Djédjé Mady, vice-président du Pdci, candidat indépendant aux législatives à Nahio-Saïoua

Djédjé Mady, vice-président au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a déposé lundi sa candidature en indépendant pour les législatives dans la circonscription de Nahio-Saïoua (Centre-ouest ivoirien).

Arrivé dans les locaux de la Commission électorale indépendante (CEI) entre 11h et 12h GMT  (heure locale), M. Djédjé Mady a finalisé le dépôt de sa candidature autour de 13h30.

« J’ai déposé ma candidature pour la circonscription de Nahio-Saïoua et j’ai déposé en tant qu’indépendant », a-t-il déclaré, avant d’ajouter « pour le reste, concernant mon parti, on verra ça plus tard ».

M. Djédjé Mady qui est l’actuel président du Conseil régional du Haut-Sassandra (Daloa, Centre-ouest) dépose sa candidature, alors que sa formation politique est en train de boucler la liste définitive de ses candidats en accord avec les autres partis de l’opposition ivoirienne.

Les élections législatives sont fixées pour le 6 mars 2021. L’opposition a décidé d’aller à ce scrutin en rang serré avec une « stratégie commune ». Le dépôt des candidatures est prévu du 4 au 20 janvier 2021.

Le vice-président du Pdci, Djédjé Mady, est député depuis 1980, soit 40 ans d’activités à l’Assemblée nationale ivoirienne.

La chefferie traditionnelle ivoirienne mise en mission pour des législatives apaisées

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, a mis lundi en mission la chefferie traditionnelle afin de contribuer à des élections législatives apaisées, fixées le 6 mars 2021.

Mme Mariatou Koné a lancé cet appel à l’occasion d’une rencontre avec des chefs traditionnels issus de plusieurs régions du pays ayant bénéficié de la construction des centres multiethniques de médiation et d’arbitrage dénommés « Maison des Chefs ». 

La rencontre s’est tenue dans la salle de conférence du ministère en charge de la cohésion sociale, où Mme Mariatou Koné a invité les chefs traditionnels à « œuvrer davantage pour la consolidation de la paix et le renforcement de la cohésion sociale ». 

Cet échange qui intervient en prélude aux élections législatives, a pour but d’exhorter ces acteurs sociaux à redoubler d’efforts via des actions pour que les législatives se déroulent dans un climat apaisé.

Elle a réitéré à ses hôtes , la volonté du président de la République , Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire , un « havre de paix propice au développement et à la prospérité ». 

Pour mener à bien cette mission, la ministre a remis à ces chefs traditionnels des kits comprenant entre autres des manuels de formation sur la culture de la paix, la cohésion sociale, la prévention et la gestion pacifique des conflits.

Les têtes couronnées ont, par la voix de leurs différents portes paroles, Yagba Dogbo, chef du canton de Boguedia (Issia), Pierre Gbéada, chef de la tribu centrale de Zouan Hounien , et Tenan Koné  chef du canton central de Boundiali , exprimé leur gratitude  au chef de l’Etat et à la ministre Mariatou Koné.  

Ils ont en outre salué les initiatives de la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté en faveur de la chefferie traditionnelle notamment la construction et l’équipement de 22 centres multiethniques de médiation et d’arbitrage dans plusieurs régions du pays.

L’ensemble des chefs traditionnels s’est engagé à poursuivre les actions de sensibilisation au sein de leurs communautés pour « une Côte d’Ivoire plus paisible, plus cohésive et plus fraternelle ».

Maroc: le Groupe OCP finaliste du prestigieux Prix Franz Edelman 2021

Le Groupe OCP, leader mondial des phosphates et des engrais, fera partie des finalistes du prestigieux Prix Franz Edelman 2021, pour ses accomplissements en matière d’utilisation des avancées technologiques en vue de transformer l’ensemble de ses processus de production, indique lundi un communiqué de l’OCP parvenu à APA.L’OCP est nommé aux côtés d’autres organisations et opérateurs de renom dans le monde, notamment le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, Alibaba, Amazon, JD.com, Lenovo et le Memorial Sloan Kettering.

Le prix Franz Edelman est décerné, chaque année, par l’Institut pour la recherche opérationnelle et les sciences de la gestion (INFORMS), une société académique américaine basée à Castonville (Maryland), qui récompense les expérience distinguées en termes de recherche opérationnelle, de science de la gestion et d’analyse avancée utilisés pour apporter des changements à la société, à l’industrie et aux entreprises.

« Cette reconnaissance témoigne du travail acharné de nos collaborateurs et de la culture d’innovation et d’entrepreneuriat que nous avons créée au cours des dix dernières années, et qui, je l’espère, continuera à produire des résultats exceptionnels alors que nous entrons dans la deuxième vague de notre programme de transformation », a assuré Nada Elmajdoub, Executive Vice-President – Performance Management du Groupe OCP, citée dans le communiqué.

L’OCP a été retenu pour ses réalisations dans les domaines de l’analytique avancée, de la recherche opérationnelle et des sciences du management qui ont permis au Groupe d’enregistrer des bénéfices annuels supplémentaires de près de 400 millions de dollars.

Au cours des dix dernières années, le groupe a transformé son activité pour devenir leader mondial de l’industrie des engrais : la première vague de son programme d’investissement de 20 milliards de dollars a permis au Groupe de doubler sa capacité minière, de tripler sa capacité de production d’engrais et de développer des actifs industriels distinctifs de pointe tels que le Slurry Pipeline, avec un impact positif majeur en termes de productivité, de flexibilité et de réduction de l’empreinte environnementale.

La création du Business Steering Group, en charge de l’optimisation des activités industrielles, de commercialisation et de chaîne logistique (supply chain) du Groupe, a été l’une des initiatives les plus marquantes de la dernière décennie.

En collaboration avec le cabinet de conseil Dynamic Ideas, des modèles avancés de la « supply chain » ont été développés pour optimiser les bénéfices de l’entreprise dans une approche globale, faisant levier sur la flexibilité inhérente à une chaîne de valeur intégrée depuis l’extraction minière à la hiérarchisation des marchés potentiels.

Ces modèles permettent notamment d’explorer comment les différents maillons de la chaîne d’approvisionnement influent les uns sur les autres, de faire différentes simulations et de comprendre les limites des infrastructures existantes afin d’améliorer l’arbitrage commercial et opérationnel et de prioriser les futurs investissements.

Grâce à une approche collaborative, le Business Steering Group a contribué de manière significative à briser les silos, à instaurer une culture d’innovation et d’entrepreneuriat, et de promouvoir le recours à l’intelligence collective.

L’analyse avancée et l’innovation sont désormais au cœur de la stratégie et de la vision du Groupe OCP. Cette approche moderne a notamment conduit à la création de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), une institution fondée pour la recherche et l’innovation où l’analyse avancée joue un rôle central dans la recherche et l’enseignement.

Elle a également permis au Groupe de développer un portefeuille de nouveaux produits adaptés aux sols et aux cultures des clients d’OCP, et de compléter son offre d’accompagnement des agriculteurs par le développement de solutions digitales, s’appuyant sur les technologies du « Machine Learning ».

Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaires de plus de 54 milliards de dirhams en 2019, OCP est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés. Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialité, adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la planète de manière économique et durable.

Le groupe collabore étroitement avec plus de 160 clients à travers le monde. Engagé à servir au mieux le développement environnemental et social de l’Afrique, OCP met l’innovation au cœur de sa stratégie notamment pour la mise en place d’une agriculture durable et prospère sur le continent.

CHAN-2021 : Le Maroc bat le Togo (1-0)

La sélection marocaine des joueurs locaux a battu, lundi au stade de la Réunification à Douala, son homologue du Togo (1-0), en match comptant pour la première journée (groupe C) du Championnat d’Afrique des nations (CHAN-2021) des joueurs locaux, qui se tient jusqu’au 7 février prochain au Cameroun.Sans être brillants, les Lions de l’Atlas ont assuré l’essentiel grâce une réalisation de Yahya Jabrane qui a transformé avec succès un pénalty à la 27ème minute du jeu.

En dépit d’une domination avec 66% de possession de ballon et 16 tirs dont 4 seulement cadrés, le Maroc n’a jamais réussi à inscrire un second but pour se mettre à l’abri d’une contre-attaque ou d’une erreur défensive.

Le Maroc affrontera le 22 janvier le Rwanda lors de la 2e journée de ce groupe avant de croiser le fer avec l’Ouganda (26 janvier).

Un appui de la BIDC pour le développement de la riziculture en Côte d’Ivoire

La Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (BIDC) et le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture ont procédé à la signature d’un accord-cadre qui porte sur le financement de l’irrigation et l’aménagement des parcelles pour le développement de la riziculture en Côte d’Ivoire.Selon  une note d’information transmise lundi à APA, cet accord de financement a été paraphé en marge d’une mission effectuée par Gaoussou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la riziculture à Lomé (Togo) du 15 au 16 janvier dernier où il a participé à un atelier de la BIDC.

 Par ailleurs, une convention de coopération entre cette institution financière et le ministère ivoirien de la promotion riziculture a été signée à cette occasion. « Les discussions ont également porté sur diverses structurations et stratégies financières dans l’irrigation, l’aménagement mais aussi l’accompagnement du secteur privé ivoirien »,  souligne également la note.

 « Cet atelier a permis de voir l’importance des moyens à mettre en place, ainsi que celle des investissements à faire pour que l’autosuffisance (en riz) soit une réalité », a dit le ministre Gaoussou Touré.

De son côté Mabouba Diagne, le Vice-président de la BIDC, a félicité le gouvernement ivoirien pour avoir créé un ministère pour la promotion de la riziculture.

  « Les discussions techniques qui se sont déroulées entre la délégation du ministère, les leaders de pôle et les dirigeants de la banque, motivent d’avantage la BIDC à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa quête d’autosuffisance en riz », a assuré M. Diagne.

Bras financier de la CEDEAO, la BIDC contribue à l’essor économique de l’Afrique de l’Ouest à travers le financement des partenariats public-privé de la CEDEAO.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être autosuffisant en riz de bonne qualité avant 2025, a mis en place une stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) sur la période 2020-2030. Le pays importe près de 1,5 million de tonnes de riz par an d’un coût d’environ 350 milliards FCFA.

La reconnaissance par les USA de la marocanité du Sahara incarne les positions constantes des administrations US (diplomate US)

L’ambassadeur américain au Maroc, David Fischer, a affirmé, lundi à Rabat, que la reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique de la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara est un « développement naturel » des positions constantes des administrations US depuis le début des années 2000.M. Fischer, qui intervenait lors d’un point de presse organisé à la veille de la fin de son mandat au Maroc, a rappelé que l’administration Clinton avait enclenché la réflexion sur une solution, alors que l’administration Obama avait commencé à inclure le Sahara dans le programme d’assistance au Maroc, ajoutant que la décision américaine de reconnaître la marocanité du Sahara est ainsi « un développement tout naturel ».

Interrogé sur l’éventuelle position de l’administration du président-élu, Joe Biden, vis-à-vis du Sahara, l’ambassadeur américain a dit être « convaincu que nous en serons tous satisfaits ».

Le diplomate américain s’est, par ailleurs, dit « très honoré » d’avoir été le premier ambassadeur américain à visiter le Sahara marocain, après que l’administration US ait retracé la carte officielle du Royaume pour reconnaître ses « véritables frontières », soulignant qu’il apprécie à sa juste valeur « la place spéciale que le Sahara occupe dans le cœur de tous les Marocains ».

« Nous soutenons fortement le plan d’autonomie, et nous travaillerons avec les Nations unies et toutes les parties prenantes afin d’obtenir le résultat escompté », a déclaré le diplomate, affirmant que « plusieurs pays en Europe croient fermement que les Etats-Unis et l’ONU finiront par trouver une solution » à la question du Sahara.

Le parti de Blé Goudé suspend sa participation aux législatives ivoiriennes

Le Cojep, le parti de Blé Goudé, a décidé lundi de se retirer des plateformes de l’opposition ivoirienne et de suspendre sa participation aux législatives du 6 mars 2021 avec la Coalition citoyenne la voix du peuple au sein de la CDRP (coalition opposition), dans une déclaration.

« Le Cojep et La voix du peuple (….) suspendent leur participation aux activités liées aux élections législatives tant au sein de la CDRP (Coalition pour la démocratie la réconciliation et la paix) qu’avec les plateformes de l’opposition », indique la déclaration signée de Patrice Saraka, secrétaire général du Cojep et président intérimaire de La voix du peuple. 

Selon la déclaration « le Cojep (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples) se soustrait de tout engagement au sein de la CDRP et reconsidère sa collaboration avec ladite coalition dès publication du présent communiqué ». 

Le parti de Blé Goudé et La voix du peuple « entendent poursuivre et renforcer leur tournée de compassion, de solidarité, d’écoute et de consultation des populations afin de définir avec elle ses priorités », souligne la déclaration. 

En outre, le Cojep et ses partenaires de La voix du peuple réclament « le report des élections législatives pour sauver des vies humaines », car « mieux vaut consacrer du temps pour discuter de tous les sujets qui divisent dans le cadre d’assises nationales inclusives plutôt que de consacrer du temps à compter des morts et à panser les meurtrissures et les blessures ».

Pour le Cojep, les Ivoiriens ont droit à la vérité concernant les actions engagées par la plate-forme de l’opposition lors de la présidentielle du 31 octobre 2020 et qui n’ont « pas produit les résultats escomptés » avec la désobéissance civile et le Conseil national de transition (CNT). 

« Et pourtant le vaillant peuple de Côte d’ivoire aura tout donné; les Ivoiriens ont bravé les microbes et autres miliciens pour exprimer leur désir de voir la Côte d’Ivoire être gouvernée autrement », s’insurge le Cojep.   

Face à cette situation, le COJEP et la coalition citoyenne La voix du peuple souhaitent que l’opposition ivoirienne « se repense à travers une introspection profonde et qu’elle réinvente les meilleures approches pour rassurer à nouveau le peuple et lui redonner espoir ».  

Par ailleurs, un tel exercice aurait pu se faire au cours d’une rencontre- bilan, soutiennent le Cojep et La voix du peuple qui dénoncent un dialogue politique « aux pas de course centré encore une fois, uniquement sur la question électorale ».

Ils dénoncent un « dialogue dominé par la philosophie du partage, des arrangements, au mépris et au détriment des intérêts fondamentaux des Ivoiriens qui pourtant continuent de payer un lourd tribu des incohérences politiques devenues monnaie courante dans le pays ». 

« Aujourd’hui, nous dénonçons un processus électoral précipité et biaisé à tous les niveaux et qui est guidé par la même philosophie du partage et par une volonté hégémonique et expansionniste », poursuit la déclaration.

M. Blé Goudé, co-accusé dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011, mis en liberté conditionnelle par la Cour pénale internationale (CPI), se trouve actuellement à La Haye. 

Centrafrique: la Cour constitutionnelle valide la réélection de Touadéra

La plus haute juridiction du pays a confirmé ce lundi la victoire du président sortant après des redressements de résultats et des annulations de certains bureaux de vote, a appris APA.L’instance judiciaire suprême a crédité M. Touadéra de 53,16% des voix, face à Anicet Georges Dologuélé qui recueille 21,69%. Le taux de participation est de 35,25%.

L’Autorité Nationale des Elections  (ANE) avait déjà confirmé la semaine dernière, la victoire de M. Touadera avec 53,92 % des voix, contre 21% pour son rival Anicet-Georges Dologuélé arrivé deuxième.

Au total, 17 candidats ont pris part à l’élection présidentielle du 27 décembre dernier.

Sénégal : Keur Massar se remet des inondations

Grande commune de la banlieue dakaroise, Keur Massar a vécu en 2020 le supplice des inondations. Dans cet entretien avec APA, Mokhtar Mbengue, chef de cabinet du maire et point focal communal des inondations, revient sur ces moments pénibles.Lors du dernier hivernage, votre commune a enregistré de fortes inondations causant des dommages. Quelle est actuellement la situation ?

Le 5 septembre dernier, Keur Massar a été secouée par des inondations intenses. Cette situation a mis plus de 100 quartiers (sur 140) sous les eaux et plus de 2900 familles sont victimes. Nous avions créé deux sites de recasement aux Parcelles Assainies (dans la même localité). En clair, nous avions des problèmes pour évacuer les eaux dans certains quartiers.

Ce sont des situations difficiles quand il pleut parce que les deux tiers de la commune sont inondés. Il s’agit des zones qui n’avaient pas bénéficié du Progep (Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation aux changements climatiques) dans sa première phase, limitant alors la libre circulation des personnes et des biens.

Cependant, ce projet a beaucoup marché. Maintenant, on prépare la phase deux et trois qui vont incessamment démarrer après avoir été combinées par le chef de l’Etat. En effet, Keur Massar bénéficie d’un programme d’urgence. On a fait des études techniques et les quartiers ciblés ont été notifiés.

Les dernières inondations étaient d’une grande ampleur. Comment avez-vous fait pour évacuer les eaux ?

La municipalité a mis sur pied, en janvier, un comité de veille dont je suis le coordonnateur. Le premier acte posé par le maire Moustapha Mbengue était d’alerter les autorités en leur disant que si on ne prend pas les dispositions qu’il faut, il y aura des inondations. Les autorités, notamment le ministère concerné, nous ont alors mis en rapport, en mars, avec un agent de la Direction des Inondations.

Ce comité nous a permis d’installer des points focaux dans les quartiers. Ce sont des représentants de la mairie chargés de remonter l’information. En termes de matériels, le maire a utilisé plus de vingt camions hydrocureurs qui ont fait des rotations dans les quartiers.

Les personnes qui avaient quitté leurs maisons sont retournées chez elles. Les sites de recasement ont été enlevés depuis début octobre. Toutes les victimes n’avaient pas en revanche quitté leurs domiciles. Parce que cela dépend du niveau de l’impact.

 Les constructions anarchiques sont parfois l’une des causes des inondations. Que faites-vous au niveau de la mairie pour parer à de telles pratiques ?

Nous suivons les directives de l’Etat. C’est-à-dire que nous demandons aux populations de ne pas habiter dans les bas-fonds. On n’a jamais délivré des permis de construire pour ces endroits. Le problème est que Keur Massar est configurée avec des quartiers traditionnels que nous appelons villages. Ils ont précédé la présence de l’actuel maire et sont le plus souvent inondés. Nous continuons toutefois de sensibiliser les populations sur le fait de ne pas habiter dans les bas-fonds.

 Le président de la République a promis d’ériger Keur Massar en département. Quel serait l’impact d’une telle mesure dans la lutte contre les inondations ?

Keur Massar compte environ 140 quartiers avec une superficie de 26 km2. Vous voyez donc que si la commune est érigée en département, cela permet d’être plus proche de la population. Parce que le volume de travail sera beaucoup plus allégé. C’est un acquis de taille.

Côte d’Ivoire: deux morts dans un accident de la circulation sur l’autoroute du nord

Une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses a fait cinq victimes dont deux décès certains lundi aux environs de 2h40 mn (heure locale et GMT) sur l’autoroute du nord voie sud PK 166, a appris APA de source sécuritaire.

« Ce lundi 18 janvier à 2h40 mn, nous sommes alertés pour un accident de la circulation sur l’autoroute du nord voie sud PK 166. Sur place, il s’agit d’une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses», annonce le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information.

 «Le bilan fait état de cinq victimes dont deux décès certains. Les trois autres ont été évacués à l’hôpital St Jean Baptiste de Bodo», ajoute le GSPM. 

L’année 2020 s’est achevée en Côte d’Ivoire avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.