La lutte contre le harcèlement sexuel en milieu universitaire était au centre d’un échange tenu le 4 décembre à l’Université de Bangui.
À l’initiative du Collectif de lutte antisexiste et contre le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et scolaire, en partenariat avec l’Ambassade de France, une table ronde a réuni enseignants, étudiants, responsables d’établissements et acteurs de la société civile.
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Placée sous le signe de la sensibilisation et de l’action, cette rencontre visait à renforcer la prise de conscience autour d’un phénomène encore trop souvent passé sous silence. Les participants ont échangé sur les différentes formes de harcèlement sexuel, les obstacles à la dénonciation, ainsi que les mécanismes de prévention et de protection à mettre en place dans les milieux académiques.
Les intervenants ont rappelé que le harcèlement sexuel constitue non seulement une atteinte grave aux droits humains, mais aussi un frein au développement intellectuel et professionnel des victimes. Ils ont insisté sur la nécessité de promouvoir des environnements d’étude sûrs et respectueux, où chacun peut évoluer sans crainte d’abus ou de représailles.
L’événement a également été l’occasion de présenter plusieurs pistes d’action : création de cellules d’écoute, adoption de règlements internes clairs, campagnes de sensibilisation régulières, et renforcement de la formation du personnel éducatif. Les organisateurs ont exhorté les institutions à s’impliquer davantage pour garantir une tolérance zéro face à ce fléau.
En clôturant la table ronde, les responsables du collectif ont souligné l’importance d’une mobilisation collective et continue. Ils ont appelé étudiants, enseignants et autorités universitaires à devenir des relais de prévention et de vigilance afin de faire de l’Université de Bangui un espace exemplaire en matière de respect et d’égalité.
