Côte d’Ivoire: ouverture de la 1ere session ordinaire de l’Assemblée nationale

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Amadou Soumahoro, a procédé jeudi à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire de l’institution pour la législature 2021, plaçant son mandat sous le double signe du « travail et de la cohésion ».

« Je m’engage à placer mon mandat sous le double signe du travail et de la cohésion dans le respect des différences », a déclaré M. Amadou Soumahoro, devant 246 députés présents sur 249 siégeants. Six sièges devraient être bientôt pourvus afin d’atteindre les 255 députés que compte l’Assemblée nationale.  

Il a dit « grand merci pour la confiance renouvelée » par les députés et le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qui lui a accordé son onction, ce qui a permis sa reconduction au perchoir de l’institution.

 « Par delà nos différences, nos différentes sensibilités, nous devons aller à la cohésion et regarder ensemble dans la même direction, à savoir l’intérêt supérieur de la nation », a dit M. Amadou Soumahoro, s’engageant à être sans exclusive le président de tous les députés. 

M. Amadou Soumahoro a laissé entendre qu’il voulait « une Assemblée nationale qui incarne la démocratie et le développement,  en d’autres termes, le respect de la différence (en vue de) la prise en compte des aspirations profondes » des populations.

Et ce, en promouvant les débats parlementaires dans les respect des règles démocratiques. Il s’est en outre félicité du retour de l’opposition dans le jeu démocratique, « des signes encourageants qui méritent d’être salués et d’être applaudis ».

Selon lui, « le contexte actuel ne devrait accorder aucune place à la division, à la haine et à l’intolérance ». Car, « il n’est dans l’intérêt de personne de voir notre beau pays sombrer à nouveau dans la fracture sociale ». 

« Nous devons surmonter nos incompréhensions et nos divergences qui ne sont que peu de choses devant l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il lancé, soutenant que c’est par la recherche du consensus et la cohésion que les députés sauront préserver la paix et la stabilité politique.

M. Amadou Soumahoro a par ailleurs rendu un vibrant hommage aux Premiers ministres, Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, respectivement décédés le 8 juillet 2020 et le 10 mars 2021, alors qu’ils étaient en fonction.  

Le nouveau Premier ministre, Patrick Achi, a assisté à la cérémonie solennelle marquant l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année 2021. Cette session marque également l’ouverture solennelle de la 12e législature de l’institution. 

Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, qui avait été élu à la suite de la démission, en février 2019, de Guillaume Soro, a été reconduit par ses pairs mardi, lors d’une séance inaugurale de l’institution. 

Af’Sud : un million de vaccins attendu

Un premier lot des 21 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson commandés par l’Afrique du Sud arrive ce mois d’avril, a annoncé ce jeudi, le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Mkhize a déclaré que Pretoria recevrait 900.000 vaccins supplémentaires en mai et juin de la firme pharmaceutique américaine. Son ministère dirige un programme de vaccination contre la Covid-19 ciblant 41 millions de personnes pour parvenir à l’immunité collective dans un pays de 50 millions d’habitants.

« Le nombre (de livraisons de vaccins) commencera à augmenter à partir de juillet », a dit le ministre.

En plus du vaccin Johnson & Johnson, Mkhize a souligné que le pays attend également 5,5 millions de doses de Pfizer entre avril et juin de cette année.

Le ministre a ajouté que le plan du gouvernement est de vacciner 1,5 million de travailleurs de la santé dans les trois mois commençant le 17 février, mais la suspension de l’utilisation d’un million de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca fabriqué en Inde avait retardé cette évolution.

Le vaccin, que l’Afrique du Sud a acheté le 1er février, s’est avéré avoir une efficacité limitée contre les maladies légères et modérées causées par la variante Covid-19 dominante dans le pays.

Le million de médicaments AstraZeneca ont depuis été vendus à l’Union africaine pour être ensuite distribués à 14 autres Etats africains.

Malgré ce revers temporaire, « tout est encore sur la bonne voie », a conclu Mkhize.

Dialogue arabo-japonais: Pour promouvoir une coopération véritable, mutuellement bénéfique

Le Maroc, qui entretient des relations distinguées avec le Japon, est disposé à mettre à profit tous les moyens disponibles pour contribuer à promouvoir le dialogue politique arabo-japonais et le hisser à un niveau de véritable coopération, a affirmé, jeudi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le ministre, qui intervenait par visioconférence dans le cadre de la deuxième session de la Réunion ministérielle du dialogue politique arabo-japonais, a relevé que cette coopération doit se baser sur une vision claire et des plans d’action réalistes pour renforcer les intérêts mutuels et réaliser des bénéfices communs.

Cette réunion permet à juste titre de propulser le processus de ce dialogue vers des niveaux plus élevés et de passer de la consultation au lancement d’initiatives et programmes concrets « en harmonie avec notre quête commune pour réaliser le développement durable au profit de nos peuples et de notre région, dans une logique gagnant-gagnant », a-t-il dit.

La coopération arabo-japonaise, sur les plans économique et politique, constitue l’un des forums de dialogue les plus importants qui existent entre les pays arabes et d’autres pays amis, visant à consolider les fondements de la consultation et de la coopération pour atteindre l’intérêt commun et le bénéfice mutuel, a précisé M. Bourita.

Il a, en outre, souligné que cette coopération est devenue une nécessité impérieuse afin de pouvoir faire face aux défis, tels que ceux imposés par la pandémie de Covid-19, qui ont mis à l’épreuve la cohésion de la communauté internationale et montré qu’il n’y a pas de sortie de crises mondiales qu’à travers des efforts intensifiés et d’échange de nouvelles expertises et informations sans favoritisme ni monopolisation des solutions.

À cet égard, le ministre a salué l’esprit de solidarité que le Japon a exprimé envers les pays arabes dans la lutte contre le nouveau coronavirus, ainsi que les aides octroyées par le gouvernement nippon pour surmonter cette épreuve et à atténuer ses répercussions, précisant que le Maroc, à titre d’exemple, a bénéficié d’un soutien sous forme de prêt de 200 millions de dollars à des conditions préférentielles, en plus de diverses subventions pour faire face aux impacts social et économique de la pandémie ».

D’autre part, il a indiqué que le point « Sécurité maritime, droit international et sécurité énergétique », qui fait partie de l’ordre du jour de cette réunion reflète, sans aucun doute, l’importance dont jouit cette question pour les deux parties arabe et japonaise, et ce pour deux raisons, premièrement la région arabe représente un facteur d’équilibre et de stabilité pour les approvisionnements énergétiques dans le monde et deuxièmement le partenaire japonais importe environ 90 pc de ses besoins énergétiques des pays de la région.

« Partant de la logique de l’intérêt mutuel, nous sommes appelés aujourd’hui à adopter une approche commune englobant un effort international qui dépasse les frontières institutionnelles traditionnelles, pour garantir le respect de la sécurité et la stabilité des passages maritimes dans la région arabe, d’une manière qui contribue à la fluidité du trafic », a-t-il insisté.

A cet égard, il a souligné que le Maroc, situé au carrefour le plus important du monde (le Détroit de Gibraltar connaît chaque jour le passage de plus de 300 navires de commerce et 500.000 tonnes de carburant), et qui conduit 95% de ses échanges commerciaux internationaux via la navigation maritime, est conscient de l’importance vitale de cette activité en tant que levier fondamental de développement et appelle à assurer la sûreté, la sécurité et la durabilité du trafic maritime.

« Le Royaume souligne également la nécessité de respecter le droit international et les règles de navigation maritime, qui ne devraient être soumises à aucune contrainte ou ingérence », a-t-il ajouté.

Pour ce qui est des relations maroco-japonaises, M. Bourita a indiqué qu’elles représentent un modèle d’interaction fructueuse et durable, dont le succès n’a pas été entravé par la distance géographique ou la différence culturelle.

L’une des illustrations de cette interaction, a-t-il ajouté, est le choix de 75 entreprises japonaises d’investir au Maroc, outre les projets économiques et sociaux réalisés par l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA) dans diverses régions du Royaume.

Il s’agit aussi de la tenue de « la 5è Commission mixte Maroc-Japon » en janvier 2020 qui a contribué à enrichir le cadre juridique des relations bilatérales à travers la conclusion de deux nouveaux accords concernant l’encouragement et la protection des investissements et la suppression de la double imposition, a-t-il noté.

Le ministre a, de même, souligné que le Maroc, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est déterminé à promouvoir ses relations avec le Japon afin de couvrir des domaines plus larges, à œuvrer de concert pour consolider les règles de la coopération internationale fondées sur le respect de la souveraineté des États, leur intégrité territoriale et leurs constantes nationales, et à contribuer au soutien des excellentes relations liant les pays arabes et le Japon.

Il est question aussi de renforcer les relations de partenariat et de coopération entre le Japon et les pays africains, notamment dans le cadre de la « Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique », sur laquelle le Royaume mise en tant que plateforme pour mettre en œuvre des projets de développement économique et social qui servent les intérêts du continent, et non pour les entraver de soumissions politiques stériles, a-t-il poursuivi.

Dans le même contexte, M. Bourita a mis l’accent sur la position distinguée du Japon sur la scène internationale et son rôle actif à l’échelle mondiale, que ce soit au niveau politique, économique, culturel ou technologique, ce qui en fait un partenaire fiable et un interlocuteur distingué en matière de défense des questions arabes justes, notamment la cause palestinienne.

« Bien que la cause palestinienne soit au premier plan de nos préoccupations, nous n’oublions pas les autres crises arabes, notamment en Syrie et au Yémen, dans lesquelles nous cherchons à parvenir à des solutions et des accords politiques urgents, conformément aux décisions onusiennes et internationales pertinentes, à même de la faire sortir de son impasse », a conclu le ministre.

Le privé sénégalais va construire une centrale à gaz

Des chefs d’entreprise sénégalais ont décidé de mettre en place une centrale à gaz de 300 mégawatts, d’un coût global de 227 milliards FCFA.Le privé national se lance enfin. Le consortium West Africa Energy (WAE), composé d’hommes d’affaires sénégalais, s’est engagé à réaliser cette infrastructure énergétique au Cap des Biches de Rufisque, à l’est de Dakar. Elle sera opérationnelle en 2022.

Dirigée par l’ancien ministre de l’Energie sous Wade, Samuel Ameth Sarr, la société WAE est composée également de Harouna Dia et Abdoulaye Dia, connus dans le milieu agroalimentaire, ainsi que de Khadim Ba, actif dans le secteur pétrolier.

Présente à la cérémonie de pose de première pierre, tel que rapporté par plusieurs médias locaux comme Sud Quotidien, le ministre du Pétrole et des Énergies, Sophie Gladima, a déclaré que la réalisation de ce projet marquera la « plus grande centrale à gaz du Sénégal et de l’Afrique de l’ouest ».

Se félicitant de l’initiative, elle note que « cette cérémonie intervient dans un contexte où l’énergie, moteur principal du PAP 2, avec l’électricité produite à partir du gaz, dans le cadre de la stratégie Gas to Power, est élevée au rang de priorité nationale pour un accès universel dès 2025 ». Le PAP 2 ou plan d’actions prioritaires constitue la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE), la politique de gouvernance du président Macky Sall, et s’étire sur la période 2019-2023.

« Nous sommes donc en train de réaliser un grand saut qualitatif pour notre pays en relation avec le secteur privé national dans son rôle de moteur de croissance », a souligné Mme Gladima.

« Ce projet permettra de conforter nos capacités de production tout en réduisant les consommations de combustibles grâce aux performances attendues du fonctionnement des unités de production au gaz. Il jouera également un grand rôle dans notre empreinte carbone. C’est donc notre façon pour nous d’apporter notre contribution, au-delà du mix énergétique réalisé dans le secteur, à la lutte contre le réchauffement climatique », a ajouté le ministre

De son côté, le directeur Samuel Ameth Sarr a magnifié l’attitude de ses partenaires et compatriotes de West Africa Energy qui « ont mobilisé 27 milliards de FCFA avec Coris Bank international ».

Le consortium sénégalais a aussi « pu obtenir un financement avec son partenaire financier Africa finance corporation à hauteur de 200 milliards de FCFA dont 85 milliards FCFA et le reste par une syndication avec deux autres partenaires financiers dont la prestigieuse Afrixim Bank », a-t-il précisé.

Niger : qui en veut à Bazoum ?

Moussa Aksar, analyste politique à Niamey, explique pour Apa news pourquoi à deux jours de l’investiture de Mohamed Bazoum comme nouveau président du Niger, des militaires ont voulu prendre le pouvoir.Ce n’est pas le genre de climat par lequel un président nouvellement élu souhaite débuter son mandat. Deux jours avant son investiture à la tête du Niger, prévue vendredi 2 avril, Mohamed Bazoum a vu une poignée de militaires tenter de prendre le pouvoir par la force. La tentative finalement échouée serait l’œuvre d’une unité de l’armée de l’air basée dans la zone de l’aéroport de Niamey, la capitale. A bord de trois véhicules lourdement armés, ces militaires qui ont traversé la ville d’est en ouest sans attirer l’attention, sont parvenus jusqu’aux abords du palais présidentiel dans le quartier du plateau, au centre de la capitale.

Le cerveau présumé de cette tentative de putsch serait un capitaine chargé de la sécurité de la compagnie aérienne de d’escadrille de Niamey : Sani Saley Gourouza. Selon plusieurs sources, l’officier qui serait en fuite serait vivement recherché, tandis qu’une quinzaine de ses complices présumés seraient déjà arrêtés.

Au Niger, cette énième tentative de coup d’état dans ce pays qui a connu pas moins de quatre putschs réussis en soixante ans d’indépendance, suscite de vives interrogations. Comment un officier subalterne anonyme a-t-il eu l’idée d’un coup de force dans un pays qui s’apprête, pour la première fois de son histoire, à voir le pouvoir passer d’un président élu à un autre ? Comment dans un pays où la présidence est censée être protégée par une puissante garde présidentielle, un capitaine aux moyens militaires en principe limités a-t-il nourri un tel projet ?

« Le climat politique a sans doute favorisé l’idée d’un coup d’état chez ces militaires, explique Moussa Aksar, journaliste et analyste politique nigérien. Ce n’est pas le président nouvellement élu, Mohamed Bazoum, qui serait visé mais, c’est son prédécesseur et allié, Mahamadou Issoufou. Les dix années que ce dernier a passées au pouvoir ont produit beaucoup de mécontents, en raison de ses méthodes de gestion de l’Etat et du pouvoir. Cette tentative de putsch ratée ne serait d’ailleurs que l’expression armée de la colère de beaucoup de nigériens contre le président sortant Issoufou », poursuit cet éditorialiste respecté de Niamey.

Le capitaine Gourouza a-t-il agi seul, sans l’accord d’officier plus gradés ou d’alliés au sein des autres unités de l’armée, sinon le simple bras armé d’une partie des adversaires politiques du duo Issoufou-Bazoum dont certains n’ont toujours pas à ce jour accepté le passage du pouvoir entre les deux hommes ?

« L’hypothèse d’un acte solitaire paraît, à mon avis, un peu fragile. Celle d’un plan avec la participation d’autres unités me paraît vraisemblable, sinon c’était complètement suicidaire de vouloir prendre le pouvoir avec seulement trois véhicules alors que le palais présidentiel qui était la cible était gardé par une puissante force d’élite », analyse Moussa Aksar.

Le journaliste craint-il que cet épisode « malheureux qui inaugure en quelque sorte les premiers pas de Bazoum à la tête du Niger » pousse à une chasse aux sorcières ?

« A la différence d’Issoufou qui est réputé pour ses réactions dictées par les émotions ou les sentiments, Bazoum est un cérébral très réfléchi. On le voit mal tomber dans le piège des suspicions et des règlements de comptes », conclut l’analyste.

Foot : la Can au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022

La Confédération africaine de football (Caf) vient de trancher. Dans un communiqué en date du 31 mars 2021 et publié ce jeudi, elle annonce la programmation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2021), prévue au Cameroun, du 9 janvier au 6 février 2022.La date du 15 janvier au 28 février 2022 avait été initialement retenue pour l’organisation de cette compétition phare de la Caf.

« Le Comité exécutif a unanimement approuvé les dates proposées pour l’organisation du tirage au sort (25 juin 2021) et du tournoi final de la CAN Total Cameroun 2021 (du 9 janvier au 6 février 2022) », souligne le document.

Par ailleurs, le tirage au sort pour déterminer la composition des six groupes se déroulera pour sa part le 25 juin prochain. Autre remarque, la Caf a décidé que la compétition continuera de s’appeler Can 2021, malgré son report à 2022, à cause de la pandémie de Covid-19.

Ainsi, les dernières journées des éliminatoires de la Can 2021 ont été disputées en fin mars 2021. A l’exception de Sierra-Léone – Bénin, reporté pour la prochaine trêve internationale de juin, tous les matchs des éliminatoires ont été livrés.

Ces deux équipes se disputeront le dernier ticket qualificatif à la Can 2021 après que la rencontre prévue mardi passé à Freetown n’a pu se tenir. Les autorités sierra-léonaises ont conclu que des joueurs cadres de l’effectif béninois ont contracté la Covid-19, ce que ces derniers ont réfuté. La Caf a promis d’ouvrir une enquête tout en reprogrammant ce rendez-vous.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sierra Leone ou Bénin.

Les quotidiens traitent d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique, l’économie, et les faits de sociLa construction d’une centrale à gaz de 300 megawatts mobilise le privé sénégalais. Sud Quotidien nous rapporte que « des privés sénégalais mobilisent 227 milliards ». Ainsi, le journal précise West africain energy détenue à 100% par des sénégalais, s’est engagée à construire une Centrale au Cap des Biches.

Le Soleil nous informe que la centrale en question sera livrée en juin 2022 après la pose de la première pierre hier 31 mars 2021.

Le quotidien national parle aussi de la tenue d’un Conseil présidentiel sur la pêche en mai.

La Tribune fait état des décisions du Conseil des ministres, avec la finalisation de « la révision de la loi sur la publicité » et la « modernisation de la gouvernance des entreprises publiques de presse ».

EnQuête revient sur la conférence du Professeur Didier Raoult très en vue dans lutte contre la Covid-19. « La traque des variants » titre le journal, qui note que Raoult et ses chercheurs avaient découvert « le variant anglais quatre mois l’apparition de la pandémie » mais que rien n’a été fait après.

Sur un autre sujet, le journal annonce que la célébration de la fête de l’indépendance le 4 avril prochain, se fera lors « d’une cérémonie sobre au Palais ».

Walf Quotidien rapporte des relations tendues entre le Sénégal et la Guinée. « Condé cogne sur Macky » soutient le journal qui rajoute que « l’espoir du dégel se refroidit » pour la réouverture des frontières après la sortie du président guinéen dans Jeune Afrique.

L’Observateur de son coté, est parti sur les traces du nouveau Chef d’état-major des armées sénégalaises, Cheikh Wade (58 ans). Son enfance, les drames de sa vie et les témoignages de sa mère sont racontés dans le journal.

En sport, Stades fait un focus sur l’équipe nationale de football et s’interroge : « faut-il compter sur Cissé pour gagner la Can ? ». « Joueurs de classe mondiale, mal utilisés en sélection » note le journal, qui prévient que beaucoup d’observateurs doutent des capacités du sélectionneur national à hisser le Sénégal au sommet de l’Afrique.

Record, l’autre quotidien sportif, relève le paradoxe inquiétant avec les Lions qui présentent « des statistique mirobolantes (mais) un jeu insipide ». Les lions détiennent les meilleures statistiques de leur poule avec la meilleure attaque (10 buts), la meilleure défense (2 buts) et le meilleur buteur (Famara Diedhiou, 3 buts), mais montre « une grande maladresse surtout dans l’animation offensive » décrypte le journal.

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 600 FCFA

Le prix de l’essence super sans plomb et celui du gasoil restent inchangés à 600 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 30 avril 2021 comme le mois précédent, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise mercredi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 600 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi maintenu à 600 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA comme depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Abdourahmane Cissé prend fonction à la tête du Secrétariat général de la présidence

Le nouveau ministre-Secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire Abdourahmane Cissé a officiellement pris fonction, mercredi, à la tête de ce Secrétariat général lors d’une passation de charges avec son prédécesseur, Jérôme Patrick Achi.

Cette cérémonie présidée par le ministre-directeur de cabinet du président de la République, Fidèle Sarassoro, a été l’occasion pour M. Cissé d’exprimer sa «reconnaissance» et sa profonde «gratitude » au président Alassane Ouattara, pour la «confiance placée» en lui, ainsi qu’en tous les jeunes».M. Abdourahmane Cissé remplace à ce poste M. Jérôme Patrick Achi, nommé Premier ministre. 

« Je mesure toute l’ampleur de cette marque de confiance de Son Excellence Monsieur le président de la République ainsi que des défis à relever, à ses côtés, pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations », a poursuivi Abdourahmane Cissé, disant avoir pris « bonne note des dossiers présentés, de leur importance, et de leur caractère stratégique ».

«Je voudrais vous assurer de ma loyauté, et de mon abnégation au travail afin de continuer à mériter la confiance du Président de la République», a conclu le nouveau ministre-Secrétaire général de la présidence, âgé de 39 ans.

Guillaume Soro se « réjouit » de l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé

L’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, se « réjouit » de la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé, par la Cour pénale internationale (CPI), dans un communiqué.

« Je me réjouis de la décision de la Chambre d’appel de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), confirmant, ce jour, l’acquittement de nos compatriotes Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », a écrit M. Guillaume Soro, ex-président de l’assemblée nationale et actuellement hors de son pays.

Pour lui, « cette décision vient mettre un terme définitif à près d’une décennie de procédure ». En outre, « plus aucune raison objective ne peut être opposée au retour dans leur pays de ces deux fils de la Côte d’Ivoire ».

« Je souhaite de tous les voeux leur retour rapide et sécurisé dans leurs familles », conclut le communiqué signé par M. Guillaume Soro, également président de Générations et peuples solidaires  (GPS), un mouvement citoyen.