Politique




RCA : l’extrémisme violent au menu d’un atelier régional

L'atelier qui prend fin vendredi 6 décembre vise à « consolider les approches de prévention par l’échange d’expériences et l'acquisition…

L’atelier qui prend fin vendredi 6 décembre vise à « consolider les approches de prévention par l’échange d’expériences et l’acquisition d’outils de prévention ».

L’Ambassadeur suisse à Bangui a ouvert mardi dans la capitale centrafricaine, le quatrième atelier régional pour la prévention de l’extrémisme violent en Afrique centrale, en présence de plusieurs ministres centrafricains dont la ministre de la défense, des officiers supérieurs, des dirigeants de centres d’études africaines, les représentants des partis politiques, les institutions académiques et la société civile locale.

Le général Adamou Guey du centre d’études stratégique au Sénégal, Dr. Christian Pout du centre camerounais Ceides et Dr. Ahmat Yacoub Dabio du centre d’études tchadien CEDPE prennent également part à l’atelier.

L’atelier qui prend fin vendredi 6 décembre vise à « consolider les approches de prévention par l’échange d’expériences et l’acquisition d’outils de prévention ».

Les efforts de prévention de l’extrémisme violent (PEV) déployés au cours de cette dernière décennie se sont renforcés depuis qu’il fut largement compris que les mesures sécuritaires entreprises pour endiguer l’expansion de l’extrémisme violent (EV) devaient être complétées par une approche holistique et pragmatique axée sur la compréhension des causes de l’EV et la mise en œuvre de politiques de prévention adéquates.

Cette prise de conscience s’est matérialisée en Afrique par l’élaboration de nombreuses initiatives, individuelles et institutionnelles, visant à amener les acteurs tant gouvernementaux que de la société civile à aborder ensemble les fondements même des conditions qui font le lit de l’extrémisme violent.

Ces rencontres de haut niveau à l’exemple de l’atelier de Bangui, axées sur l’étude et la compréhension des sources de l’EV, sur l’échange des multiples expériences positives et négatives déjà tentées pour le prévenir, et sur l’importance de la mise en place de réseaux interprofessionnels, intergénérationnels et transnationaux, ont démontré l’utilité de poursuivre l’investissement dans l’approche de prévention, en renforçant sa diffusion et son appropriation effective par le plus grand nombre possible d’acteurs engagés dans la prévention de la violence extrémiste en Afrique centrale.


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