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L’armée congolaise enquête sur une fusillade à la frontière rwandaise

Une enquête est ouverte pour découvrir dans quelles circonstances un soldat congolais a franchi illégalement la frontière avec le Rwanda.…

Une enquête est ouverte pour découvrir dans quelles circonstances un soldat congolais a franchi illégalement la frontière avec le Rwanda.

Les Attachés de Défense accrédités au Rwanda se sont déplacés pour constater les circonstances d’un incident au cours duquel un soldat de la RD Congo a été abattu dans le district de Rubavu à « Petite Barrière », a révélé une source militaire mardi à Kigali.

Le soldat décédé a franchi illégalement la frontière avec le Rwanda et a ouvert le feu sur des soldats des Forces de défense rwandaises (FDR) qui montaient la garde à Mbugangari, avant d’être abattu.

L’incident s’est produit le samedi 19 novembre, à 1h00 heure locale (11h00 GMT).

Selon le chef de la coopération militaire internationale du Rwanda, le général de brigade Patrick Karuretwa, la visite a été organisée par les FDR à la suite d’une demande des attachés de défense qui souhaitaient témoigner et poser des questions sur l’incident.

A Rubavu, les Attachés de Défense ont été mis dans le secret de la manière dont le soldat congolais a traversé avec son arme et a ouvert le feu en visant les soldats rwandais qui étaient positionnés sur deux tours à quelques mètres de la frontière.

Les soldats rwandais ont répondu à l’attaque, en neutralisant l’intrus avant qu’il ne puisse tuer ou blesser qui que ce soit, a expliqué le Brigadier général, Nyamvumba.

« Les attachés de défense veulent comprendre quel type de situation fait que de tels incidents sont si fréquents de nos jours, car ce n’est malheureusement pas la première fois qu’ils viennent ici pour constater de tels incidents. Ils veulent savoir quel type d’ordre ou de contexte pousse les soldats de la RDC à traverser et à mener des attaques aussi insensées », a déclaré le général de brigade Karuretwa.

« Nous demandons à la RDC de s’abstenir de telles actions provocatrices », a-t-il ajouté, indiquant qu’au départ, la RDC avait affirmé qu’il ne s’agissait pas de son soldat, mais qu’elle avait fini par l’admettre après avoir produit des faits irréfutables prouvant la réalité.

Le Mécanisme conjoint de vérification élargi (MCVE) a été notifié pour enregistrer les faits, mener des vérifications indépendantes et organiser le rapatriement du corps en RDC.


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