Ethiopie: suspension des activités d’organisations humanitaires

Le gouvernement éthiopien accuse ces humanitaires de violations des lois en vigueur dans le pays.Médecins Sans Frontières (MSF Hollande), le Conseil norvégien pour les réfugiés et la Fondation Al Maktoume sont les organisations dont les autorisations ont été suspendues pour trois mois.

L’agence éthiopienne pour les organisations de la société civile a déclaré que MSF Hollande et le Conseil norvégien pour les réfugiés ont diffusé des informations erronées dans les réseaux sociaux et sur d’autres plateformes, en dehors du mandat et de l’objectif pour lesquels elles ont été autorisées à opérer.

« Ces organisations ont également employé des ressortissants étrangers sans le permis de travail approprié du gouvernement éthiopien pendant plus de six mois », a fait remarquer l’agence.

Elle a ajouté MSF Hollande a importé et utilisé illégalement des équipements de radio satellite qui n’étaient pas autorisés par l’autorité compétente et les employés ont donc été appréhendés par les forces de sécurité pour avoir utilisé ces équipements à des fins illégales.

De son côté, la Fondation Al Maktoume est accusée de ne pas respecter le protocole sanitaire Covid-19 du ministère de l’Éducation et de gestion nébuleuse de son budget au détriment de l’école éthiopienne.

Universités ivoiriennes: démarrage des préinscriptions des bacheliers le 10 août

Les préinscriptions pour l’année académique 2021-2022 des nouveaux bacheliers, dans les grandes écoles, universités publiques et privées ivoiriennes, débutent le 10 août 2021 sur la plateforme www.orientationsup.net, selon une note officielle.

Cette opération qui démarre à partir du 10 août 2021 sur la plate-forme www.orientationsup.net « prend fin le 31 août, à minuit, délai de rigueur », précise le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Passé ce délai, les bacheliers non-préinscrits ne pourront pas être orientés », insiste le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui exhorte les bacheliers à procéder « personnellement » à leur préinscription, car il y va de leur avenir.   

L’inscription, mentionne le texte, se fait en premier lieu par le paiement des frais d’inscriptions avec les différents opérateurs mobiles, avant de renseigner la plateforme orientationsup.net pour faire son inscription en ligne.

Sur la plateforme, il est inscrit « une fois vos choix soumis vous n’aurez plus la possibilité de les modifier ! Si vous n’êtes pas prêt merci de revenir plus tard quand vous aurez décidé vos choix ». Un appel au bachelier à choisir les options d’orientation avant de commencer son inscription en ligne.

Pour la session 2021, 87 097 candidats ont été déclarés admis au BAC, soit un taux de réussite national de 29,24% contre 40,08% en 2020. Les résultats montrent que sur 133 166 filles présentes, 38 341 sont admises, soit 28,79% et sur 164 674 garçons, 48 756 ont obtenu leur sésame, soit 29,61%.

RCA: la Minusca renforce ses dispositifs sécuritaires à Mann

La force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) se déploie dans ce village situé à 470 km au nord-ouest de Bangui, pour protéger les civils contre les groupes armés.« Suite à l’attaque lancée par les éléments de 3R contre la position des FACA (Forces armées centrafricaines) en date du 31 juillet 2021 au village de Mann, la Force a aussitôt déployé une force d’intervention rapide, appuyée par une mission de reconnaissance aérienne », a déclaré ce mercredi à Bangui, le porte-parole de la force, le lieutenant-colonel Abdoul Aziz Fall.

S’exprimant au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne, M. Fall a indiqué que les patrouilles des Casques bleus à Mann ont d’abord assuré la protection des civils qui fuyaient les combats et ont ensuite soutenu les éléments des Forces armées centrafricaines dans la localité.

« Pour l’instant, le village de Mann n’est pas sous contrôle des éléments de 3R (Retour, réclamation, réconciliation) », a soutenu le lieutenant-colonel Fall, ajoutant que les Casques bleus continuent de renforcer les patrouilles dans la localité afin d’assurer la protection maximale des populations.

Par ailleurs, en réactions aux préoccupations des journalistes sur les allégations contre le contingent marocain de la Minusca à Obo (sud-est), dans leur implication dans les attaques du groupe armé de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), l’officier sénégalais a précisé que « n’eut été la riposte vigoureuse du détachement de Casques bleus, les conséquences de cette attaque auraient été plus tragiques. »

Il a par ailleurs dénoncé « ces fausses accusations, couplées à une campagne manifeste de dénigrement », s’agissant de la complicité des Casques bleus et des éléments armés lors de ces attaques.

De son côté, le Coordonnateur de la Division de communication stratégique et de l’information publique de la Mission, Théophane Kinda, faisant le point sur la situation des Droits de l’Homme dans le pays, a signalé que la Minusca a documenté 25 incidents ayant affecté au moins 42 victimes.

« La Minusca a observé une augmentation du nombre d’incidents et de victimes comparativement à la semaine précédente (11 incidents et 34 victimes) », a-t-il soutenu, précisant que les préfectures les plus touchées sont le Mbomou, l’Ouham-Pendé et le Bamingui-Bangoran.

« Les auteurs présumés des abus/violations documentés cette semaine sont les groupes armés avec 40% d’incidents. L’armée centrafricaine et les autres personnels de sécurité sont présumés auteurs de 60% d’incidents », a détaillé Théophane Kinda.

Le Coordonnateur de la Division de communication stratégique et de l’information publique a également fait part de la poursuite des opérations de désarmement des groupes armés, organisées par le gouvernement centrafricain à Bria, avec l’appui de la Minusca.

« A ce jour, 235 éléments et leaders de différents groupes armés dont le FPRC, l’UPC, le MPC et les Anti-Balakas y ont pris part, tandis que 103 armes, 10 grenades, 13 roquettes, 319 munitions ont été collectées. Après chaque opération, les concernés rentrent dans leurs familles », a fait savoir Théophane Kinda.

Dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat, Théophane Kinda a souligné que la Minusca a appuyé le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et les bureaux hors-siège, dans la mise à jour de la présence des autorités administratives à leurs postes en juillet 2021.

« Il a été vérifié que 130 sur 174 préfets, sous-préfets, secrétaires généraux de préfectures et secrétaires généraux de sous-préfectures sont présents sur le terrain. Le niveau de déploiement des secrétaires de sous-préfectures reste faible avec seulement 42 présents sur 71 », a-t-il dit, ajoutant que la Minusca travaille avec le gouvernement sur le redéploiement des fonctionnaires et la question des fonctionnaires absents.

RCA : violation de l’embargo, les experts de l’ONU s’alarment

Sans le nommer, les experts pointent du doigt la société russe Wagner, à l’origine du vaste pont aérien mis en place dès décembre 2020.

 

Le dernier rapport des experts de l’ONU, sorti le 29 juin, le comité d’experts dénonce des livraisons de matériel effectuées à “un rythme jamais vu depuis l’imposition de l’embargo sur les armes en 2013”, et documente longuement les violations de l’embargo via le Soudan, le Congo, la RDC ou encore les Emirats arabes unis.

Le rapport déplore, entre autres, la livraison de lance-roquettes multiples de calibre 107 mm, de 1 000 canons antichars sans recul SPG-9 de calibre 73 mm, de mitrailleuses lourdes de calibre 14,5 mm, ainsi que des obus de mortier de calibre 120 mm, deux petits avions Antonov An-28, le tout sans que l’État centrafricain n’ait déposé de notification préalable ou de demande d’exemption auprès de l’ONU.

Ainsi, le Royaume uni a fait remarquer que toutes les demandes des autorités centrafricaines pour armer ponctuellement les forces armées centrafricaines avaient été acceptées, et en a déduit que l’embargo n’était pas une excuse valable pour le manque d’action de l’armée centrafricaine face aux groupes armés. Ceci dit, l’inefficacité des soldats FACA à protéger leurs concitoyens face aux rebelles n’est pas due à un problème d’armement ou de l’embargo. Donc les autorités centrafricaines doivent arrêter leur manipulation de la population.

Rappelons qu’en adoptant la résolution 2588 (2021) par 14 voix pour et une abstention (Chine), Le Conseil de sécurité a décidé de proroger d’un an l’embargo sur les armes imposées à la République centrafricaine (RCA), tout en créant une nouvelle dérogation pour les mortiers d’un certain calibre.  Il renouvelle également le mandat du Groupe d’experts jusqu’au 31 août 2022.

Covid-19: le ministre ivoirien de la Défense en confinement

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, M. Téné Birahima Ouattara, « sujet contact d’un cas positif à la Covid-19, s’est mis en confinement », selon une note officielle publiée mercredi.

Le mardi 3 août 2021, le ministre de la Défense, « sujet contact d’un cas positif », s’est mis en confinement conformément aux dispositions en vigueur », indique une note du ministère d’Etat, ministère de la Défense.

Cette annonce intervient au lendemain d’un communiqué de la présidence ivoirienne, indiquant que Alassane Ouattara s’est mis en « confinement » après avoir été en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19.

Le chef de l’Etat était également « en contact avec une personne déclarée positive à la Covid-19 ». Il a de ce fait décidé suivant les recommandations sanitaires en la matière et conformément aux dispositions gouvernementales, de se mettre en confinement.

Le président ivoirien a « exhorté les Ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, tout en continuant à respecter les mesures barrières visant à lutter contre cette pandémie ».

Cette situation a lieu à quelques jours de la célébration de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

Chery, premier vendeur de voitures en Chine

Le taux de croissance de Chery de janvier à mai a été de 91,3% en glissement annuel, se classant au premier rang des marques automobiles chinoises selon les statistiques publiées par l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM).De janvier à mai 2021, Chery a vendu 348 302 véhicules au total, en hausse de 84,2 % sur un an, informe le communiqué de la compagnie. Cela représente une croissance de 30,8% par rapport à la même période en 2019.

En ce qui concerne les exportations, le fabricant automobile a pu écouler 94.916 véhicules au total, soit une hausse de 154,5 % sur un an, et ses exportations annuelles devraient dépasser les 200.000 véhicules.

Parallèlement à la croissance des ventes sur le marché, l’influence de la marque Chery a également été reconnue à l’échelle mondiale. En Russie, Chery a remporté cinq fois le titre de « marque automobile chinoise la plus populaire » en raison de la solidité de ses produits et de son excellent service.

À ce jour, Chery compte plus de 200.000 utilisateurs en Russie, se classant au premier rang des marques automobiles chinoises. Au Brésil, le tout nouveau Tiger 8, lancé depuis seulement quatre mois, a été nommé « Meilleur SUV intermédiaire de l’année 2020 » par les médias brésiliens faisant autorité, battant à la fois le Ford Territory et le Jeep Compass.

A ce jour, Chery compte 1,8 million de propriétaires étrangers, se classant au premier rang pour le nombre de voitures particulières exportées de Chine pendant 18 années consécutives.

D’ici 2025, Chery, conformément à son plan d’action, « va atteindre » l’objectif stratégique « double 50 » d’exporter 500.000 véhicules et une valeur d’exportation de 5 milliards de dollars US.

RCA : renfort de 300 Casques bleus rwandais pour la Minusca

La mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a reçu mardi le renfort de 300 Casques bleus rwandais pour sécuriser l’axe de ravitaillement vital reliant la capitale Bangui au Cameroun.

 

Ce déploiement de troupes intervient dans le cadre d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies du 12 mars prévoyant d’augmenter progressivement d’environ 3.000 Casques bleus les effectifs de la Minusca. Classé deuxième pays le moins développé au monde par l’ONU, la Centrafrique est ravagée par une guerre civile depuis 2013, qui a toutefois considérablement baissé d’intensité depuis 2018.

« C’est la première partie de l’unité qui est arrivée aujourd’hui pour sécuriser l’axe Bangui-Béloko », à la frontière avec le Cameroun, a déclaré à l’AFP Abdoulaziz Fall, porte-parole de la force de la Minusca, précisant que ces Casques bleus rwandais resteraient une année. « Le reste du bataillon qui compte 450 soldats arrivera d’ici à la fin de l’année », a-t-il ajouté. La Centrafrique a connu un regain de violences mi-décembre quand une coalition de six des plus puissants groupes armés qui contrôlaient les deux tiers de la Centrafrique ont lancé une offensive contre le régime du président Faustin Archange Touadéra.

Les rebelles se sont heurtés à des forces bien mieux armées et équipées : quelque 12 000 Casques bleus de la force de maintien de la paix de Minusca, présents depuis 2014, mais aussi des centaines de militaires rwandais et paramilitaires russes dépêchés fin décembre par leurs pays à la rescousse du président Touadéra et d’une armée démunie.

Coalition rebelle

Incapable de renverser le régime et d’empêcher cette réélection, la coalition rebelle a cherché à couper le trafic sur les routes nationales 1 et 3, un axe routier vital qui relie la capitale de ce pays enclavé au Cameroun voisin pour tenter « d’asphyxier » Bangui, tout en prenant le contrôle temporaire de certaines villes.

Les forces gouvernementales ont réussi depuis le début de l’année à reprendre aux rebelles les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays qu’ils contrôlaient depuis plusieurs années. Les attaques des rebelles restent néanmoins fréquentes et se sont accentuées ces dernières semaines. Samedi, au moins six civils ont été tués dans le nord-ouest du pays, près de la frontière avec la Cameroun.

Foot sénégalais : Djibril Wade élu président de la Ligue pro

Mouhamed Djibril Wade, dirigeant de club, a été élu mercredi à l’unanimité nouveau président de la Ligue sénégalaise de Football professionnel (LSFP) pour un mandat de quatre ans.Le président de Niarry-Tally Grand-Dakar Biscuiterie (NGB), club de l’élite reléguée cette année en Ligue 2, succède au président Saer Seck. Ce dernier avait décidé de ne pas se représenter au terme de ses deux mandats de quatre ans chacun. Seul candidat à sa succession, Mouhamed Djibril Wade a récolté les 29 voix des suffrages exprimés.

Il devient du coup le troisième président de la LSFP créée en 2009 et d’abord dirigée par Louis Lamotte, président du club ASSUR (National 1) et instigateur du « consensus » voulu autour de la candidature pour un quatrième mandat du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.

Toujours en campagne, ce dernier a eu le temps de présider l’Assemblée Générale élective de la LSFP en compagnie du président sortant Saer Seck, sous la supervision du président de la Commission électorale Me Seydou Diagne. Le nouveau président de la Ligue pro devient par ailleurs le premier vice-président de la FSF.

Babacar Ndiaye, président de Teungueth FC, champion de Ligue 1 en titre, avait déclaré sa candidature à la présidence de cette instance avant de se retirer de la course au profit de Mouhamed Djibril Wade. Le jeune dirigeant explique dans un communiqué avoir pris cette décision « à la suite de plusieurs médiations » et « dans un souci de rassemblement (et) de rapprochement ».

M. Ndiaye s’est dit « soucieux de préserver les intérêts supérieurs du football sénégalais » et a souhaité que son geste soit compris « comme une volonté d’orienter le football vers le développement ».

De son côté, Mouhamed Djibril Wade avait déjà décliné dans son programme cinq axes prioritaires s’il arrive à la tête de la LSFP, une entité qui semble n’être professionnelle que de nom en raison des carences économiques des clubs et donc du championnat.

Ainsi d’après le site sportif Wiwsport, ces points portent sur une nouvelle gouvernance, le développement et la gestion des compétitions, la gestion financière et commerciale, le développement de la stratégie de marque et de communication et les partenariats institutionnels ainsi que les relations extérieures.

A la suite de la LSFP, la Fédération sénégalaise de football (FSF) tiendra son Assemblée Générale élective le 7 août prochain. Deux candidats sont en lice dont le sortant Augustin Senghor, premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), qui postule pour un quatrième mandat malgré les critiques.

Son unique adversaire Mady Touré, président de Génération Foot qui a formé des internationaux comme Sadio Mané, a refusé de rejoindre le camp du « consensus », décidant de maintenir sa candidature à l’opposé de Saer Seck et Mbaye Diouf Dia.

Soudan du Sud : l’opposition se fissure

Une nouvelle crise secoue l’opposition du Soudan du Sud, dans un contexte d’attente d’un nouveau gouvernement.Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un conflit entre Riek Machar et le président Salva Kiir. Les deux hommes sont toujours à la tête du gouvernement d’union nationale de transition qui pourrait bien tenir bon, malgré quelques difficultés.

Le dernier désaccord politique en date oppose Machar à un général membre du Mouvement populaire de libération du Sud-Soudan (SPLM-IO, opposition).

Les deux hommes se disputent la présidence de l’opposition, qui présente toutes les caractéristiques d’une scission en son sein.

Le général de corps d’armée, Simon Gatwech Dual affirme être le nouveau chef du SPLM-IO, accusant Machar d’avoir trahi la promesse faite au mouvement lorsqu’il a signé un nouvel accord de gouvernement d’unité avec Kiir il y a près de deux ans.

Dual était apparu lors d’une récente réunion de la principale opposition en mode très combatif, exigeant que Machar soit écarté en tant que vice-président du gouvernement de transition.

Les relations entre Machar et Dual se sont envenimées depuis que le premier a limogé le second, alors qu’il était chef de l’aile militaire du mouvement.

Les partisans de Machar ont qualifié de grotesque la tentative de Dual de l’évincer.

Le désaccord entre les deux hommes fait craindre une fâcheuse conséquence sur le gouvernement et un danger pour la mise en œuvre de l’accord de paix de 2018.

Selon certains analystes, cette situation pourrait être particulièrement difficile étant donné que le temps presse pour la mise en œuvre dudit accord.

Le Soudan du Sud a fêté les dix ans de son indépendance en juillet 2011.

Maroc: Le Parlement européen salue le message royal de réconciliation avec l’Algérie

Le président de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au Parlement européen, Andrea Cozzolino, a souligné que le message du Roi Mohammed VI lancé dans son  discours à l’occasion du 22ème anniversaire de la Fête du trône, est un « un geste d’ouverture très important » qui vise à « surmonter les tensions historiques » entre le Maroc et l’Algérie.Sur sa page Facebook officielle, l’eurodéputé italien, également membre de la sous-commission des droits de l’Homme et de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, a relevé que « dans le discours à la nation pour célébrer la fête du trône, le Roi du Maroc Mohammed VI a de nouveau déploré explicitement les tensions avec l’Algérie voisine en réaffirmant son invitation à rouvrir les frontières terrestres entre les deux États nord-africains fermées depuis 1994 ».

« Il s’agit d’un geste d’ouverture très important, particulièrement en ces temps difficiles liés à la pandémie, qui vise à surmonter les tensions historiques entre les deux pays », a-t-il écrit. 

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« En tant que président de la délégation du Maghreb au Parlement européen, je ne peux que saluer ce message, dans l’espoir qu’il s’agisse d’un premier pas vers une détente des relations entre ces deux grands peuples et qu’il conduira à l’avenir à la réalisation d’une véritable union du Maghreb arabe », a-t-il souligné.

Pour rappel, le Souverain marocain n’a eu de cesse d’adresser des invitations similaires à l’Algérie pour la réouverture des frontières illustrant l’esprit de la main tendue et de la bonne volonté constante du Maroc et sa profonde conviction dans la notion de fraternité entre les peuples marocain et algérien.

Il a rappelé en effet dans son discours qu’”aucune logique ne peut expliquer la situation actuelle, d’autant plus que les raisons qui ont conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées”.