Mozambique: la SADC déploie sa Brigade d’intervention militaire

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a accepté de déployer sa Brigade d’intervention militaire (FIB) pour aider le Mozambique à repousser les attaques des insurgés affiliés à l’Etat islamique et qui font des ravages dans le nord du pays.Dans un communiqué publié à l’issue d’un Sommet extraordinaire de sa double troïka jeudi soir, la SADC a exprimé sa « pleine solidarité » avec le gouvernement du Mozambique et réaffirmé son « engagement à contribuer aux efforts visant à instaurer une paix et une sécurité durables, ainsi que la réconciliation et le développement » au Mozambique.

Le Sommet de la double troïka a ordonné un déploiement technique immédiat de l’organe de la SADC en République du Mozambique et la convocation d’une réunion extraordinaire du Comité ministériel de l’Organe avant le 28 avril 2021, qui devra faire un rapport au Sommet extraordinaire de la troïka de l’Organe qui doit se tenir en République du Mozambique le 29 avril 2021 », indique le communiqué.

Le bloc régional a demandé aux responsables de la défense et de la sécurité de ses 16 Etats membres de travailler sur les modalités d’activation de la FIB.

Le Mozambique sera alors le deuxième pays de la SADC dans lequel la FIB a été déployée, après la République démocratique du Congo.

Le déploiement fait suite à une récente vague d’attaques contre des civils et des installations gouvernementales par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, sans lien apparent avec le groupe éponyme somalien, aligné sur Al-Qaïda.

Sénégal : Un autre Ramadan en temps de Covid

Nombre de musulmans prennent d’assaut les marchés de la capitale sénégalaise pour faire leurs emplettes en prévision de la hausse des prix généralement observée durant le mois sacré.Dans moins d’une semaine, le Ramadan débutera dans le monde entier. Au Sénégal où 95 % de la population est musulmane, la ferveur religieuse est à son paroxysme durant cette période. Paradoxalement, les dépenses en tout genre atteignent des sommets. Mais le nouveau coronavirus a frappé au portefeuille de nombreux ménages.

Fama Ndiaye, carton de lait en poudre en main, marchande dans une boutique du marché de Ouakam (commune de Dakar). Pour cette quadragénaire, l’heure est à la rationalisation : « Nous traversons une période très difficile. Notre pouvoir d’achat a diminué. Je négocie donc les prix. Auparavant, je payais sans discuter ».

Ce lieu de commerce accueille une foule immense composée majoritairement de femmes. Celles-ci sont venues s’approvisionner essentiellement en denrées de première nécessité. Très remontée, Arame Kama dénonce la cherté des produits et tient les vendeurs pour seuls responsables.

« Chaque année, ils augmentent les prix à l’approche du mois de Ramadan. Par conséquent, plus nous venons tôt au marché, mieux c’est. Autrement, nous risquons de payer plus cher les achats », se plaint-elle.

Offre suffisante

Cette accusation est rejetée en bloc par Thierno Birahim. Originaire du centre du Sénégal, ce commerçant invoque les répercussions de la crise sanitaire mondiale sur le transport international des marchandises. « C’est trop facile de tout mettre sur le dos des commerçants quand on ignore le fonctionnement du commerce », se désole-t-il.

Une pénurie en plein Ramadan, c’est l’autre inquiétude des associations consuméristes. A en croire Thierno Birahim, une rupture de stock est peu probable. En tout cas, au marché de Ouakam, des sacs de pomme de terre et d’oignons sont visibles un peu partout.

Vendeuse de poissons, Kiné Diouf se veut également rassurante : « Le poisson est disponible et les prix sont vraiment abordables. Tout dépend du pouvoir d’achat du client ».

Quid de la Covid ?

L’année dernière, la pandémie avait profondément bouleversé les habitudes. Les mesures restrictives prises par le gouvernement pour endiguer la propagation du virus avaient notamment entraîné la fermeture des mosquées, l’annulation de plusieurs conférences religieuses et de nombreuses actions de solidarité.

Cependant,  même si le virus est toujours actif, un retour progressif à la normale est envisageable à la faveur de la levée de l’état de catastrophe sanitaire et du démarrage de la campagne de vaccination sur toute l’étendue du territoire national.

Global Voice Group accompagne l’ARPT pour une Guinée numérique inclusive

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la Guinée et la société Global Voice Group (GVG) ont annoncé, mercredi, la conclusion d’un nouveau partenariat entre les deux organisations.

Paraphée à Conakry le 1er avril 2021 par leurs dirigeants respectifs, MM. Yacouba Cissé et James Gabriel Claude, l’entente prévoit le déploiement d’une plateforme de pointe pour la régulation de l’écosystème mobile et numérique en Guinée, souligne un communiqué transmis à APA.

Les travaux d’installation de cette plateforme numérique débuteront le 1er juin prochain. Il s’agit, à ce jour, du plus ambitieux projet de numérisation des outils de régulation du pays, englobant des aspects majeurs tels que la gestion réglementaire des identités mobiles et numériques, de l’interconnectivité, des services data et de l’argent mobile.

En vertu du contrat, GVG assumera le déploiement de la plateforme ainsi que les opérations techniques liées à celle-ci pour une période de cinq ans, au terme de laquelle la société en transférera la propriété à l’ARPT.

L’objectif de la plateforme est de promouvoir et pérenniser un écosystème mobile et numérique inclusif, dans lequel les Guinéens pourront évoluer en toute confiance. Pour cela, elle met en place des technologies de régulation reposant sur l’analyse des données, qui assurent la conformité réglementaire de cet écosystème et son adéquation avec les orientations de l’Etat en matière de développement et d’inclusion numériques.

 « Nous avons un lien particulier avec la Guinée qui a été l’une des premières nations africaines à déployer nos anciennes plateformes, il y a plus de dix ans. Nous nous reconnaissons dans l’esprit visionnaire de ses dirigeants, notamment ceux de l’ARPT » a déclaré James Claude, PDG de GVG.

« Il y a entre nous une réelle convergence de visions. Avec nos nouvelles technologies qui ont beaucoup évolué avec le temps, nous sommes convaincus d’apporter des réponses concrètes aux nouveaux besoins du régulateur dans l’environnement actuel et futur des télécoms en Guinée. », a-t-il ajouté.

Le Directeur général de l’ARPT, Yacouba Cissé, souligne l’avènement d’une approche numérique de la régulation. Selon lui, la numérisation des outils de régulation fait l’objet d’un fort consensus dans le domaine réglementaire en Afrique.

« L’ARPT a fait œuvre de pionnière à ce chapitre en numérisant la régulation des interconnexions nationales et internationales dès 2009 », rappelle-t-il.

« Les nouveaux outils numériques que nous mettons en place vont beaucoup plus loin. Ils couvrent tous les aspects de l’écosystème mobile et numérique susceptibles d’affecter les abonnés guinéens qui doivent être protégés par un cadre réglementaire efficace. », a conclu M. Cissé.

Global Voice Group accompagne l’ARPT pour une Guinée numérique inclusive

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la Guinée et la société Global Voice Group (GVG) ont annoncé, mercredi, la conclusion d’un nouveau partenariat entre les deux organisations.

Paraphée à Conakry le 1er avril 2021 par leurs dirigeants respectifs, MM. Yacouba Cissé et James Gabriel Claude, l’entente prévoit le déploiement d’une plateforme de pointe pour la régulation de l’écosystème mobile et numérique en Guinée, souligne un communiqué transmis à APA.

Les travaux d’installation de cette plateforme numérique débuteront le 1er juin prochain. Il s’agit, à ce jour, du plus ambitieux projet de numérisation des outils de régulation du pays, englobant des aspects majeurs tels que la gestion réglementaire des identités mobiles et numériques, de l’interconnectivité, des services data et de l’argent mobile.

En vertu du contrat, GVG assumera le déploiement de la plateforme ainsi que les opérations techniques liées à celle-ci pour une période de cinq ans, au terme de laquelle la société en transférera la propriété à l’ARPT.

L’objectif de la plateforme est de promouvoir et pérenniser un écosystème mobile et numérique inclusif, dans lequel les Guinéens pourront évoluer en toute confiance. Pour cela, elle met en place des technologies de régulation reposant sur l’analyse des données, qui assurent la conformité réglementaire de cet écosystème et son adéquation avec les orientations de l’Etat en matière de développement et d’inclusion numériques.

 « Nous avons un lien particulier avec la Guinée qui a été l’une des premières nations africaines à déployer nos anciennes plateformes, il y a plus de dix ans. Nous nous reconnaissons dans l’esprit visionnaire de ses dirigeants, notamment ceux de l’ARPT » a déclaré James Claude, PDG de GVG.

« Il y a entre nous une réelle convergence de visions. Avec nos nouvelles technologies qui ont beaucoup évolué avec le temps, nous sommes convaincus d’apporter des réponses concrètes aux nouveaux besoins du régulateur dans l’environnement actuel et futur des télécoms en Guinée. », a-t-il ajouté.

Le Directeur général de l’ARPT, Yacouba Cissé, souligne l’avènement d’une approche numérique de la régulation. Selon lui, la numérisation des outils de régulation fait l’objet d’un fort consensus dans le domaine réglementaire en Afrique.

« L’ARPT a fait œuvre de pionnière à ce chapitre en numérisant la régulation des interconnexions nationales et internationales dès 2009 », rappelle-t-il.

« Les nouveaux outils numériques que nous mettons en place vont beaucoup plus loin. Ils couvrent tous les aspects de l’écosystème mobile et numérique susceptibles d’affecter les abonnés guinéens qui doivent être protégés par un cadre réglementaire efficace. », a conclu M. Cissé.

Maroc : prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 mai

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 mai prochain pour faire face à la propagation de la Covid-19, indique jeudi un communiqué de la présidence du gouvernement.Mercredi, l’exécutif a instauré un couvre-feu nocturne à l’échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er jour du mois de Ramadan, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.

Selon un communiqué du gouvernement, cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays.

Elle s’inscrit également dans le cadre du renforcement des mesures de précaution prises pour préserver la santé des citoyens, tient compte de la forte mobilité qui caractérise le tissu social marocain pendant le Ramadan et émane du souci que ce mois béni se déroule dans des conditions de santé appropriées, à la mesure de sa grande symbolique religieuse, selon la même source.

Maroc : prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 mai

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 mai prochain pour faire face à la propagation de la Covid-19, indique jeudi un communiqué de la présidence du gouvernement.Mercredi, l’exécutif a instauré un couvre-feu nocturne à l’échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er jour du mois de Ramadan, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.

Selon un communiqué du gouvernement, cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays.

Elle s’inscrit également dans le cadre du renforcement des mesures de précaution prises pour préserver la santé des citoyens, tient compte de la forte mobilité qui caractérise le tissu social marocain pendant le Ramadan et émane du souci que ce mois béni se déroule dans des conditions de santé appropriées, à la mesure de sa grande symbolique religieuse, selon la même source.

La France réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, jeudi, une réunion en visioconférence avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian sur nombre de questions bilatérales et d’intérêt commun.Lors de cette réunion, les deux responsables se sont félicités de l’excellence des relations entre Rabat et Paris, soulignant la volonté du Roi Mohammed VI et du président français Emmanuel Macron de consolider le partenariat d’exception entre les deux pays, à travers le dialogue permanent entre les deux dirigeants, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie française a salué la gestion exemplaire du Maroc de la pandémie de la Covid-19 et a renouvelé le soutien de la France au partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union européenne (UE), ajoute la même source.

La France a également réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix et de stabilité et en tant que pôle de développement et de croissance.

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté à poursuivre la concertation et la coordination de leurs actions au sein des instances multilatérales et internationales sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

La France réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, jeudi, une réunion en visioconférence avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian sur nombre de questions bilatérales et d’intérêt commun.Lors de cette réunion, les deux responsables se sont félicités de l’excellence des relations entre Rabat et Paris, soulignant la volonté du Roi Mohammed VI et du président français Emmanuel Macron de consolider le partenariat d’exception entre les deux pays, à travers le dialogue permanent entre les deux dirigeants, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie française a salué la gestion exemplaire du Maroc de la pandémie de la Covid-19 et a renouvelé le soutien de la France au partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union européenne (UE), ajoute la même source.

La France a également réitéré son appui aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pourvoyeur de paix et de stabilité et en tant que pôle de développement et de croissance.

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté à poursuivre la concertation et la coordination de leurs actions au sein des instances multilatérales et internationales sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Le Maroc, le pays le plus avancé en termes de vaccination en Afrique (OMS)

Le Maroc est le pays le plus avancé en termes la vaccination contre le COVID-19 en Afrique, a annoncé jeudi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).« Le Maroc est le pays le plus avancé dans la vaccination en Afrique », s’est félicitée Dr. Matshidiso Rebecca Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse, tenue jeudi par l’Organisation.

Selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé dans son bilan livré jeudi, un total de 4.433.939 personnes ont reçu une première dose du vaccin et 4.075.290 autres se sont vues administrer la deuxième dose.

Cette nouvelle intervient alors que le Maroc a enregistré ces dernières semaines un ralentissement de sa campagne de vaccination notamment à cause de problèmes d’approvisionnement chez les producteurs de vaccins.

Le Maroc, le pays le plus avancé en termes de vaccination en Afrique (OMS)

Le Maroc est le pays le plus avancé en termes la vaccination contre le COVID-19 en Afrique, a annoncé jeudi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).« Le Maroc est le pays le plus avancé dans la vaccination en Afrique », s’est félicitée Dr. Matshidiso Rebecca Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse, tenue jeudi par l’Organisation.

Selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé dans son bilan livré jeudi, un total de 4.433.939 personnes ont reçu une première dose du vaccin et 4.075.290 autres se sont vues administrer la deuxième dose.

Cette nouvelle intervient alors que le Maroc a enregistré ces dernières semaines un ralentissement de sa campagne de vaccination notamment à cause de problèmes d’approvisionnement chez les producteurs de vaccins.