À moins de deux semaines du scrutin, les candidats engagés dans la course disposent désormais du temps réglementaire pour exposer leurs projets de société et rallier les suffrages des électeurs.
La campagne électorale pour les élections générales du 28 décembre a officiellement été lancée le 13 décembre sur l’ensemble du territoire de la République centrafricaine. À Bangui, capitale politique et économique du pays, l’effervescence est déjà perceptible. Meetings, descentes de terrain, causeries communautaires et porte-à-porte se multiplient dans les quartiers et arrondissements. Candidats et partisans investissent les marchés, les carrefours stratégiques et les espaces publics afin de sensibiliser les populations et présenter leurs programmes axés, entre autres, sur la sécurité, le développement socioéconomique et la gouvernance.
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Dans les provinces également, les équipes de campagne s’activent. Malgré les défis logistiques et sécuritaires, les candidats cherchent à se rapprocher des électeurs, misant sur la proximité et l’écoute pour gagner la confiance des populations locales.
Cette période de campagne, encadrée par les dispositions légales en vigueur, constitue un moment clé du processus démocratique. Les autorités électorales et les organisations de la société civile appellent les acteurs politiques au respect des règles, à la tolérance et à la responsabilité, afin de garantir un climat apaisé avant, pendant et après le scrutin.
À l’approche du 28 décembre, les Centrafricains sont ainsi invités à suivre attentivement les propositions des différents candidats et à exercer leur droit de vote en toute conscience.
