Côte d’Ivoire: le taux des droits d’accise sur le tabac porté à 46%

Le taux des droits d’accise sur le tabac, en Côte d’Ivoire, a connu une augmentation d’un point, portant l’imposition sur les produits du tabac à 46%, au titre de l’annexe fiscale 2021.

« On a un taux de taxe sur le tabac qui sera fixé à 46% à compter de l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2021″, a indiqué l’experte fiscaliste Annick Kopoin, ajoutant que le relèvement du droit d’accise va passer de 38% à 39% ». Ce taux applicable au tabac sera porté à 46% avec la taxe pour la lutte contre le sida et celle pour le développement du sport.

En réalité, expliquera-t-elle, devant des responsables d’entreprises, au siège du Patronat ivoirien, à Abidjan, qu' »en plus des droits d’accises, il y a des taxes annexes (notamment) une taxe pour la lutte contre le sida et une taxe pour le développement du sport ». 

Avant l’annexe fiscale 2015, le pays avait des taux différenciés en fonction des types de tabac. Mais, à partir de 2015, le gouvernement va instituer « un taux unique de 35% » qui va par la suite connaître un relèvement appliqué au tabac. 

Depuis l’annexe fiscale 2018, le relèvement du taux des droits d’accise sur le tabac est de 1 point. L’annexe fiscale 2021, qui ne va pas déroger à cette règle, va enregistrer un relèvement du droit d’accise de 38% à 39%. 

Ce taux est encore éloigné des normes communautaires de l’Uemoa. En décembre 2017, une directive de l’organisation avait modifié le maximum du taux des droits d’accises que les États membres pouvaient instituer sur le tabac, oscillant entre 50% et 150%.

Le droit d’accise est une taxe sur la consommation appliquée sur les produits considérés comme des produits de luxe. Une directive communautaire prévoit une liste de produits pour lesquels les États peuvent instituer des droits d’accises.

Côte d’Ivoire: « pas de changement de prix du pain » (Haut Patronat boulangerie-pâtisserie)

Le Président du Conseil d’administration du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), Amadou Koulibaly, désigné mercredi à Abidjan par « consensus » par ses paires, a assuré qu' »il n’y aura pas de changement de prix ».

Des échos font état d’une hausse du coût de la baguette de pain, mais « ce que je puis dire pour l’heure, cette augmentation annoncée n’est pas réelle. (Et) il n’y aura pas de changement de prix », a déclaré à la presse M. Amadou Koulibaly, le tout premier président du HPBP-CI.

« Le prix du pain reste à 150 Fcfa et lorsqu’il y aura un changement, ce sera à la suite de négociations avec le gouvernement et toutes les parties prenantes », a-t-il ajouté alors que sur les réseaux sociaux l’information enfle sur l’annonce d’une hausse du prix du pain par des acteurs du secteur.

Les meuniers, selon plusieurs sources, envisagent d’augmenter de 1.000 Fcfa le sac de 50 Kg de farine de blé à partir du 15 janvier 2021. Ce qui devrait faire passer le sac de 50 Kg de 19.000 Fcfa à 20.000 Fcfa et partant, les boulangers pourraient répercuter la différence sur la baguette de pain.    

Le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire, a rassuré qu’il y a un certain nombre de produits qui font l’objet de réglementation et le pain en fait partie. De ce fait, « l’initiative de l’augmentation du prix n’est pas une initiative personnelle ».  

Certes, les meuniers sont tenus de rentabiliser leurs affaires, mais ils sont des « partenaires », a dit M. Amadou Koulibaly, espérant trouver une solution avec ces acteurs chargés d’approvisionner le marché en blé, pour « le bonheur des Ivoiriens ».

Il a admis que « la norme sur le pain date de très longtemps et la farine était à 11.000 Fcfa, mais aujourd’hui, la farine est à 19.000 Fcfa » le sac de 50 Kg, estimant qu' »il est clair que les anciennes normes méritent d’être revisitées ».

« Nous allons saisir les organes pour pouvoir procéder au changement de ces normes », a-t-il poursuivi, tout en faisant savoir que le Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie concerne les propriétaires ou gérants libres de boulangeries.

En outre, dira-t-il, le Haut Patronat est « au-dessus de toutes les autres organisations » du secteur et prévoit engager des discussions avec l’ensemble des acteurs pour arriver à un terrain d’entente sur la question de la hausse des cours du blé, principalement importé de l’Europe, où sévit actuellement la Covid-19.

M. Amadou Koulibaly a pour vice-président M. Tio Salifou. Tous deux ont été « élus à l’unanimité » par 21 délégués régionaux pour une durée de 4 ans renouvelable une fois. Le Conseil, au plan statutaire, comprend 32 délégués régionaux, mais seulement 21 délégations régionales ont été pourvues.  

« C’est le travail qui commence maintenant » après l’assise du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie, a lancé M. Koulibaly qui a engagé l’ensemble des acteurs du secteur à prendre en main son destin.

RCA : Faustin Archange Touadéra réélu avec 53,92% des voix

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, a été réélu dès le premier tour du scrutin avec 53,92% des voix. Reste à la Cour constitutionnelle à valider les résultats alors que l’opposition crie à la « mascarade ».

Faustin Archange Touadéra a gagné son double pari : maintenir les élections présidentielles et législatives malgré les offensives d’une coalition rebelle dans une grande moitié du pays et s’assurer un nouveau mandat à la tête de la Centrafrique.

« Les résultats sont proclamés, je ne peux que m’en réjouir, comme tous ceux qui ont soutenu le président et c’est un vote de rejet de la violence », se félicitait, Ange-Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement, qui défend des élections « crédibles ».

« Une farce et une mascarade » selon l’opposition

Pourtant, le taux de participation, qui devait légitimer véritablement un second mandat du chef de l’Etat ne comptabilisait que 910.000 électeurs sur 1,8 million inscrits initialement, soit seulement un électeur sur deux.

« L’Autorité nationale des élections (ANE) a pris la responsabilité d’ignorer avec le plus grand mépris les 947.452 Centrafricains que la violence des groupes armés a empêché de voter, soit « 51% du corps électoral », a affirmé dans un communiqué Anicet Georges Dologuélé, arrivé deuxième de l’élection avec 21,01% des voix.

« C’est une farce, il y a eu de nombreuses irrégularités et fraudes. Je ne reconnais donc pas ces résultats provisoires et déposerai un recours auprès de la Cour constitutionnelle », a annoncé mardi le candidat de l’opposition.

Martin Ziguélé, troisième du scrutin avec 7,46%. des voix, s’est montré encore plus véhément : « je ne donne aucun crédit à ces résultats, c’est une mascarade, une honte pour notre pays », a-t-il déclaré.

L’Union Africaine prend note des résultats

L’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE), l’ONU et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), qui ont investi des millions dans l’organisation du scrutin, ont loué « la détermination des Centrafricains à exercer leur droit de vote, malgré les nombreux obstacles » dans une déclaration conjointe « prenant note des résultats provisoires ».

Les résultats des législatives, organisées aussi le 27 décembre, n’ont pas encore été annoncés.

RCA : dix candidats réclament l’annulation de la présidentielle

L’élection présidentielle en Centrafrique remportée par le président sortant, Faustin-Archange Touadéra, a été remise en cause mardi par dix candidats qui dénoncent « de nombreuses irrégularités » et réclament « l’annulation pure et simple » du scrutin.

Dix candidats à l’élection présidentielle en Centrafrique remportée par le sortant Faustin-Archange Touadéra sortant ont exigé mardi 5 janvier l’« annulation pure et simple » du scrutin auquel seul un électeur sur deux a pu participer et entaché, selon eux, de « nombreuses irrégularités ».

Lundi soir, l’Autorité des élections (ANE) a déclaré Faustin-Archange Touadéra réélu au premier tour avec 53,92 % des suffrages, mais ce résultat doit encore être certifié par la Cour constitutionnelle après les recours contentieux. « Nous demandons l’annulation pure et simple et la reprise » des élections présidentielle et législatives du 27 décembre, ont écrit dix candidats de l’opposition dans un communiqué.

« De nombreuses irrégularités »

Le jour de ce double scrutin, le vote n’a pu avoir lieu ou être pris en compte que dans moins d’un bureau sur deux dans un pays en guerre civile depuis huit ans, aux deux tiers contrôlé par des groupes armés, dont les principaux ont lancé une nouvelle offensive huit jours avant les élections.

Les dix candidats font état « de nombreuses irrégularités qui ont émaillé les scrutins », dont de très nombreuses dérogations accordées par l’ANE à des électeurs pour voter ailleurs que dans leur circonscription. Ils ajoutent que « sur un total de 1 858 436 inscrits (…), seuls 695 019 ont pu voter, correspondant à un taux de participation de 37 % et non de 76,31 % annoncé par l’ANE ».

Par conséquent, « nous ne reconnaissons pas les résultats publiés par l’ANE », poursuivent les 10 candidats, dont Anicet Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, deux ex-Premiers ministres arrivés respectivement deuxième et troisième selon l’ANE, sur 17 prétendants au total.

Litige frontalier : L’Ethiopie demande le retrait des troupes soudanaises

L’Ethiopie a exigé que le Soudan retire ses forces d’un territoire contesté avant que les pourparlers visant à déterminer leur frontière commune de 744 km de long ne reprennent.Dans son point de presse bihebdomadaire de mardi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères éthiopien, Dina Mufti, a déclaré qu’Addis-Abeba avait la ferme volonté de résoudre leur conflit frontalier par des moyens pacifiques.

Addis-Abeba est convaincue qu’un conflit militaire ouvert ne serait pas une solution au différend.

Toutefois, le Mufti a déclaré que l’Ethiopie se réserve toujours le droit de défendre sa souveraineté lorsqu’elle est menacée par une force extérieure.

Les affrontements armés le long de la frontière entre le Soudan et l’Éthiopie sont le dernier rebondissement d’une histoire de rivalité entre les deux pays vieille de plusieurs décennies.

 Il est rare que les deux armées s’affrontent directement pour un territoire.

La zone contestée est connue sous le nom d’al-Fashaga, où le nord-ouest de la région d’Amhara en Éthiopie rencontre l’État soudanais de Gedaref, le grenier à blé.

Les escarmouches à la frontière ont éclaté alors que l’Éthiopie et le Soudan se préparaient à se rencontrer à Khartoum pour un deuxième cycle de pourparlers visant à résoudre le conflit.

Covid-19: la reprise économique mondiale suspendue au succès de la vaccination (BM)

L’économie mondiale devrait progresser de 4 % en 2021, à condition que le déploiement initial des vaccins contre la Covid-19 débouche sur des campagnes massives de vaccination tout au long de l’année, estime le Banque Mondiale (BM).Les signaux de l’économie mondiale devraient passer au vert en 2021 après une année 2020 assombrie par la pandémie du coronavirus. En effet, selon les projections de la BM, l’année 2021 devrait être celle de la relance des échanges internationaux.

En ce qui concerne le continent africain, il devrait sortir de sa première récession enregistrée depuis 25 ans, estime la Banque mondiale. L’économie africaine devrait rebondir cette année, avec une croissance de 2,7% selon l’institution. Une hausse inférieure à la moyenne de 4% enregistrée de 2000 à 2019. Cette faible croissance est due à la persistance de la pandémie de Covid-19.

Selon l’institution de Washington, alors que les pays dont les économies reposent sur l’exportation du pétrole ou des métaux, comme le Nigéria et l’Afrique du Sud vont connaître une reprise atone, elle « devrait être légèrement plus rapide » dans les pays exportateurs de produits agricoles, comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Malawi ou encore l’Ouganda.

L’institution parie sur « un niveau élevé des cours mondiaux des denrées agricoles ». Une lueur d’espoir, même si, avec une croissance démographique soutenue pour le continent, la chute du revenu par habitant, estimée à 6,1% l’année dernière, devrait être de 0,2% cette année. Une situation qui a fait basculer des dizaines de millions de personnes dans l’extrême pauvreté. Pour elles, les perspectives restent sombres.

De façon plus globale, la reprise risque de rester modeste si les responsables politiques ne passent pas résolument à l’action pour endiguer la pandémie et mettre en œuvre des réformes propices aux investissements, signale la Banque mondiale dans sa dernière édition semestrielle des Perspectives économiques mondiales.

Malgré le redémarrage de l’économie mondiale après la contraction de 4,3 % enregistrée en 2020, souligne l’institution financière, la pandémie a prélevé un lourd tribut en termes de morbidité et de mortalité et plongé des millions d’individus dans la pauvreté. Pendant encore de longs mois, l’activité économique risque donc d’être ralentie et les revenus considérablement réduits.

Partant de ce constat, la banque soutient que la priorité immédiate pour les responsables politiques consiste donc à contrôler la propagation du coronavirus et organiser rapidement des campagnes massives de vaccination. Pour soutenir la reprise, les autorités doivent aussi favoriser un cycle d’investissements porteur d’une croissance durable et moins tributaire de la dette publique, poursuit la BM.

A en croire cette dernière, les perspectives à court terme sont hautement incertaines, et selon un scénario pessimiste de hausse continue des contaminations et de retard dans le déploiement des vaccins, l’économie mondiale pourrait ne regagner que 1,6 % en 2021.

À l’inverse, en cas de maîtrise de la pandémie et d’accélération de la vaccination, le rythme de croissance pourrait atteindre pratiquement 5 %.

Le rebond amorcé dans les économies avancées a pris fin au troisième trimestre 2020, freiné par la recrudescence des infections, laissant craindre un redressement lent et difficile. Après une contraction estimée à 3,6 % en 2020, le PIB américain devrait rebondir à 3,5 % en 2021. La zone euro devrait afficher une croissance de 3,6 % en 2021, après un repli de 7,4 % en 2020. Au Japon, l’activité devrait progresser de 2,5 % en 2021, après une contraction de 5,3 % en 2020.

Le PIB global des marchés émergents et des économies en développement (EMDE), Chine comprise, devrait croître de 5 % en 2021, après une contraction de 2,6 % en 2020. L’économie chinoise devrait bondir de 7,9 %, contre 2 % en 2020. Hors Chine, les prévisions pour le groupe des EMDE tablent sur une hausse de 3,4 % en 2021 après un recul de 5 % en 2020. L’activité dans les économies à faible revenu devrait progresser de 3,3 % en 2021, après un repli de 0,9 % en 2020.

L’actualité économique fait la manchette des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la portée stratégique de la Zlecaf, les retombées économiques de la pandémie de Covid-19 et le potentiel inexploité.+Al Bayane+ note que la création de la ZLECAF est devenue une réalité concrète à partir du 1er janvier à la suite d’une cérémonie officielle de lancement, après que l’accord eût obtenu le nombre de ratifications requises.

Comme son nom l’indique, la ZLECAF vise l’instauration d’un vaste marché au niveau continental. Il faut dire que le chemin pour y parvenir a été long et sinueux. Il a fallu attendre près de 60 ans, depuis la création de l’OUA en 1963 (devenue Union Africaine en 2002), pour voir enfin voeu qui animait les pères fondateurs se réaliser.

Cet accord s’inscrit dans le sillage de l’agenda 2063 qui prévoit un certain nombre d’actions phares dont notamment la création d’un réseau intégré de trains à grande vitesse, l’instauration d’un passeport africain permettant la libre circulation des personnes, la création d’une université virtuelle africaine, l’instauration de la paix sur le Continent en résolvant tous les conflits…

Il s’agit d’une vision globale qui veut faire de l’Afrique, à l’avenir, un « acteur dominant sur la scène mondiale ».

+Le Matin+ se fait l’écho du rapport du Fonds monétaire international (FMI) à l’issue de ses consultations de 2020 avec le Maroc au titre de l’Article IV et selon lequel la réactivité du gouvernement marocain a permis de contenir les retombées économiques de la pandémie de Covid-19.

« La résilience des paiements et la baisse des importations ont permis de contenir les besoins de financement extérieur du Maroc », indique le FMI dans un communiqué diffusé mardi, tablant sur une croissance de 4,5% en 2021 pour le Royaume.

L’institution financière internationale basée à Washington a noté que les réserves en devises « restent largement au-dessus » du niveau de l’année précédente grâce notamment au recours à la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) en avril dernier, ainsi qu’à un plus grand accès au financement extérieur.

« Les banques ont jusqu’à présent navigué la récession plutôt bien, et le crédit a continué à augmenter en 2020, reflétant à la fois une réponse forte de la banque centrale, qui a amélioré les conditions (d’accès) aux liquidités et réduit les taux d’intérêt, outre les programmes de crédits garantis du gouvernement », se félicite le FMI, citée par le quotidien/

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une étude sur l’offre exportable du Maroc, élaborée par l’Association marocaine des exportateurs du Maroc (ASMEX) en partenariat avec Mazars et Grant Thornton. Selon cette étude,  « s’attaquer au commerce international est une réelle opportunité pour le Maroc. A la clef, 15 milliards de dollars potentiels à travers des capacités existantes dormantes, des opportunités offertes par les dynamiques sectorielles ou encore la forte demande mondiale.

Par secteur, c’est 2,85 milliards de dollars potentiels à l’export pour la chimie et parachimie, 2,64 milliards de dollars pour le textile, 2,14 milliards de dollars pour l’automobile, 1,8 milliard de dollars pour les produits de la mer, ou encore 1,7 milliard de dollars pour l’agriculture.

Concernant les régions à fort potentiel d’export, on trouve, en top 3, Casablanca-Settat en tête avec une estimation de 147 milliards de dirhams grâce à une panoplie de secteurs porteurs comme la chimie et parachimie, l’aéronautique, l’automobile ou encore la finance, pour ne citer qu’eux. Elle est suivie par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec un potentiel estimé à 72,4 milliards de dirhams par le biais de l’automobile, du textile, de l’agriculture, de l’Offshoring et des produits de la mer. Et, en troisième position, Rabat-Salé-Kénitra avec 61 milliards estimés à travers l’automobile, le textile-cuir ou encore l’agro-industrie.

A travers cette étude, l’Asmex ambitionne d’élaborer un contrat-cadre avec la tutelle, fait savoir journal. Dans son viseur, la mise en place d’une stratégie de développement des exportations marocaines. Pour atteindre l’objectif, plusieurs axes clés ont été identifiés. Parmi eux, on note la diversification des marchés et secteurs, la création d’une forte valeur ajoutée à l’export ou encore l’impulsion d’une dynamique régionale et d’un ancrage territorial.

+L’Economiste+ indique que l’économie nationale aurait régressé de 5,5% au quatrième trimestre 2020, au lieu de -7,2% un trimestre plus tôt, sous l’effet d’une baisse de 4,9% de la valeur ajoutée hors agriculture et d’une contraction de 7,4% de celle de l’agriculture.

C’est ce qu’indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans sa nouvelle note de conjoncture. La valeur ajoutée agricole s’est en effet contractée de 7,4% au quatrième trimestre 2020, en variation annuelle, « dans un contexte d’augmentation des coûts de production et du retard des précipitations automnales », explique le HCP.

De son côté, la demande mondiale adressée au Maroc a reculé de 4,1% au dernier trimestre en glissement annuel. À cela s’ajoute une la baisse de la consommation des ménages sur la même période. Mais celle-ci a limité la baisse à 3,5% contre 10,7% un trimestre auparavant.

L’état d’urgence partiel à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, commentent le nouvel état d’urgence assorti d’un couvre-feu décrété hier par le président de la République pour contrer la propagation du virus dans les régions de Dakar et Thiès.

« Etat d’urgence et couvre-feu partiel à Dakar et Thiès », titre Le Soleil, précisant qu’il est « interdit de circuler de 21h à 5h » du matin. Le quotidien national qui rapporte que 90% des cas de contaminations sont concentrées dans ces deux régions informe que « d’autres mesures seront annoncées ce mercredi à l’issue du Conseil des ministres ».

« Dakar et Thiès sont sous cloche », affiche Vox Populi, soulignant que l’on se dirige « vers des restrictions dans les transports et les marchés ». Cela fait dire à EnQuête que « Macky Sall serre la vis ». Pour Le Quotidien, « Macky ferme l’axe du mal ». 

Le même jouirnal signale par ailleurs que Macky Sall veut aussi une stratégie nationale de vaccination dans les meilleurs délais pour « prendre en charge et en priorité la vaccination du personnel médical et des groupes cibles qui nécessitent la plus grande attention ».

Sous le titre « Macky+re-confine+ Dakar et Thiès », Sud Quotidien revient sur cette même actualité et donne la parole au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr qui détaille, en ces termes, la situation dans les deux régions concernées par cette nouvelle mesure : « Les régions de Dakar et Thiès comptabilisent presque 90% des cas positifs. Aujourd’hui, le Sénégal est à 19964 cas. La région de Dakar à elle seule polarise 13 447 cas, la région de Thiès en compte 2237 cas », soutient-il. 

Cette nouvelle mesure, effective dès ce mercredi soir, « était dans l’air depuis quelques jours (…) et découle des recommandations du corps médical », souligne WalfQuotidien, qui cite le président de la République. 

L’Observateur s’intéresse aux conséquences de cette nouvelle donne et signale que c’est « une mesure pleine de péripéties » et que l’on fonce droit « vers de terribles lendemains économiques ». 

Les quotidiens sénégalais célèbrent par ailleurs le coup historique du club de football Teungueth FC en Ligue des champions africains. A ce propos, Stades note que « Raja, un poids lourd africain, (a été) mis à terre » par le club de Rufisque (Dakar) qui en est à sa première participation. 

« Les Rufisquois rallument la flamme, 16 ans après la JA (Jeanne d’Arc) », se félicite le journal du groupe Africome.

Sénégal/Covid-19: état d’urgence et couvre-feu à Dakar et Thiès

Les régions de Dakar et Thiès entrent en état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel pour lutter contre la Covid-19.La mesure prise par le président Macky Sall et qui vise à endiguer la propagation du coronavirus dans ces deux régions considérées comme l’épicentre de la pandémie au Sénégal, entre en vigueur à partir de mercredi de 21 heures à 5 heures du matin.

Justifiant cette décision par l’urgence de lutter contre la Covid-19, le chef de l’État a demandé une stratégie nationale de vaccination.

À la date du 5 janvier 2021, le Sénégal a enregistré 19.964 cas de Covid-19 dont 17.690 guéris, 428 décès et 1845 sous traitement.

Côte d’Ivoire: l’IMF reconduit dans l’annexe fiscale 2021

L’Impôt minimum forfaitaire (IMF), suspendu par l’Etat ivoirien dans la perspective d’une étude, a été reconduit dans l’annexe fiscale 2021.

La réforme de la fiscalité applicable aux Petites et moyennes entreprises (PME) a été présentée aux entreprises et aux organisations professionnelles du secteur privé, au siège du Patronat ivoirien, à Abidjan.

Le Cabinet fiscal Mondon Conseil international, comme de tradition, a en collaboration avec la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci, Patronat ivoirien),  présenté ses principales  dispositions fiscales. 

Mme Annick Kopoin, expert fiscaliste au sein de ce Cabinet, a indiqué que l’annexe fiscale 2021 a reconduit l’Impôt minimum forfaitaire, suspendu dans le précédent dispositif fiscal.

Elle a fait savoir que pour une entreprise soumise au régime réel simplifié dont l’ensemble des impôts et taxes supportés en 2021 s’élève à 5 millions Fcfa, avec un résultat déficitaire, aura un IMF égal à 3 millions Fcfa.

Concernant une entreprise, au régime normal, qui réalise un résultat déficitaire au 31 décembre 2021, et l’ensemble des impôts et taxes s’établissent à 10 millions Fcfa, aura un IMF égal à 5 millions Fcfa. 

Le Patronat ivoirien a toujours demandé la « suppression de l’IMF considéré comme anti-économique »,  a dit M. Dominique Tati, qui représentait la Cgeci lors des discussions avec le gouvernement.

M. Philippe Eponon, représentant du président de la Cgeci, Jean-Marie Ackah, a fait savoir que le président du Patronat a instruit ses services à l’effet de mesurer l’impact réel de ces dispositions sur les entreprises en vue de travailler à trouver une solution. 

 L’expert fiscaliste a en outre  souligné que l’article 33 institue deux nouveaux régimes d’imposition en lieu et place du régime de la taxe forfaitaire des petits commerçants et artisans, et régime de l’impôt synthétique. 

Ces deux nouveaux régimes d’imposition sont le régime de l’entreprenant et le régime des micro-entreprises. Leur institution a également donné lieu à la création de nouvelles retenues à la source à la charge des contribuables. 

Le régime de l’entreprenant regroupe les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel, toutes taxes comprises, n’excédent pas 50 millions de Fcfa.

L’annexe fiscale 2021 publiée le 4 janvier, rentre en vigueur le 8 janvier 2021, selon la loi des finances, a relevé Mme Annick Kopoin.