RCA : la Minusca intensifie ses efforts contre les braquages

La mission onusienne assure qu’elle redouble d’efforts pour soutenir les autorités nationales dans la lutte contre ces phénomènes qui fragilisent la sécurité des populations.

 

À Bangui comme dans certaines localités de l’intérieur du pays, les braquages et agressions armées se multiplient ces dernières semaines, alimentant un climat d’inquiétude au sein des habitants. La Minusca, qui observe de près la situation, n’avance pas de statistiques précises mais reconnaît que cette insécurité constitue une menace réelle pour la stabilité.

« La sécurité des populations reste au cœur de notre mandat. Nous sommes déterminés à travailler avec les forces de défense et de sécurité centrafricaines pour faire reculer ces pratiques criminelles », a déclaré un responsable de la mission onusienne.

Dans les quartiers les plus exposés de la capitale, la Minusca a intensifié ses patrouilles conjointes avec la police et la gendarmerie nationales. En province, elle dit renforcer sa présence dissuasive autour des zones jugées sensibles, notamment sur les axes routiers où des voyageurs sont régulièrement pris pour cibles.

Les autorités centrafricaines, de leur côté, appellent la population à collaborer davantage avec les forces de sécurité en dénonçant les auteurs de ces actes. « Lutter contre les braquages, c’est une responsabilité partagée. Nous avons besoin du concours de tous pour mettre fin à cette criminalité », a souligné un représentant du ministère de l’Intérieur.

Pour de nombreux habitants, la peur reste pourtant omniprésente. « Dès la tombée de la nuit, nous évitons de sortir car les braqueurs profitent de l’obscurité pour agir », témoigne un commerçant du 3e arrondissement de Bangui.

Alors que les braquages alimentent un sentiment d’insécurité généralisée, la Minusca se veut rassurante. La mission insiste sur sa détermination à poursuivre ses opérations aux côtés des autorités afin de protéger les civils et restaurer la confiance.

Héritage et succès historique : dressons le bilan du Championnat d’Afrique des Nations 2024

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Plus que du football

La frappe fantastique d’Oussama Lamlioui (sixième réalisation lors du tournoi pour le meilleur buteur) à près de 40 mètres a offert au Maroc une victoire 3-2 sur Madagascar en finale du CHAN 2024. Ce tournoi a été marqué par de nombreux moments forts, et lors des éliminatoires, l’intensité de la lutte a atteint son paroxysme : 5 matchs sur 8 ne se sont pas terminés dans le temps réglementaire, les victoires ayant été décrochées par un but d’écart ou au terme d’une séance de tirs au but.

Ce qui est tout aussi important au-delà du rectangle vert : pour la première fois de l’histoire, la phase finale du CHAN a été organisée par trois pays simultanément. Pour le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, qui accueilleront également la CAN 2027, ce tournoi devrait donner un nouvel élan à de nombreux égards : infrastructurel, économique, social et réputationnel.

Base pour l’avenir

Il est impossible d’évaluer précisément les performances des sélections des pays hôtes, éliminées en quarts de finale, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda n’ayant pas réussi à s’insérer dans le top 8 du CHAN. Cependant, les hôtes pouvaient espérer davantage : par exemple, en phase de groupes, le Kenya a battu le futur champion et la Tanzanie, le futur finaliste. Quoi qu’il en soit, ce tournoi aidera les formations à mieux se préparer pour la CAN à domicile.

Dynastie

L’équipe nationale marocaine a remporté trois des quatre dernières éditions du CHAN et est devenue l’équipe la plus titrée du tournoi. Les « Lions de l’Atlas » ont été dirigés par trois entraîneurs différents, ce qui confirme l’approche systématique du football dans ce pays. Au Maroc, il existe un programme d’investissement public dans la formation des joueurs et des entraîneurs.

Tarik Sektioui avait déjà été médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Paris, s’agissant du premier sacre footballistique de ce pays dans l’histoire de ces compétitions. Fort de l’expérience acquise, l’entraîneur a su trouver les solutions adéquates après la débâcle face au Kenya. Sektioui a compris qu’une classe pure et même un système de jeu bien structuré ne suffiraient pas ; il fallait une concentration et une volonté sans faille. Par la suite, les Marocains ont dominé dans 4 de leurs 5 matchs dans le temps réglementaire ; seul le Sénégal, champion du précédent CHAN, a su tenir jusqu’à la séance de tirs au but face aux Lions de l’Atlas. En demi-finale comme en finale, le groupe marocain a su finalement faire tomber ses rivaux malgré les remontées à chaque fois.

Conquérants des cœurs

Des milliers de personnes, ainsi que le président du pays en personne, ont salué l’équipe nationale de Madagascar en héros. Les Barea ont obtenu le meilleur résultat de l’histoire du football national, mais même la finale du CHAN 2024 ne semble pas être la limite pour Madagascar. Après tout, lors du tournoi précédent, cette équipe avait terminé 3e et, en 2019, elle a atteint les quarts de finale de la CAN.

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RCA : le taux de réussite du baccalauréat 2025 en hausse après le second tour

Le ministre d’État de l’Éducation nationale, Aurélien-Simplice Zingas, a rendu publics, mardi 4 septembre, les résultats du second tour du baccalauréat session 2025.

 

Selon les chiffres officiels, le taux de réussite s’établit à 37,5 %, marquant une progression par rapport à l’année précédente. Cette amélioration, bien que modeste, traduit les efforts consentis par les candidats et les autorités éducatives pour relever le niveau de l’examen. « Ces résultats reflètent une dynamique encourageante dans notre système éducatif, mais appellent également à poursuivre les réformes en cours », a déclaré le ministre Zingas.

Le baccalauréat, considéré comme le sésame pour l’enseignement supérieur, demeure un défi pour de nombreux élèves centrafricains confrontés aux difficultés liées aux conditions d’apprentissage, au manque d’enseignants qualifiés et aux perturbations scolaires.

Malgré ces obstacles, la progression enregistrée cette année est perçue comme un signe positif par les familles et les acteurs du secteur éducatif, qui espèrent voir se poursuivre cette tendance lors des prochaines sessions.

RCA : le code électoral et la loi organique de l’ANE révisés

Ces révisions visent à adapter le dispositif juridique aux réalités du processus électoral en cours.

 

Les députés centrafricains ont franchi une nouvelle étape dans la réforme du cadre électoral. Réunis en séance plénière le 3 septembre, ils ont adopté, avec amendements, deux projets de loi stratégiques : l’un introduisant une dérogation à certaines dispositions du code électoral de 2024, l’autre portant sur la composition, l’organisation et le fonctionnement de l’Autorité nationale des élections (ANE).

Selon les parlementaires, ces révisions visent à adapter le dispositif juridique aux réalités du processus électoral en cours, afin de garantir une meilleure transparence et une organisation plus efficace des scrutins à venir.

Le premier texte permet d’assouplir certaines règles du code électoral jugées contraignantes, notamment celles liées au calendrier et aux modalités techniques du vote. Le second texte redéfinit la structure et les missions de l’ANE, organe chargé de piloter tout le processus électoral. Les amendements introduits concernent principalement la répartition des responsabilités entre ses membres, ainsi que les mécanismes de contrôle et de suivi.

Pour les défenseurs de la réforme, ces ajustements constituent un pas important vers des élections inclusives et crédibles. Toutefois, certains députés ont exprimé des réserves, appelant à davantage de vigilance quant à l’application pratique de ces nouvelles dispositions.

L’adoption de ces deux lois s’inscrit dans un contexte politique marqué par la préparation des prochaines échéances électorales, considérées comme déterminantes pour la stabilité et la consolidation démocratique en Centrafrique.

BAD : Sidi Ould Tah prête serment

Le nouveau patron de la Banque africaine de développement (BAD), a pris fonctions lundi 01 septembre 2025, au siège de l’institution, à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.

 

Le Mauritanien Sidi Ould Tah, a officiellement prêté serment lundi 1 septembre, à Abidjan, où se trouve le siège de la BAD. Elu pour un mandat de cinq ans, Sidi Ould Tah a présenté à l’assistance les grandes lignes de son programme. Les quatre piliers stratégiques déclinés par Sidi Ould Tah visent à libérer les ressources financières de l’Afrique, réformer et consolider la souveraineté financière de l’Afrique, transformer la démographie en dividende et construire des infrastructures résilientes.

Devant un parterre de personnalités, dont le président ivoirien Alassane Ouattara, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, plusieurs chefs de gouvernement et des membres du conseil d’administration du Groupe de la BAD, le nouveau président de la BAD a prononcé la formule consacrée en cette circonstance.

Je prends l’engagement solennel de travailler en étroite collaboration avec le personnel administratif (de la banque) dans un esprit de concertation afin de poursuivre la mission » assignée à l’institution financière panafricaine, a-t-il assuré.

« Au moment où j’entame mon mandat de président du Groupe de la BAD, je me dois de saluer l’œuvre exaltante de mes prédécesseurs qui ont su consolider cette grande institution financière dont nous sommes si fiers », a-t-il affirmé.

« Je ne me fais pas d’illusion sur les multiples défis, les incertitudes liées aux bouleversements géopolitiques, la réduction de l’aide au développement, le poids pesant de la dette de nos pays et le grand retard sur les ODD », a relevé Sidi Ould Tah.

Pour lui, cela impose de « revisiter nos chantiers d’investissements ». Banquier chevronné, Tah était de juin 2015 à avril 2025, le président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

Le Dr Sidi Ould Tah succède ainsi au Nigérian Dr Akinwumi Adesina qui a passé dix ans à la tête de la Banque africaine de développement.

 

 

RCA: les avocats prolongent leur grève de deux semaines

Les avocats centrafricains ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève entamé début août. À l’issue d’une assemblée générale tenue le 1er septembre, ils ont annoncé une prolongation de deux semaines.

 

Selon le barreau, le gouvernement a déjà engagé des discussions en vue de répondre aux revendications formulées par les hommes de loi. Toutefois, les avocats estiment qu’il est nécessaire d’accorder un délai supplémentaire afin d’évaluer la mise en œuvre effective des mesures annoncées.

Me Jean-Louis Opalegna, bâtonnier de l’ordre des avocats, a précisé que cette prolongation permettra de vérifier l’application des circulaires émanant du ministre de la Justice, mais aussi celles des directeurs de la gendarmerie et de la police. Le bâtonnier accuse par ailleurs le ministre d’État en charge de la Justice de manquer de fermeté dans le respect de ces directives.

Ce bras de fer entre le barreau et le gouvernement témoigne de la persistance des tensions autour de la question de l’indépendance de la justice et du respect des droits de la défense en Centrafrique.

RCA : alerte sur la hausse des AVC à Bangui

Les médecins et spécialistes de la santé tirent la sonnette d’alarme.

 

À Bangui, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) connaissent une augmentation préoccupante ces derniers temps, selon des sources sanitaires. Autre fait alarmant, les victimes sont de plus en plus jeunes, brisant l’idée reçue selon laquelle cette pathologie touche principalement les personnes âgées.

Les médecins et spécialistes de la santé tirent la sonnette d’alarme. Ils rappellent que plusieurs facteurs favorisent la survenue des AVC : une alimentation trop riche en sel et en graisses, la consommation excessive d’alcool, le tabac, le manque d’activité physique ainsi que le stress.

Face à cette tendance, les autorités sanitaires invitent la population à adopter une meilleure hygiène de vie. Les recommandations portent notamment sur la pratique régulière d’un sport, la réduction de la consommation d’aliments transformés, un meilleur suivi médical ainsi qu’une attention particulière aux signes avant-coureurs comme les maux de tête persistants, les troubles de la parole ou encore la paralysie soudaine d’un membre.

Les spécialistes insistent : la prévention demeure le meilleur moyen de freiner la progression des AVC, car la prise en charge tardive réduit considérablement les chances de survie et de récupération.

RCA : le Centre national de transfusion sanguine alerte sur une pénurie de sang

L’institution tire la sonnette d’alarme, les réserve de sang sont au plus bas, mettant en péril la prise en charge des patients. La fédération nationale des donneurs bénévoles de sang appelle la population à la mobilisation urgente.

 

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) traverse une période critique. L’institution fait face à une grave pénurie de sang, compromettant l’approvisionnement des centres hospitaliers de Bangui et de l’intérieur du pays.

Cette situation met en danger la prise en charge de nombreux patients, notamment les femmes enceintes, les enfants anémiés et les personnes victimes d’accidents ou nécessitant des interventions chirurgicales.

La Fédération nationale des donneurs bénévoles de sang (FENADBS) exprime une vive inquiétude. Son président, Serge Ani, a lancé un appel pressant à la population centrafricaine :

« Le besoin en sang est permanent et urgent. Nous invitons toutes les personnes en bonne santé à se mobiliser et à faire ce geste citoyen qui sauve des vies », a-t-il déclaré.

Le CNTS rappelle que le don de sang est volontaire, indolore et sans risque pour le donneur. Une seule poche de sang peut sauver jusqu’à trois vies.

Face à cette urgence, les autorités sanitaires et les associations appellent à une solidarité nationale pour renforcer les stocks et éviter une aggravation de la crise dans les hôpitaux.

RCA-drame du lycée B. Boganda : six condamnations et quatre acquittements

Le tribunal de grande instance de Bangui a rendu son verdict, le 25 août 2025, dans l’affaire du drame survenu au lycée Barthélemy Boganda.

 

Au terme d’une audience correctionnelle très suivie, le tribunal a statué sur la culpabilité des dix prévenus. Six d’entre eux ont été condamnés pour homicides involontaires, une infraction retenue en raison de leur négligence et de leur implication dans le drame. Les peines prononcées varient selon le degré de responsabilité individuelle.

Les quatre autres personnes poursuivies ont, pour leur part, été acquittées. Le juge a estimé qu’aucune charge ne permettait de retenir leur responsabilité pénale.

Ce verdict, bien qu’il mette un terme judiciaire à l’affaire, laisse encore planer de nombreuses interrogations sur les mesures de prévention et de sécurité au sein des établissements scolaires du pays. Pour les familles des victimes, il s’agit d’un premier pas vers la reconnaissance des responsabilités, même si la douleur demeure vive.

L’affaire remonte à juin dernier, lorsqu’un tragique incident a endeuillé le lycée B. Boganda, à Bangui. Plusieurs vies avaient été fauchées dans des circonstances dramatiques, suscitant une vive émotion dans la capitale centrafricaine et au-delà. Les autorités judiciaires avaient immédiatement ouvert une enquête pour situer les responsabilités.