Maroc : Fès, la capitale spirituelle célèbre sa journée annuelle

Riche de ses douze siècles d’existence et de son rayonnement mondial, la capitale spirituelle du Royaume a célébré, ce mardi, sa journée annuelle proclamée en janvier 2011 et qui coïncide avec la pose en l’an 808 de ses premières fondations.Réputée mondialement comme cité gardienne de son patrimoine, ouverte sur le monde et attachée à son style de vie, la ville de Fès, capitale spirituelle du Maroc a rendez-vous le 4 du mois de janvier de chaque année avec cette journée, devenue au fil des ans une messe publique de débat, de questionnement et d’initiatives.

Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, la cité Idrisside subjugue par la profusion de ses monuments, dont ses 9.000 maisons historiques, ses 11 medersas, ses 43 écoles coraniques, ses 83 mausolées et ses 176 mosquées, son université Al Quaraouiyine, outre ses 1.200 ateliers d’artisanat d’art et ses grandes tanneries traditionnelles. La cité, un espace d’art et de culture et de spiritualité par excellence, constitue bel et bien un modèle vivant de la ville méditerranéenne et arabo-musulmane. Aux splendides Borjs et pittoresques murailles, Fès tente désormais tant bien que mal à retrouver son lustre d’antan et à relever les défis pour assurer son développement local et favoriser son décollage économique.

La Journée annuelle de Fès, instituée depuis l’année 2011, à l’initiative de nombreuses associations de la société civile actives dans les domaines de la préservation du patrimoine, de la protection de l’environnement et de la diffusion des valeurs de citoyenneté, demeure une opportunité de mobilisation et d’examen des mécanismes à même d’élaborer une vision prospective de la ville, d’accompagner son expansion urbanistique et la remettre sur les rails du développement durable.

Cameroun 2021 : la Can de la démesure !

Malgré une économie au ralenti sur le continent à cause de la Covid-19, le Cameroun a mis les petits plats dans les grands pour organiser la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.Les chiffres sont affolants. La Can 2021 qui s’ouvre ce dimanche 9 janvier jusqu’au 6 février 2022 au Cameroun, battra tous les records en termes d’investissements financiers. Reportée à deux reprises, la compétition suscite un engouement national au pays des Lions indomptables.

Pour réussir l’évènement, le président camerounais Paul Biya et son gouvernement n’ont pas lésiné sur les moyens. Plus 520 milliards de FCFA (800 millions d’euros) représentant 2% du Produit intérieur brut (PIB) du Cameroun ont été débloqués pour l’érection d’infrastructures sportives et l’aménagement du territoire national. Un budget colossal qui pourrait dépasser toutes les prévisions tant les derniers réglages semblent coûteux pour le gouvernement camerounais.

Pour un pays dont la loi des finances de l’année écoulée se chiffre à 5.762,4 milliards de F CFA, le budget de la Can a pompé une bonne partie des finances publiques. Poumon économique de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avec plus de 40% du PIB, le Cameroun mise sur cette vitrine pour redorer son image et son prestige sur le continent.

Quatre nouveaux stades sur les six qui doivent abriter la compétition sont sortis de terre. Dans la capitale Yaoundé, il a fallu rénover totalement le stade Ahmadou Ahidjo (40.000 places), avant de bâtir le stade d’Olembé qui abritera neuf rencontres de la compétition dont le match d’ouverture et finale. L’ouvrage de 60.000 places, le plus cher des six stades, a coûté la bagatelle de 254 millions de dollars (166 milliards FCFA) au gouvernement camerounais.

A Douala, deuxième ville du pays, trône l’écrin du Japoma Stadium (50.000 places), dont le coût de construction atteint les 140 milliards de francs CFA. A Bafoussam et Limbé (Ouest), deux stades de 20.000 places ont été construits alors que celui de Garoua (25.000 places) a été rénové pour se conformer au cahier de charge de la Confédération africaine de football (Caf). Et comme si cela ne suffisait pas, une rallonge de 13 milliards Fcfa ont été débloqués il y a quelques semaines pour remettre à neuf tous les stades annexes qui vont servir de terrains d’entraînement aux 24 équipes participantes à cette 33ème édition.

Au niveau des réceptifs hôteliers, l’Etat camerounais a encore casqué fort en construisant l’hôtel Krystal Palace à Douala, le deuxième hôtel cinq étoiles au Cameroun. En somme, 80% des hôtels qui accueilleront les équipes, les journalistes, les touristes sont soit neufs, soit rénovés. Plusieurs infrastructures routières ont été aussi réalisées dans les villes désignées afin de permettre la bonne tenue de la compétition. Mais ce n’est pas tout, 182 milliards F CFA seront versés entre janvier et février à Eneo, distributeur exclusif d’électricité du pays, pour assurer une Can sans délestage.

Autant dire que l’édition de cette année est partie pour être celle de tous les records. A titre de comparaison, l’Egypte avait reçu une enveloppe de 30 millions d’euros pour abriter la Can 2019 en se substituant au Cameroun qui n’était pas prêt. Si ce montant peut s’expliquer facilement par le fait que l’Egypte disposait déjà de stades répondant aux normes, tel n’était pas le cas pour le Gabon d’Ali Bongo qui avait dépensé près de 200 milliards F CFA pour accueillir l’édition 2017.

Si le peuple camerounais attend des retombées bénéfiques de la plus grande compétition bisannuelle de football du continent, les énormes investissements consentis durant cette Can doivent surtout s’inscrire sur une vision de développement à long terme pour redorer l’économie du sport local camerounais avec l’épineuse question de la maintenance des stades.

CAN 2021 : un joli chèque pour le vainqueur

La Confédération africaine de football (Caf) a rehaussé la prime de victoire pour le vainqueur de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.Voilà une nouvelle qui devrait motiver les 24 sélections nationales qui prendront part à la Can qui débute dimanche 9 janvier au Cameroun. Le vainqueur de cette édition percevra plus que ce que les Fennecs d’Algérie avaient reçu (2 milliards 882 millions de FCFA) lors de son sacre en Egypte en 2019.

Pour cette édition au pays des Lions indomptables, le futur lauréat recevra une gratification record de 4,4 millions d’euros (2 milliards 882 millions Fcfa) pendant que le finaliste se consolera avec une prime de 2,64 millions d’euros (1 milliard 729 millions). 

Les sélections éliminées en demi-finale toucheront 2,2 millions d’euros (1 milliard 441 millions) et les équipes qui s’arrêtent en quart de finale repartiront avec une enveloppe de 703.361 euros (460 millions de FCFA).

La 33ème édition de la Can est prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. L’Algérie tenante du titre s’était imposée en finale en 2019 en Egypte devant le Sénégal au stade national du Caire (1-0).

Toutes les récompenses de la CAN 2022 (2021)

Gagnant de l’édition : 4,4 millions d’euros

Finaliste : 2,64 millions d’euros

Troisième et demi-finaliste : 2,2 millions d’euros chacun

Quart de finaliste : 703.361 mille euros

SADC : un sommet d’urgence sur la situation sécuritaire au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) tiendra vendredi un sommet virtuel extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement pour faire l’évaluation du mandat de sa mission militaire au Mozambique.Le sommet extraordinaire sera présidé par le président du Malawi, Lazarus Chakwera, président en exercice de la communauté des pays de l’Afrique australe qui regroupe seize pays.

« Le sommet discutera, parmi les questions clés, du soutien au fonctionnement efficace des objectifs de la SAMIM pour apporter la paix et la stabilité à Cabo Delgado en République du Mozambique », a déclaré la SADC dans un communiqué mardi.

La SAMIM (mission de la SADC au Mozambique) a été déployée en juillet 2021 après avoir été approuvée par le sommet extraordinaire de la SADC qui s’est tenu à Maputo en juin de la même année. Il s’agit de la réponse régionale de la SADC pour soutenir le Mozambique dans sa lutte contre le terrorisme et les actes d’extrémisme dans la province de Cabo Delgado.

La réunion sera précédée d’un sommet extraordinaire de la troïka des organes de la SADC, qui sera présidé par le président sud-africain Cyril Ramaphosa et auquel participeront les présidents Mokgweetsi Masisi, Hage Geingob et Filipe Nyusi, respectivement du Botswana, de la Namibie et du Mozambique.

L’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie constituent actuellement la troïka de sécurité de la SADC et sont chargés de traiter toutes les questions relatives à la paix et à la sécurité dans la région.

RCA : plusieurs casques bleus meurent dans une explosion de mine

Des éléments de la mission des Nations Unies ont été tués dans l’explosion de leur véhicule dans l’ouest de la Centrafrique.

 

Alors que la violence a considérablement changé de vitesse en Centrafrique après les interventions des forces du pays aidées par les russes, les rwandais et les casques bleus, et que les groupes armés ont perdu du terrain, ils ont désormais recours à de nouvelles stratégies. Les rebelles ont désormais recours à des tactiques de guérilla, notamment la pose de mines, pour tenter de reprendre su terrain dans le pays.

Alors que les explosifs en bordure de route ont déjà paralysé le travail humanitaire dans le nord-ouest du pays, les mines sont moins courantes dans l’ouest. Un convoi de la MINUSCA qui quittait la ville de Berberati – à environ 500 kilomètres (300 miles) de la capitale – pour un avant-poste militaire temporaire, a roulé sur une mine et a explosé. Trois soldats tanzaniens ont été blessés lorsque leur véhicule a heurté la bombe.  Un casque bleu grièvement blessé a été transporté à Bangui pour y être soigné.

« C’est la troisième fois que les Casques bleus de la MINUSCA sont victimes d’engins explosifs en République centrafricaine », a déclaré la mission de l’ONU dans un communiqué. Après plusieurs années de poursuite latente de la guerre civile qui a éclaté en 2013, les derniers mois ont vu un pic de violence. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées par cette crise et une crise humanitaire majeure est née. Depuis août, des mines ont fait huit morts, dont deux femmes et un enfant de cinq ans, dans le nord-ouest, selon la MINUSCA.

L’Ivoirien Amon Tanoh investi secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon Tanoh, a été investi mardi, à Abidjan, secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, en remplacement de Patrice Kouamé, en poste depuis le 2 janvier 2012, lors d’une passation de charges à Abidjan.

M. Alcide Djédjé, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre ivoirien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration africaine, a officié la cérémonie de passation de charges. 

Le secrétaire exécutif sortant, Patrice Kouamé, a indiqué que l’organisation traversait « une crise profonde de gouvernance qui a entaché son image et mis en mal le moral du personnel », à son arrivée, connaît aujourd’hui une bonne gouvernance.  

De concert avec les États membres, des plans stratégiques spécifiques ont été mis en œuvre. Et ce, afin de doter l’organisation de moyens et structures nécessaires pour atteindre efficacement ses objectifs. 

Le Conseil de l’Entente intervient au niveau de la coopération politique en vue d' »accompagner une transition politique apaisée dans l’espace de l’entente », tout en assurant la veille politique en relation avec la Cedeao.

Il assure également le renforcement de la coopération entre les pays membres de sorte à contribuer à la paix et à la stabilité. De ce fait, l’institution est associée aux médiations et diplomaties préventives lorsqu’un État membre est concerné. 

Le Conseil de l’Entente participe par ailleurs aux élections législatives ainsi qu’aux élections présidentielles dans son espace et fait un rapport avec des recommandations en vue de soutenir un climat apaisé. 

 « Je voudrais exprimer toute ma gratitude et mes remerciements au président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, qui a bien voulu me renouveler sa confiance en me proposant à ses paires en qualité de secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente », a dit M. Amon Tanoh. 

Il a également remercié les présidents des pays membres du Conseil de l’Entente, qui ont bien voulu accepter la proposition du président Ouattara et lui accorder ainsi leur confiance dans l’exercice de cette fonction.

« Je ferais en sorte de mériter cette confiance et de creuser les sillons déjà tracés par mon prédécesseur que je tiens à féliciter pour le travail accompli. C’est un travail important qui a donné de la visibilité au Conseil de l’Entente », a-t-il ajouté. 

M. Amon Tanoh a assuré qu’il allait s’employer à « relever les défis utiles au bénéfice des pays et des populations du point de vue des populations et de leurs conditions de vie ». Pour lui, le Conseil, né en 1959, est l’organisation mère africaine, avant l’Union africaine. 

« Le Conseil de l’Entente était à l’origine une organisation, surtout politique et de solidarité, évidemment ce qui précède le développement, c’est la paix. Avec la réforme de 2011, elle s’est muée en une organisation à vocation économique », a rappelé M. Tanoh, promettant agir selon cette vision. 

M. Amon Tanoh, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, avait démissionné de son poste de ministre des Affaires étrangères pour se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais son dossier de candidature a été rejeté par le Conseil Constitutionnel. 

Depuis 1966, le Conseil s’est doté d’un secrétariat administratif permanent situé à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Un fonds d’entraide et de garantie des emprunts permet de soutenir les membres les plus défavorisés de l’organisation. Le Conseil de l’Entente regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Togo et la Côte d’Ivoire.

Le nouveau secrétaire exécutif, M. Amon Tanoh, compte parmi les personnalités invitées à la cérémonie de vœux au chef de l’Etat au Palais présidentiel, le 6 janvier 2022.

Guinée : la junte promulgue par ordonnance la loi de finances 2022

Le budget prévisionnel de l’Etat guinéen pour cette année a été arrêté à un plus de 26 000 milliards de francs guinéens, soit environ 2,6 milliards de dollars.En l’absence d’un parlement ou d’une institution équivalente, Mamady Doumbouya fait recours aux ordonnances pour gouverner. Le président de la transition a ainsi promulgué, hier soir, l’ordonnance O2021/0011/PRG/CNRD/SGG du 31 décembre 2021 portant loi de finances 2022.

Pour cette année, le budget de l’Etat est ainsi fixé, en recettes, à un total de vingt-six mille soixante-trois milliards sept cent quatre-vingt-cinq millions sept soixante-trois mille six cent onze francs guinéens (26063 785 763 611 GNF).

En dépense, le montant prévisionnel est de trente mille six cent sept milliards six cent cinquante-six millions cent vingt-cinq mille soixante-huit francs guinéens (33607 656 125 068 GNF).

Le déficit budgétaire s’élève ainsi à un peu plus de quatre mille milliards de francs guinéens.

RCA : le Smig passe de 18 850 francs CFA à 29 000 francs CFA

Le président Faustin Archange Touadera a annoncé, à travers un décret, la revalorisation du Smig (salaire minimum interprofessionnel garanti).

 

En République centrafricaine, le Smig passe de 18 850 francs CFA à 29 000 francs CFA. Le président Faustin Archange Touadera, l’a annoncé à travers un décret, la revalorisation du Smig. Le même décret, datant du 31 décembre, revalorise le salaire minimum agricole garanti (Smag) à 1 000 FCFA par jour.

Depuis plus de 30 ans le Smig et le Smag n’ont pas été augmenté en Centrafrique. C’est depuis des années que les syndicats de travailleur demandent la revalorisation du Salaire minimum interpersonnel garanti et le Salaire minimum agricole garanti.

Pour ces derniers, c’est un pas en avant mais beaucoup reste à faire pour améliorer les conditions de vie des populations.

« Nous avons réclamé que l’augmentation du Smig et du Smag doivent atteindre 40%, sinon nous entendons bafouer le protocole d’accord signé avec le gouvernement via le ministère de la fonction publique », a indiqué à l’Agence Anadolu, le secrétaire général du Groupement syndical des travailleurs de Centrafrique (GSTC), Firmin Zoh-Ponguele.

« Nous exigeons aussi au gouvernement le paiement en totalité de plusieurs mois d’arriérés de salaire dus aux travailleurs et la réduction des prix du carburant à la pompe pour alléger le problème de transport parce que nos camarades des taxis et bus ont augmenté les prix des taxis et bus pour essayer d’ajuster leur versement. Donc ceux qui sont pénalisés, ce sont des travailleurs et la population. Et enfin, nous demandons l’intégration des jeunes diplômés lésés dans la fonction publique », a ajouté le syndicaliste.

S’adressant à ses compatriotes le 31 décembre dernier, le président Touadera les a rappelé qu’«en dépit du contexte économique particulièrement difficile et en l’absence des appuis budgétaires en 2021, le gouvernement a continué à travailler pour améliorer les conditions de vie » des Centrafricains.

Malheureusement, « les démons des crises militaro-politiques » n’ont pas permis à la Centrafrique de reprendre son envol économique, a souligné Touadera

Ouattara reconduit Aka Aouélé à la tête du Conseil économique

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, reconduit Eugène Aka Aouélé à la tête du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) et nomme 115 nouveaux membres de l’institution.

Les différents décrets portant nomination des 115 nouveaux membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) ont été lus, mardi, par le ministre-secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé, à la présence.  

Le président de la République a procédé notamment à la signature de quatre décrets au titre du CESEC. L’un des décrets fixe le nombre des membres à 120 et un autre consacre la nomination de 115 nouveaux membres du Conseil.

M. Eugène Aka Aouélé a été nommé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC). Il est reconduit à la tête de cette institution sensée conseiller les autorités dans leurs actions. 

Le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, a été nommé comme membre ainsi que l’artiste musicien Traoré Salif dit A’Salfo, Traoré Fatoumata Diop, biochimiste, le consultant sportif Abdoulaye Traoré et l’ex-député de Oumé Touré Aya Virginie.

Le chef de l’Etat a également nommé en qualité de membre M. Touré Faman, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, M. Magne Pierre, administrateur d’entreprise, M. Ibrahim Magassa, économiste et M. Seydou Konaté (directeur CNTS). 

La rentrée solennelle du Conseil économique, social, environnemental et culturel est prévu le 27 janvier 2022 au siège de l’institution, à Abidjan, a annoncé le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé. 

Voici la liste des membres nommés: 

1.      AKA AOUELE Eugène, Pharmacien

2.      ABOUA Aboua Gustave, Enseignant-chercheur

3.      ACKAH Jean Marie, Administrateur de société, Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire

4.      AFFIAN HONORE Jean Marc, Cadre de société

5.      AGNERO Bouai Odette épouse EHUI, Chef d’entreprise / Tourisme

6.      AKOUDJOU ALLECHI Manuel, Administrateur des services financiers

7.      ALIAGUI Diabagaté, Directeur du service commercial et du contentieux à la SICOGERE à la retraite

8.      ANZOUMANA Lassinan Ouattarra, Biologiste

9.      BAMBA Ibrahim, Cadre de société

10. BAMBA Kassoum, Maître artisan

11. BARRO Aminata épouse SOUMAHORO, Directeur de l’embellissement et du cadre de vie

12. BE Yéo, Instituteur à la retraite

13. BEUGREFOH Tchékré Fulbert, Maire de Fresco

14. BILE Kassi, Opérateur Economique

15. BONI Octave, Professeur de lycée

16. BORIS Paul Emile, Médecin

17. CAMARA Brahima, Expert maritime / Consultant

18. CASSAIGNAN Yéo Antoine, Cadre de banque

19. CHIAPO Georges, Ingénieur des techniques sanitaires

20. CISSE Nabintou, Fondée de Pouvoir/banque

21. COL Marie-Reine épouse KONE, Administrateur de société / Tourisme

22. COULIBALY Abdoulaye, Huissier de justice

23. COULIBALY Ouamien, Administrateur municipal à la retraite

24. COULIBALY Sotigui, Administrateur Général de banque d’affaires

25. COULIBALY Sounkalo, Journaliste / Maire de Tafiré

26. DELAFOSSE René Max, Cadre de banque à la retraite

27. DIABATE Massogbè épouse TOURE, Administrateur de société / Agro-industrie

28. DIABY Nassalatou, Ex-Député / Ingénieur des Ressources Humaines

29. DIAGOU Kacou Jeanine Bénédicte Martine, Cadre de banque et assurance

30. DIAHA Alain Claude Konan, Chirurgien-dentiste

31. DIAKITE Coty Fatouma épouse KANATE, Administrateur de société

32. DOGONI Souleymane, Financier / Ex-Directeur Général de banque

33. DRAME Sira, Commerçante

34. EBA BOMO Catherine, Chercheur au CNRA

35. EHOLIE Serges Paul, Professeur de médecine

36. EKRA Frédéric François Alain, Professeur de médecine

37. FAKHRY Karim, Chef d’entreprise

38. GADEGBEKU Samuel Anani, Professeur de médecine

39. GNANZI Anicet Guela, Gestionnaire comptable et financier

40. GNIZAKO Gogoua, Technicien cuisson porcelaine décorée à la retraite

41. GOME Gnohité Hilaire, Expert Ecologiste

42. GOSSO Franck Gérard, Pharmacien

43. IDRISSA Diomandé, Médecin de santé publique

44. INCHAUD Ayet Arsène, Fonctionnaire

45. KABORE DIABATE Monique Christiane Colette épouse KACOUTIE, Avocate

46. KAKOU Gbiga Mathias, Consultant / Juriste

47. KAMAGATE Brahima, Financier-Comptable

48. KAMAGATE Bamorifi, Ex-Directeur Général du Budget

49. KANATE Namoro, Chef d’entreprise / Agro-Industrie

50. KARAMOKO Ba, Cadre de banque

51. KEITA Fatou, Ecrivaine

52. KHOURI Joseph, Médecin

53. KISSY Kraidy Michel, Ingénieur des Techniques Agricoles

54. KOFFI Abouah Guillaume, Architecte

55. KOFFI Eugène, Topographe

56. KONAN Kouassi Venance, Journaliste

57. KONATE Ali Badarah, Informaticien, Homme d’affaires

58. KONATE Konon, Economiste Banque / Finance

59. KONATE Seydou, Directeur CNTS

60. KONE Colette épouse KONE, Administrateur du travail et des lois sociales

61. KONE Mamadou, Ingénieur informaticien

62. KONE Matogoma, Comptable

63. KOUABLAN François, Professeur à l’INJS

64. KOUADIO Fodio Nicolas, Infirmier diplômé d’Etat

65. KOUAKOU ASSEMIAN, Juriste

66. KOUAME Ama Christine épouse DADIE, Chef d’entreprise

67. KOUAME Koffi Norbert, Ingénieur Financier

68. KOUAME Michel, Journaliste à la retraite / Planteur

69. LAPLAGNE Josette-Laure épouse MONTAGNIER, Administrateur de société / Médical

70. LAUBHOUET Marie Delphine, Juriste

71. LEGRAS Jean-Louis Michel Amaury, Ingénieur arts et métiers

72. MAGASSA Ibrahim, Economiste / Banque d’affaires

73. MAGNE Woelffell Pierre René, Administrateur d’entreprise

74. MAMADOU Koné, Cadre d’entreprise à la retraite

75. MELEDJE Vincent, Ingénieur Financier Comptable

76. MOCKEY Edouard, Pharmacien

77. N’GUETTIA Judicaël, Enseignant

78. NAMELESSE-KOUASSI Komenan Ali, Enseignant et Directeur de société

79. ODJE Tiakoré Joseph, Professeur certifié

80. OGA Georges-Emmanuel Léon, Administrateur des finances publiques

81. OUATTARA Bakaramoko, Ingénieur agronome à la retraite

82. OUATTARA Fatogoma, Consultant

83. OUATTARA Joséphine Yéné, Médecin

84. OUATTARA Kossomina Daniel, Administrateur de société / Sécurité

85. OUATTARA Largaton, Professeur à la retraite

86. OUATTARA Mamadou, Ingénieur informaticien

87. OUATTARA Sankan, Comptable

88. OULIE Maxime épouse BLOADE, Enseignante

89. PAYNE Cécile N’drin épouse DEGNI-YACE, Entrepreneur

90. PELLAUD Colette épouse LAKPE, Opérateur Economique / Transport

91. RAMATOU Elola épouse COULIBALY, Educatrice

92. SANOGO Bamba, Fonctionnaire à la retraite

93. SEA Yvette, Professeur de lycée

94. SEKA SEKA Joseph, Professeur de biologie

95. SEKONGO Yaya, Comptable

96. SEYE Aïssitou épouse CISSE, Chef d’Entreprise

97. SIGATA Silué, Instituteur à la retraite

98. SILUE Tiagnigué, Juriste à la retraite

99. SILUE Tiangazion Lacina, Cadre de banque

100. SOPOU Ginette Epse SEKA, Opératrice Économique

101. SORO Mamadou, Enseignant

102. SYLLA Soumaïla, Transitaire

103. TOURE Aya Virginie, Ex-Député Oumé

104. TOURE Faman, Administrateur de société, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire

105. TOURE Nabi Issouf, Entrepreneur

106. TOURE Yaba épouse COQUILLAT, Secrétaire de direction à la retraite

107. TRAORE Abdoulaye, Consultant sportif

108. TRAORE Fatoumata épouse DIOP, Consultante/ Biochimie

109. TRAORE Salif, Artiste musicien

110. TUO Yénikpo Frédéric, Auditeur à l’Inspection Générale des Finances

111. YACE Charles Emmanuel, Chef d’entreprise / Agro-industrie

112. YACOUBA Koné, Chef d’entreprise

113. YAO MOTTO Armand, Pharmacien

114. ZAE GNONDJOUOWI Alexis, Administrateur des Services Financiers, Maire de Kouibly

115. ZOBRE Kokobo André, Criminologue

 

Mali : les humanitaires effectuent leur retour à Mopti

Les affrontements dans la région de Mopti se sont intensifiés depuis avril 2021, rendant difficile toute action humanitaire.Ouf de soulagement pour les habitants du village de Marebougou, situé dans le Cercle de Djenné (région de Mopti, centre) ! Après la levée, le 20 décembre dernier, du blocus imposé aux villageois par des groupes armés, les équipes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) reviennent.

L’organisation humanitaire a apporté du 27 au 31 décembre 2021 une assistance alimentaire à 3000 personnes et réalisé la prise en charge médicale et nutritionnelle d’environ une centaine de patients dans ledit village.

« Il s’agissait d’une mission humanitaire importante visant à aider des milliers de personnes souffrant des conséquences du conflit », a déclaré Freya Raddi, cheffe adjointe de délégation du CICR. « Nos équipes ont rencontré des habitants confrontés à une situation alimentaire préoccupante. Je suis très heureuse de voir que les autorités, les leaders communautaires ainsi que toutes les parties prenantes ont permis que cette aide soit délivrée », a-t-elle ajouté.

Le CICR espère effectuer une visite de suivi en janvier 2022. Dans le même objectif, une autre assistance pourra atteindre les résidents dans le besoin à Marebougou. Elle évaluera et répondra ainsi aux besoins humanitaires des communautés dans d’autres localités qui pourraient être dans la même situation.

Depuis quelques années, l’insécurité s’est installée dans le Cercle de Djenné, à Mopti. Depuis avril 2021, les affrontements dans cette région se sont multipliés, rendant impossibles les mouvements de la population vers ou hors du village de Marebougou.