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Le football de clubs est de nouveau sous les feux des projecteurs, et le week-end prochain offrira aux fans plusieurs rencontres explosives ! 1xBet, le meilleur site de paris sportifs international, vous propose un aperçu des plus belles affiches.

 

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FC Barcelone – Athletic Bilbao, 22 novembre

 

Cet été, les relations entre les deux clubs se sont tendues suite à l’échec du transfert de Nico Williams. L’international espagnol était tout près de rejoindre le FC Barcelone, mais il a finalement décidé de rester et a prolongé son contrat avec l’Athletic Bilbao. À l’instar de toute l’équipe, Niko évolue toujours en deçà de son niveau habituel : en 8 matchs de Liga, il n’a inscrit que 2 buts.

 

Mais cela ne signifie pas pour autant que le FC Barcelone aura la tâche facile lors de la rencontre à venir. Après le départ d’Iñigo Martínez, la troupe de Hansi Flick peine à retrouver sa solidité défensive. Les matchs du FC Barcelone offrent régulièrement une régalade à ses supporters, mais les Catalans, qui ont déjà concédé deux défaites en championnat et accusent trois points de retard sur le Real Madrid, se montrent très poreux en arrière.

 

Cotes : V1 – 1,486, X – 5,05, V2 – 6,67.

 

Arsenal – Tottenham, 23 novembre

 

Les fans d’Arsenal retiennent leur souffle : l’équipe a entamé la saison à toute allure et compte quatre unités d’avance sur son dauphin. Lors du match avec la sélection brésilienne, le pilier de la défense londonienne, Gabriel Magalhães, a dû quitter le terrain sur blessure, mais même son absence ne devrait pas ébranler la détermination des Gunners face à Tottenham. Le derby du nord de Londres est un match dans lequel les Gunners visent la victoire.

 

Tottenham est déterminé à empêcher son principal rival de remporter le premier titre de champion depuis 2004. Les Spurs occupent la cinquième place du classement et ne sont qu’à une longueur de Sunderland, quatrième. Une place en zone de Ligue des champions est à leur portée, mais jusqu’à présent, l’équipe de Thomas Frank ne réussit pas à suivre le train imposé par ses concurrents. En début de saison, Tottenham avait ravi ses kops en s’imposant face à Manchester City, mais a ensuite subi des dominations face à Aston Villa et Chelsea, et a également raté la victoire à domicile face à Manchester United. Il est temps de reprendre du poil de la bête.

 

Cotes : V1 – 1,384, X – 4,74, V2 – 8,3.

 

Inter – AC Milan, 23 novembre

 

L’Inter partage la première place avec la Roma, mais devance les Romains grâce à une meilleure différence de buts. L’AC Milan est toujours troisième et n’est qu’à deux unités de son voisin. Les Rossoneri sont donc en bonne voie de s’emparer de la tête du classement après le derby de dimanche. La prochaine rencontre des géants milanais revêtira une signification symbolique particulière : ils joueront à San Siro pour la première fois depuis l’annonce de la décision des clubs de racheter et de démolir le stade mythique pour y construire une nouvelle enceinte.

 

Le déménagement n’est pas prévu avant 2032, mais le dernier derby dans l’ancien stade a déjà commencé : Rafael Leão, Lautaro Martínez et les autres stars fouleront la pelouse avec une émotion particulière. L’équipe de Chivu semble plus confiante ces dernières journées, mais le vétéran Massimiliano Allegri donnera sans aucun doute du fil à retordre au jeune manager adverse.

 

Cotes : V1 – 1,864, X – 3,56, V2 – 4,24

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La Banque mondiale débloque 160 milliards de F pour l’Afrique centrale et l’Ouest

Cet argent est destiné à renforcer durablement les systèmes de santé dans plusieurs pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest.

 

La Banque mondiale a approuvé un financement d’un montant avoisinant 160 milliards de francs CFA destiné à renforcer durablement les systèmes de santé dans plusieurs pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest. Ce programme régional ambitieux concerne notamment le Cameroun, la République du Congo, le Tchad et la République centrafricaine. L’objectif : améliorer la préparation sanitaire, la qualité des soins et la capacité des États à répondre efficacement aux crises sanitaires.

Selon le Dr Innocent Nukuri, spécialiste en santé à la Banque mondiale, cette initiative intervient dans un contexte marqué par la résurgence d’épidémies et la fragilité des infrastructures médicales dans la région. « L’un des enjeux majeurs est d’aider les pays à anticiper et à gérer les urgences sanitaires, tout en renforçant la prestation des services de santé primaires », souligne-t-il.

Le financement permettra d’investir dans plusieurs domaines stratégiques, parmi lesquels : le renforcement des laboratoires nationaux et régionaux ; l’amélioration de la surveillance épidémiologique ; la formation du personnel médical ; l’acquisition d’équipements et de technologies de pointe ; le développement de mécanismes d’alerte et de réponse rapide.

Pour le Dr Nukuri, la dimension régionale est essentielle : « Les épidémies ne connaissent pas de frontières. En mutualisant les efforts et les ressources, nous pouvons réduire les risques de propagation et soutenir des systèmes plus robustes ».

Au-delà de la réponse aux urgences sanitaires, ce programme devrait contribuer à améliorer l’accès aux soins, la prise en charge des maladies courantes et la résilience des communautés. Les investissements prévus permettront également d’appuyer les politiques de santé publique et de moderniser les infrastructures médicales, souvent vieillissantes ou insuffisantes dans certains pays.

La Banque mondiale insiste sur la nécessité d’une mise en œuvre coordonnée entre les États bénéficiaires. « La collaboration régionale est un levier indispensable pour garantir l’efficacité de l’action sanitaire. Ce financement vient soutenir une vision à long terme où les systèmes de santé africains deviennent plus solides, plus inclusifs et plus réactifs », explique le spécialiste.

RCA-Élections 2025 : l’ANE réceptionne un nouveau lot de matériel électoral à Bangui

L’Autorité Nationale des Élections (ANE) a franchi une nouvelle étape dans les préparatifs des élections groupées prévues le 28 décembre 2025.

 

Jeudi 20 novembre 2025, un important lot de matériel électoral non-sensible a été réceptionné à l’aéroport international Bangui M’Poko. L’arrivage de ce matériel vient renforcer les capacités logistiques de l’institution chargée de l’organisation du scrutin.

Le convoi fraîchement arrivé comprend notamment des isoloirs ainsi que divers équipements destinés aux bureaux de vote sur l’ensemble du territoire. Selon l’ANE, ces matériels permettront d’assurer de meilleures conditions d’accueil des électeurs et de garantir le bon déroulement des opérations de vote.

Il s’agit du deuxième lot réceptionné au cours du mois de novembre, témoignant de l’accélération des préparatifs à quelques semaines du scrutin. Les responsables de l’ANE se sont dits satisfaits de l’avancement du processus, soulignant que la réception régulière des équipements constitue un gage de transparence et d’efficacité.

Dans les prochains jours, ces matériels seront répertoriés, acheminés puis distribués dans les différentes circonscriptions électorales du pays. L’ANE assure que toutes les dispositions sont prises pour que l’ensemble des bureaux de vote soient opérationnels à la date du 28 décembre 2025.

RCA : MK Permanence Juridique et Médiation alerte sur les abus envers les travailleurs

Cette organisation invite les travailleurs à faire valoir leurs droits et à signaler toute forme de traitement injuste.

 

Dans un communiqué rendu public le 18 novembre, l’organisation MK Permanence Juridique et Médiation, engagée dans la défense des droits humains et la promotion de la justice sociale en République centrafricaine, a tiré la sonnette d’alarme sur les conditions de travail imposées aux employés centrafricains par certaines entreprises étrangères opérant dans le pays.

Selon l’organisation, plusieurs travailleurs feraient face à un non-respect manifeste du Code du travail centrafricain, notamment concernant les grilles salariales, les droits de congé et d’autres dispositions essentielles encadrant la relation employeur-employé. MK Permanence Juridique et Médiation affirme recevoir depuis plusieurs mois des plaintes dénonçant des pratiques « dégradantes » et « contraires à la législation nationale ».

« Il est inadmissible que des entreprises opérant légalement sur le territoire centrafricain se permettent de violer les droits fondamentaux des travailleurs, en toute impunité », déplore l’organisation, qui insiste sur la nécessité de renforcer les contrôles et d’exiger le respect strict des normes en vigueur.

Face à cette situation, MK Permanence Juridique et Médiation appelle le gouvernement, notamment le ministère du Travail, à intensifier les inspections dans les entreprises en cause et à appliquer des sanctions exemplaires en cas de persistance des abus. L’organisation a également invité les travailleurs à faire valoir leurs droits et à signaler toute forme de traitement injuste.

Dans un contexte économique déjà fragile, ces dénonciations relancent le débat sur la protection des travailleurs centrafricains et sur la responsabilité des entreprises étrangères qui profitent du marché local. MK Permanence Juridique et Médiation assure qu’elle poursuivra ses actions de veille et d’accompagnement jusqu’à ce que les pratiques incriminées cessent.

RCA-Pollution mortelle à Ekinga : le gouvernement ouvre une enquête

Depuis plusieurs semaines, des décès en série sur le chantier minier d’Ekinga ont été signalés, suscitant la colère et l’incompréhension des habitants.

 

Face aux soupçons de pollution chimique qui agitent la commune de Salo, une inquiétude gagne la population. En réaction, le ministère des Mines et la coopérative minière Vision-Plus ont dépêché deux missions d’enquête sur le terrain afin de faire toute la lumière sur cette tragédie.

Selon les premiers témoignages recueillis dans la zone, plusieurs personnes auraient succombé à la suite d’une possible contamination de l’eau utilisée par les travailleurs et les riverains. Les habitants dénoncent l’usage de produits chimiques non contrôlés sur le site minier, accusant les responsables d’avoir mis en péril la santé publique. Face aux soupçons de pollution chimique qui agitent la commune de Salo, le ministère des Mines et la coopérative minière Vision-Plus ont dépêché deux missions d’enquête sur le terrain afin de faire toute la lumière sur cette tragédie.

Les autorités appellent au calme et assurent que des investigations rigoureuses sont en cours.

« Nous devons comprendre ce qui s’est réellement passé à Ekinga. Aucun dérapage environnemental ou humain ne sera toléré », a indiqué une source au sein du ministère des Mines.

Les experts dépêchés sur place prélèvent actuellement des échantillons d’eau et de sol, tandis que les équipes médicales tentent de déterminer les causes exactes des décès.

La coopérative Vision-Plus, qui exploite le site minier, se dit également préoccupée par la situation et affirme collaborer pleinement avec les enquêteurs. Elle promet de renforcer ses protocoles de sécurité et de transparence dans l’attente des conclusions officielles.

Dans la commune de Salo, l’heure est à l’attente, mais aussi à l’appréhension. Les familles endeuillées demandent justice et exigent des mesures immédiates pour prévenir de nouveaux drames. Au niveau national, ce dossier relance le débat sur la gestion des sites miniers artisanaux et semi-industriels, souvent pointés du doigt pour leurs impacts environnementaux et sanitaires.

Les résultats des enquêtes devraient être rendus publics dans les prochains jours. En attendant, la population espère que la vérité émergera et que des responsabilités seront clairement établies.

Bangui se refait une beauté : la mairie mobilise pour un nettoyage citoyen

À l’approche du 1er décembre, la municipalité appelle les habitants à nettoyer et embellir leurs parcelles pour redonner éclat et dignité à la capitale.

 

La municipalité de Bangui veut redonner un nouveau visage à la capitale. Face à l’insalubrité grandissante observée dans plusieurs arrondissements en cette fin d’année, la présidente intérimaire de la délégation spéciale de la ville, Léontine Yangba Weyebonna Bonna, a lancé, le 17 novembre, un appel citoyen à l’endroit de tous les Banguissois.

Lors d’un point de presse tenu à l’hôtel de ville, la présidente intérimaire a invité les habitants à embellir leurs parcelles, nettoyer leurs abords immédiats et repeindre leurs lieux de commerce, afin de créer un environnement digne des festivités nationales du 1er décembre.

Selon elle, l’image de la capitale doit refléter « l’unité, la dignité et la propreté », valeurs associées à cette date historique.

La mairie estime que certains quartiers présentent un niveau d’insalubrité inquiétant, aggravé par la saison sèche qui favorise l’accumulation des déchets. Les activités de balayage, de curage des caniveaux et de ramassage d’ordures seront renforcées dans les jours à venir, avec l’appui des services municipaux et de plusieurs organisations partenaires.

« La propreté de la ville ne dépend pas seulement des autorités. Elle est l’affaire de tous », a rappelé Léontine Yangba Weyebonna Bonna, encourageant les comités de quartier, les associations de jeunes et les commerçants à s’impliquer davantage.

Dans une capitale en pleine expansion et confrontée à de nombreux défis environnementaux, cet appel vise à mobiliser la population autour d’un effort collectif, afin d’offrir aux visiteurs comme aux habitants une ville plus accueillante.

RCA-Bangui : l’opération « Tonnerre » déclenchée pour freiner la flambée des prix

Le ministère du Commerce a lancé depuis le 17 novembre 2025, une campagne de contrôle baptisée « Tonnerre ».

 

Alors que les prix des denrées alimentaires connaissent une hausse inhabituelle dans les marchés de Bangui, dans le sillage de la crise post-électorale au Cameroun, le ministère du Commerce a lancé depuis le 17 novembre une vaste campagne de contrôle. Baptisée « Tonnerre », l’opération vise non seulement à réguler les prix, mais aussi à vérifier la qualité des produits vendus dans la capitale.

Au marché Mamadou Mbaïki, dans le 3ᵉ arrondissement, une première équipe de contrôleurs a inspecté trois magasins. Les agents ont passé au crible les prix, la conformité des produits ainsi que les documents administratifs des commerçants.

« Parmi les trois magasins visités, un seul est en règle, avec tous les documents requis et un marquage clair des prix. En revanche, les deux autres n’ont présenté aucun document et affichent une tendance à l’augmentation des prix », a déploré Jaëlle Kanimbia, adjointe au chef de mission.

Si certains commerçants profitent du contexte pour revoir leurs tarifs à la hausse, d’autres affirment rester fidèles aux mesures gouvernementales. Parmi les nombreux acheteurs du jour, certains se disent rassurés par cette initiative.

L’opération « Tonnerre » ne se limite pas aux étiquettes et aux factures. Les équipes ont également découvert des produits avariés, immédiatement saisis, ainsi que des conditions d’hygiène préoccupantes dans certaines structures.

Valentin Mada, chef de mission, décrit une situation alarmante dans une boulangerie visitée :

« Le constat est amer. La douche se trouve dans la même pièce que la boulangerie. Les employés n’ont ni casques ni gants, et leurs certificats médicaux sont expirés. Comment ne pas douter de l’état de santé de ceux qui nous fournissent le pain que nous consommons ? »

Cette opération de quatre jours intervient dans un contexte de forte tension sur les marchés centrafricains, quelques jours seulement après les journées « ville morte » lancées par Issa Tchiroma Bakary, candidat malheureux à la présidentielle camerounaise. Les perturbations commerciales qui en ont découlé ont accentué l’inquiétude des consommateurs.

Ouham-Pendé : un projet d’urgence pour débarrasser la région des engins explosifs

Face à la persistance des engins explosifs dans l’Ouham-Pendé, Dan Church Aid déploie un projet d’un an pour sécuriser les communautés, prévenir les risques et accompagner les victimes.

 

L’ONG Dan Church Aid (DCA) a lancé, à Bocaranga, un projet de douze mois consacrés à la lutte contre les engins explosifs et à l’accompagnement des victimes dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, une zone longtemps marquée par des incidents meurtriers à l’encontre des civils comme des militaires. L’initiative s’étend également aux localités de Koui et de Ngaoundaye, où la présence d’engins explosifs constitue encore une menace persistante pour la sécurité et la mobilité des populations.

Ce nouveau programme vise avant tout à réduire les risques liés aux engins explosifs à travers des actions de sensibilisation communautaire, le renforcement des compétences locales en matière de gestion des risques et l’appui direct aux personnes touchées. Les équipes de DCA mèneront des sessions d’information dans les villages, formeront des relais communautaires et mettront en place des mécanismes d’alerte afin de mieux prévenir les incidents.

En parallèle, l’ONG prévoit un accompagnement spécifique aux victimes, notamment un soutien psychosocial, une assistance matérielle et des initiatives d’intégration socio-économique destinées à favoriser leur rétablissement et leur autonomie.

Les autorités locales et les leaders communautaires ont salué le lancement du projet, le considérant comme un pas décisif vers le retour d’un environnement plus sûr et propice à la libre circulation des personnes et des biens dans l’Ouham-Pendé.

RCA-Kémo : des agents de santé communautaire pour réduire la mortalité

Une équipe d’agents de santé communautaire (ASC) vient d’être formée et déployée dans les quartiers et villages dans le district de Kémo, afin d’améliorer la prise en charge des maladies et réduire la mortalité.

 

Dans plusieurs localités de la Kémo, les populations hésitent encore à se présenter à l’hôpital, soit par manque d’information, soit en raison de la distance ou du coût perçu des soins. Cette situation retarde la prise en charge des maladies courantes et contribue à la hausse du taux de mortalité.

Pour inverser cette tendance, le district sanitaire a misé sur la proximité. Les agents de santé communautaire, issus en grande partie des communautés locales, sont désormais chargés d’assurer les premiers soins, de détecter précocement les cas graves et de sensibiliser les familles sur l’importance du recours rapide aux structures de santé.

Après plusieurs jours de formation théorique et pratique, ces ASC sont désormais capables d’assurer des missions essentielles : dépistage du paludisme, suivi des femmes enceintes, prise en charge des maladies diarrhéiques et respiratoires, orientation des cas graves vers les centres de santé, mais aussi promotion de bonnes pratiques d’hygiène.

« Nous voulons que personne ne reste sans soins faute de moyens ou d’information », a expliqué un responsable du district sanitaire, rappelant que ces agents vont également jouer un rôle crucial dans la sensibilisation aux campagnes de vaccination et à la prévention des épidémies.

Dans les villages, l’arrivée de ces agents de proximité est perçue comme un véritable soulagement.

Le district sanitaire de la Kémo espère que ce dispositif permettra non seulement de réduire les décès évitables mais aussi de renforcer la confiance entre les populations et les services de santé. Cette approche communautaire s’inscrit dans une stratégie nationale visant à améliorer la couverture sanitaire, notamment dans les zones rurales.

Kinshasa : le président Touadera renforce la voix de la RCA au sein de la CIRGL

Le 9e Sommet des Chefs d’État de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) s’est achevé le 15 novembre 2025 au Palais du Peuple de Kinshasa.

 

Après deux jours de travaux consacrés au renforcement de la paix, de la sécurité et de l’intégration économique au sein de l’espace régional, le 9e Sommet des chefs d’Etats de la CIRGL s’est refermé. Plusieurs dirigeants des douze pays membres ont fait le déplacement, pour prendre part à ce rendez-vous diplomatique.

Parmi les leaders présents, le président de la République centrafricaine, le Professeur Faustin Archange Touadéra, s’est particulièrement illustré par une participation active, marquée par des échanges nourris sur les enjeux sécuritaires et de coopération qui traversent la sous-région. Fidèle à sa diplomatie axée sur le dialogue, la stabilité et le développement, le chef de l’État centrafricain a réaffirmé la détermination de la RCA à renforcer son implication au sein de la CIRGL.

Placée sous le thème « Consolider la paix et la sécurité pour le développement durable dans la région des Grands Lacs », la rencontre a été marquée par la passation de pouvoir entre le président sortant, l’Angolais João Lourenço, et le président congolais Félix Antoine Tshisekedi, désormais à la tête de l’organisation pour les deux prochaines années. Dans son allocution, le nouveau président de la CIRGL a énoncé cinq priorités majeures : la réforme institutionnelle, la consolidation de la paix et de la sécurité, la coopération judiciaire, la lutte contre l’exploitation illicite des ressources naturelles notamment via un programme renforcé de traçabilité des minerais ainsi que l’intégration économique régionale.

Le président Touadéra, dont le pays est directement concerné par plusieurs de ces défis, a souligné l’importance d’une approche collective pour faire face aux crises qui continuent de fragiliser la sous-région. La RCA, engagée depuis plusieurs années dans un processus de stabilisation progressive, voit dans ce cadre multilatéral un levier majeur de soutien et de coordination régionale.

Les discussions ont également porté sur trois projets structurants d’infrastructures régionales : le corridor de Lobito destiné à acheminer les minerais congolais vers l’Atlantique, le corridor ferroviaire Tanzanie–Burundi–RDC ainsi qu’un axe routier stratégique reliant l’Ouganda à la République centrafricaine en passant par la RDC. Ce dernier projet revêt un intérêt particulier pour Bangui, qui y voit une opportunité de fluidifier les échanges et de dynamiser son économie.

Outre les questions de développement, les dirigeants ont abordé plusieurs situations de crise : la crise post-électorale en Tanzanie, la persistance des violences dans l’Est de la RDC impliquant le M23, les tensions diplomatiques entre le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et la RDC, ainsi que la guerre opposant le gouvernement soudanais aux Forces de soutien rapide (FSR).

Face à ces défis, les Chefs d’État et de Gouvernement ont réaffirmé leur engagement à unir leurs efforts et à soutenir la feuille de route présentée par le président Tshisekedi.

Pour sa part, le président Touadéra a rappelé que « la paix durable dans la région des Grands Lacs ne peut être le fruit que d’une action collective, solidaire et déterminée ». Par sa présence et ses interventions, il a confirmé la volonté de la République centrafricaine de jouer pleinement son rôle au sein de la CIRGL, aux côtés de ses partenaires, pour bâtir un espace régional plus stable, plus sûr et résolument tourné vers le développement.