RCA : Lionel Nganangaoui justifie sa démission du MKMKS

Dans une note signée le 01 aout 2021, un groupe de jeune du MKMKS de Jean Serge Bokassa a annoncé une démission collective dudit mouvement. Quelques jours, l’un d’eaux a accepté de répondre aux préoccupations de Oubangui Médias.

 

Vous êtes responsable du comité du soutien de la jeunesse au mouvement MKMKS. Vous avez déposé une démission collective. Pourquoi avez-vous démissionné en bloc ?

Cette démission collective est le fruit d’une concertation approfondie avec la majorité des structures de base du MKMKS. Le fait d’adhérer à une organisation politique est un droit et le fait de démissionner d’une organisation politique est aussi un droit garanti par les lois de notre pays. Donc, nous ne comprenons pas pourquoi certaines personnes doivent crier Oh scandale. Certains pensent que ce document qui circule sur les réseaux sociaux est faux, mais je tiens à les rassurer que le document est bien authentique car il a été rédigé à l’issue d’une réunion élargie avec les responsables des structures de base mentionnés dans la lettre. J’ai les références convaincantes que je pourrais mettre à votre disposition.

En effet, comme nous avons mentionné dans notre lettre de démission, il y a des dysfonctionnements dans le MKMKS. Je m’en vais donc détailler les choses :

Il y a un manque de suivi des structures de bases jeunesse du mouvement, après la mise en place de ces structures, elles se débrouillent elles-mêmes, sans feuille de route.

Le bureau politique du mouvement se réunit très rarement, par exemple après les élections du 27 décembre 2020, le bureau politique ne s’est jamais réuni pour faire une évaluation des activités réalisées.

La majorité des grandes décisions sont prises de façon unilatérale. Depuis la création du mouvement, aucun congrès n’a jamais été organisé pour donner du poids aux organes du mouvement. Etc.

Voilà autant de désordres qui nous ont poussés à nous retirer car nous appartenons à une génération où on ne vient pas dire à la jeunesse ce qu’elle doit faire. Et, avec ces dysfonctionnements, on n’envisage plus notre avenir politique au sein d’une organisation politique comme le  . Au-delà des dysfonctionnements cités, il n’y a aucune considération personnelle ou complot. On a juste exercé un droit.

Quelles sont les entités concernées par cette démission collective ?

Les entités concernées par cette démission sont les structures de base jeunesse du MKMKS, la majorité. Car c’est fou de vous dire que toutes les entités ont démissionné. C’est juste la majorité.

D’aucuns voient déjà la main du pouvoir derrière cette démission collective. Vous aviez été consultés par le régime en place ?

On a jamais été consulté par les responsables du régime actuel, ni de près ni de loin. Certaines personnes peuvent raconter ce qu’ils pensent mais vous savez quand on est dans le monde de la politique on ne peut pas empêcher les gens d’avoir parfois des imaginations vides de sens.

Votre ancien coordonnateur, candidat à la présidentielle avait retiré sa candidature puis invité ses candidats aux législatives de faire autant. Comment aviez-vous accueilli sa décision ?

Je ne veux pas me prononcer sur ce sujet car ce n’est pas important pour nous qui avons démissionné. Ce qui est important pour nous, c’est notre avenir politique maintenant que nous ne sommes plus dans le MKMKS.

Maintenant que vous êtes partis, quel sera votre avenir politique ?

Écoutez, nous sommes des férus de la politique et on a des perspectives d’avenir afin d’être utiles à notre pays un jour. Vous le saurez le moment venu.

Combien de temps avez-vous passé avec le coordonnateur du MKMKS ? Quel souvenir gardez-vous de votre collaboration ?

Personnellement j’ai connu ce Monsieur (NDLR : Jean Serge Bokassa) dans des heures sombres, à l’époque où la coalition Séléka s’était emparée du pouvoir. Cela a fait presque 9 ans aujourd’hui.  Je garde de bons et de mauvais souvenirs de lui, puisque c’est un humain comme tout le monde mais la vie a toujours été comme ça et surtout la politique.

Afrique de l’Est: Bolloré s’engage pour le développement durable

Bolloré Transport & Logistics et la société de services en chaîne logistique Czarnikow concourent au développement durable en Afrique de l’Est, à travers le programme Vive.Ledit programme est conçu pour créer des chaînes d’approvisionnement entièrement durables, dans lesquelles tous les acteurs s’engagent à s’améliorer durablement. Bolloré Transport & Logistics renforce grâce à sa participation au programme Vive son empreinte d’acteur d’un commerce entièrement durable.

Dans un communiqué, Will Rook, responsable du programme Vive, déclare : « Le programme VIVE s’engage à aider ses participants à atteindre leurs objectifs de durabilité grâce à une vérification par un tiers et à des plans d’amélioration sur mesure. Nous sommes fiers de soutenir Bolloré Transport & Logistics par le biais de notre module de chaîne de contrôle, développé pour assurer la transparence des marchandises circulant dans la chaîne logistique. »

Dans le cadre de ce programme de développement durable basé sur l’amélioration continue et piloté par Czarnikow et Intellync, Bolloré Transport & Logistics en Afrique de l’Est va bénéficier d’un audit de durabilité et d’un plan d’amélioration sur trois ans. Les filiales kényane et tanzanienne de Bolloré Transport & Logistics prendront part à cette initiative.

Le programme Vive que rejoint l’entreprise va renforcer la stratégie de développement durable de l’entreprise. En 2018, la division logistique de Bolloré Transport & Logistics a lancé sa stratégie RSE « Powering Sustainable Logistics » pour répondre aux enjeux ESG de ses activités.

Cette stratégie reconnue par les agences de notation extra-financière a permis à l’entreprise d’intégrer des mesures d’amélioration de l’efficacité énergétique, de développement des alternatives à faible émission de carbone, et de mobiliser les parties prenantes de l’entreprise.

Jason Reynard, CEO de Bolloré Transport & Logistics, région Afrique de l’Est, soutient : « En tant qu’entreprise, Bolloré Transport & Logistics s’efforce d’améliorer en permanence ses opérations afin de répondre aux préoccupations actuelles et futures de nos clients et de nos parties prenantes, ainsi qu’aux problématiques générales qui émergent dans notre secteur. »

Elections générales : la Zambie sous haute tension

Le climat est tendu en Zambie, pays enclavé d’Afrique australe, à quelques heures des élections générales.Les Zambiens se rendent aux urnes, demain jeudi, pour élire un président, des membres de l’assemblée nationale et des conseillers municipaux. L’issue du scrutin s’annonce indécise entre les deux candidats et laisse présager des risques de troubles politiques.

A cet effet, le Secrétaire général du Gouvernement, Simon Miti a annoncé une batterie de mesures pour garantir la tenue du scrutin du jeudi 12 août 2021, dans des conditions pacifiques. « La sécurité a été renforcée dans certains points chauds identifiés, en particulier là où des violences ont été enregistrées », a-t-il déclaré

En effet, le candidat sortant Edgar Lungu avait mis le feu aux poudres en pleine campagne électorale en attaquant frontalement son adversaire. « Quand je serai réélu, je l’enverrai en prison », avait-il lancé à l’endroit de Hakainde Hichilema, son rival historique.

Seize candidats sont en lice pour cette présidentielle, mais deux se détachent nettement pour la victoire finale. Il s’agit d’Edgar Lungu, président sortant et candidat du Front patriotique du au pouvoir depuis 2014 et le chef de file de l’opposition, Hakainde Hichilema à la tête du Parti uni pour le développement national (UPND).

En 2015, Lungu avait gagné de justesse le scrutin face à Hichilema. Mais son quinquennat a été marqué notamment par l’inflation et un taux de chômage élevé.

Son adversaire estime qu’il a plongé le pays dans le gouffre avec des projets d’infrastructures coûteux menant ce pays riche en cuivre, vers un premier défaut de paiement de sa dette en Afrique.

La campagne électorale a été marquée par de violents affrontements entre les deux camps dans la capitale Lusaka et dans plusieurs provinces du Nord, du Sud et de Muchinga.

Cette situation d’instabilité avait poussé le président Lungu à déployer l’armée dans les zones touchées au début du mois d’août. Et pour permettre aux électeurs de voter dans le calme, les autorités zambiennes ont déclaré les 12 et 13 août jours fériés.

Le Rwanda, pays hôte de la prochaine conférence eLearning Africa

Le Centre des congrès de Kigali va accueillir, du 11 au 13 mai 2022, la plus grande conférence et exposition d’Afrique consacrée à l’apprentissage assisté par les technologies.Durant trois jours, des responsables politiques, des investisseurs et des experts en matière d’éducation et de technologies participeront aux débats dans la capitale rwandaise.  Rebecca Stromeyer, fondatrice et PDG d’eLearning Africa, a déclaré, dans un communiqué reçu mercredi à APA, que son ambition est que la conférence contribue à « un nouvel objectif pour l’enseignement » en favorisant des discussions approfondies sur « le monde d’après-Covid ».

Puisque « la pandémie a entraîné de nombreux changements dont certains seront permanents », elle a affirmé que l’accent doit à présent être mis sur « l’adaptabilité, la résilience et la durabilité dans le secteur de l’éducation ».

De l’avis de Rebecca Stromeyer, « un agenda africain est nécessaire, pas seulement pour l’Afrique, mais parce que le monde a tant à apprendre (d’elle) ». À cet effet, a-t-elle ajouté, « l’expérience africaine et les traditions du continent, telles que la philosophie   » Ubuntu « , reviendront au goût du jour. De même, les conceptions africaines de communauté et de partenariat avec la nature porteront l’Afrique au firmament, et la feront de plus en plus reconnaître comme un haut lieu du savoir, de l’expérience et de l’éducation dans le monde ».

La conférence eLearning Africa 2022 sera organisée sur le thème « Un Nouvel Objectif pour l’Enseignement » décliné en plusieurs thématiques : les défis auxquels feront face les pays africains à l’issue de la pandémie, l’adéquation des modèles internationaux au contexte africain, la réorientation du secteur éducatif en vue de répondre aux besoins futurs des pays africains, l’usage des technologies par les pays africains pour répondre aux besoins spécifiques, la mise en place d’un marché unique africain, ainsi que des opportunités et des exigences des employeurs y afférentes et la contribution de l’Afrique à l’apprentissage et à la résolution de problèmes à l’échelle mondiale.

Outre les sessions plénières, les séminaires, les ateliers…, une exposition majeure mettra en valeur certaines des dernières technologies et solutions pour l’éducation.

Le ministre israélien des AE entame ce mercredi une visite officielle au Maroc

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, va entamer ce mercredi une visite de deux jours au Maroc, la première du genre depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays.Le diplomate israélien sera accompagné de plusieurs responsables de son pays, représentant notamment dans les secteurs du tourisme, de l’emploi et de la santé.

Lors de cette visite, le ministre israélien s’entretiendra avec son homologue marocain, Nasser Bourita. Cette rencontre sera marquée par la signature de trois conventions en vue de renforcer les liens entre les deux pays, qui ont repris leurs relations diplomatiques le 10 décembre dernier.

Par la suite, le ministre israélien procédera à l’inauguration du nouveau bureau de liaison de l’Etat hébreu au Maroc.

Au programme également de la délégation israélienne, une rencontre des responsables israéliens avec la ministre marocaine du Tourisme, de l’artisanat et de l’aérien, Nadia Fettah Alaoui, ainsi qu’avec quelques responsables du ministère de la Santé, pour échanger autour de la pandémie et ses répercussions sur les différents secteurs.

Le deuxième jour de la visite de la délégation israélienne sera aussi marqué par une prière dans une synagogue casablancaise, ainsi que par une conférence de presse qui sera organisée dans un hôtel de la métropole.

Cette visite se veut une occasion pour renforcer les relations entre les deux pays. Pour rappel, la communauté juive du Maroc est la plus importante d’Afrique du Nord avec environ 3.000 personnes et que les quelque 700.000 Israéliens d’ascendance marocaine ont gardé des liens très forts avec leur pays d’origine.

Climat au Kenya : Greenpeace Africa plaide pour un système d’alerte précoce

La branche africaine de l’organisation militant pour la protection de l’environnement estime que l’approche proactive pourrait atténuer les effets du réchauffement climatique sur l’agriculture kényane.Année après année, le Kenya subit de « récurrentes périodes de sécheresse et d’inondations », a souligné, dans un communiqué reçu mercredi à APA, Claire Nasike, chargée de campagne à Greenpeace Africa.

Selon des organisations humanitaires, 1,4 million de Kenyans ont besoin d’une aide alimentaire à cause de ces phénomènes climatiques extrêmes. En Afrique, ces faits naturels seront de plus en plus « imprévisibles et intenses » dans les décennies à venir, a averti Greenpeace Africa. 

Au Kenya, l’anticipation des risques imminents devraient protéger les petits agriculteurs qui produisent 80 % de la nourriture consommée dans le pays. Pour Greenpeace Africa, le gouvernement gagnerait à construire des infrastructures comme les barrages. Objectif : constituer des réserves en eau qui permettront aux communautés de survivre aux sécheresses.

Celles-ci dévastent le bétail kenyan d’où la nécessité pour l’organisation environnementale d’indemniser les éleveurs affectés. Si Greenpeace Africa a loué la politique nationale d’assurance agricole en vigueur au Kenya, elle a également appelé l’Etat à supprimer son plafonnement et à augmenter les sommes versées parce que censées « couvrir les pertes subies ».

Ethiopie : fin du « cessez-le-feu unilatéral » au Tigré

L’Ethiopie a annoncé mardi la fin d’un « cessez-le-feu humanitaire unilatéral », au moment où les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) intensifient les combats dans les régions d’Amhara et d’Afar.Ce revirement des autorités s’explique par le fait que gouvernement éthiopien fait face à la forte pression de l’opinion publique parce que le TPLF est accusé d’avoir tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes, dans ces deux régions.

Dans ce qui semble être une réponse à l’opinion publique, le bureau du Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé que le cessez-le-feu était terminé et que l’armée avait reçu l’ordre de lancer une contre-offensive contre le TPLF dans les régions troublées.

« Nos forces de défense, nos forces spéciales régionales et nos milices ont reçu l’ordre de mettre fin une fois pour toutes aux destructions causées par l’organisation traître et terroriste du TPLF et aux machinations de mains étrangères. Le moment est venu pour tous les Ethiopiens capables et en âge de le faire, de rejoindre les forces de défense, les forces spéciales et les milices et de montrer leur patriotisme », a déclaré le bureau du Premier ministre Abiy dans un communiqué.

Le gouvernement avait déclaré un cessez-le-feu unilatéral le 28 juin après avoir pris le contrôle de Mekele, capitale du Tigré, au terme de trois semaines de combats contre les forces du TPLF.

Mais les rebelles du TPLF n’ont jamais déposé les armes. Ils avaient posé plusieurs conditions dont le retrait des troupes érythréennes pour faire taire les armes.

« Il est bien connu que le peuple éthiopien, bien conscient des problèmes au sein du groupe terroriste TPLF, lui a donné de nombreuses opportunités et 27 ans pour s’auto-réformer. Cependant, le groupe terroriste, qui a été conçu dans la conspiration et nourri dans la destruction, est devenu de plus en plus nuisible au lieu de chercher à s’auto-corriger », a ajouté une source du cabinet du Premier ministre.

Sénégal : Covid-19 et les nouveaux khalifes de Layènes et Thiénaba à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, mettent en exergue le nouveau record de décès de la pandémie du coronavirus au Sénégal et l’intronisations des nouveaux khalifes des Layènes et Thiénaba.La Covid-19 accélère sa cadence au Sénégal avec un « nouveau record de 31 décès » titre Vox Populi. Le journal fait état de 351 morts rien que pour le mois de juillet.

Face aux risques d’un nouveau drame sanitaire, « un médecin urgentiste écrit à Macky Sall et lui donne des raisons de confiner Dakar pour quinze jours » souligne L’Observateur. Docteur Cheikh Oumar Koné estime que c’est le seul moyen d’arrêter « cette vague de trop ».

L’AS informe que les patients souffrant de cancer et drépanocytose sont désormais invités à se faire vacciner.

Lendemain de rappel à Dieu de Baye Alassane Thiaw et Serigne Abourahim Seck, « Yoff et Thiénaba pleurent leurs khalifes » informe Le Témoin.

Walf Quotidien nous présente le profil des nouveaux khalifes. Le nouvel homme fort de Yoff, affectueusement appelé « Doudou » est présenté comme « intellectuel ingénieur et informatique qui a fait ses études en France ». S’agissant du Khalife de Thiénaba, le journal le décrit comme un « grand érudit et un homme véridique ».

Le riche legs spirituel des défunts khalifes à la Une du Soleil. Le quotidien national rend hommage à Seydina Abdoulaye Thiaw Laye en saluant « l’œuvre admirable d’un fédérateur », sans oublier de mentionner « l’éclipse d’un gardien de l’orthodoxie musulmane » avec la disparition de Serigne Abdourahim Seck.

En politique, EnQuête, parle des élections locales avec le débat sur les certificats de résidence. Afin de lutter contre les transferts illégaux d’électeurs, la loi exige la production d’un certificat de résidence pour l’inscription sur les listes électorale.

Sud Quotidien évoque la survenue du variant Delta à l’approche des Locales. « Les états-majors revoient leur copie et réajustent leurs stratégies » informe le journal, qui précise que la troisième vague de Covid-19 a donné un coup de frein aux tournées politiques à l’intérieur du pays.

En Sport, « Messi, nouveau roi de Paris » titre Stades, le quotidien sportif. Le sextuple ballon d’or lié au PSG jusqu’en 2023, s’est dit « impatient de débuter un nouveau chapitre à Paris » après avoir foulé le sol parisien.

Six personnes décèdent de la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Six personnes sont décédées de la Covid-19, annonce, mardi, le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

Dans un communiqué, ce ministère annonce avoir enregistré « ce mardi 10 août 2021, 149 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 096 échantillons prélevés, soit  4,8 % de cas positifs, 130 guéris et 6 décès ».

A la date du 10 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 51 548 cas confirmés dont 50 335 personnes guéries, 347 décès et 866 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 818 804.

Le 9 août 2021, 17 523 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées, soit un total de 1 165 391 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, concluant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Algérie : Au moins 25 soldats tués dans les incendies de forêts

Les incendies qui se sont déclarés lundi dans plusieurs régions algériennes, notamment à Tizi-Ouzou, ont fait de nombreuses victimes civiles et militaires et des dégâts matériels importants, notamment dans la Haute-Kabylie.Selon un message du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, publié sur les réseaux sociaux, « 25 soldats ont péri dans ces incendies après qu’ils ont sauvé plus de 100 citoyens dans les montagnes de Béjaia et Tizi-Ouzou ».

La situation est catastrophique dans la wilaya de Tizi-Ouzou, épicentre des incendies qui ravagent les forêts de plusieurs régions d’Algérie. En tout, 19 feux de forêts, dont 66 foyers d’incendies, ont été recensés dans la seule région de Tizi-Ouzou durant les dernières 24 heures et ont touché 13 communes de la wilaya, selon le responsable de la communication de la Protection civile.

Du côté des civils, plus d’une dizaine de morts ont été recensés dans ces incendies qui ont particulièrement touchés de vastes régions de Béjaïa et Tizi-Ouzou. Outre les pertes en vies humaines, les dégâts matériels sont aussi très importants. Plusieurs villages ont en effet été détruits par le feu.

Ces incendies, d’origine criminelle selon les autorités algériennes, se sont déclarés lundi en début d’après-midi et ont été attisés par les hautes températures, atteignant les 45°C, et des rafales de vents, qui ont rapidement poussé les flammes vers les villages, à la surprise générale des habitants, dont certains n’ont pas eu le temps de s’échapper.