés.

Les indicateurs de santé maternelle et infantile étaient parmi les plus préoccupants au monde. Ils le demeurent d’ailleurs malgré des avancées notables.

Ainsi, en 2015, notre ratio de mortalité maternelle était estimé à 890 décès pour 100.000 naissances vivantes et celui de la mortalité néonatale à 48 décès pour 1.000 naissances vivantes.

En d’autres termes, six (6) mères centrafricaines mourraient chaque jour, et quatre nouveau-nés s’éteignaient chaque heure.

La mortalité maternelle est donc une tragédie humaine silencieuse qui nous interpelle tous, de façon impérative.

Mesdames et Messieurs ;

Fort de ce tableau sombre, j’ai fait de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent, l’une des priorités de mon mandat, dès mon accession à la magistrature suprême en 2016.

En édictant les Dix Domaines d’Impulsion Présidentielle pour l’accélération vers la Couverture Sanitaire Universelle, j’ai voulu redonner à chaque femme centrafricaine le droit de donner la vie sans risquer la sienne.

De ce fait, en 2019, j’ai lancé un dossier d’investissement national aligné au Plan National de Développement Sanitaire (troisième génération 2022 – 2026) et consacré à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile.

J’ai promulgué le décret instituant la gratuité ciblée des soins pour les femmes enceintes, les femmes allaitantes, les enfants de zéro à 5 ans et les survivantes de violences basées sur le genre.

A l’occasion de mon premier discours sur l’état de la Nation du 28 décembre 2024, j’ai déclaré la mortalité maternelle “une urgence nationale”.

Par cette déclaration, j’ai réitéré ma détermination à réduire de façon drastique et accélérée le taux de mortalité maternelle de deux tiers du taux actuel d’ici 2030 par mon implication personnelle et une action coordonnée au plus haut niveau de l’Etat.

Mesdames et Messieurs ;

Nos ambitions, en ce qui concerne la réduction de la mortalité maternelle, sont réalisables, car les causes de ces décès sont connues et évitables.

Ce sont, entre autres :

  • les avortements à risque qui représentent 31 % des cas ;
  • les hémorragies du post-partum avec 28 % des cas;
  • les infections avec 14 % de cas;
  • le travail prolongé qui représente 9 % de cas;
  • et les pré-éclampsies et éclampsies dans l’ordre de 9 % de cas.

Il faut ajouter à cette liste les maladies non communicables, notamment les cancers du sein et du col de l’utérus, les infections qui sont aggravées par la montée en puissance de la résistance anti microbienne dont les principales causes sont l’automédication et la procuration des médicaments de qualité inférieure, communément appelés faux médicaments.

J’ai donc instruit le Gouvernement de mettre en place, sous la direction du Premier Ministre, un ensemble de mesures politiques, programmatiques et opérationnelles pour lutter efficacement contre les cancers gynécologiques, avec une emphase sur les cancers du sein et du col de l’utérus.

Mesdames et Messieurs ;

Je suis heureux de vous informer aujourd’hui que des progrès considérables ont été accomplis dans le cadre du renforcement du système de santé ces dernières années.

A titre illustratif :

– plusieurs lois ont été promulguées sur l’initiative du Gouvernement, notamment la loi sur la vaccination ; la loi sur le VIH et le SIDA ; la loi sur l’exercice de la fonction pharmaceutique, les médicaments et les produits de santé et la loi instituant la déclaration obligatoire des décès maternels et périnatales et riposte.

  • 2.100 nouveaux agents de santé recrutés, dont 234 médecins et 1.640 paramédicaux ;
  • 115 ambulances déployées pour améliorer la référence et la contre-référence ;
  • 236 services de maternité, de réanimation et de bloc opératoire sont équipés dans plusieurs hôpitaux ;
  • le nombre d’accouchements assistés a augmenté de façon significative passant de 77.827 en 2023 à 99.662 en 2024; les consultations des enfants de moins de 5 ans ont augmenté de 755.973 à plus d’un million sur la même période.

Des investissements sans précédent ont été consentis pour intensifier les actions au niveau communautaire.

Pour ce faire, nous avons formé 2.500 Matrones traditionnelles et 7.168 agents de santé communautaire déployés dans tous nos Districts sanitaires.

Nous avons aussi créé de nouvelles écoles régionales de formation à Berberati, Bossangoa et Bangassou, pour former localement nos Sages-femmes et Infirmiers Diplômés d’Etat.

Nous comptons ainsi former une centaine d’agents paramédicaux par promotion et par an contre un taux actuel de moins 10 Infirmiers par an.

Pour renforcer les soins obstétricaux et néonataux d’urgence, 32 maternités et 4 dépôts régionaux de produits de santé ont été construits, avec le soutien de nos partenaires.

Par ailleurs, pour combattre l’hémorragie du post-partum, nous avons introduit pour la première fois les mèches de tamponnement intra-utérin, un geste simple mais salvateur, désormais pratiqué dans tout le pays.

J’instruis le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et le Ministre chargé de la Santé et de la Population d’accélérer et d’intensifier la lutte contre les faux médicaments et les médicaments de rue.

Mesdames et Messieurs,

Je suis heureux de rappeler que nos efforts ont commencé à produire des résultats tangibles en termes d’impact comme en témoigne le dernier rapport mondial sur les tendances de mortalité maternelle, publié conjointement par l’OMS, l’UNICEF, l’UNFPA, la Banque Mondiale et la Division de la Population de l’ONU (UNDSA).

Selon ce rapport :

– le taux de mortalité maternelle en République Centrafricaine est en déclin, passant de 890 pour 100.000 naissances vivantes en 2016 à 692 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes en (2024) ;

– le taux de fécondité des adolescentes a chuté de 229 à 184 pour mille ;

– le taux de mortalité infanto-juvénile a reculé de 179 à 99 pour mille en dix ans ;

– le taux de létalité post-partum à l’Hôpital Communautaire est passé de 3,1 % à 1,3 % durant la seule année 2024.

Mesdames et Messieurs ;

Nous sommes dans la bonne voie vers l’atteinte des ODD, notamment l’ODD3, “Santé et bien-être”.

Néanmoins, la lutte contre la mortalité maternelle exige que chaque décès soit compté et compris pour prévenir le suivant. C’est pourquoi, j’ai décidé de lancer la première Enquête Nationale sur la Mortalité Maternelle en République Centrafricaine.

J’appelle ici tous les leaders communautaires et toutes les autorités locales à faciliter le travail des enquêteurs afin de garantir la fiabilité des données recueillies.

J’ai promulgué la Loi sur la déclaration obligatoire des décès maternels, périnataux et la riposte.

J’instruis le Premier Ministre et le Ministre chargé de la Santé et de la Population de procéder sans délai à la vulgarisation et l’application de cette loi sur toute l’étendue du territoire centrafricain.

A cet effet, je tiens à indiquer qu’il est mis en place un système d’information digitalisé au moyen duquel je suivrai personnellement, en temps réel, les tendances de mortalité maternelle.

A ce propos, je remercie la firme Dure Technologie qui nous appuie dans la digitalisation du système de santé sur les financements de plusieurs partenaires.

Pour réduire les décès dûs aux retards et aux conditions inadéquates d’évacuation des femmes et des nouveau-nés, 37 nouvelles ambulances médicalisées acquises dont 25 sur le financement du Gouvernement et 12 avec l’appui de la Banque Mondiale, de la Banque Africaine de Développement et du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.

Je suis heureux de procéder au déploiement de ces ambulances dans les formations sanitaires et localités ci-après :

Hôpital de District de Begoua,

Centre de Santé de Bagandou,

Hôpital Secondaire de Yaloké,

Centre de Santé de Ndjo,

Hôpital de District de Boda,

Centre de Santé de Ngotto,

Hôpital Secondaire de Boganagone,

Centre de Santé de Bossemptelé,

Centre de Santé de Nandobo,

Hôpital Secondaire de Bayanga,

Centre de Santé de Bambio,

Centre de Santé de Dedé-Mokouba,

Centre de Santé de Abba,

Centre de Santé de Sido,

Centre de Santé de Taley,

Hôpital de District de Bocaranga,

Centre de Santé de Bakala,

Centre de Santé de Ngakobo,

Centre de Santé de Dekoa,

Hôpital secondaire de Bamingui,

Hôpital secondaire de Ouadda-Djallé,

Centre de Santé de Bakouma,

Hôpital de District de Mobaye,

Hôpital secondaire de Zangba,

Hôpital de District de Kembé,

Hôpital secondaire de Satema,

Hôpital secondaire de Mingala,

Centre de Santé de Kongbo,

Centre de Santé de Poudjio,

Centre de Santé urbain des Castors,

Centre de Santé urbain de Lakouanga,

Maternité du Camp Henri Izamo,

Clinique TOUADERA Community.

J’annonce le déploiement de 16 autres dans les semaines à venir avec comme destinations prioritaires les formations sanitaires urbaines de la Ville de Bangui et les localités situées à l’extrême Est et Ouest du pays .

Il s’agit de :

Hôpital de District de Nola,

Hôpital de District d’Obo,

Hôpital secondaire de Zemio,

Centre de Santé de Mboki,

Centre de Santé de Djémah,

Centre de Santé de Bema,

Centre de Santé urbain de la CNSS,

Centre de Santé urbain de Ngaragba,

Centre de Santé urbain de Landja,

Centre de Santé urbain de Petevo,

Centre de Santé urbain de Yapelé,

Centre de Santé urbain de Gobongo,

Centre de Santé urbain de Malimaka,

Centre de Santé urbain de Mamadou M’baïki,

Centre de Santé urbain de Bede-Combattant,

Centre de Santé urbain de Boy Rabe.

J’instruis les Conseils et Comités de gestion des formations sanitaires, les communautés et les partenaires de s’organiser pour assurer la gestion et la maintenance de ces ambulances.

Sur financement du Gouvernement, nous avons construit les maternités et Blocs opératoires à Kongbo, Lomi, Gambo, Landja dans le 9ème Arrondissement, Markounda, Nangha-Boguila et Nana-Bakssa.

Avec l’appui de l’UNICEF, dix (10) nouvelles maternités modernes ont été construites et équipées avec un accès à l’eau potable et à l’énergie solaire à Lakouanga, à Bimbo, à Nana-Bakassa, à Ndjoukou, à Markounda, à Mbrés, à Bornou, à Bossangoa, à Balembe, à Herman.

– Distingués invités ;

– Mesdames et Medssieurs,

Fort des performances très honorables réalisées dans la lutte contre la mortalité maternelle, je tiens à exprimer ma profonde gratitude :

  • À nos partenaires techniques et financiers, pour leur engagement constant à nos côtés ;
  • Et surtout, à nos agents de santé, Sages-femmes, Infirmiers, Matrones traditionnelles, agents de santé communautaire, et prestataires des soins sur terrain, des véritables héros de la vie, souvent dans des conditions extrêmement difficiles.

Je lance un appel solennel à chaque institution, chaque famille, chaque communauté, afin qu’aucune femme ne meurt en donnant la vie, car sauver une mère, c’est sauver une nation.

J’invite solennellement tous les responsables politiques, administratifs, sanitaires, communautaires ainsi que les partenaires techniques et financiers à se mobiliser comme un seul homme en faveur de la réduction de la mortalité maternelle devenue une haute priorité nationale.

Au nom du peuple centrafricain, je déclare officiellement lancée l’Initiative présidentielle « Zéro décès Evitable » pour la survie, la dignité et le bien-être des mères et des enfants en Centrafrique.

Je vous remercie.

 

RCA : Faustin Archange Touadéra reçoit une mission médicale des Emirats Arabes Unis

Le Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadéra, a reçu en audience, le mercredi 5 novembre 2025, au Palais de la Renaissance à Bangui, une délégation des Émirats Arabes Unis conduite par le Docteur Amal Qeddrah Azamine Baraka.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une mission médicale menée auprès des femmes centrafricaines, témoignant du renforcement des liens de coopération entre la République Centrafricaine et les Émirats Arabes Unis, notamment dans le domaine de la santé.

Fruit du partenariat entre les deux pays, cette mission médicale vise à appuyer les efforts du gouvernement centrafricain en matière de réduction de la mortalité maternelle et infantile, ainsi que de promotion de la santé reproductive.
Elle permettra à de nombreuses femmes de Bangui et de l’intérieur du pays d’accéder à des soins de qualité, à travers des consultations gratuites et des activités de sensibilisation.

Lors de l’audience, la cheffe de mission, Docteur Amal Qeddrah Azamine Baraka, a exprimé sa gratitude envers les autorités centrafricaines pour l’accueil chaleureux réservé à sa délégation. Elle s’est également dite consciente des défis liés à l’accès aux soins de santé auxquels font face les femmes en Afrique, tout en saluant l’engagement personnel du Président Touadéra pour l’amélioration du système sanitaire national.

Cette initiative, rappelons-le, est soutenue par l’Association Main Tendue de Touadéra (AMTT), qui œuvre pour le bien-être social et sanitaire des populations vulnérables.

Cameroun : Paul Biya entame son huitième mandat

À 92 ans, le président camerounais, au pouvoir depuis 1982, ouvre ainsi un nouveau chapitre de son long magistère, placé sous le signe de la paix, de la stabilité et de l’emploi des jeunes.

 

Réélu à la tête du Cameroun avec 53,66 % des suffrages à l’issue du scrutin présidentiel du 12 octobre, Paul Biya a prêté serment ce jeudi 06 novembre 2025, devant le Parlement réuni en Congrès.

Sous les ors de l’Assemblée nationale, le président Biya a juré de « remplir fidèlement les devoirs de sa charge, dans le respect de la Constitution et des lois de la République ». Dans son discours d’investiture, il a appelé ses compatriotes à tourner la page de la campagne électorale pour se consacrer à la construction nationale.

Le projet de société tel que présenté lors de la campagne électorale, met l’accent sur la promotion de la jeunesse et de la femme. « La situation des jeunes et des femmes sera au cœur de mon action », rappelle le président. Ces deux couches de la société seront privilégiées au cours des premiers mois du mandat qui démarre.

Paul Biya a réaffirmé sa volonté de restaurer la paix dans les régions en crise, notamment dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, où persistent encore des poches d’insécurité. Il a également promis des mesures fortes pour relancer l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes, frappés de plein fouet par le chômage et la précarité.

Dans une tonalité rassembleuse, Paul Biya a dénoncé les discours de haine et les comportements susceptibles de fragiliser la cohésion nationale. Il a appelé à un retour à l’ordre et au respect des institutions républicaines, condition, selon lui, d’un Cameroun stable et prospère.

Pour ce huitième mandat, le président Biya annonce une série de chantiers prioritaires : la consolidation de la paix, l’amélioration du climat des affaires, la poursuite des grands projets d’infrastructures, la transformation agricole et la modernisation de l’administration publique.

Un programme ambitieux que le chef de l’État veut mettre en œuvre « dans la concertation, la discipline et le respect de la légalité républicaine ».

Alors que s’ouvre ce nouveau septennat, les regards sont tournés vers Etoudi, où le président Biya entend, une fois encore, imprimer sa marque sur l’histoire du Cameroun.

Manchester City – Liverpool : plongez au cœur d’un choc footballistique avec 1xBet !

L’Etihad Stadium se fige en attendant une confrontation spectaculaire, devenue le symbole de la lutte pour le titre en Premier League.

 

Le 9 novembre, Manchester City reçoit Liverpool pour le compte de la 11ᵉ journée. Faites monter l’adrénaline à la veille de ce match capital et pariez via le lien. 1xBet, le meilleur site de paris sportifs international, reste fidèle à ses traditions et vous propose les meilleures cotes pour les matchs clés. Pariez de manière responsable, jouez avec passion et la chance vous sourira !

Le nouveau visage des Citizens

En ce début de saison, Manchester City ressemble davantage à l’équipe d’Erling Haaland qu’à celle de Pep Guardiola. Les Citizens ont délaissé les longs ballons au profit d’un jeu vertical maximal, avec des transitions défense-attaque ultra-rapides. C’est un environnement idéal pour le rapide Norvégien qui se sent comme un poisson dans l’eau. Haaland a inscrit 13 buts en 10 apparitions en championnat et domine largement le classement des buteurs.

Après le départ de Kevin De Bruyne, le rôle de meneur de jeu principal de City a été confié à Rayan Cherki. Le Français s’est remis de sa blessure et a délivré deux offrandes décisives lors du match contre Bournemouth. Cherki et Haaland affichent une complémentarité exceptionnelle, ce qui fait de ce duo prometteur une force redoutable en Premier League.

Liverpool est en feu

Après une série d’échecs, Arne Slot a cessé d’expérimenter et est revenu à la philosophie de jeu qui lui avait permis de remporter le titre dès sa première saison en Premier League. Un pressing intense avec des combinaisons sur coups francs impeccables ont permis de briser la solide équipe d’Aston Villa (2-0) et de stopper la marche victorieuse du Real Madrid (1-0).

Au milieu de ces joueurs de Liverpool avides de victoires, les « Merengues » semblaient désemparés. Vinícius Júnior a passé tout le match dans l’ombre de Conor Bradley et Kylian Mbappé était invisible face à Virgil van Dijk et Ibrahima Konaté.

Les Reds sont en pleine confiance, mais un troisième match important les attend ces sept derniers jours. L’issue de la rencontre face à Manchester City dépendra donc en grande partie de la capacité de Liverpool à se surpasser.

À quoi s’attendre de ce choc des titans ?

La saison dernière, Liverpool s’était imposé largement 2-0 à l’Etihad Stadium. Mais les équipes ont bien changé depuis. La forme étincelante d’Erling Haaland, le soutien de ses supporters et le calendrier chargé de Liverpool font de Manchester City le favori de ce match. La cote d’une victoire des Citizens est de 1.991, et celle d’un succès des visiteurs de 3.705. Un pari gagnant sur un match nul multipliera votre mise par 4.11.

Cotes : V1 — 1,991, X — 4,11, V2 — 3,705

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Signature d’un accord local de paix entre communautés centrafricaine et soudanaise

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a annoncé la signature d’un accord local de paix entre les représentants des communautés centrafricaine et soudanaise, à Am-Dafock, une zone frontalière récemment marquée par des violences armées récurrentes.

 

L’accord, paraphé le 30 octobre dernier, intervient après plusieurs semaines de tensions nourries par des incursions d’hommes armés venus du Soudan, qui ont provoqué des affrontements et des déplacements de populations dans cette localité située à l’extrême nord du pays.

Selon un communiqué de la Minusca, le texte signé prévoit notamment l’interdiction de la détention illégale d’armes et de matériels militaires, ainsi que le respect des couloirs de transhumance, afin de prévenir les affrontements entre éleveurs et agriculteurs.

« Cet accord marque une étape importante dans les efforts de stabilisation du nord-est de la République centrafricaine. La Minusca accompagnera les parties prenantes pour garantir son application sur le terrain », a déclaré un responsable de la mission onusienne.

Les représentants des deux communautés se sont, de leur côté, engagés à favoriser le dialogue et la cohabitation pacifique, tout en appelant les autorités locales à renforcer la présence sécuritaire dans la région.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de réconciliation communautaire soutenue par la Minusca, qui multiplie depuis plusieurs mois les médiations locales pour endiguer les violences transfrontalières et restaurer la confiance entre populations voisines.

RCA-Bangui : la flambée des prix des produits camerounais inquiète les consommateurs

Depuis quelques jours, les prix de plusieurs denrées alimentaires et produits de première nécessité importés du Cameroun connaissent une forte hausse sur les marchés de Bangui. Une situation préoccupante qui met à mal le pouvoir d’achat des ménages centrafricains.

 

Selon les commerçants, cette flambée trouve son origine dans la crise post-électorale qui secoue actuellement le Cameroun. Les tensions politiques et les troubles enregistrés dans certaines zones frontalières perturbent considérablement les chaînes d’approvisionnement.

« Nos camions restent bloqués plusieurs jours avant d’atteindre Bangui. Certains transporteurs refusent même de prendre la route, craignant pour leur sécurité », témoigne un importateur du marché PK5.

Cette instabilité a entraîné une raréfaction des produits camerounais sur les étals, provoquant une hausse généralisée des prix.

Sur les principaux marchés de la capitale centrafricaine, les prix du riz, de la farine, du savon ou encore de l’huile végétale ont grimpé en flèche.

Un sac de riz de 50 kg, vendu il y a encore deux semaines à 27 000 francs CFA, s’affiche désormais à plus de 33 000 francs. Le bidon d’huile de 20 litres dépasse les 20 000 francs CFA, contre 15 000 auparavant.

« On ne s’en sort plus. Même pour préparer un repas simple, il faut dépenser le double », déplore Marie-Thérèse, vendeuse de beignets au marché Combattant.

Du côté des commerçants, la situation n’est pas plus reluisante. Beaucoup affirment travailler à perte.