Le Rwanda assouplit ses mesures anti-Covid

La décision est prise, ce jeudi, par le Chef de l’Etat, Paul Kagamé, lors d’une réunion du Cabinet présidentiel.Elle fait suite au succès de la vaccination contre le nouveau coronavirus dans le pays.

A compter de ce jeudi 12 août, le couvre-feu commencera à 20 heures et se terminera à 4 heures du matin, contre 18 heures auparavant. Les commerces fermeront désormais à 19 heures, soit deux heures de plus que les mesures précédentes.

Selon les nouvelles directives du gouvernement, les lieux de culte qui remplissent les conditions requises reprendront leurs activités avec un taux d’occupation de 30% de leur capacité.

Les restaurants, qui proposent des plats à emporter, sont autorisés à accueillir des clients mais ne doivent pas dépasser 30% de leur capacité.

Toutefois, les restaurants disposant d’installations extérieures peuvent fonctionner à 50% de leur capacité, selon un communiqué publié par le bureau du Premier ministre.

Pour le ministère de la Santé, environ 729.130 personnes ont reçu deux doses de vaccin anti-Covid-19 au Rwanda. Ce nombre augmente chaque jour grâce au déploiement rapide des vaccins dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Cela fait que le taux de positivité au Covid-19 au Rwanda a chuté à 4,9%, contre 11,6% le mois dernier.

RCA-assemblée nationale : ouverture de la session extraordinaire

La session extraordinaire de l’Assemblée Nationale s’ouvre ce 12 aout à Bangui. Plusieurs points sont inscrits à l’ordre de cette session. Voici le décret  et les points inscrits à l’ordre de cette session.

 

Décret portant convocation de l’assemblée nationale en session extraordinaire

Le  Président de la République, chef de l’Etat, sur rapport du ministre chargé du secrétariat général du gouvernement et les relations avec les institutions de la République, le Conseil des ministres entendu, décrète.

Art. 1er : L’assemblée nationale est convoquée en Session extraordinaire du 12 au 26 aout 2021.

Art. 2 : L’Ordre du jour de la session extraordinaire porte sur l’examen des points suivants :

-La présentation du Programme de Politique Générale du Gouvernement par le premier ministre, chef du gouvernement ;

Le projet de loi de finance rectificative 2021

-Le projet de loi portant abrogation de la loi créant le Compte d’Affectation Spéciale-Développement Touristique et Artisanal (CAS-DTA)

-Le projet de loi portant abrogation de la loi créant le Fonds d’Appui au Développement Agropastoral (FDAP) ;

-Le projet de loi portant abrogation de la loi créant le Fonds de Développement Minier (FDM) ;

-Le projet de loi portant abrogation de la loi créant le Fonds National de l’Environnement (FNE) ;

-Le projet de loi portant abrogation de la loi créant l’Agence de Régulation du Secteur d’Electricité (ARSEC) ;

-Le projet de loi portant abrogation de la loi créant l’Agence de Stabilisation et de Régulation des Produits Pétroliers (ASRP) ;

-Le projet de loi relatif à la Convention n°190 concernant l’élimination de la Violence et Harcèlement dans le milieu du travail ;

-Le projet de loi autorisant la ratification de la Déclaration des Nations-Unies sur la Sécurité dans les Ecoles ;

-Le projet de loi autorisant la ratification de la Charte Africaine sur la Sécurité Routière du 21 janvier 2016

-Le projet de loi relatif à la ratification de la convention minière sur le mercure ;

-La proposition de loi portant abolition de la peine de mort et de certaines dispositions de la loi n°10.001 du 06 janvier 2010, portant Code Pénal de la RCA, initié par l’Honorable Roland Achille Bangue-Betangai ;

-Le projet de loi fixant le plafonnement des Dommages et Intérêt pour Cause de Licenciement abusif ;

-Le projet de loi portant déclaration de Patrimoine

-Le projet de loi portant création d’une Agence Nationale de l’Assurance Qualité, de l’Accréditation et l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique ;

-Le projet révisé de loi n°09.004 du 29 janvier 2009 portant Code du Travail en République Centrafricaine ;

-Le projet de loi portant création de l’Agence centrafricaine du Développement Agricole (ACDA) ;

-Le projet de loi portant création de l’Institut Centrafricain de Recherche Agronomique (ICRA) ;

-Le projet de loi portant  Code de l’Urbanisme et de la Construction

-Le projet de loi régissant la Promotion Immobilière de la République Centrafricaine ;

-Le projet de loi relatif aux Sceaux et Armoiries de la République ;

Art. 3 : Le présent Décret qui prend effet à compter de la date de sa signature, sera enregistré et publié au Journal Officiel.

Fait à Bangui, le 09 aout 2021

Le ministre Chargé du Secrétariat  Général du Gouvernement et des  Relations avec les Institutions de la République

Maxime Balalou

Le Premier ministre

Chef du Gouvernement

Henri-Marie DONDRA

Le Président de la République, Chef de l’Etat

 Professeur Faustin Archange TOUADERA

RCA: Le député Méckassoua destitué par la Cour Constitutionnelle

La Cour Constitutionnelle, après une procédure lancée contre le député Abdou Karim Méckassoua a décidé ce jeudi 12 aout de sa destitution en tant que député de la Nation.

 

Prévue mercredi 11 aout à 12 heures 00, l’audience publique de la Cour Constitutionnelle en vue de l’examen de la requête introduite par Ibrahim Alhisene Algoni, tendant à la déchéance du député Méckassoua a été reportée au lendemain, sans donner plus des raisons.

En effet, tout est parti du rapport du groupe d’expert de l’ONU sur la crise en Centrafrique du 26 juin 2021. Pendant la période considérée par l’enquête du groupe d’expert de l’ONU, la République centrafricaine est entrée dans une nouvelle phase de crise et les combats ont repris sur l’ensemble du territoire.

En décembre 2020, la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) a été établie, réunissant les groupes armés les plus puissants du pays. La CPC a tenté d’empêcher la tenue des élections prévues le 27 décembre 2020 et ses combattants ont participé à des opérations militaires en vue de prendre le pouvoir. Après l’échec de la prise de Bangui par la CPC le 13 janvier, les Forces armées centrafricaines (FACA), épaulées par des instructeurs russes et des forces rwandaises, ont mené une contre-offensive et ont progressivement repris les principales villes aux rebelles.

C’est dans ce contexte que le nom du député Abdou Karim Méckassoua, ancien président de l’Assemblée nationale sort dans le rapport du groupe d’expert des Nations-Unies. Dans la foulée, la justice centrafricaine lance une procédure contre quatre opposants dont Méckassoua. Ceux-ci sont interdits de sortir du territoire. Après une bataille politique et diplomatique, les mesures ont été levées au lendemain d’une mission de haut niveau de la communauté internationale en Centrafrique.

L’opposant Abdou Karim Méckassoua a été difficilement réélu député de la 2eme circonscription du 3e arrondissement de Bangui, face à Algoni, candidat du parti au pouvoir. Déchu, celui-ci saute sur le rapport du groupe d’experts des Nations-Unies pour lancer une enquête en procédure de destitution contre le député Abdou Karim Méckassoua.

Le rôle de Karim Méckassoua relevé dans le rapport de l’ONU

Dans le cadre de ses enquêtes sur la structure de la CPC, le Groupe d’experts a recueilli des informations sur le rôle de Karim Méckassoua, ancien Président de l’Assemblée nationale et candidat à l’élection présidentielle (voir S/2019/930, par. 40, et S/2018/1119, par. 33).

Au début de l’année 2020, des membres et des individus associés à l’ex-Séléka avaient confirmé́ au Groupe d’experts que Méckassoua poussait les groupes armés et l’entourage de François Bozizé́ à lancer une action militaire pour destituer le Président. Plus récemment, des membres du MPC et du FPRC ainsi que certains acteurs politiques ont expliqué́ que Méckassoua avait participé́ à la préparation de la tentative de coup d’Etat du 13 janvier, en coordination avec Bozizé́ et son entourage, ainsi que Nourredine Adam, Ali Darassa et plusieurs « généraux » du MPC.

Selon ces témoignages concordants et crédibles, Méckassoua espérait diriger un gouvernement de transition si le coup d’Etat de la CPC aboutissait. D’après de nombreux membres de la CPC, après l’échec du coup d’Etat, il a tenté́ de persuader Darassa de faire venir des renforts et de poursuivre l’offensive. Il aurait contacté́ un intermédiaire pour convaincre des mercenaires soudanais de traverser la frontière et de protéger Darassa et ses troupes alors qu’ils avançaient vers Bangui. Les mêmes sources ont indiqué́ que Darassa ne s’était pas laissé convaincre, avait refusé́d’avancer et décidé́de retirer ses troupes.

La méfiance qui régnait entre Meckassoua et François Bozizé́ est l’une des raisons qui a poussé́les éléments anti-balaka basés à Bangui à refuser de participer à l’attaque du 13 janvier (voir par. 24). Bozizé́, à l’instar de son entourage, était convaincu que Méckassoua cherchait à le trahir. Le jour de l’attaque, lors d’une conversation téléphonique, Maxime Mokom a fait part de ces soupçons à un associé de Meckassoua.

Meckassoua a déclaré́au Groupe d’experts qu’il n’avait joué aucun rôle à la CPC, que ce soit au moment de sa création ou lors de ses opérations militaires, et qu’il avait rompu tout contact avec François Bozizé́ après que celui-ci avait établi la coalition. Il a confirmé que l’entourage de Bozizé lui avait imputé la responsabilité́de l’échec de l’attaque du 13 janvier, mais a indiqué qu’il n’avait jamais eu l’intention de prendre le pouvoir par la force.

Une nouvelle crise politique ?

Abdou Karim Méckassoua avait perdu l’odeur de sainteté quand une procédure de destitution a été lancée contre lui en 2018, en tant que président de l’Assemblée nationale. Le motif de détournement de fonds a été brandi alors que des proches de ce dernier évoquaient plutôt sa position contre la montée en puissance de la Russie en Centrafrique, notamment l’octroi des permis de recherche et d’exploitation minière accordés à des sociétés russes en Centrafrique.

Méckassoua rentre dans une période de silence et est accusé à plusieurs reprises de fomenter un coup d’Etat contre le pouvoir de Touadera. Déjà, il a été pointé de doigt accusateur d’être le parrain de la Séléka puis proche de l’UPC de Ali Darass qui a longtemps défié l’autorité de l’Etat dans la Ouaka, la Basse-Kotto et une partie du Mbomou.

Membre de la coalition d’opposition (COD2020) et candidat déchu à la présidentielle de 2020, Abdou Karim Méckassoua a été aussi accusé très tôt d’être le cerveau des bruits de bottes dans le pays, au lendemain des élections. Aujourd’hui en cours de destitution en tant que député de la nation, une nouvelle page de la crise politique va s’ouvrir, dans ce contexte où la Présidence de la République est dans la dynamique d’organiser un dialogue Républicain dans le pays.

La crise politique née au lendemain des élections groupées est loin de terminer. L’opposition réunie au sein de la COD2020 ne reconnait toujours pas la victoire de Touadera, tant bien même qu’elle a accepté de participer au comité d’organisation du Dialogue Républicain. Méckassoua est vu comme une menace pour Bangui et seule la justice pourra déterminer sa responsabilité dans les crises que traverse le pays.

RCA : lancement de l’usine de Boali 2

Les travaux d’augmentation de la capacité de l’Energie Centrafricaine (ENERCA), lancés en 2019 ont pris fin ce mercredi 11 aout 2021.

 

Le président de la République Faustin Archange Touadera a présidé la cérémonie officielle en de l’usine de Boali 2. Grâce au financement du Fonds saoudien, l’ENERCA va alors répondre à au moins 70% des besoins de sa clientèle. L’énergie centrafricaine pourra être en permanence, réduisant ainsi le temps de coupure de 8 heures par secteur, un système instauré par cette société depuis presque 10 ans.

En juin, une mission s’est rendue dans cette ville pour évaluer l’avancée des travaux. En plus de l’usine de Boali où une deuxième turbine neuve a été installée, au centre-ville comme sur le site de Gobongo, des travaux étaient aussi en cours.

Sur le site du central thermique de Bangui, quatre (4) générateurs ont été installés. Ces générateurs, acquis sur Fonds Saoudien permettront de disposer de 10 Mégawatt de plus sur les 10 existants.

Le site B de l’ENERCA située à Gobango dans le 4eme arrondissement de Bangui est en chantier. Sur ce site, il est question des travaux d’élévation de tension. Même projet sur le site de Boali 1. Les travaux de Boali 2 qui viennent de s’achever permettront d’élever la tension de 63 à 110 Mégawatt.

Cette usine a été construite en 1967 par l’empereur Jean Bedel Bokassa. Elle a connu plusieurs dysfonctionnements et dégradations avant de se voir renaitre en 2021.

Financé par la Banque Africaine de Développement, la réhabilitation de la centrale électrique de Boali2 est une composante de la première phase du projet multinational d’interconnexion des réseaux de la République Démocratique du Congo et de la RCA. Ainsi, la ville de Zongo va bénéficier d’une interconnexion à partir de Bangui tandisque 9 localités de la RCA auront l’électricité partir du barrage de Mobayi.

Covid-19 en Af’Sud : neuf millions de personnes vaccinées (ministère)

Le gouvernement sud-africain s’est fixé pour objectif de vacciner 40 millions de personnes en 2021.L’Afrique du Sud qui a lancé sa campagne de vaccination le 17 février 2021, est encore loin de son objectif de vacciner plus de la moitié de sa population. Le pays a enregistré à ce jour 9.002.052 personnes vaccinées, dont 175.095 au cours des dernières 24 heures, a appris APA jeudi.

Quelque 123.522 vaccins Pfizer à double dose et 51.573 vaccins Johnson & Johnson à dose unique ont été administrés mercredi, selon le ministère de la Santé.

La province de Gauteng a jusqu’à présent enregistré le plus grand nombre de personnes vaccinées, soit 2.225.017, suivie de la province du KwaZulu-Natal (1.679.346), du Cap occidental (1.393.818), du Cap oriental (1.158.562) et du Limpopo (988.745).

Les autres provinces sont l’Etat libre, avec 485.994 personnes, le Nord-Ouest (467.656), le Mpumalanga (429.632) et le Cap-Nord, avec 173.282 injections, a ajouté le ministère.

Le pays a enregistré 7.502 nouveaux cas de Covid-19, portant le nombre de cas à 2.554.240 depuis l’apparition de la maladie en mars de l’année dernière, a-t-il précisé.

« 573 autres décès dus au Covid-19 ont été signalés, portant le nombre total de décès à 75.774 », a précisé le ministère.

Incendies : le Maroc au secours de l’Algérie

Le roi du Maroc donne des instructions pour venir en aide à l’Algérie confrontée à de graves incendies de forêts en Kabylie.Le Maroc s’est dit disposé à apporter son aide à l’Algérie pour lutter contre les incendies meurtriers qui ravagent depuis quelques jours le nord du pays, notamment dans la région de Kabylie. « Deux Canadairs ont été mobilisés afin de participer à cette opération, dès accord des autorités algériennes », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères marocain publié mercredi.

Selon le même communiqué, le roi Mohammed VI a donné des instructions au gouvernement afin d’exprimer « la disponibilité du royaume du Maroc à aider l’Algérie à combattre les incendies de forêts qui ravagent plusieurs régions du pays ».

Cette annonce intervient un peu moins de deux semaines après le traditionnel discours de la fête du Trône qui célèbre chaque 31 juillet l’intronisation de Mohamed VI comme roi, dans lequel le souverain chérifien avait invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays voisins.

Un geste très remarqué alors que les relations entre Rabat et Alger sont tendues depuis des décennies, en raison du soutien de l’Algérie au Front Polisario, qui conteste la marocanité du Sahara occidental pourtant reconnue par la plupart des pays du monde, dont les Etats-Unis d’Amérique.

Le 10 décembre dernier, juste avant son départ de la Maison Blanche, l’ancien président américain Donald Trump avait officiellement reconnu le Sahara occidental comme territoire marocain. Depuis l’installation de son successeur à Washington, Joe Biden, les indépendantistes sahraouis et leurs mentors algériens espéraient que la nouvelle administration américaine revienne sur cette décision. Au contraire, fin juin, la nouvelle administration américaine a annoncé qu’elle maintenait cette reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Au moins 69 personnes sont mortes dans les dizaines d’incendies frappant depuis lundi, 9 août, le nord de l’Algérie contre lesquels pompiers, militaires et volontaires tentent de lutter.

Santé, économie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

L’évolution de la situation épidémiologique au Maroc, les retombées négatives de la crise sanitaire sur l’économie et les relations Maroc-Israël, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Maroc est entré dans une nouvelle étape dans la circulation de la Covid-19, marquée par une forte propagation du virus, notant que le bilan des décès par jour ne cesse d’augmenter depuis quelques semaines déjà.

Face à cette situation, le journal appelle au sérieux et à la responsabilité de tout un chacun en observant au maximum les gestes barrières et de protection, estimant nécessaire de continuer dans la politique de vaccination massive qui fonctionne très bien avec pratiquement 15 millions de personnes qui ont reçu au moins une dose.

« En attendant que cette quatrième vague s’estompe, il faut redoubler de vigilance », insiste-t-il, rappelant que le Maroc a fait un très grand effort en multipliant les fournisseurs avec les vaccins AstraZeneca, Sinopharm, Janssen et bientôt Pfizer BioNTech.

+Le Matin+ rapporte qu’il est fort probable que le Maroc emboîte le pas aux autres pays qui ont fait de la vaccination une arme efficace pour protéger la toute jeune génération âgée de moins de 17 ans, et ce avec l’arrivée au Maroc de la souche indienne du coronavirus.

C’est ce qu’a confirmé au journal Dr Moulay Saïd Afif, pédiatre et membre du Comité technique et scientifique de la vaccination anti-Covid, qui s’est penché sur la question. Le Comité va se réunir pour discuter de la possibilité de faire vacciner les enfants âgés de 12-17 ans avant la rentrée scolaire.

Une recommandation qui pourrait répondre aux soucis des parents concernant la protection de leurs progénitures. A noter que les enfants tous âges confondus peuvent être malades de la Covid-19, voire développer des formes sévères de la maladie, surtout en cette période critique marquée par la propagation rapide du variant Delta, a rappelé Dr Afif, cité par le quotidien.

Abordant les retombées négatives de la crise sanitaire sur l’économie, +L’Opinion+ indique que le prix du Covid sera encore lourd à supporter avec ses variants qui semblent s’installer dans la mutation et donc la durée, ajoutant que l’économie dans son ensemble en a ressenti les effets.

De l’industrie au commerce de détail, la crise a étendu son manteau et les faillites se comptent par centaines et les pertes d’emplois en milliers, poursuit la publication, faisant savoir que « dans ce désastre économique et sanitaire, sans doute, il ne s’agit pas de tergiverser mais de répondre à l’urgence ».

« Le choix de la raison est vite fait : une usine peut être redémarrée, des emplois peuvent être retrouvés mais une vie qui disparaît, c’est sans retour et à tout jamais », soutient-il.

+Maroc le Jour+ rapporte que le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec le président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset d’Israël, Ram Ben Barak, en visite au Maroc dans le cadre d’une délégation conduite par le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid.

La situation actuelle dans la région du Moyen-Orient, les multiples défis qui y sont associés ainsi que les moyens susceptibles d’instaurer la sécurité et la paix dans les diverses parties du monde, ont été au centre de ces entretiens, en plus de nombreuses questions d’actualité d’intérêt commun.

Les discussions ont également porté sur les perspectives de coopération entre les deux institutions législatives à travers la mise à contribution des multiples mécanismes de la diplomatie parlementaire, ainsi que les potentialités dont disposent les deux pays dans les différents domaines, souligne le journal.

L’opposant ivoirien Ben Souk arrêté au Mali (officiel)

L’ancien député-maire de Dabou (Sud ivoirien), M. Sess Soukou Mohamed dit Ben Souk, un cadre de Générations et peuples solidaires (GPS), mouvement citoyen crée par Guillaume Soro, a été interpellé à Bamako, selon une note de la justice malienne.

Cette interpellation intervient en « exécution d’un mandat d’arrêt international décerné le 16 novembre 2020 par Mme le juge du 9e Cabinet d’instruction du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, en Côte d’Ivoire », annonce le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de la commune IV du District de Bamako, Idrissa Hamidou Touré.   

Il est reproché à l’ancien député-maire de Dabou « des actes subversifs pouvant admettre une qualification pénale commis sur le territoire national », mentionne la note qui ajoute qu’il « était interpellé le 10 août 2021 sur ses instructions, par le service de la gendarmerie nationale ».

M. Sess Soukou Mohamed dit Ben Souk, ancien député-maire de Dabou, ville située à l’Ouest d’Abidjan, est membre de Générations et peuples solidaires (GPS) de Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, condamné à vie pour atteinte à la sûreté de l’Etat. 

« Une commission spéciale d’enquêtes préliminaires a été mise en place, dirigée par le commandant du groupement territorial de gendarmerie de Bamako pour, relativement aux actes subsersifs incriminés, identifier les différentes implications », poursuit le texte. 

Selon le procureur de la République,  cette démarche vise à « déterminer leur volonté criminelle en vue d’une saine application de la loi ». Il assure que cela fera l’objet d’un communiqué ultérieur et sait pouvoir compter sur « la bonne compréhension de tous ». 

L’e-commerce en Afrique un enjeu du 27e congrès de l’UPU à Abidjan

Le développement du commerce électronique (e-commerce) en Afrique constitue un enjeu central du 27e Congrès postal universel qui se tient à Abidjan jusqu’au 27 août 2021.

L’e-commerce est devenu l’un des principaux moteurs du segment de la distribution du secteur postal. Il compense les pertes liées par l’exemple déclin des volumes des lettres.

Confrontée depuis des année à la baisse des flux de courriers, l’UPU a en revanche anticipé la hausse des flux de colis. Dès lors, c’est dans cette optique qu’elle a choisi de se réinventer en devenant une pionnière du e-commerce mondial.   

Pour la Côte d’Ivoire, la tenue du 27e congrès de l’UPU est une opportunité de faire valoir ses progrès économiques et afficher le développement du e-commerce  qui implique l’existence d’un écosystème mature composé d’infrastructures (logistiques, numériques,) et de réseaux de distribution et des entreprises dédiées. 

Ce type d’écosystème s’avère particulièrement rare sur le continent africain. C’est la seconde fois que l’Union Postale Universelle (UPU) organise son congrès en Afrique. Celui-ci se déroulera jusqu’au 27 août à Abidjan. Cet événement montre la volonté de la Côte d’Ivoire de se placer au rang de leader africain du e-commerce. 

L’UPU est une institution dépendante de l’ONU, même si sa création, bien plus ancienne, date de 1874. Elle constitue l’une des plus anciennes institutions internationales.  

Le commerce électronique occupe une place centrale pour les groupes de travail de l’UPU. De mars à octobre 2014, l’UPU et ses pays-membres ont créé une série de mesures pour mieux exploiter la croissance du commerce électronique grâce à Ecompro, un nouveau cadre mondial intégré. 

La plateforme Ecom@africa

La plateforme Ecom@africa est dédiée au continent. L’UPU a créé un Guide du commerce électronique de l’organisation qui décrit comment les entités postales peuvent soutenir activement le développement du e-commerce en utilisant les services numériques, financiers et physiques des réseaux postaux.

La Côte d’Ivoire est aujourd’hui dotée d’un secteur e-commerce dynamique. Il repose sur plusieurs entreprises phares : Jumia, spécialisée dans le e-commerce ou bien Ivoiremobile dans le secteur des télécoms et des solutions de paiement digital.

Ces entreprises sont les principales cibles de l’initiative ecom@africa, de l’UPU, qui vise à les doter d’une plateforme digitale unique qui favorisera l’unification de leurs processus.

Il s’agit donc autant d’un tremplin pour ces sociétés autant qu’une simplification destinée à stimuler la pratique du e-commerce dans la population. Un préalable avant la création de nouveaux acteurs. 

Via ecom@africa, la Côte d’Ivoire vise à se positionner comme la plaque tournante  de l’e-commerce en Afrique de l’Ouest. Un marché d’autant plus lucratif qu’il devrait concerner 10% du commerce de détail africain dans les prochaines années (étude du cabinet Mc Kinsey). 

Les services publiques ivoiriens sont à la pointe du développement de la sphère commerciales digitale. En témoigne les actions du gouvernement en faveur de la modernisation des services postaux, destinés à accompagner l’évolution des besoins des consommateurs, et des entrepreneurs, ivoiriens. 

Le premier bureau de poste de nouvelle génération, le « bureau de poste du futur », a été inauguré, en présence de l’UPU, en mai 2021, au sein de l’université Houphouët-Boigny (Abidjan). Fortement digitalisé, il propose un panel de services variés via un business center, un espace de coworking, une librairie, etc.

L’écosystème économique ivoirien

Depuis 10 ans, les efforts du gouvernement ivoirien ont visé à doter la Côte d’Ivoire d’un réseau routier apte à absorber la densification des échanges du pays. Les progrès en ce sens sont directement en lien avec l’affirmation du e-commerce dans le pays.

Sur le plan des infrastructures, le pays s’est progressivement doté d’une voirie modernisée, voire consolidée. De plus une politique de grands travaux a permis la construction d’infrastructure logistiques lourdes. 

On peut citer dans ce sens la construction du 3e pont d’Abidjan et le lancement d’un 4e en 2018. Dans la même veine le métro d’Abidjan devrait être achevé en 2023, ainsi que la modernisation du port. Autant d’initiatives qui contribuent à la décongestion du réseau routier abidjanais et la stimulation des échanges.

Les efforts ont également porté vers l’amélioration des télécommunications. Depuis 2018, la couverture le taux de pénétration de l’internet a triplé, passant de de 26,3% à près de 65%, selon l’Autorité de Régulation des Télécommunications. Du côté de la téléphonie mobile, le taux de pénétration s’élève à 151% de la population et 75% pour l’Internet mobile.

Dotée d’une base économique dynamique qui rencontre l’émergence d’une classe bourgeoise consommatrice, la Côte d’Ivoire semble en bonne voie pour affirmer son leadership dans le e-commerce africain. 

Sans compter le ruissellement sur ses population en termes d’emploi ou d’investissement privé. Dans cette optique le congrès postal universel qui se tient actuellement semble être, indirectement, un véritable adoubement du modèle ivoirien.  

Zambie : les clés d’une présidentielle indécise

Les Zambiens se rendent aux urnes aujourd’hui, pour élire un président, dans un scrutin qui s’annonce très serré.Pour la présidentielle, seize candidats sont en lice pour briguer la magistrature suprême dont Chishala Kateka, unique femme, candidate à ce scrutin.

Le vote a débuté ce jeudi, dans le cadre des élections générales très attendues en Zambie. Un combat électoral qui mettra aux prises le Front patriotique (FP) du chef de l’Etat sortant Edgar Lungu et le Parti uni pour le développement national (UPND) de l’opposant Hakainde Hichilema.

Très tôt, de longues files d’attente ont été observées dans les bureaux de vote de la capitale Lusaka et d’autres grandes villes. Quelque 7.023.499 électeurs se sont inscrits sur les listes électorales, dont 53,4 % de femmes.

Les bureaux de vote ont ouvert à 6 heures du matin (04h00 GMT). Selon la Commission électorale, il y a 12.152 bureaux de vote, avec 90 dans les prisons du pays.

Les Zambiens votent pour élire leur président, les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux.

Tous les sièges de l’Assemblée nationale sont élus au scrutin uninominal à un tour, tandis que le président et le vice-président sont élus à la majorité simple.

Le candidat et son colistier doivent obtenir 50% des voix, plus une voix pour remporter la présidentielle.

Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue, un second tour doit être organisé dans les 37 jours suivant le premier tour de vote.

Les deux candidats arrivés en tête, s’affrontent au second tour pour déterminer le vainqueur final.