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Politique, social et enseignement au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, la régulation de la réforme AMO et l'enseignement dans l'ère post-Covid sont les principaux sujets traités…

La question du Sahara, la régulation de la réforme AMO et l’enseignement dans l’ère post-Covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Libération+ se fait l’écho d’une lettre adressée par l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies, à la veille des consultations du Conseil sur la question du Sahara marocain, prévues ce mercredi.

Dans cette lettre , l’ambassadeur marocain a mis à nu les obstructions, blocages et atermoiements de l’Algérie et du Polisario au sujet de la nomination d’un Envoyé personnel du Secrétaire général et la reprise du processus politique onusien, battant en brèche les amalgames et la confusion que l’Algérie tente de créer à ce sujet.

A cet égard, il a souligné que le Maroc a promptement accepté les propositions du Secrétaire général de l’ONU pour les nominations, d’abord, de l’ancien Premier ministre roumain, Petre Roman, en décembre 2020, et par la suite, de l’ancien ministre des Affaires étrangères du Portugal, Luis Amado, le mois dernier, en tant qu’Envoyé personnel pour le Sahara marocain.

« A travers ses réponses positives et diligentes à ces propositions, le Maroc reconfirme son engagement de soutenir les efforts exclusifs de l’ONU pour résoudre ce différend, ainsi que son respect des résolutions du Conseil de sécurité », a déclaré le diplomate marocain. « A l’opposé, l’Algérie et le Polisario continuent de bloquer le processus politique onusien. En moins de trois mois, ils ont refusé les deux propositions de nomination de Petre Roman et de Luis Amado. Ce qui constitue une violation flagrante de la résolution 2548, qui a demandé la nomination d’un nouvel Envoyé personnel dans les meilleurs délais », a-t-il rappelé.

Au registre social, +L’Economiste+ souligne que la question de la régulation se pose d’ores et déjà avec insistance alors que la réforme Assurance Maladie Obligatoire (AMO).

Un chantier qui fera concomitamment partie des priorités des pouvoirs publics, ajoute la publication, notant que la complexité des sujets de santé va monter crescendo et la régulation doit être à la mesure du rendez-vous.

Dans la perspective du redimensionnement du régime, et d’un projet qui se veut fédérateur, impossible de déroger au double questionnement qui sous-tend toute problématique de protection sociale, à savoir, le financement et les personnes éligibles, souligne le journal.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les écoliers, lycéens et même étudiants n’ont pas été tous égaux devant les difficultés résultant de la situation sanitaire exceptionnelle, rappelant que le ministre de l’éducation nationale a reconnu lui-même devant les élus que l’apprentissage à distance ou en hybride n’a pas été déployé partout au Maroc avec la même efficacité.

Bien entendu, au Maroc comme partout ailleurs, le système de l’école à distance n’a pas été une réussite totale et avec zéro défaut, constate le quotidien, relevant que « cela ne pourrait d’ailleurs être jamais le cas même dans les pays les plus dotés en moyens ».

« Dans l’ère post-Covid, le facteur technologique sera un élément déterminant pour le développement, une des politiques publiques à mener en urgence serait d’abord de s’assurer de l’accessibilité des mêmes outils et moyens technologiques à tous », recommande-t-il.


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