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RCA : l’opposition crée une coalition

Elle se compose de 16 partis d’opposition, dont 14 ont signé une liste qui pourrait être appelée à grandir. Initiée…

Elle se compose de 16 partis d’opposition, dont 14 ont signé une liste qui pourrait être appelée à grandir.

Initiée en novembre 2019, la Coalition de l’opposition démocratique 20-20 (COD 20-20) a été officiellement créée lundi 10 février à Bangui. Des partis d’opposition traditionnels (URCA, KNK, CRPS) se sont ainsi alliés avec des partis plus récents.

La Coalition de l’opposition démocratique 20-20, qui a vu le jour lundi 10 février, veut défendre et surveiller les questions de paix, de sécurité, de libertés publiques en République centrafricaine. Anicet-Georges Dologuélé, chef du parti URCA, est à la tête de sa présidence tournante. La coalition a surtout en ligne de mire les élections générales de fin 2020.

« Nous avons vocation à conquérir le pouvoir. L’opposition se définit au Parlement, et dans la vie de tous les jours. Les hommes politiques de l’opposition sont regroupés pour avoir des actions d’oppositions démocratiques contre le pouvoir en place. Chacun de nous prend des positions de manière isolée, ce qui affaiblit nos prises de position. En se mettant ensemble, on forme un bloc puissant puisque nous réunissons nos énergies, nous réunissons nos voix. »

« Le temps des élections bâclées et mal organisées est révolu »

Solennellement, les leaders des partis d’opposition ont signé une charte. L’ancien Premier ministre, Mahamat Kamoun, à la tête du récent parti Be Afrika ti é Kwè, compte parmi eux.

« L’union fait la force et nous avons décidé de nous retrouver pour planifier des actions. Naturellement, nous n’avons pas d’armes. Mais les moyens légaux dont nous disposons, c’est quoi ? C’est les meetings, les marches, des prises de position, des sit-in. C’est la mobilisation de nos électeurs, de nos populations, puisque le point important pour nous, c’est les élections. Nous voulons qu’il y ait des bonnes élections tout simplement parce que le temps des élections bâclées et mal organisées est déjà révolu en Afrique. »

La coalition se laisse aussi la possibilité de discuter d’une candidature unique pour la présidentielle à venir.