La mission onusienne assure qu’elle redouble d’efforts pour soutenir les autorités nationales dans la lutte contre ces phénomènes qui fragilisent la sécurité des populations.
À Bangui comme dans certaines localités de l’intérieur du pays, les braquages et agressions armées se multiplient ces dernières semaines, alimentant un climat d’inquiétude au sein des habitants. La Minusca, qui observe de près la situation, n’avance pas de statistiques précises mais reconnaît que cette insécurité constitue une menace réelle pour la stabilité.
« La sécurité des populations reste au cœur de notre mandat. Nous sommes déterminés à travailler avec les forces de défense et de sécurité centrafricaines pour faire reculer ces pratiques criminelles », a déclaré un responsable de la mission onusienne.
Dans les quartiers les plus exposés de la capitale, la Minusca a intensifié ses patrouilles conjointes avec la police et la gendarmerie nationales. En province, elle dit renforcer sa présence dissuasive autour des zones jugées sensibles, notamment sur les axes routiers où des voyageurs sont régulièrement pris pour cibles.
Les autorités centrafricaines, de leur côté, appellent la population à collaborer davantage avec les forces de sécurité en dénonçant les auteurs de ces actes. « Lutter contre les braquages, c’est une responsabilité partagée. Nous avons besoin du concours de tous pour mettre fin à cette criminalité », a souligné un représentant du ministère de l’Intérieur.
Pour de nombreux habitants, la peur reste pourtant omniprésente. « Dès la tombée de la nuit, nous évitons de sortir car les braqueurs profitent de l’obscurité pour agir », témoigne un commerçant du 3e arrondissement de Bangui.
Alors que les braquages alimentent un sentiment d’insécurité généralisée, la Minusca se veut rassurante. La mission insiste sur sa détermination à poursuivre ses opérations aux côtés des autorités afin de protéger les civils et restaurer la confiance.
