RCA : une date d’indépendance qui en cache une autre

Officiellement, le pays est devenu indépendant le 13 août 1960. Mais pour de nombreux Centrafricains, c’est le 1er décembre 1958, date de la proclamation de la République, qui symbolise l’indépendance.

 

Chaque 13 août, les Centrafricains fêtent leur date d’accession à l’indépendance. Une journée qui donne lieu à quelques commémorations et des commentaires de fierté sur les réseaux sociaux. Mais même si pour la première fois, l’année dernière, un défilé militaire s’est déroulé ce jour-là, les autorités préfèrent célébrer le 1er décembre. À cette date, tous les corps constitués de la société centrafricaine défilent devant le président, et de nombreuses cérémonies ont lieu à travers le pays.

« Nous sommes les seuls qui célébrons deux fois l’indépendance dans l’année », confirme Bernard Simiti, professeur d’histoire et chercheur à l’Université de Bangui, et ancien ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur. Pour mieux comprendre, il faut se replonger près de 73 ans en arrière. Le « Oui » l’emporte très largement lors du référendum sur l’indépendance du 28 septembre 1958, dans les anciennes colonies françaises de l’Afrique équatoriale française (AEF) et de l’Afrique occidentale française (AOF).

République centrafricaine

Dans la foulée, Barthélémy Boganda, ancien prêtre devenu député, promoteur de l’indépendance en Afrique centrale, propose à ses pairs de l’AEF de créer un vaste ensemble fédéral regroupant les quatre pays qu’il propose d’appeler République centrafricaine. Mais ce rêve panafricain se heurte au refus de ses homologues, qui, « travaillés par la métropole » selon Bernard Simiti, refusent cette union.

Par dépit, Barthélémy Boganda proclame alors, le 1er décembre 1958, la création de la République centrafricaine, limitée aux frontières de l’ancien territoire de l’Oubangui-Chari. Il met en place les institutions et dotera d’un hymne et d’une devise ce nouveau pays dont il est le premier président éphémère. Il meurt en effet officiellement dans un accident d’avion le 29 mars 1959, dans des circonstances qui demeurent toujours troubles. Son neveu David Dacko le remplace à la tête du gouvernement de la République centrafricaine. Il en devient le premier président l’année suivante au moment de son indépendance.

« Si Boganda n’avait pas disparu, selon moi, le 13 août n’aurait pas existé, poursuit le Pr. Bernard Simiti. Le 13 août faisait en effet partie de l’agenda de De Gaulle et Barthélémy Boganda ne voulait pas de ça. Pour lui, le 1er décembre était l’aboutissement de la lutte politique, et une manière de dire à ses pairs africains : ‘L’Union que je vous ai proposé et que vous avez refusé, et bien vous vous en souviendrez’. « Aujourd’hui, ajoute-t-il, amer, je crois que Barthélémy Boganda doit se retourner dans sa tombe. Depuis l’indépendance, il y a eu la création de la CEEAC et d’autres organisations régionales. Ce sont les idées revisitées de Boganda en quelque sorte. »

Jeune génération

Mais avec le temps, la perception du 13 août évolue au sein de la société. Rosmon Zokoué, le président de l’Association des blogueurs centrafricains (ABCA), le confirme : « Pour nous, la jeune génération centrafricaine, c’est plutôt la date du 13 août qui est la plus importante. C’est à cette date que nous sommes réellement devenus un pays indépendant. Et c’est cette date-là qui compte. Pour nous, le seul fait déjà d’être libres, et d’être dans une République, c’est très important. »

L’ABCA organise d’ailleurs ce 13 août une table ronde pour le compte de l’ONG panafricaine de blogueurs Africtivistes, autour de la justice et de la violence politique en Centrafrique. Pour Rosmon Zokoué, l’utilisation du 1er décembre par les autorités est clairement le fruit d’un calcul politique. Une façon de s’attribuer la mémoire de Barthélémy Boganda.

« Mais, insiste-t-il, le pays est divisé justement parce que l’héritage de Boganda, n’a pas été bien géré par la vieille génération. Il y a aujourd’hui des chiffres alarmants. Des centaines de milliers de déplacés et de réfugiés, presque 2,7 millions de Centrafricains qui sont en état d’insécurité alimentaire. Tout cela ne laisse pas indifférent vis-à-vis de tous les combats que Barthélémy Boganda avait essayés de mener. Avec les moyens légaux, je précise. »

Transmission

Plus qu’une question de célébrations, c’est donc surtout la question de la transmission de son œuvre politique qui doit être enseignée. « Pour que les valeurs que le père de l’indépendance a voulu transmettre au peuple centrafricain en général ne soient pas oubliées, poursuit le président de l’ABCA, il nous faut vraiment faire un travail de mémoire autour de son héritage, à travers ses maître-mots : Unité, Dignité, Travail [devise centrafricaine, NDLR]. »

Bernard Simiti l’admet, cette ambivalence de dates est bien également une question de génération. « Pour les jeunes, le 13 août compte. C’est une date importante. C’est ce jour-là que la RCA est devenue membre des Nations unies et a été reconnue sur le plan international, précise-t-il. Mais pour les Oubanguiens, c’est à dire ceux qui sont nés avant l’indépendance, c’est le 1er décembre. Étant donné que le 1er décembre est entré dans les mentalités des anciennes générations, c’est difficile de leur retirer ça aujourd’hui ».

Le professeur ajoute néanmoins un dernier argument, qui pourrait faire la différence : « On pourrait transférer les festivités du 1er décembre au 13 août, mais les autorités expliquent qu’au moins d’août, c’est un mois pluvieux, donc la pluie risque de gâcher la fête, contrairement au 1er décembre où nous sommes en saison sèche. »

Néanmoins, il reconnaît que les choses évoluent. « L’année dernière, il y a eu un début de festivités avec un grand défilé militaire qui a été organisé le 13 août. Les deux dates sont importantes pour la RCA, et c’est devenu une tradition. »

Eric Kalala Nsantou, nouveau PDG de Bolloré en RD Congo

Directeur Général depuis 2019 de la filiale congolaise de Bolloré Transport et Logistics, Eric Kalala Nsantou succède à François Kaniki qui a été président du Conseil de l’entreprise pendant plus de dix ans.Le nouveau Président Directeur Général de Bolloré Transports et Logistics en République démocratique du Congo possède une solide expérience dans les métiers de la gestion financière et de la logistique minière, rapporte un communiqué parvenu ce vendredi à APA.

Diplômé en ingénierie de gestion de l’Institut d’Administration et de Gestion à l’Université Catholique de Louvain, M. Nsantou est aussi titulaire d’un « Master in International Management » de l’École des hautes études commerciales (HEC-Paris) et du « General Management Program » de la Harvard Business School.

Avec cette nouvelle nomination, Eric Kalala Nsantou a pour mission de renforcer l’offre logistique de l’entreprise en RDC. Il va notamment soutenir les projets de développement de la chaîne logistique du pays. Grâce à l’expertise et l’expérience des 800 collaborateurs RD Congolais, le nouveau Président Directeur Général va apporter la contribution de Bolloré Transport & Logistics au développement socio-économique du pays.

« Je remercie notre Président et la Direction générale de Bolloré Transport & Logistics pour cette belle marque de confiance. Je mesure pleinement le sens du relai que me passe François Kaniki dont j’ai eu le privilège de bénéficier des précieux conseils. A une période où la covid-19 déstabilise les économies, nous allons fédérer nos équipes pour résister à la crise, se frayer un chemin vers la relance économique et continuer à garantir un service de qualité à nos clients », a-t-il réagi.

Af’Sud/Covid : plus de 14.000 nouveaux cas en 24 heures

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a dénombré, hier jeudi, 14.271 nouveaux cas de Covid-19.Dans ce pays d’Afrique australe, les provinces du Cap occidental et du KwaZulu-Natal sont les épicentres de la pandémie, avec respectivement 3.701 et 3.603 nouveaux cas de coronavirus.

Au même moment, 2.259 cas ont été enregistrés dans la province de Gauteng, qui a été dépassée par la province de Western Cape au cours de la semaine écoulée, a indiqué le NICD.

Le NICD a indiqué que 473 décès dus au virus Covid-19 avaient été signalés dans la même période, ce qui porte le nombre de décès à 76.247.

Côte d’Ivoire : lancement des travaux d’une fourrière administrative

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a lancé vendredi au les travaux d’une fourrière administrative, sur le tronçon Abidjan-Attinguié, d’un coût d’investissement de plus de 3 milliards Fcfa.

« Les travaux sont prévus durer 18 mois pour un coût d’un peu plus de 3 milliards de Fcfa », a indiqué M. Amadou Koné, souhaitant que cette infrastructure logistique soit réalisée « un peu plus vite afin que d’ici à la fin de l’année prochaine (elle) soit disponible ».

Cette fourrière, renseignera-t-il, va être « la plus grande fourrière administrative de la sous-région avec beaucoup de commodités ». Le projet s’inscrit dans la stratégie nationale de sécurité routière 2021-2025.

Il a instruit l’opérateur technique d’intégrer des stations de contrôle technique et un garage automobile, où ceux qui seront en infraction vont mettre au point leur véhicule, car il ne s’agit pas seulement de mettre en fourrière des engins non réglementaires.

Le ministre des Transports, M. Amadou Koné, a souligné que cette action est menée avec les forces de l’ordre afin que les routes soient sûres, et pour qu’on perde moins de vies dans la circulation routière en Côte d’Ivoire.    

« Nous allons commencer les réflexions bientôt, en accord avec le Premier ministre, pour réaliser aussi dans un certain nombre de grandes villes, à la périphérie, à l’intérieur du pays, des fourrières administratives (…) d’ici la fin de l’année », a-t-il annoncé.   

Quipux Afrique est l’opérateur technique de ce projet. Son directeur général, Ibrahima Koné, a assuré à la presse qu’ « il sera aménagé avec toutes les commodités permettant la gestion de 4.000 véhicules en rotation».

M. Ibrahima Koné a fait savoir qu’à ce site principal de la fourrière administrative, il y aura des sites tampons disséminés au niveau du Grand Abidjan et qui vont envoyer la capacité de stationnement à peu près 10 hectares.

Un fournisseur informatique local va « proposer une solution qui va permettre à tout propriétaire de terrain en Côte d’Ivoire, qui remplit les conditions (de détention de titre foncier), de pouvoir proposer son espace sur une plateforme intégrée et recevoir des véhicules », a-t-il poursuivi.

La fourrière administrative dénommée CGI Park, est une plateforme de transit de véhicules auteurs d’infractions et autres entraves à la fluidité routière. C’est également un système intégré de solutions de gestion du stationnement.

L’aménagement qui sera opéré sur 5 hectares comprend deux parties essentielles que sont la zone administrative, qui représente 14% de la superficie, soit 7.754 m2 et la zone des parkings, représentant 72% de la surface soit 4 ha pour un aménagement de 1.546 places de stationnement.

La fourrière administrative du ministère des Transports se trouve à la périphérie ouest du District d’Abidjan, notamment sur le tronçon Abidjan-Attinguié. Elle longe l’Autoroute du Nord et jouxte l’échangeur de la Zone industrielle de PK 22. 

Côte d’Ivoire: 23,6% des transgenres infectés par le VIH (enquête)

Sur l’ensemble des personnes infectées au VIH en Côte d’Ivoire, 23,6% sont des transgenres, selon une enquête menée en 2020 par l’ONG Alliance, qui note un taux élevé du fait de la stigmatisation qui empêche cette communauté d’aller vers les centres de santé.

Les données de cette enquête ont été révélées, jeudi, à Abidjan par Mme Dominique Djadja, assistante Programme droits humains à l’ONG Enda Santé, en marge d’une formation des journalistes sur les mécanismes de lutte contre le Sida.  

Au niveau national, Mme Djadja a jugé les statistiques « satisfaites parce qu’en 2012, le taux de prévalence était à 3,7% en Côte d’Ivoire  » et il est aujourd’hui à 2,39%. Ce qui dénote d’une « grande amélioration dans la lutte contre le VIH ».  

Cependant, la Côte d’Ivoire reste le pays le plus touché en matière de VIH dans la sous-région ouest-africaine. « Au niveau national, nous avons des foyers de résistance où le VIH est encore élevé chez des populations clés », a-t-elle indiqué.

Il s’agit des travailleuses du sexe, où le taux de prévalence est à 11,4% selon une étude de Enda Santé en 2014. Pour ces professionnelles du sexe, des ONG sont en contact avec plusieurs, mais la prostitution de luxe impliquant des femmes mariées, complique la lutte. 

Selon l’étude menée par l’ONG Alliance Côte d’Ivoire, en 2020, pour les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, le taux de prévalence est à 18%, tandis que chez les transgenres la prévalence est à 23,6%.

L’enquête ressort que sur 806 transgenres enquêtés, 23,6% sont infectés par le VIH. Le taux d’infection demeure élevé, car ceux-ci disent être « victimes de stigmatisation et de discrimination, ce qui les empêche d’aller librement vers les services de santé ».

De ce fait, « ces personnes sont encore très exposées et très vulnérables » au VIH. C’est dans ce contexte qu’un programme assistance a été mis en place par Enda Santé avec l’appui technique et financier de l’ONG Alliance Côte d’Ivoire. 

« Nous recommandons à la population une tolérance vis-à-vis de ces populations, parce que ce sont des hommes (qui ont besoin d’aide). Nous ne regardons pas leur orientation sexuelle, car ils ont droit à la santé », a-t-elle poursuivi.

Par ailleurs, pour les usagers de la drogue, une enquête réalisée par Médecins du monde en 2015, mentionne que le taux de prévalence est aussi élevé au sein de cette communauté avec un pourcentage de 9,2%, à cause des injections de la drogue.

Enda Santé plaide pour que des réformes juridiques, au niveau de l’Etat, soient faites afin que ces différentes cibles puissent avoir accès facilement à des services de santé pour que le VIH ne se propage pas davantage au sein de ces communautés et décime les populations.

Elections en Zambie : l’opposition revendique la victoire

Le chef de l’opposition, Hakainde Hichilema, annonce que son parti est en passe remporter la présidentielle.Les Zambiens connaitront ce vendredi les résultats partiels des élections générales du jeudi 12 août. A quelques heures de l’annonce des premiers résultats, le Parti uni pour le développement national (UPND) revendique la victoire devant le Front Patriotique du président sortant Edgar Lungu.

Les Zambiens se sont rendus aux urnes jeudi pour élire leur président de la République, les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers municipaux.

La Commission électorale de Zambie (CEZ) a déclaré qu’elle commencerait à annoncer les résultats dans tout le pays dès que les résultats commenceront à arriver des différentes circonscriptions.

Le résultat très attendu de la présidentielle devrait être connu d’ici dimanche, a déclaré Patrick Nshindano, Directeur des élections au sein de la CEZ.

Mais d’ores et déjà, M. Hichilema a revendiqué la victoire, déclarant à ses partisans que « le changement est là ». « Les données qui nous parviennent sont très positives et la volonté du peuple est claire. Mais soyez vigilants – quand un régime sortant panique, il peut avoir recours à des mesures désespérées », a écrit le leader de l’opposition sur le site de microblogging Twitter vendredi, appelant ses partisans à « rester calmes et concentrés ».

Lungu appelle au calme

Le dépouillement du scrutin se déroule sur fond de perturbation de l’Internet par le gouvernement, qui, selon les utilisateurs, a affecté plusieurs sites de médias sociaux.

Le président sortant Edgar Lungu, a déclaré jeudi que lors des violences notées le jour du vote, deux personnes avaient été tuées, dont le président de son parti, dans la province du Nord-Ouest.

Dans un communiqué, le chef de l’Etat a appelé les Zambiens au calme et dit avoir ordonné au commandant de l’armée de « renforcer rapidement la sécurité dans les provinces du Nord-Ouest, de certaines parties de l’Ouest et du Sud où se déroulent ces violences sans précédent ».

Politique et santé meublent la Une des quotidiens marocains

Le renforcement des relations entre le Maroc et Israël, les leçons de la crise pandémique et la pénurie des générateurs d’oxygène sur le marché marocain, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que huit mois après la reprise des relations entre le Maroc et Israël, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a effectué sa première visite officielle au Royaume à la tête d’une délégation de haut niveau, notant que les deux pays œuvrent de concert pour approfondir leurs relations et lancer une nouvelle ère de coopération.

Une détermination qui est également ressentie dans le monde des affaires, où, depuis l’annonce de la reprise des relations, les initiatives et prises de contact en tout genre se multiplient des deux côtés, poursuit la publication, citant les secteurs du Tourisme, de la R&D, l’aviation, l’agriculture, l’énergie, le commerce, ou encore l’investissement.

« Une dynamique rendue possible aussi grâce à une communauté de près d’un million d’Israéliens d’origine marocaine, encore attachée à sa patrie historique et qui ne s’en cache pas », fait-il remarquer.

Abordant les leçons de la crise sanitaire, +L’Économiste+ souligne qu' »il a fallu que la pandémie nous tombe dessus pour que certains découvrent les béances de l’hôpital public et que l’on s’occupe enfin de la santé des Marocains”.

La pandémie est une belle aubaine pour nous permettre de prendre le train en marche, soutient la publication, relevant que cette période a permis au pays de fortifier ses défenses et lui a ouvert des capacités économiques et industrielles de riposte.

Mais face aux incertitudes, « il faut opter pour la sagesse budgétaire et la stratégie des réformes », préconise l’éditorialiste.

« Et si l’on veut vraiment transformer les choses, il faut enchaîner les réformes au plus vite », estime-t-il.

+Assabah+ fait savoir que les générateurs d’oxygène, un dispositif médical important pour sauver les vies des cas atteints par les formes les plus graves de la Covid-19, sont quasiment introuvables sur le marché.

D’après le quotidien, la flambée des cas d’infection ces dernières semaines s’est traduite par une forte demande pour les générateurs d’oxygène, indispensables pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires à cause du virus. Cela a eu pour conséquence une forte inflation de ces dispositifs dont le stock fond comme neige au soleil, une situation qui rappelle celle vécue au début de la pandémie l’année dernière.

Selon Anouar Yadini, président de l’Association marocaine des professionnels des dispositifs médicaux, cité par la publication, une semaine après l’Aid Al-Adha, la nouvelle vague de contamination qui génère des milliers de nouveaux cas chaque jour a quasiment épuisé le stock de générateurs d’oxygène. La même source ajoute que ces générateurs sont des appareils électriques qui ont l’avantage de pouvoir être utilisés à domicile, et permettent de produire de l’oxygène directement à partir de l’air naturel.

Cela étant, d’après le quotidien, le président de l’Association marocaine des professionnels des dispositifs médicaux pointe du doigt la responsabilité de la Direction des médicaments et de la pharmacie, relevant du ministère de la Santé, dans la disparition de ces appareils du marché.

Ethiopie : alliance TPLF et Oromos contre le gouvernement fédéral

Les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré et le Front de libération Oromo s’unissent pour renverser le gouvernement d’Addis-AbebaLe groupe radical Oromo que le gouvernement éthiopien accuse d’être à l’origine aux massacres de milliers de civils dans les régions d’Oromo et de Benishangul Gumuz, a annoncé mercredi qu’il venait de former une alliance avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).

L’aile militante du Front de libération oromo (OLF) a déclaré à Associated Press (AP) qu’elle avait formé une alliance avec le TPLF dans le but commun de renverser le gouvernement d’Addis-Abeba.

Kumsa Driba, également connu sous le nom de Jal Mero, qui est présenté comme étant le commandant de l’armée du Front de libération Oromo, a déclaré que pour y parvenir, nous avons formé une alliance militaire avec les forces du Tigré. L’alliance est formée selon le principe : « Combattre ensemble les ennemis communs ».

Par le passé, les deux organisations ont une histoire d’alliance militaire et politique. Un peu avant le renversement du gouvernement du colonel Mengistu Hailemariam en 1991, les deux organisations s’étaient alliées, mais cette alliance a rapidement volé en éclat.

En effet, le Front de libération de l’Oromo s’est brouillé avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à peine un an après la prise du pouvoir par le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien, dominé par le TPLF, en 1991.

Peu après, cette organisation politique oromo radicale vieille d’un demi-siècle, a dû fuir le centre du pays pour mener une brève activité de guérilla dans le sud-est et le sud-ouest de l’Ethiopie. Cette stratégie n’a pas duré longtemps car ce groupe radical avait subi une défaite cuisante infligée par le gouvernement dirigé par le TPLF.

Sénégal : Covid-19 et politique se partagent la Une des quotidiens

Les journaux sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent pour l’essentiel de sujets en lien avec la pandémie de la Covid-19 et de la politique, sans oublier le secteur éducatif.« Femmes enceintes en danger ! », alerte EnQuête avant de souligner que « les femmes en état de grossesse affectées par la Covid-19 sont exposées à un risque accru d’avortement, d’accouchement prématuré, de césarienne et de décès du fœtus, si elles ne sont pas vaccinées. »

D’ailleurs, « 4 femmes enceintes (sont) mortes de la Covid-19 », déplore Vox Populi. « Catégorie à risque à cause de leurs grossesses, les femmes enceintes sont en train de perdre la vie à cause de la Covid-19. Rien que pour cette 3ème vague, 22 cas ont été recensés entre l’hôpital de Pikine (Dakar) et celui de Youssou Mbargane de Rufisque (Dakar), dont six dans un état grave et quatre décès », détaille WalfQuotidien.

Face à cette situation inquiétante, « les spécialistes édictent les bonnes conduites » dans les colonnes de Sud Quotidien.

Sous le titre « Deltas de soucis », Le Quotidien revient sur la gestion de la pandémie et donne la parole à l’ex-magistrat Ibrahima Hamidou Dème qui « appelle l’Etat à interdire les rassemblements religieux face à l’explosion des cas de coronavirus ». Selon nos confrères, le leader du mouvement Ensemble milite pour un débat national sur ce sujet.

En politique, les journaux se projettent sur les élections locales du 22 janvier 2022 et les alliances qui se dessinent. « Sonko-Khalifa, l’union sacrée », titre ainsi WalfQuotidien affirmant que « Ousmane Sonko et Khalifa Sall sont d’accord sur le principe d’une alliance électorale lors du prochain scrutin local. Barthélemy Dias et Abbas Fall, respectivement bras droit du leader de Taxawu Ndakaru et responsable du Pastef, affirment qu’ils sont d’accord sur le principe de créer une liste commune. »

En ce qui concerne les manœuvres « anti démocratiques (et) blocage » des inscriptions des primo votant sur les listes électorales, « l’opposition (est) décidée à croiser le fer contre le régime » pour régler cette situation, informe le même journal.

Selon le journal L’AS, la coordination de Pastef Dakar est quant à elle favorable à l’appel de son chef de file, Ousmane Sonko qui, la semaine dernière, a invité les jeunes à bloquer les commissions d’inscriptions s’ils n’obtiennent pas leurs cartes d’identité biométriques à date échue. D’où ce titre qui barre la Une du journal : « Pastef Dakar passe à l’action. »

Mais pour la Task force de la mouvance présidentielle, cette agitation n’est rien d’autre qu’« une explication anticipée de sa défaite » aux prochaines Locales. Ces militants du pouvoir dénoncent à leur tour, Vox Populi, une « démarche subversive, violente et antidémocratique d’opposants en mal de popularité. »

Dans le journal Sud Quotidien, « les syndicats posent leur diagnostic » suite aux résultats mitigés du Bac 2021. Là où Le Quotidien et EnQuête célèbrent cette candidate qui a décroché son bac au petit matin après avoir accouché la veille de l’examen.

Un ministre ivoirien invite à «maîtriser la science et la technologie»

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara a invité, jeudi à Abidjan, les pays qui aspirent au développement à « maîtriser la science et la technologie».

M. Diawara s’exprimait à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody lors de la cérémonie de remise des Prix de la première édition du concours national de physique organisé par la Société ivoirienne de physique (SIPHYS).

« Un état qui aspire au développement doit maîtriser la science et la technologie », a-t-il soutenu, expliquant que « ce concours national vise à faire connaître la physique et son importance dans notre vie de tous les jours ».

Plusieurs actions sont envisagées par la Société ivoirienne de physique dont l’Université d’été pour notamment renforcer les capacités des enseignants.

Le concours national de physique vise à créer une émulation et susciter des vocations auprès des élèves et des étudiants dans les domaines de la physique, de la technologie et de l’innovation. Il s’articule autour de deux niveaux.

Le premier niveau est ouvert aux meilleurs élèves en physique régulièrement inscrits en 1ère des séries scientifiques, tandis que le deuxième niveau s’adresse aux meilleurs étudiants dans les unités d’enseignement de physique régulièrement inscrits en Licence 2 ou en classes préparatoires des filières scientifiques.

Pour cette première édition, au niveau I, quatre Prix ont été décernés au total. Au niveau II, c’est également quatre Prix qui ont été attribués. Chaque lauréat a eu droit à un trophée, un diplôme, un ordinateur portable et une enveloppe.

Les candidats du niveau I étaient issus du Lycée classique d’Abidjan, du Lycée Sainte Marie d’Abidjan-Cocody, du Lycée Technique d’Abidjan, du Lycée Jeune Fille d’Abidjan-Yopougon, du Lycée Mamie Fêtai de Bingerville et du Lycée Garçon de Bingerville.

Le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, le Lycée Scientifique de Yamoussoukro, le Lycée Classique de Bouaké, le Lycée Antoine Gauze de Daloa, le Lycée Moderne de Man et le Lycée Houphouët-Boigny de Korhogo ont également fourni des candidats au niveau I.

S’agissant du deuxième niveau, les candidats ont été sélectionnés à l’UFR SSMT de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’UFR SFA de l’Université Nangui  Abrogoua d’Abidjan, à l’ESATIC d’Abidjan, à l’UFR MI de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’INPHB de Yamoussoukro et à l’Université de Man.