Mali : dissolution du CNT, la Cour suprême renvoie son délibéré

La Cour suprême du Mali annonce le renvoi au 2 septembre prochain du délibéré sur le recours déposé par le M5-RFP contre la nomination des membres du Conseil National de Transition (CNT).Le temps de la justice n’est pas celui des hommes, dit l’adage. Le Mouvement du 5 juin et rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) qui avait, en janvier dernier, déposé un recours pour la dissolution du CNT l’a appris à ses dépens.

Après avoir grandement contribué à la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 août 2020, les responsables de cette force du changement, composée de partis politiques et d’organisations de la société civile, avaient fustigé la mise en place de cet organe, appelé à exercer la fonction législative durant les dix-huit mois de transition.

La pomme de discorde résidait dans la composition des 121 membres du Conseil national de transition. Elle leur attribuait huit sièges contre onze pour les partis politiques et vingt-deux pour les militaires. Une répartition des postes qui violait, selon eux, le principe d’égalité entre les citoyens.

Devant tout cela, le mouvement populaire, dont certains des membres siègent malgré tout au CNT, continuait de considérer cet organe législatif comme une institution « illégale et illégitime ». Mais entre janvier, période où le recours a été déposé à la Cour suprême, et aujourd’hui, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.

Le colonel Assimi Goïta, devenu officiellement nouvel homme fort du Mali depuis le 7 juin dernier, a fait du M5-RFP un interlocuteur de premier plan. Cela s’est matérialisé dès son investiture par le choix du docteur Choguel Kokalla Maiga, figure de premier plan du M5-RFP, pour occuper le poste de Premier ministre. Ce dernier a d’ailleurs présenté lundi 2 août son plan d’actions gouvernementales devant les membres du CNT, qui l’ont ensuite plébiscité.

Un partenariat « stratégique » suivi de plusieurs débauchages de personnalités du mouvement dont l’imam Oumarou Diarra, membre du nouveau gouvernement, qui estime que le M5-RFP a terminé sa mission.

Ainsi, la nouvelle alliance entre les militaires au pouvoir semble refroidir l’ardeur que le mouvement contestataire faisait preuve lors du dépôt de sa lettre de protestation. Et en repoussant son délibéré, la plus haute juridiction ne veut-elle pas aménager une porte de sortie au M5-RFP, fissuré en interne sur la suite à donner à ce recours ?

« On ne peut pas demander la dissolution du Comité national de la transition et continuer de discuter avec eux », fustigeaient certains ex-responsables du M5-RFP comme Sy Kadiatou Sow, Mountaga Tall et Cheick Oumar Cissoko. Ces derniers ont décidé de quitter le mouvement pour rejoindre l’opposition.

Le président zimbabwéen publie sa biographie

Dans ce livre rendu public ce jeudi, Emmerson Mnangagwa retrace sa vie et sa contribution au développement du pays.La biographie intitulée « Une vie de sacrifices-Biographie d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa », a été écrite par l’économiste et ancien député de l’opposition, Eddie Cross.

S’exprimant lors de la cérémonie de lancement au palais présidentiel à Harare, Cross a déclaré être fasciné par le niveau de dévouement affiché par le leader zimbabwéen pour la libération et le développement de son pays.

Mnangagwa a été accompagné de la Première dame, Auxillia Mnangagwa, le Secrétaire en chef du président et du cabinet, Misheck Sibanda, de hauts fonctionnaires du gouvernement et de chefs d’entreprise.

Le livre retrace le rôle que Mnangagwa a joué dans la lutte de libération du Zimbabwe à partir des années 1960 et sa contribution après l’indépendance du pays en 1980.

Emmerson Mnangagwa est à la tête du pays depuis une transition assistée par l’armée qui a abouti à la destitution de l’ancien président, Robert Mugabe, en novembre 2017.

Avant son ascension au sommet de l’Etat, M. Mnangagwa a occupé plusieurs postes ministériels et gouvernementaux depuis 1980, notamment ceux de président de l’Assemblée nationale et de ministre du Renseignement.

Corne de l’Afrique : Ahmat Abdelkerim nommé DG de Bolloré

Le Tchadien a pris fonction au mois de juillet 2021 comme Directeur général du cluster Corne de l’Afrique de Bolloré Transport & Logistics.Ahmat Abdelkerim dirigera les activités de l’entreprise sur trois pays : Djibouti, Éthiopie et Érythrée. Il succède à Patrick Gerenthon qui a été appelé à d’autres fonctions au sein de Bolloré Transport & Logistics.

M. Abdelkerim est diplômé de Sup’Management au Maroc et titulaire d’un Master spécialisé en politiques et management du développement obtenu à Sciences Po Paris, informe l’entreprise.

En 20 ans de carrière au sein des différentes filiales de Bolloré Transport & Logistics, il a occupé plusieurs fonctions managériales avant d’être promu Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Tchad en 2016.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Ahmat Abdelkerim supervisera le développement des activités logistiques de l’entreprise dans les pays du cluster et contribuera à renforcer sa présence en Afrique de l’Est.

Sa connaissance des métiers opérationnels, lui permettra de développer des solutions innovantes et agiles adaptées aux besoins de la clientèle locale et internationale.

« C’est une grande fierté pour moi de rejoindre les équipes du périmètre de la Corne de l’Afrique et de contribuer avec le soutien des collaborateurs au succès de Bolloré Transport & Logistics. Ensemble, nous allons continuer à développer les activités de l’entreprise en Afrique de l’Est et à offrir à nos clients des solutions compétitives en s’appuyant sur notre savoir-faire et notre connaissance des marchés », a déclaré Ahmat Abdelkerim.

Elections en Zambie : Ernest Bai Koroma dirige la mission de l’UA

L’ancien président de la Sierra Leone va diriger la mission d’observation électorale de l’Union africaine pour élections générales zambiennes de la semaine prochaine, a annoncé jeudi l’UA.Dans un communiqué, l’organe continental a déclaré que M. Koroma dirigerait la mission d’observation à court terme, qui a été approuvée par le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et serait composée « d’anciens et d’actuels ambassadeurs africains accrédités en Éthiopie, de membres d’organes de gestion des élections en Afrique, de membres d’organisations de la société civile et d’experts électoraux indépendants ».

« L’objectif de la mission est de fournir une évaluation indépendante et impartiale de tous les aspects du processus électoral de 2021, y compris le cadre juridique, le contexte politique et la transparence et l’efficacité des préparatifs électoraux », a déclaré l’UA.

La mission devrait présenter ses conclusions préliminaires peu après la fin du scrutin, qui seraient suivies d’un rapport final plus détaillé comprenant des recommandations pour l’amélioration du processus électoral en Zambie.

Les Zambiens iront aux urnes pour élire un président, des membres de l’assemblée nationale et des conseillers municipaux lors d’une élection très attendue prévues le 12 août, qui devrait se jouer entre le Front patriotique au pouvoir et le Parti uni pour le développement national.

Tokyo 2020: le Burkinabè Zango décroche une médaille historique

Le triple sauteur Hugues Fabrice Zango a remporté jeudi 5 août à Tokyo la toute première médaille olympique de son pays.Historique ! L’athlète burkinabè de 28 ans a décroché jeudi en finale le bronze pour avoir réalisé un triple saut de 17 mètres 47. Il permet au Burkina Faso, qui fête en même temps ce jour le 61e anniversaire de son indépendance, de décrocher sa première médaille aux Jeux olympiques.

Après deux sauts moins réussis de 15 mètres 91 et 16 mètres 90, l’athlète s’est surpassé avec un saut à 17 m 31. Une performance qui lui permet de se hisser sur le podium. Même s’il est loin de son record d’Afrique en plein air (17 mètres 82), Zango réussit tout de même l’exploit d’accrocher une médaille olympique pour une première participation aux JO.

Il termine le concours derrière l’intouchable Portugais Pedro Pichardo (17 m 98) et le Chinois Yaming Zhu (17 m 57). Une nouvelle médaille qui vient s’ajouter au bronze décrochée aux Mondiaux de Doha (Qatar) en 2019.

« Ce n’est pas la médaille que je voulais », a-t-il réagi dans la foulée sur le site de L’Équipe. Mais il se dit « plutôt heureux pour le Burkina parce que c’est aujourd’hui le jour de la Fête de l’indépendance de mon pays et je gagne sa première médaille. C’est historique pour moi et pour mon pays. Le Burkina est très heureux, je pense qu’il va organiser une grande fête pour moi ».

Porte-drapeau de la délégation burkinabè, Hugues Fabrice Zango est un athlète atypique qui poursuit ses études en France. Thésard en génie électrique, il est depuis le 16 janvier 2021 le recordman mondial du triple saut masculin en salle avec une marque de 18,07 mètres réalisée lors d’un meeting à Aubière, une ville du centre de la France. L’ancien record (18,07 m), qui datait de 2011, était jusque-là détenu par son entraîneur Teddy Tamgho.

L’athlète burkinabè n’a cessé de progresser depuis ses débuts aux championnats d’Afrique 2016 de Durban (Afrique du Sud) où il avait remporté la médaille d’argent en portant son record personnel à 16,81 mètres. Deux ans plus tard, à Asaba au Nigeria, il connaît la consécration africaine avec la médaille d’or aux championnats d’Afrique avec un bond de 17,11 mètres.

A Tokyo, l’athlète regrette de ne pas avoir sauté à son meilleur niveau. « Ces Jeux ont été vraiment très compliqués pour moi. Je n’arrive pas vraiment à me l’expliquer parce que ce n’était pas un problème physique, ni mental, je n’avais pas de pression particulière, j’étais très motivé. J’ai eu des jours sans », a-t-il expliqué.

Santé, justice et politique à la Une des quotidiens sénégalais

Les journaux sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la santé à la politique sans oublier l’actualité judiciaire marquée par la convocation, hier, du docteur Babacar Niang à la Brigade de recherche de la Gendarmerie.« Tragique hausse », titre Le Quotidien avant de soutenir que « tout va mal » dans la gestion de la pandémie de la Covid-19. « C’est une journée noire avec un record de 29 décès dus à la pandémie. C’est un baromètre fiable pour mesurer la sévérité du variant Delta un contexte où une partie du personnel réclame le paiement des indemnités Covid-19 », écrit le journal.

Cela fait dire au journal Le Témoin que la « situation (devient) de plus en plus alarmante ». Face à la flambée des morts, « les Catholiques limitent l’accès aux cimetières, interdisent l’exposition mortuaire et les condoléances », informe WalfQuotidien.

En solitaire, Le Soleil fait le focus sur la pathologie du nerf sciatique et alerte sur « une pathologie qui prend de l’ampleur. »

WalfQuotidien revient par ailleurs sur la convocation de Dr Babacar Niang à la Brigade de recherche de la Gendarmerie et affirme que le médecin « a passé l’examen de contrôle ». Le médecin-chef de la clinique privée Suma Assistance est poursuivi par le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, pour « propos diffamatoires, de nature à porter du discrédit sur les efforts déployés dans le cadre de la lutte contre la pandémie au Sénégal. »

Dr Niang avait en effet soutenu lors d’une émission radiophonique dont il était l’invité que « du matériel public destiné à la lutte contre la Covid-19 était vendu à des privés. »

Après son audition, le mis en cause, qui « aurait mis beaucoup dans ses accusations » est rentré chez lui, affirme L’Observateur.

Les journaux sénégalais se sont également intéressés au bras de fer judiciaire qui oppose le journaliste Madiambal Diagne et le magistrat Souleymane Téliko. A ce propos, Sud Quotidien soutient que « Madiambal Diagne +traque+ Téliko ». Dans les colonnes du Le Quotidien, l’Administrateur général du groupe Avenir communication déclare : « Téliko s’organise systématiquement pour ne pas recevoir la sommation interpellative. »

M. Diagne compte poursuivre Téliko devant la Chambre criminelle de la Cour suprême pour des accusations formulées contre lui par le magistrat à la barre, en juin dernier, au cours d’un procès en diffamation.

L’inscription des primo-votants sur les listes électorales, en vue des Locales fait la Une de Sud Quotidien. Ce dernier estime que « le consensus (est) le dernier recours » pour surmonter ce énième bras de fer entre le pouvoir et l’opposition.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les défis lancés aux chambres professionnelles et la planification des politiques publiques sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens parus jeudi.+L’Economiste+ écrit qu’« il faudra attendre les résultats des élections des chambres professionnelles qui auront lieu ce vendredi pour avoir une idée sur la cartographie politique du scrutin du 8 septembre prochain ».

L’assouplissement de la tutelle et le statut des Chambres ainsi que la réhabilitation du rôle des élus sont autant de revendications qui figurent dans les programmes des parties politiques durant cette campagne, fait savoir le quotidien, regrettant qu’une fois les élections passées, les partis rangent le programme électoral pour un prochain rendez-vous et les chambres retombent dans le train quotidien.

A cet effet, la publication appelle à inverser l’équation pour que les chambres professionnelles aient leur mot à dire dans tout ce qui a trait au monde économique et à l’investissement

“Si elles veulent peser sur les grands choix, les chambres professionnelles devront s’impliquer dans les conseils d’administration des universités car les besoins en matière de formation pour l’emploi se dessinent aussi à ce niveau”, conclut-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que quand le Maroc met en place des stratégies et des politiques sectorielles, elles sont souvent et naturellement dans des horizons lointains, soutenant que les prévisionnistes et autres experts de diverses disciplines sont presque tous unanimes sur le fait qu’il est devenu aujourd’hui impossible de planifier sur de longues durées.

Et comme il le fait depuis quelques années, ces politiques sont revisitées, modifiées, réajustées en cours de chemin au gré des nouveautés et des évolutions de l’environnement national et mondial, poursuit le journal, appelant à se projeter dans l’avenir même le plus proche pour anticiper les imprévus et d’y être préparé quand ils arriveront.

“C’est le seul moyen pour rester dans l’anticipation”, assure-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que la commission nationale consultative d’autorisation du vaccin anti-Covid-19 et la direction des médicaments et de la pharmacie au ministère de la Santé tiennent des réunions depuis mercredi pour étudier la question de l’autorisation d’urgence du vaccin Pfizer BioNTech.

L’étude porte sur les dossiers du produit, les normes de fabrication, de sécurité, de qualité et d’efficacité du vaccin, les résultats des essais précliniques et cliniques de la première phase à la quatrième, ainsi que la reconnaissance internationale de ce vaccin.

Et eu égard aux bons résultats de ce vaccin à l’échelle internationale, les autorités compétences devraient accorder l’autorisation d’utilisation d’urgence du vaccin Pfizer BioNTech, rapporte le quotidien. Cette autorisation, font savoir les sources du journal, permettra au Maroc de recevoir au cours de cette semaine un lot de 1,2 million de doses du vaccin Pfizer BioNTech.

Cette nouvelle commande renforcera le stock des vaccins et permettra au Maroc de se prémunir contre les risques d’approvisionnement en la matière. Ce nouvel arrivage va sans doute accélérer davantage la campagne de vaccination qui bat déjà son plein dans le pays et qui sera certainement élargie aux personnes âgées de plus de 18 ans.

Covid-19: une prise d’armes pour célébrer l’an 61 de l’indépendance ivoirienne

Une prise d’armes symbolique marquera les festivités du 61e anniversaire de l’indépendance de Côte d’Ivoire, « en raison de la résurgence des cas de Covid-19 » dans le pays, selon une note du protocole d’Etat.

« En raison de la résurgence des cas de Covid-19 signalée récemment par les autorités sanitaires, la cérémonie commémorative du 61e anniversaire de l’Indépendance de la République de Côte d’Ivoire consistera en une cérémonie symbolique de prise d’armes », indique la note.

La cérémonie de prise d’armes est prévue le samedi le 7 août 2021 à 11H00 GMT  (heure locale) sur l’esplanade du Palais de la présidence de la République, ajoute le texte.  

Liste des personnalités civiles et militaires conviées:  

1- M. le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

2- M. le Président de l’Assemblée Nationale ;

3- M. le Président du Sénat ;

4- M. le Président du Conseil Constitutionnel ;

5- Madame la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora ;

6- M. le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense ;

7- M. le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural ;

8- M. le Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République ;

9- M. le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République ;

10- M. le Ministre auprès du Président de la République chargé des Relations avec les Institutions ;

11- M. le Ministre, Conseiller Spécial auprès du Président de la République ;

12- M. le Ministre, Conseiller Spécial auprès du Président de la République chargé des Affaires Politiques ;

13- M. le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;

14- M. le Général de Corps d’Armée, Chef d’État-major Général des Armées ;

15- M. le Général de Corps d’Armée, Commandant Supérieur de la Gendarmerie 

Nationale ;

16- M. l’Administrateur Général, Directeur Général de la Police Nationale ;

17- M. le Chef d’État-major Particulier du Président de la République ;

Et leurs adjoints.

Presse imprimée ivoirienne: chute de 10,53% des ventes

Les ventes de la presse imprimée ivoirienne, au deuxième trimestre 2021, se sont établies à 857 003 exemplaires contre 957 764 sur la même période en 2020, soit une chute de 10,53%.

Ces données statistiques de la structure de distribution Edipresse, ont été rendues publiques par l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse imprimée et numérique. 

« Les ventes au cours de cette période ont chuté en moyenne de 10,53%, passant de 957 764 exemplaires en 2020 à 857 003 exemplaires » au deuxième trimestre de l’année 2021, rapporte l’ANP. 

Quant à la vente journalière moyenne pour l’ensemble des quotidiens, elle s’est légèrement accrue, souligne l’ANP, évoquant « 14 937 exemplaires contre 14 553 exemplaires sur la même période en 2020, soit un gain de 2,7% ». 

Les statistiques du deuxième trimestre 2021 (avril – juin) transmises à l’ANP par la société de distribution Edipresse, ont été arrêtées à la date du 22 juillet 2021, sous réserve d’éventuels retours d’invendus et de réclamations, note le régulateur.

Dans le Top 10 des ventes, le journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, occupe le premier rang avec une vente moyenne jour de 3 037 exemplaires pour une part du marché de 25,7%, suivi de Soir Info qui enregistre une vente moyenne jour de 1 964 pour une part de marché de 16,6%.

En troisième position, se classe Le Nouveau Réveil avec une vente moyenne jour de 1845 exemplaires pour une part du marché de 15,4%, devant Le Temps 1423 exemplaires vendus par jour pour une part du marché de 9,7%.

Le journal L’Inter, lui, connaît aussi des ventes au-dessus de 1.000 exemplaires. Avec une vente de 1167 exemplaires par jour pour une part du marché de 8,3%, est classé 5e. Le journal Le Quotidien d’Abidjan vend 804 exemplaires par jour pour une part du marché de 5%, devant Le Patriote, 602 exemplaires par jour pour une part du marché de 5%.

Notre Voie affiche une vente moyenne jour de 476 exemplaires par jour, devant Supersport, 249 exemplaires vendus en moyenne par jour. Le Mandat quotidien boucle le Top 10 de la presse imprimée avec 245 ventes par jour.

L’article 56 du régime juridique de la presse, du 27 décembre 2017, stipule que les distributeurs tiennent mensuellement à la disposition de l’autorité de régulation des chiffres de vente des journaux et écrits périodiques pour une diffusion trimestrielle.

Maroc/Covid-19 : Lancement du premier Smart Vaccinodrome intégré

Dans le cadre des efforts du Maroc en matière de gestion de la pandémie Covid 19, et afin d’accélérer le rythme du processus national de vaccination contre la Covid-19, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a présidé, l’inauguration du premier centre de vaccination numérique et intégré au Maroc.Situé dans la province de Nouaceur près de Casablanca, sur une superficie de 2.200 m2, ce Vaccinodrome numérique a pour objectif la vaccination de 3000 à 4000 personnes par jour, indique mercredi un communiqué du ministère de la Santé.

Il est à noter que ce centre permettra la digitalisation de l’ensemble du processus de vaccination à travers un système QR code qui permet la traçabilité des citoyens tout au long du circuit de vaccination.

De l’enregistrement, en passant par le dépistage, ainsi que le suivi du rythme du processus de vaccination au quotidien. De la sorte, ces données permettent une analyse du nombre de patients dépistés, vaccinés, et traiter, ainsi que la durée de chaque opération.

Ce centre présente également plusieurs caractéristiques qui en font un environnement totalement maîtrisé grâce à des capteurs intelligents qui permettent le contrôle de la chaîne du froid des vaccins, ainsi que la supervision, la gestion et l’analyse des données médicales, environnementales et logistiques.

La création de ce projet renforcera l’image du Royaume du Maroc en tant que modèle dans la gestion exemplaire de la pandémie de Covid-19 et de ses effets, et consolidera également l’ambition de notre pays d’atteindre une souveraineté sanitaire unique. en développant un système de santé plus intelligent et plus innovant, souligne le communiqué.