Sénégal : la société civile « échange » avec le gouvernement sur les sujets brûlants

La rencontre du gouvernement avec des membres de la société civile pour discuter de la suite à donner au rapport de la Cour des comptes et l’épinglage d’Aminata Touré par l’Inspection générale d’Etat (IGE) alors qu’elle vient de déclarer sa candidature à la présidentielle de 2024 sont les principaux sujets mis en exergue par les journaux reçus mercredi à APA.Vox Populi rapporte des « échanges musclés entre la société civile et le gouvernement » autour du rapport de la Cour des comptes qui a épinglé des malversations dans la gestion des fonds publics pour la lutte contre la Covid-19. « Le gouvernement va exploiter le contenu du rapport et non pratiquer le déni, de crainte que cela démobilise notre système de croyance », a dit le Premier ministre Amadou Ba à des organisations de la société civile nationale qui l’ont convoqué « à la barre », ironise Sud Quotidien.

Après la publication du rapport de la Cour des comptes, elles ont monté un collectif dénommé « Sunuy milliards du rees » pour dire en wolof aux présumés détourneurs qu’ils n’auront pas l’esprit tranquille avec les « larcins » supposément subtilisés du budget de plus de 700 milliards alloué à la lutte contre la pandémie entre 2020 et 2021.

« Il y aura des poursuites judiciaires », a assuré Amadou Ba aux membres de la société civile, souligne Bés Bi qui fait état aussi du « passe d’armes » entre Elimane Kane de Legs Africa et le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall. Selon Vox Populi, la rencontre a été l’occasion d’aborder la « libération des +otages+ politiques et d’opinion » tels que le journaliste Pape Alé Niang même si le gouvernement ne s’est pas laissé marcher sur les pieds, apportant de « cinglantes répliques et piques ».

Observant une grève de la faim depuis son deuxième mandat de dépôt pour avoir « violé le secret de l’instruction » dans l’affaire de la publication d’informations confidentielles des forces de sécurité, Pape Alé Niang a vu sa santé déclinante nécessiter une hospitalisation et susciter à la fois la colère d’une partie de la population. Mais d’après le journal, il a adressé un message aux Sénégalais : « Je préfère mourir dignement dans la prison de Rebeuss que dans un hôpital ».

Alors que « le parquet s’oppose à (la) libération » du journaliste demandée par ses avocats et la société civile, « le gouvernement promet d’apaiser » de son côté, sans aucune précision. L’Observateur observe ainsi que la « séance d’explications du gouvernement » est juste une opération de « com’ en état d’urgence », « une nouvelle approche face à la crise des fonds du Covid ». Ainsi, « après la première sortie du gouvernement (pour dire que seuls un peu plus de six milliards présumément détournés font l’objet de demandes d’ouvertures d’informations judiciaires contre les auteurs), Amadou Ba administre une dose de rappel à la société civile ».

Après sa séparation avec le camp présidentiel au lendemain de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale en septembre dernier, l’ex-Premier ministre Aminata Touré, dite Mimi, vient de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Pour Walf Quotidien, cette « candidature (n’est) pas si +Mimi+ que ça » parce qu’un « rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE) est dans le dos » de l’ancienne présidente du Conseil, économique, social et environnemental (Cese).

Pour Le Quotidien, Mimi Touré a fait « chèques et mat » dans la « gestion financière du Cese » puisqu’elle est épinglée « sur plus de deux milliards de FCFA » par l’IGE. « Plus de deux milliards orientés vers des destinations inconnues, plus de 157 millions pour polir son image », indique pour sa part L’AS, citant ledit rapport.

En revanche, l’accusée ne semble pas être ébranlée tout autant que cela. Interrogée sur une alliance avec Ousmane Sonko maintenant qu’elle s’est rangée dans l’opposition, la députée a répondu à Bés Bi que « tout est possible ». Toutefois, ajoute Aminata Touré « sans langue de bois » dans L’AS, « je ne doute pas une seule seconde que si le président (Macky Sall) dépose sa candidature (pour 2024), elle sera rejetée par le Conseil constitutionnel ».

Social et économie au menu des quotidiens marocains

La problématique de l’habitat menaçant ruine à Rabat, l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat, dont les résultats ont créé de la controverse et le développement ferroviaire au Marocv, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+, qui s’attarde sur la problématique de l’habitat menaçant ruine à Rabat, écrit que le programme Rabat ville lumière, un projet grandiose qui a coûté plus de 10 milliards de DH, et qui a hissé Rabat au rang des plus belles capitales du monde, a fait l’impasse sur un sujet critique et dangereux: celui de l’habitat menaçant ruine, à Youssoufia, un quartier à forte densité humaine.

Une centaine de milliers de personnes vivant dans les douars Doum, Hajja et Maâdid, sont sous la coupe d’une double menace: leur toit qui peut s’effondrer sur leur tête à tout moment, et la terre qui peut se dérober sous leurs pieds à tout moment, constate le quotidien.

Bien que cette menace pèse sur cette population depuis 1980, aucune administration, aucun des gouvernements qui se sont succédé, ni aucune des différentes tutelles n’ont pris en charge ce problème, déplore-t-il, dénonçant une « mauvaise gouvernance ».

“A cause de ce défaut de gouvernance, les projets prennent du retard, le Maroc en prend pour son grade. L’image du pays risque d’être ternie à cause des négligences”, note-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession d’avocat, qui a créé des remous ces derniers jours, explique que la polémique qu’a suscitée sur les réseaux sociaux la liste des 2.081 retenus à l’oral, sur plus de 70.000 candidats ayant passé cet examen vient du fait que plusieurs candidats admis portent le même nom que des avocats connus, des hommes politiques et même celui du ministre de la Justice.

Ces “troublantes” observations ont tôt fait de “réveiller les vieux démons du favoritisme et du copinage”, relève la publication.

La récente mobilisation des avocats contre le changement de leur régime fiscal a donné aux Marocains l’impression que ce corps de métier était en fait une “coterie”, dont le seul objectif est de défendre ses intérêts et de se perpétuer à travers les générations, souligne-t-il.

Mais un autre élément sociologique peut expliquer cette prédominance des “fils de” dans cette liste: les avocats comme les médecins, les notaires ou les architectes ont tendance à préparer consciemment ou inconsciemment leur descendance à exercer le même métier qu’eux, ajoute-t-il.

Ces accusations de favoritisme tous azimuts doivent être relativisées, ne serait-ce que parce qu’elles créent un sentiment de défaitisme et de fatalisme général parmi bon nombre de Marocains, notamment ceux qui estiment que quoi qu’ils fassent, les dés sont de toute façon pipés, et qu’il ne sert à rien de multiplier les efforts et les sacrifices pour accéder à certains métiers ou à certains postes, met-il en garde.

+Les Inspirations Eco+, qui s’intéresse au développement férroviaire au Maroc, écrit le plan global de développement de ce secteur nécessiterait 400 milliards de dirhams (1 euro =11 DH).

Le tout est de savoir comment financer un projet aussi ambitieux. C’est la question à laquelle le quotidien tente de répondre.

Le recours aux PPP n’est pas une nouveauté, «puisque la mise en place de la ligne LGV Tanger-Casablanca a connu la participation de plusieurs bailleurs de fonds internationaux, combinée à l’apport du Fonds Hassan II de développement économique et social», relève le quotidien. 

La nouveauté, et au vu des enjeux financiers, est que «le Maroc pourrait aussi attirer les institutions financières internationales, avec lesquelles il entretient de bonnes relations», affirme un expert dans le domaine financier cité par le journal. Autre piste, le recours au marché financier, en l’occurrence celui des OPCI (Organismes de placement collectif immobilier).

 Le jeu en vaut la chandelle. Le plan ferroviaire de l’ONCF comprend 1.300 km de lignes à grande vitesse, qui relieront, d’une part, Tanger à Agadir, et, de l’autre, Oujda à Rabat, outre 3.800 km de lignes à moyenne vitesse. Ces différents projets permettront de relier 43 villes marocaines au lieu de 23 actuellement, et assureront également l’accès au transport ferroviaire à 87% de la population, contre 51% actuellement.

L’objectif ultime de ce projet est de desservir l’ensemble du territoire national et d’accompagner la croissance économique du pays et les besoins anticipés pour le transport de voyageurs. «Le Plan Rail Maroc 2040 est un schéma directeur de long terme portant sur le développement, à l’horizon 2040, du réseau ferré national dans ses différentes composantes. Il prend en compte la cartographie des besoins de transport futurs, déclinés en besoins de services ferroviaires puis en banque de projets», indique la publication.

Mali : une attaque près de Bamako fait plusieurs morts

Deux sapeurs-pompiers et trois civils ont été tués au poste de secours routier des sapeurs-pompiers de Marka-Coungo, à plus de 50 kilomètres à l’est de Bamako.La capitale malienne est toujours dans le collimateur des jihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM). Lundi 2 janvier, la région de Koulikoro (Centre) a été le théâtre d’un incident sécuritaire. Des hommes armés ont attaqué le poste de secours routier des sapeurs-pompiers de Marka-Coungo, à 50 kilomètres à l’est de la capitale de Bamako, faisant plusieurs victimes. Selon le communiqué de la Direction de la protection civile, « le bilan fait état de cinq morts dont deux éléments de la Protection civile et trois civils ainsi qu’un blessé ».

Pour le moment, l’attaque n’est pas revendiquée, mais elle pourrait porter l’empreinte du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM). En juillet dernier, la filiale sahélienne d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avait mené un assaut contre la plus grande garnison du Mali, le camp Soundiata Keita de Kati, à moins d’une vingtaine de kilomètres de Bamako.

L’attaque avait été qualifiée d’ « audacieuse » car elle visait le cœur du pouvoir de Bamako, incarné par des colonels depuis mai 2021. L’Etat-major général des forces armées maliennes (EMAG) avait indexé la Katiba du Macina comme meneur de l’attaque qui n’avait pas fait de victimes chez les soldats maliens. Les insurgés islamistes liés à AQMI ont revendiqué le raid qualifié dans leur communiqué diffusé par leur média « Az Zallaqa », de réponses aux opérations de l’armée malienne et de son allié, la compagnie militaire privée Wagner dans le centre du Mali.

Depuis et aucune attaque d’envergure n’avait ciblé les forces de défense et de sécurité maliennes. Cette accalmie pourrait trouver son explication dans la guerre fratricide entre groupes jihadistes dans le nord du pays. D’autres sources sécuritaires évoquent aussi « la multiplication des interventions aériennes » de l’armée. Vers la fin de l’année dernière, le Mali s’est doté de drones armés turcs de type Bakraytar TB2 qui a le vent en poupe dans plusieurs pays sahéliens.

Ecobank RCA a un nouvel Administrateur directeur général

Le président du Conseil d’administration d’Ecobank Centrafrique SA, Sylvain Maliko, annonce l’approbation, depuis novembre 2022, de la nomination de Félix Landry Njoumé au poste d’administrateur directeur général de cette banque.

Le Camerounais Félix Njoumé remplace Sylvain Pendi Bisseyou. « Le parcours professionnel du nouveau directeur général est d’autant plus riche qu’il apporte des assurances au conseil d’administration, qui lui a demandé d’inscrire sa mission dans la droite ligne des acquis des années de réformes, en axant les efforts sur une transformation durable d’Ecobank Centrafrique, à l’heure de la digitalisation, un objectif affiché par le groupe Ecobank », prescrit le président du Conseil d’administration d’Ecobank Centrafrique SA.

Diplômé de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) de l’Université de Douala, titulaire d’un master en management et d’un MBA de l’Ecole supérieure de commerce de l’Université Paris I-Sorbonne, en France, Félix Landry Njoumé est celui qui, en fin d’année 2021, a parachevé l’acquisition de 54% du capital d’Union Bank of Cameroon (UBC) par l’Etat.

Cette transaction, que le nouvel ADG d’Ecobank Centrafrique a conduit jusqu’à son terme en sa qualité de directeur général d’Union Bank of Cameroon, s’est accompagnée d’une recapitalisation à hauteur de 17,8 milliards de FCfa, qui a également abouti à la sortie du groupe Ecobank de l’actionnariat de cette banque en difficulté depuis 2009.

Avant sa nouvelle nomination, Félix Landry Njoumé a occupé d’importants postes de direction au sein du groupe Ecobank. Il a notamment été directeur financier d’Ecobank Congo-Brazzaville de 2008 à 2011. Pendant les neuf années suivantes, il aura occupé les fonctions d’assistant exécutif du directeur général de l’équipe Cemac du groupe Ecobank, de directeur financier d’Ecobank pour le Cameroun et la zone Cemac, de directeur du pôle de la banque commerciale pour le Cameroun et la zone Cemac, puis de directeur du pôle de la banque des particuliers pour la même région

Côte d’Ivoire : les raisons du départ du Contre-Amiral Ange Kessi

Le Contre-Amiral Ange Bernard Kessi Kouamé, commissaire du gouvernement et procureur militaire, nommé en mars 2000, sous la transition, a occupé cette fonction pendant 22 ans.Le magistrat militaire Ange Kessi Bernard Kouamé, né le 26 septembre 1961 à Arrah (Est ivoirien) est arrivé le 31 décembre 2021 à la limite de durée de service selon son grade au sein des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) conformément aux dispositions du Code de la fonction militaire.  

A la date du 31 décembre 2021, le procureur militaire a bénéficié d’un maintien en activité pour une année, qui est arrivée à échéance le samedi 31 décembre 2022. Les généraux de brigade des FACI vont à la retraite à 60 ans.

La durée relativement longue de cet officier général au poste de procureur militaire est le témoignage de la satisfaction qu’il a procurée dans son emploi, notamment la lisibilité qu’il a donnée à la volonté de professionnaliser les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Le statut des généraux en Côte d’Ivoire stipule qu’au terme de leur service actif, ils sont mis à la disposition du président de la République pour emploi, et c’est le cas du procureur militaire sortant, le Contre-Amiral Ange Kessi Bernard Kouamé.

Le nouveau procureur militaire est le magistrat lieutenant-colonel Judicaël Kouadio Konan, officier de recrutement terre. La passation de charges du nouveau commissaire du gouvernement, nommé ce 1er janvier 2023, est prévue au Tribunal militaire d’Abidjan ce mercredi 04 janvier 2023.

Côte d’Ivoire : paiement des primes de fin d’année des fonctionnaires

Ces primes exceptionnelles de fin d’année représentant un tiers du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre concerne les fonctionnaires, agents de l’Etat et les militaires.Le trésor public ivoirien procède, depuis ce 03 janvier 2023, au paiement de ladite prime. Ainsi, au titre des paiements effectués au profit des fonctionnaires, un montant total de 23 436 880 108 francs CFA a été viré dans les banques.

Concernant les règlements au profit des militaires, ce sont 2 677 543 486 de francs CFA qui ont été virés. S’agissant des fonctionnaires et agents de l’État en service dans les Etablissements publics nationaux et ceux payés par bons de caisse au trésor public, les règlements s’effectueront ce mercredi 04 janvier au vendredi 06 janvier 2023.

Dans son message à la nation, le 06 août 2022, à la faveur de la célébration de la Fête de l’indépendance, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a annoncé plusieurs mesures en vue de l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’État.

Au nombre de celles-ci figure l’instauration d’une prime exceptionnelle de fin d’année, représentant un tiers du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre, payée au début du mois de janvier suivant.

Maroc: Lancement de la 14-ème édition du Prix Hassan II pour l’Environnement

La nouvelle édition du Prix Hassan II pour l’Environnement visant à encourager la protection de l’environnement est lancée ce mardi.Ce prix vise à encourager toute initiative pouvant contribuer à la protection de l’Environnement et au Développement Durable dans 6 domaines : Recherche Scientifique et Technique, Médias, Action Associative, Initiatives des Entreprises, Initiatives des Collectivités Territoriales, et enfin Exemplarité de l’Administration en matière de Développement Durable, indique le ministère dans un communiqué.

Les dossiers de candidature doivent être envoyés par courrier recommandé ou déposés au bureau d’ordre du Ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable – Département du Développement Durable, et ce avant 31 mars 2023, selon le communiqué

Le président du Patronat ivoirien en visite chez Jean Kacou Diagou

Cette visite du nouveau président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), Ahmed Cissé, est sa première sortie officielle depuis sa prise de fonction.A la tête d’une délégation, le président de la CGECI, Ahmed Cissé, s’est rendu ce mardi 3 janvier 2023 chez son prédécesseur, Jean Kacou Diagou, le fondateur du premier groupe ivoirien de bancassurance, pour prendre des conseils.  

Au cours de cette rencontre à la résidence de M.  Kacou Diagou, sise à Cocody-Blockauss (Est d’Abidjan), le président Cissé a bénéficié des conseils avisés de son aîné qui, par ailleurs, en a saisi l’opportunité pour exprimer à son hôte son soutien dans sa mission de porter haut le secteur privé ivoirien.  

M. Ahmed Cissé avait rendu un vibrant hommage à ses prédécesseurs parmi lesquels, Jean Kacou Diagou, le 28 décembre dernier, au cours de la cérémonie de sa prise de charges, à la Maison de l’entreprise, le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).

Il avait honoré M. Jean Kacou Diagou pour avoir, avec ses pairs, contribué à bâtir la notoriété de l’organisation patronale, à raffermir sa crédibilité et son rôle stratégique dans le développement de la Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, M. Ahmed Cissé qui conduisait une délégation de haut niveau, y a fait ses civilités à l’ancien président de la CGECI et à son épouse, puis, il leur a souhaité ses vœux de nouvel an. Cette visite, la première sortie officielle du nouveau président du Patronat ivoirien, était empreinte de courtoisie.

Outre le président du Patronat ivoirien Ahmed Cissé, la délégation de la CGECI était composée des administrateurs Pierre Magne, Valassiné Diarrassouba, Patricia Zoundi Yao et de Pacôme Mondon, Guy Abby Noguès.

Nigéria : le budget 2023 arrêté à 44 milliards de dollars

Le projet de loi de finances 2023 du Nigeria, signé mardi 3 janvier par le président Muhammadu Buhari, s’élève 44,733 milliards de dollars.S’exprimant lors de la cérémonie de signature du budget, baptisé budget de transition 2023, M. Buhari a promis que le gouvernement fédéral va accélérer les projets d’infrastructure essentiels dans tout le pays.

Le dirigeant nigérian a expliqué que le budget qu’il a signé a été augmenté par les législateurs à 21,83 trillions de nairas contre 20,51 trillions de nairas proposés par le gouvernement.

Buhari, qui a également signé la loi de crédits supplémentaires pour 2022, a déclaré que cela permettrait à son gouvernement de répondre aux ravages causés par les récentes inondations qui ont négativement impacté les infrastructures et les secteurs agricoles.

Il a assuré que le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale va détailler ultérieurement la structure et les détails du budget et de la loi de finances 2022.

La cérémonie de signature du budget s’est déroulée en présence du vice-président du Nigeria, Yemi Osinbajo, du président du Sénat, Ahmad Lawan, du président de la Chambre des représentants, Femi Gbajabiamila, et d’autres membres du Conseil exécutif fédéral.

Burkina : un prêtre tué par des jihadistes

Les guides religieux et les lieux de culte sont régulièrement la cible des groupes jihadistes s’activant au Burkina Faso.Un prêtre de 67 ans a été assassiné par de présumés jihadistes, hier lundi 2 janvier 2023 dans le village de Soro, située dans le département de Toeni, dans la province du Sourou, a appris APA mardi de l’évêque de Dédougou.

Monseigneur Bonaventure Ky « a la très profonde douleur d’annoncer le décès de l’abbé Jacques Yaro Zerbo, survenu suite à l’attaque d’hommes armés non identifiés à Soro », rapporte un communiqué signé par l’évêque.

Il précise que le religieux a été intercepté et exécuté alors qu’il avait quitté la ville de Dédougou pour se rendre dans la localité Gassan pour des activités pastorales. Les assaillants ont emporté son véhicule et son chauffeur, porté disparu.

gé de 67 ans, le prêtre catholique a passé 37 ans de sacerdoce à l’évêché de Dédougou. Il y avait créé un centre de rééducation des jeunes dans la région de Tougan, qu’il avait dû délocaliser par la suite à Moundasso (Dédougou) à cause des attaques terroristes.

L’abbé Jacques Zerbo était aussi responsable de la Commission diocésaine de suivi de la cause de béatification de Dii Alfred Diban Ki-Zerbo.