Sénégal : l’émoi après la mort d’une femme enceinte

L’une des pistes pour élucider le décès d’Astou Sokhna, survenu le 31 mars dernier au Centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga (Nord-Ouest), suggère une négligence du personnel de garde.L’affaire de trop ? Depuis plusieurs jours, cette histoire mobilise la presse sénégalaise et alimente les discussions sur les réseaux sociaux. Les témoignages glaçants sur la déliquescence du système de santé s’amoncellent. Entre coûts hors de portée et manque d’empathie du personnel soignant, les hôpitaux sont considérés comme des mouroirs par une frange de la population.

Pourtant, le Sénégal est réputé pour la qualité de ses ressources humaines dans ce domaine. La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar accueille des étudiants de diverses nationalités africaines.

Astou Sokhna, dont la grossesse était arrivée à terme, aurait rendu l’âme dans la plus grande indifférence. Sa famille, décidée à porter l’affaire en justice, rapporte que la défunte est arrivée à 9h30 à la maternité du Centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga pour y subir une césarienne, mais a quitté ce monde au petit matin sans avoir reçu les soins adéquats.

Dans un communiqué, publié mardi soir, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé l’envoi de « trois missions distinctes sur les lieux ». La première est chargée d’effectuer une inspection administrative, la deuxième de faire l’audit technique du décès et la troisième d’apporter un accompagnement psychosocial à la famille éplorée.

L’objectif, précise la source, au-delà de connaitre les circonstances du drame, est de situer les responsabilités et de prendre les mesures appropriées. Un sit-in, en vue de réclamer justice pour Astou Sokhna, est prévu vendredi prochain à la Place de la nation de Dakar. Une pétition en ligne, allant également dans ce sens, a déjà récolté près de 80.000 signatures.

Afrique du Sud : une soixantaine de morts dans des inondations

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est attendu ce mercredi dans le Kwazulu-Natal (KZN) en proie à de fortes pluies depuis samedi 9 avril 2022.Au total, 59 personnes ont perdu la vie dans des inondations dans l’est de l’Afrique du Sud, selon le dernier bilan établi mardi soir par le gouvernement. A Durban, 45 morts sont dénombrés tandis que dans le district d’iLembe, il y a 14 décès.

Dans la région, des ponts sont effondrés, des routes ravagées, des habitants et des écoliers sont restés pendant plusieurs heures prisonniers de la montée des eaux. Il y a au moins 140 écoles endommagées. Au même moment, plus de 2000 maisons et 4000 logements informels ont été détruits.

L’Afrique face à d’« immenses défis » (organisation)

La Ligue africaine des blogueurs et web activistes pour la démocratie (AfricTivistes) souligne la nécessité pour le continent noir de prendre à bras-le-corps les problèmes « environnementaux et sécuritaires ».Au Sahel, par exemple, la situation sécuritaire est critique. « Cette atmosphère de terreur (…) amplifie les situations de précarité. L’enjeu reste alors l’acceptation et la priorisation de ces défis à tous les niveaux de décision, mais également la collaboration et l’inclusion des acteurs de la société civile et des autorités locales dans les politiques publiques », soutient Cheikh Fall, président d’AfricTivistes, cité dans le rapport d’activités 2021-2022 de l’organisation.

Pour redresser la barre, indique M. Fall, il y a un préalable : « Cela nécessite une préparation, une compréhension des problématiques majeures du continent et des enjeux que cela représente. D’où l’importance de former les jeunes africains sur des thématiques telles que les inégalités dans le Sahel ».

De l’avis de l’activiste, l’année 2021, « en plus de nous donner une lueur d’espoir, nous a enseigné que le sens des intérêts communs, la force de la résilience, l’apport inestimable de la technologie et l’avancée de la science constituent des réponses structurelles aux questions de l’heure, et aux interpellations quotidiennes ».

A propos des coups d’Etat et les instabilités politiques et institutionnelles qu’ils engendrent, le président de la Ligue africaine des blogueurs et web activistes pour la démocratie (AfricTivistes) estime qu’on sape les efforts faits jusque-là pour préserver la démocratie en Afrique.

« Les défis restent toujours immenses et la sensibilisation des forces vives africaines est une exigence pour prévenir les crises ou les gérer en cas de survenance en respectant les chartes et textes fondamentaux en vigueur. Nous sommes convaincus que les communautés et les acteurs doivent être davantage sensibilisés sur l’existence de mécanismes ou d’instruments juridiques comme la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (Cadeg) », explique Cheikh Fall.

Concluant son propos, il appelle les gouvernants à œuvrer à la réduction des inégalités « dues en partie aux mauvaises politiques, notamment un sous-investissement dans les secteurs prioritaires : accès à l’eau, à l’électricité, aux services de santé (couverture sanitaire, personnel et matériel), à l’éducation de qualité, etc. »

Casino en ligne : 4 conseils pour maximiser ses chances de gains

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Les casinos en ligne connaissent un formidable essor ces dernières années. Et pour cause : leur graphisme exceptionnel de même que leurs bonus alléchants attirent la grande masse des parieurs. Malheureusement, malgré ces avantages, la plupart des joueurs peinent à maximiser leurs chances pour décrocher des gains. Pour vous aider à relever ce défi, découvrez dans cet article nos 4 astuces imparables pour fructifier vos dépôts sur un casino en ligne.

Miser sur un casino réglementaire

Dans notre liste d’astuces pour accroître vos chances de gains dans un casino en ligne, le choix de celui-ci vient en première position. En effet, pour mettre toutes les chances de son côté, il est essentiel de miser sur une plateforme fiable.

En d’autres termes, pour éviter les pertes et optimiser vos chances de gains, vous vous devez de bien choisir votre casino. Que vaut en effet le casino le plus parfait si vous n’êtes pas en mesure de jouir librement de vos récompenses ? La vérité, c’est qu’il serait inutile, voir superflu de remporter de grosses mises si vous n’êtes pas en mesure d’en profiter.

Pour éviter de tels désagréments, il vous faut miser sur les casinos réglementaires qui disposent entre autres :

  • D’une bonne réputation ;
  • D’un excellent niveau de sécurité;
  • Et, de toutes les accréditations nécessaires.

En clair, avant tout engagement, votre job c’est de vérifier les garanties de sécurité qu’offre la plateforme que vous convoitez. Pour éviter les cas d’arnaque, notre conseil, c’est de vérifier la légalité de la plateforme que vous désirez utiliser dans la revue des casinos en ligne.

Vos soupçons levés, vérifiez le niveau de sécurité offert de même que les bonus proposés. La plupart des plateformes de jeu à l’instar de ce Casino gratuit sans dépôt 2022 proposent en effet des offres respectant les normes en vigueur. Évitez donc les propositions trop juteuses.

Apprendre les règles de base

C’est un secret de polichinelle, pour espérer gagner à un jeu, il est capital de maîtriser son mode de fonctionnementEt, la bonne nouvelle, c’est que les jeux proposés par les casinos en ligne n’échappent pas à cette réalité.

Pour accroître donc vos performances, vous devez passer par l’inévitable case d’apprentissage. Autrement dit, vous devez apprendre et maîtriser les règles du jeu qui vous passionnent avant de passer à l’action.

Que vous soyez donc un incontournable du poker ou un passionné du black jack, il vous faut en premier apprendre les règles de base. C’est en effet le prix à payer pour :

  • Assurer vos arrières ;
  • Et, espérer remporter vos mises.

Vous l’aurez compris, votre job ici, c’est d’approfondir vos connaissances :

  • Sur les règles ;
  • Et, les principes de fonctionnement des jeux que vous comptez jouer.

S’entraîner

Votre maîtrise des règles au point, il ne vous reste plus qu’à vous entraîner. À ce stade, gardez à l’esprit, qu’un entraînement régulier et rigoureux vous permettra :

  • De travailler vos points faibles ;
  • De renforcer vos réflexes de gains ;
  • Et, d’améliorer votre tactique de jeu.

Pour y arriver, différentes options s’offrent à vous au nombre desquelles on peut citer :

Utiliser la section démo

Pour peaufiner votre stratégie de jeu, la démo représente le meilleur allié qui s’offre à vous. Pratique, elle vous permet de vivre une expérience réelle et inédite. Originale, elle vous plonge au cœur du jeu comme si vous jouez à une vraie partie de mise.

Voilà pourquoi la plupart des casinos en ligne proposent cette section pour permettre à leurs utilisateurs d’apprivoiser la gamme des jeux proposés. Comme vous l’aurez deviné, votre rôle, c’est de profiter à fond de cette opportunité pour vous entraîner.

Profiter des bonus

Les bonus, voilà l’autre possibilité qui s’offre à vous pour accroître vos performances. Offerts par la plupart des casinos, ils vous permettent d’expérimenter vos stratégies sans crainte ni soucis.

Qu’ils soient sous la forme d’offre de bienvenue ou de bonus sans dépôt, ils représentent une formidable aubaine pour vérifier l’efficacité de vos tactiques de jeu. Pour en profiter au maximum, il vous faut notamment :

  • Expérimenter vos différentes techniques sans peur ;
  • Et, oser de grosses manœuvres sans crainte.

Anticiper ses pertes

La toute dernière astuce pour mettre toutes les chances de votre côté, c’est d’apprendre à anticiper vos pertes. La vérité, c’est que la quête du jackpot ne doit pas troubler votre capacité de jugement.

Pour anticiper vos éventuelles pertes, vous devez donc être en mesure d’exercer une pression sur vous-même, pour :

  • Réduire vos mises quand les échecs s’accumulent ;
  • Ou, arrêter de jouer quand le jeu vous est défavorable.

En clair, vous devez garder la tête suffisamment froide pour évaluer les risques qui se présentent à vous. En procédant ainsi, vous avez l’assurance de maximiser vos chances de gains avec l’énorme avantage de réduire vos pertes d’argent.

Le Sénégal en quête de souveraineté alimentaire

Face à la multiplication des chocs exogènes qui menacent son approvisionnement en denrées de première nécessité, le Sénégal mise sur sa production locale.En 2019, la balance commerciale sur les biens du Sénégal est ressortie avec un déficit de 2244 milliards FCFA. Cette situation révèle le volume encore très important des importations (4229,3 milliards CFA) par rapport aux exportations (1985 milliards CFA). Elle démontre aussi la forte dépendance du pays au reste du monde.

Pour inverser cette tendance et se mettre à l’abri des conjonctures externes, Dakar compte s’appuyer sur le mécanisme de l’import-substitution. Celui-ci consiste en une « assimilation du processus d’industrialisation dans les pays en voie de développement et la substitution progressive des produits de l’industrie locale aux biens importés », a expliqué le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana.

Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de validation de l’étude import-substitution au Sénégal.

Dans cette quête de souveraineté alimentaire, mais aussi pharmaceutique et sanitaire, le secteur privé local et les Zones économiques spéciales en cours de réalisation ont un grand rôle à jouer. Afin d’encourager les investisseurs nationaux et internationaux à y investir, des réformes structurelles seront entreprises à travers notamment la mise en place d’un cadre législatif et réglementaire favorable à l’import substitution.

La stratégie d’industrialisation qui porte sur la substitution de ces produits a été déclinée en trois phases. Premièrement, les produits ciblés sont essentiellement les biens de consommation faisant l’objet d’une production locale.

Ensuite, les industries légères sont ciblées pour se substituer aux importations et créer des interactions avec les PME/PMI pour se doter en intrants. Cette phase concerne essentiellement les industries dont l’intensité capitalistique n’est pas très élevée.

La troisième et dernière phase porte sur les industries de production de biens d’équipements et celles nécessitant des investissements lourds.

L’opérationnalisation de ce programme reposera sur des acteurs institutionnels comme l’Agence du développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (APIX) et le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip).

Ces différentes structures œuvreront au profilage et l’assistance technique aux potentiels champions, au renforcement des structures financières des entreprises par une intervention en capital, la facilitation du processus d’investissement et l’éventuel financement bancaire.

« Ce travail permettra de mieux orienter notre politique de développement endogène, mais également d’ajuster l’orientation de nos Zones économiques spéciales, initialement conçues pour booster nos exportations », s’est réjoui le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.

A en croire ce dernier, le chantier de la relance économique dans lequel nous nous sommes engagés ne pourra aboutir aux résultats escomptés sans « le produire local » et « le consommer local » adossés à des partenariats forts intégrant toujours les dimensions « contenu local » et « transfert de technologies ».

Ouganda : un chercheur colombien piétiné par un éléphant

Ce nouveau drame survient deux mois après la mort d’un Saoudien tué par un éléphant lors d’un safari.Le parc national de Kibale, dans l’ouest de l’Ouganda a été le théâtre le lieu d’une scène assez rare. Sebastian Ramirez Amaya, chercheur basé à l’Université de l’État d’Arizona (Etats-Unis), y a perdu la vie dans le cadre de ses recherches. En janvier, un saoudien qui était descendu de sa victoire dans le cadre d’un safari a été tué par un éléphant dans le parc Murchison Falls.

« Ils (le groupe) sont tombés sur un éléphant solitaire qui les a chargés, les forçant à courir dans des directions différentes. L’éléphant a poursuivi Sebastian et l’a piétiné, ce qui a entraîné sa mort » a indiqué dans un communiqué l’autorité.  

Un fait inédit dans ce parc qui n’a pas connu pareil drame au cours des 50 dernières années de recherche forestière a ajouté le communiqué

Souvent réputé pour sa faune, le parc national de Kibale est connu pour ces chimpanzés. Outre les primates, il y a environ 60 espèces de mammifères dont les éléphants de forêt d’Afrique.

Afrique du Sud : l’Onu s’inquiète des violences xénophobes

Les Nations Unies ont noté avec une « grande inquiétude » les derniers actes de violence, d’intimidation et de harcèlement contre les ressortissants étrangers en Afrique du Sud.Selon le Coordinateur résident des Nations Unies par intérim, Ayodele Odusola qui s’est exprimé mardi, le gouvernement sud-africain a ratifié plusieurs instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme et aux réfugiés qui faisaient partie intégrante du droit national.

Cette mise au point du représentant des Nations unies intervient après la mort d’Elvis Nyathi, tué dans le township de Diepsloot à Johannesburg, la semaine dernière.

« Il est profondément inquiétant et malheureux que cela se produise dans un pays doté de l’une des constitutions les plus inclusives au monde », a déclaré M. Odusola.

Et d’ajouter : « Ces derniers temps, nous avons constaté avec une profonde inquiétude que des mouvements tels que l’Opération Dudula (un groupe d’autodéfense) forcent illégalement les personnes suspectées d’être des étrangers sans papiers à montrer leurs papiers ».

« Cela exige que les droits de l’homme de toutes les personnes résidant en Afrique du Sud, indépendamment de leur nationalité ou de leur statut d’immigration, soient respectés à tout moment », a déclaré le diplomate onusien, ajoutant que cela incluait les individus qui pouvaient être « des réfugiés, des demandeurs d’asile ou des apatrides ».

Selon lui, « l’Onu s’en tient aux récentes déclarations des représentants du gouvernement, s’opposant aux actions des manifestants violents et exhortant les gens à ne pas se faire justice eux-mêmes ».

Ethiopie : levée de la restriction imposée aux Boeing 373 Max

L’Autorité éthiopienne de l’aviation civile, a annoncé lundi, qu’elle avait levé la restriction imposée aux avions Boeing 737 Max de survoler l’espace aérien éthiopien.La mesure est effective depuis le 11 avril 2022. Cette restriction avait été introduite après l’accident tragique du vol 302 d’Ethiopian Airlines à destination de Nairobi en mars 2019, qui a coûté la vie à 157 passagers et membres d’équipage.

« L’Administration fédérale de l’aviation (FAA, entité américaine) a mené une enquête rigoureuse pour découvrir les raisons sous-jacentes qui ont causé le crash et a proposé une réglementation inviolable qui devrait être appliquée », a déclaré l’Aviation civile éthiopienne (ECA) dans un communiqué.

D’après le document, l’ECA a effectué ses propres vérifications de sécurité sur les changements introduits par Boeing à la suite des crashs répétés de ses avions Max 737.

Le communiqué ajoute que « l’aviation civile éthiopienne a procédé à des inspections rigoureuses et minutieuses des modifications apportées à la conception de l’avion, ainsi que des réglementations mises en œuvre ».

L’Indonésie, un pays qui a été touché par la catastrophe du Boeing 737 Max avec le crash de son Lion Air quelques minutes après son décollage tout comme l’ET 302 a levé l’interdiction des avions Boeing Max 737 en décembre 2021. Un total de 189 personnes a péri dans cet accident.

Bénin : nouvelle attaque jihadiste au nord-ouest

Cinq soldats des forces de défense sont tués dans l’explosion d’un engin.L’engin explosif improvisé a ciblé lundi un convoi de ravitaillement au nord-ouest du pays près de la frontière avec le Burkina Faso. Des groupes armés venus du Sahel sévissent depuis plusieurs mois dans la zone de Pendjari et mènent souvent des attaques contre des civils et des soldats.

Face à la recrudescence des attaques dans cette partie du pays, le président de la République Patrice Talon a nommé mercredi dernier, Fructueux Gbaguidi, 54 ans, nouveau chef d’état-major général de l’armée.

Ce pays côtier du golfe de Guinée, est de plus en plus sous la menace des groupes jihadistes arrivés des pays du Sahel. Depuis les premières attaques à la fin de l’année 2021, l’armée béninoise a renforcé sa présence dans le nord du pays. Dimanche dernier, elle a découvert et neutralisé un autre engin explosif dans la même zone.

La Zambie dans la crainte d’une épidémie de choléra

Une fillette de trois ans a contracté le choléra poussant les autorités sanitaires zambiennes à activer le système de surveillance.La jeune fille est actuellement soignée dans une clinique de la région. Devant les journalistes, le ministre de la Santé, Sylvia Masebo, a déclaré que l’activation du système de surveillance pour déterminer l’étendue de l’épidémie après que la fillette a été testée positive à la maladie dans le quartier Mtendere de Lusaka.

Elle a attribué l’épidémie à l’eau insalubre et à l’absence d’installations sanitaires adéquates dans la région et a appelé tous les Zambiens à observer des normes d’hygiène élevées afin d’empêcher la propagation de la maladie.

L’épidémie était initialement liée à l’eau contaminée provenant des puits peu profonds, mais les enquêtes ont montré que les aliments contaminés étaient les principaux responsables.

Le choléra est une maladie bactérienne provoquant de graves diarrhées et une déshydratation, et qui se transmet généralement dans l’eau. Elle est courante en Afrique australe en raison de la vétusté des infrastructures hydrauliques et d’assainissement.