RCA-Élections : l’opposition dénonce un recours «massif» au vote par dérogation

En République centrafricaine, neuf candidats à la présidentielle ont saisi l’autorité en charge des élections (ANE) ce lundi 4 janvier 2021.

Ils dénoncent une série de « faits graves » ayant entaché « la transparence » du scrutin du 27 décembre et notamment le recours « massif », selon eux, au vote par dérogation, via des certificats signés par l’ancienne présidente de l’ANE. Ils demandent des explications.

La pratique du vote par dérogation, autrement dit, le fait pour un électeur d’aller voter dans une autre circonscription que la sienne, est prévue par le Code électoral dans des conditions très précises. C’est le cas pour des fonctionnaires en mission, par exemple, qui doivent présenter le jour du vote leur ordre de mission et un certificat d’inscription et de radiation, agrafé ensuite au procès-verbal.

Ce que dénonce l’opposition, c’est un recours jugé « massif » à cette pratique et en dehors des cas prévus par la loi. Les signataires du courrier adressé ce lundi matin à l’ANE, parmi lesquels Anicet Georges Dologuélé et Mahamat Kamoun, disent par exemple avoir consulté des certificats, visiblement signés par la présidente sortante de l’ANE et, autorisant un électeur inscrit dans un quartier de Bangui à aller voter dans un autre au sein de la même circonscription, ce qui n’est pas prévu par la loi.

Il faut rappeler que mardi 29 décembre dernier déjà, le réseau d’observateurs de la société civile Arc-en-ciel s’était étonné d’avoir constaté un nombre élevé de vote par dérogation dans la capitale. Il avait soulevé la question de la « régularité » de ces certificats. Sollicitée à ce sujet, la présidente sortante de l’ANE n’avait pas souhaité répondre.

Les opposants demandent donc à l’Autorité en charge des élections plus de transparence sur le sujet. Ils lui demandent de fournir le nombre exact des certificats d’inscription et de radiation délivrés ainsi que les noms de leurs bénéficiaires et l’ensemble des bureaux de vote concernés. Ils souhaitent aussi que soient fournis aux représentants des candidats, les registres de dérogation tenus dans chaque bureau de vote.

RCA : déclaré réélu, le scrutin contesté

Le président sortant Faustin-Archange Touadéra est déclaré réélu ce lundi 4 janvier dès le premier tour avec 53,92% des voix.

En Centrafrique, le président sortant Faustin-Archange Touadéra est déclaré réélu ce lundi 4 janvier dès le premier tour avec 53,92% des voix, selon les résultats provisoires globaux de l’ANE. Il devance Anicet-Georges Dologuélé qui totalise 21,01% des suffrages, et Martin Ziguele en troisième position à 7,46%. A noter que Jean-Charles Bokassa qui avait retiré sa candidature arrive en 8ème position avec 1,39% des voix.

Faustin-Archange Touadéra a été annoncé vainqueur de la présidentielle au premier tour par l’ANE, l’Autorité nationale en charge des élections en Centrafrique. Selon les résultats provisoires qui doivent encore être validés par la Cour constitutionnelle au plus tard le 19 janvier, le président sortant a été réélu loin devant Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguele.

Concert de klaxons et chants dans le camp Touadéra

Les centaines de supporters présents devant le siège de Faustin-Archange Touadéra ont écouté l’annonce des résultats retransmise en direct par de grands haut-parleurs dans un silence tendu. À l’annonce de sa victoire, ils ont exulté et chanté dans un concert de klaxons, raconte notre correspondante à Bangui, Charlotte Cosset.

Des chanteurs étaient présents pour préparer l’ambiance depuis plusieurs heures. L’hymne de campagne « Touadéra doit rester » a été entonné et de grandes banderoles à l’effigie du président sont affichés devant le siège de campagne.

Je suis contente parce que je suis Centrafricaine. Nous voulons la paix dans ce pays et le président Touadéra est l’homme de la paix.

Le directeur national de campagne de Faustin-Archange Touadéra, Simplice Mathieu Sarandji, s’est dit « très heureux » de voir son candidat élu « brillamment ». « Aujourd’hui, le peuple centrafricain a compris qu’il ne fallait pas « changer une équipe qui gagne » ».

L’opposition conteste

Mais l’opposition annonce d’ores et déjà qu’elle contestera les résultats. Elle dénonce entre autres des « fraudes massives », un manque de « transparence » et le fait que « de nombreux Centrafricains » n’ont pas pu se rendre aux urnes. Les résultats proclamés lundi ne portent en effet que sur la moitié des bureaux de vote du pays.

L’ANE, l’Autorité en charge des élections, avance un chiffre de 76,31% de participation. Mais ce pourcentage est uniquement calculé sur la base de 910 000 électeurs inscrits, soit la moitié environ des 1,8 million d’électeurs inscrits sur les listes électorales.

L’annonce des résultats était initialement prévue pour 16h, mais elle a finalement eu lieu plus tard car la plénière des commissaires de l’ANE chargée de valider les résultats ne s’était pas encore réunie, explique notre envoyée spéciale à Bangui, Florence Morice. Un retard lié à l’arrivée en tout début d’après-midi d’un dernier lot de résultats en provenance de Baoro à environ 30 km de Bouar, où la fin du vote avait été très perturbée.

Insécurité

Car les élections se sont tenues dans un contexte marqué par l’insécurité dans une partie du pays, suite à la naissance d’une nouvelle coalition de rebelles avant le scrutin.

Les autorités centrafricaines accusent l’ancien président François Bozizé d’en être l’instigateur, lui dont la candidature pour cette présidentielle avait été rejetée par la Cour constitutionnelle. Lundi, le parquet de Bangui a d’ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête contre lui. La nuit précédant l’élection, François Bozizé a publiquement apporté son soutien aux rebelles, mais son partie nie qu’il en soit à la tête.

Le financement des partis politiques à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la question du financement des partis politiques suite à la polémique née de la levée de fonds lancée par le parti Pastef/Les Patriotes.« Les +péchés+ de Diouf, Wade et Macky », affiche WalfQuotidien avant de relater « les différents rendez-vous ratés » des trois derniers présidents sénégalais. 

« Au Sénégal, depuis la présidence Abdou Diouf, les différents régimes qui se sont succédés aux responsabilités ont essayé de régler le problème de financement des partis à moitié (sous Diouf) ou de se complaire à l’existant, sans ajouter ou retrancher une virgule. Si la loi de 1981, modifiée en 1989, a ébauché un contrôle étatique des finances des partis qui restent des associations (loi de 1901), il reste qu’il y a comme une loi tacite qui réduit pouvoir et opposition au silence », écrit le journal. 

Pour régler la question, Le Quotidien révèle « les pistes du dialogue politique » qui sont, d’après le journal, « des solutions à un débat de fond(s) ».

Sous le titre « Argent de Pastef : la polémique enfle », Vox Populi revient cette levée de fonds du parti d’Ousmane Sonko qui a remis la question du financement des partis au-devant de la scène et donne la parole à divers acteurs politiques. 

Pour Abdoulaye Wilane du Parti socialiste (PS), la levée de fonds lancée par Pastef/Les Patriotes « n’est qu’un prétexte pour valider un financement déjà disponible dont la source pourrait bien être illégale ». Ce qui fait dire à Ibrahima Sène du PIT que « cet argent est suspect ». La coalition Taxawu Sénégal (se tenir débout pour le Sénégal en langue Wolof), elle, ne l’entend pas de cette oreille et « dénonce une tentative d’instrumentalisation de la loi pour dissoudre un parti d’opposition ». 

Cela pousse L’Observateur à arborer cette titraille : « Antoine Diome, un suspect aux commandes. L’ex-agent judiciaire de l’Etat est accusé d’être le bras armé du Président. Après Karim Wade, Khalifa Sall, il chercherait à avoir la peau de Sonko. L’opposition appelle au regroupement pour le récuser comme ministre de l’Intérieur ».

EnQuête observe la tournure des événements et note que le tout nouveau ministre de l’Intérieur est « à l’épreuve de la politique ». « Excellent parquetier, le ministre de l’Intérieur suscite la controverse, lors de ses sorties marquantes. Premier magistrat à ce poste, il suit la trace des politiques et non celles des Généraux qui l’ont précédé », soulignent nos confrères. 

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien s’intéresse à la gestion de l’eau en milieu rural et arbore cette Une : « Une réforme, mille problèmes ! »

A en croire notre consœur, « la gestion des forages dans le monde rural confiée à des entreprises privées délégataires du service public de l’eau en milieu rural est source de problèmes. Elle doit être évaluée avant la poursuite du processus de sa mise en œuvre ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur ce qu’il appelle  « le Blues d’Edouard Mendy »  à Chelsea et affirme que l’international sénégalais passe de  « la lumière à l’ombre ». 

Le journal liste les  « stats inquiétantes » du gardien des buts du club londonien et signale qu’il a encaissé 14 buts dont 7 sur les 3 derniers matchs.  Stades explique ensuite « pourquoi il (Edouard Mendy) peut s’inquiéter pour son statut de N°1 ».

Les Groupes OCP et Hubei Forgon technology s’allient pour le développement de solutions d’engrais nouvelle génération

Le Groupe marocain, Office Chérifien des phosphates (OCP), leader mondial sur le marché des engrais phosphatés et le Groupe chinois Forbon Technology (Forbon), acteur spécialisé dans la recherche, le développement et la fourniture de solutions globales d’additifs pour engrais et également actif dans le domaine de la Smart Agriculture, ont signé un accord pour la création d’une joint-venture détenue à 50/50 opérant dans le domaine de la R&D et visant le développement de nouvelles générations d’engrais ainsi que la promotion d’une agriculture intelligente, indique lundi un communiqué conjoint des deux Groupes parvenu à APA.Située au sein de la « East Lake New Technology Development Zone » à Wuhan en Chine, la joint-venture bénéficiera d’un accès privilégié à l’écosystème d’innovation chinois, considéré aujourd’hui comme l’un des plus dynamiques en termes de R&D dans le domaine de l’agriculture, précise la même source.

A travers cette joint-venture, OCP et Forbon visent à établir un partenariat pour le développement d’engrais de nouvelle génération et de solutions digitales pour l’agriculture en s’appuyant sur leurs capacités d’innovation respectives.

Ce partenariat profitera également de l’écosystème d’innovation dynamique du parc Biolake de l’Optic Valley, pour explorer des solutions agricoles durables visant à mettre à disposition des agriculteurs des formulations d’engrais sur mesure, des bonnes pratiques agricoles et des services digitaux qui répondent à leurs besoins.

« OCP a fait de l’innovation la pierre angulaire de sa stratégie de croissance, comme l’illustre l’approche systémique que nous avons élaborée avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). Localisée au sein de la ‘East Lake New Technology Development Zone’ de Wuhan, la joint-venture aura accès à l’un des réseaux les plus vastes et les plus dynamiques de professionnels investis dans l’innovation ainsi qu’à des universités et centres de recherche de premier plan en Chine travaillant sur l’avenir de l’agriculture. », a déclaré Soufiyane El Kassi, chief growth Officer du Groupe OCP, cité par le communiqué.

De son côté, Président-Directeur Général de Forbon, Wang Renzong, a souligné que les groupes OCP et Forbon « affichent la même vision et la même ambition pour l’avenir de l’agriculture, à savoir mettre à disposition des agriculteurs des formulations d’engrais optimisées et des solutions digitales permettant d’améliorer l’agriculture traditionnelle et les techniques agricoles et ainsi assurer de meilleurs revenus pour ces agriculteurs ».

Et d’ajouter que grâce à son expertise en matière d’Intelligence Artificielle (IA), d’équipements de précision, de capteurs, d’IOT et de technologie numérique, Forbon, avec OCP, « pourrait ainsi à travers cette joint-venture, mettre à disposition des agriculteurs les solutions les plus adaptées pour une agriculture novatrice et durable. La joint-venture sera dédiée à l’innovation et bénéficiera à l’agriculture chinoise et mondiale ».

Pour rappel, le Groupe OCP contribue à nourrir une population mondiale grandissante en lui fournissant des éléments essentiels à la fertilité des sols et à la croissance des plantes. Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaire de plus de 6 milliards de dollars en 2019, OCP est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés.

Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialité, adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la planète de manière économique et durable. Présent sur les 5 continents, OCP collabore étroitement avec plus de 160 clients à travers le monde.

Hubei Forbon technology est un acteur chinois basé à Wuhan (Hubei), spécialisé dans les solutions globales d’additifs pour engrais, les engrais à forte valeur ajoutée et dans la Smart Agriculture.

Le Groupe possède à son actif un ensemble de brevets et cumule un savoir-faire considérable dans le domaine des engrais et des additifs (process, technologies, équipements, etc.). Il est également actif dans le domaine de la smart agriculture, notamment dans les capteurs intelligents, l’intelligence artificielle (IA) et les plateformes agricoles.

Il sert plus de 500 clients dans le monde et opère en Europe, Afrique, Amérique du Nord et en Asie incluant la Chine, la Malaisie, les Philippines, l’Indonésie, le Vietnam etc. Forbon compte également cinq participations en directe en France, aux Pays-Bas, au Canada, à Singapour et à Hong Kong et a investi dans cinq startups dans le domaine de la Smart Agriculture, des capteurs et de la robotique.

Forbon a procédé à l’acquisition de 100% du capital de Novochem (entreprise hollandaise spécialisée dans la fabrication des enrobants) et 100 % du capital de PST Industries (fabricant et fournisseur français d’engrais azotés).

Maroc : Fès célèbre plus de 12 siècle de son existence

La capitale spirituelle du Maroc, la ville de Fès célèbre, ce lundi, sa journée annuelle proclamée en janvier 2011, et qui coïncide avec la pose en l’an 808 de ses premières fondations, soit plus de 12 siècles d’existence et de son rayonnement mondial.Cité impériale, Fès est réputée mondialement comme une ville gardienne de son patrimoine, ouverte sur le monde et attachée à son style de vie. Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1981, la cité spirituelle u Royaume subjugue par la profusion de ses monuments, dont ses 9.000 maisons historiques, ses 11 medersas, ses 43 écoles coraniques, ses 83 mausolées et ses 176 mosquées et sa son Université Al Quaraouiyine, la première au monde outre ses 1.200 ateliers d’artisanat d’art et ses grandes tanneries traditionnelles.

La cité, un espace d’art, de culture et de spiritualité par excellence, constitue bel et bien un modèle vivant de la ville méditerranéenne et arabo-musulmane. Aux splendides borjs et pittoresques murailles, Fès tente désormais de retrouver son rayonnement d’antan et de relever les défis pour assurer son développement local et favoriser son décollage économique.

La journée annuelle de Fès, instituée depuis l’année 2011 à l’initiative de nombreuses associations de la société civile actives dans les domaines de la préservation du patrimoine, de la protection de l’environnement et de la diffusion des valeurs de citoyenneté, demeure une opportunité de mobilisation et d’examen des mécanismes à même d’élaborer une vision prospective de la ville, d’accompagner son expansion urbanistique et la remettre sur les rails du développement durable.

Visite de « compassion » de Assoa Adou chez Affi à la demande de Gbagbo

Assoa Adou, le secrétaire général d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) qui était à la tête d’une délégation, lundi, a exprimé sa « compassion » à Affi Nguessan, le président statutaire du parti, à la demande de Laurent Gbagbo, suite à la libération conditionnelle de l’ancien Premier ministre. »Depuis le 7 août 2020, beaucoup des nôtres ont été arrêtés, tués et séquestrés; notre frère (Affi) a été arrêté et emprisonné, et dans de telles circonstances, il est bon dès qu’il sort de voir s’il se porte bien et lui manifester notre compassion », a dit Assoa Adou à la presse.

« C’est ce que le président Gbagbo nous a demandé de venir faire cet après-midi », a fait savoir M. Assoa Adou, qui a conduit une délégation du FPI chez M. Affi à la Riviera M’Badon, dans l’Est d’Abidjan. 

M. Affi a salué ce geste, laissant entendre au travers d’un adage que les pieds ne vont pas là où le coeur n’a pas décidé, visiblement heureux de ce projet formé par sa famille politique.

« C’est grâce à votre hargne que cette décision (de mise en liberté sous contrôle judiciaire) a été prise parce que M. Alassane Ouattara n’avait pas autre choix que de nous libérer », a soutenu M. Affi, vêtu d’une veste bleue, mais  sans cravate. 

Il a émis ses voeux d’une bonne année à Laurent Gbagbo, souhaitant sa « délivrance » et son retour au pays afin de poursuivre le combat politique et « décharger le fardeau qui pèse sur ses compagnons de lutte ».

Interrogé par les journalistes de savoir si c’est un rapprochement entre les camps en faction au sein du FPI, M. Assoa Adou a répondu que leur « frère » Affi a souffert et il était question de venir lui apporter leur « solidarité ». 

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, arrêté et incarcéré après l’élection présidentielle, pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire le 30 décembre 2020.

Sa libération conditionnelle est intervenue au lendemain de la clôture de la troisième phase du dialogue politique, entre le gouvernement, la société civile et l’opposition.

Passage à 10 chiffres: l’ARTCI alerte sur des applications de conversion non autorisées

L’Autorité de régulation des services de télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) a alerté lundi les populations sur des applications téléchargeables non autorisées visant à faciliter la conversion des numéros téléphoniques de 8 à 10 chiffres. « Il nous revient de manière récurrente que des applications téléchargeables sont mises à la disposition du public pour faciliter la conversion des numéros téléphoniques », dans les smartphones, pour le passage de 8 à 10 chiffres, indique l’ARTCI dans un communiqué.

L’ARTCI, le régulateur du secteur des Télécoms et TIC en Côte d’Ivoire, a fait savoir « qu’à ce jour, elle n’a mandaté aucune entreprise pour agir en son nom en ce qui concerne de telles applications, en dehors des opérateurs de téléphonie qui le font pour leurs propres abonnés ».

Elle a rappelé aux développeurs que de telles applications requièrent les dispositions légales relatives à la protection des données à caractère personnel et à la sécurité numérique.

Le régulateur relève que la mise en place d’une telle application doit obéir aux principes du nouveau Plan de numérotation à 10 chiffres qui doit être strictement respecté lors de leur conception.   

De ce fait, il appelle à la vigilance de toute la population, les invitant à consulter son site web pour s’informer des dispositions pratiques relatives au changement du Plan national de numérotation.

Toutefois, l’ARTCI rassure les usagers des services de télécommunication qu’elle « mettra à leur portée une application prenant en compte les dispositions et principes » de la nouvelle numérotation.

L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du passage des numéros de téléphone de huit à dix chiffres à compter du 31 janvier 2021 parce que les blocs de numérotation attribués aux opérateurs arrivaient à saturation. 

Centrafrique: Touadéra réélu avec 53,92% des voix

Le président sortant de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, est réélu au premier tour à l’issue de la présidentielle du 27 décembre.Selon les résultats publiés lundi soir par l’Autorité nationale des élections  (ANE), M. Touadera a obtenu 53,92 % des voix, là où Anicet-Georges Dologuélé, arrivé 2e, a récolté 21% des suffrages.

Au total, 17 candidats prenaient part à cette élection présidentielle.

Niger: l’ONU condamne les attaques contre deux villages

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a fermement condamné les attaques meurtrières perpétrées samedi dernier contre deux villages de l’ouest du Niger.Dans une déclaration de presse publiée au lendemain des attaques et dont APA a obtenu copie lundi, M. Guterres s’est dit « convaincu que les autorités nigériennes ne ménageront aucun effort pour identifier et traduire rapidement en justice les auteurs de cet acte odieux tout en renforçant la protection des civils ».

Par la voix de son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU a exprimé ses plus sincères condoléances aux familles endeuillées ainsi qu’au peuple et au gouvernement du Niger et souhaité un prompt rétablissement aux blessés, indique le document.

A lire aussi: Niger : Nouveau massacre de civils, les jihadistes soupçonnés

« Le Secrétaire général réaffirme la solidarité et le soutien des Nations unies au gouvernement et au peuple du Niger dans leur lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crime organisé », a ajouté son porte-parole, cité dans la note.

Le 2 janvier, des individus armés non identifiés ont attaqué les villages de Tchombangou et de Zaroumbareye situés dans la région de Tillabéri, à environ 120 kilomètres au nord de la capitale Niamey et près de la frontière avec le Mali et le Burkina Faso.

Dans des propos rapportés par la presse, Almou Hassane, le maire de Tondikiwindi, commune qui administre ces deux villages, a indiqué qu’au moins 100 personnes sont mortes dans ces deux attaques.

Côte d’Ivoire: 3 candidats pour la présidence du Groupement des éditeurs de presse

Trois dossiers de candidature ont été reçus et retenus par le Conseil d’administration du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire ( GEPCI) pour l’élection au poste de président de cette organisation patronale de la presse prévue lors de son 5è congrès ordinaire du 15 au 17 janvier 2021 à Grand-Bassam dans le sud d’Abidjan.

L’information a été donnée par le GEPCI dans un communiqué transmis lundi à APA. Il s’agit de Agbia Lucien, directeur général de Multiconsult gestion (entreprise éditrice de PME Magazine),  Sy Savané Ousmane, directeur général du Groupe Cyclone (entreprise éditrice du quotidien Le temps) et Zohoré Lassane, directeur général de Gbich Édition (entreprise éditeur de l’hebdomadaire  d’humour et de bande dessinée Gbich).

Ces trois candidats sont en lice pour remplacer le président sortant, Patrice Yao. C’est le 15 décembre dernier, rappelle-t-on, que l’appel à candidature pour l’élection du président du bureau exécutif du GEPCI a été lancé.