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Politique et émigration font les choux gras de la presse sénégalaise

Divers sujets liés à la politique et l'émigration clandestine avec son lot de victimes font le menu des quotidiens sénégalais…

Divers sujets liés à la politique et l’émigration clandestine avec son lot de victimes font le menu des quotidiens sénégalais de ce mardi.Se focalisant sur l’ouverture du Gouvernement à d’autres forces politiques, Sud Quotidien note que « Macky dynamite l’opposition » car, après la coalition «Idy 2019», «Jotna» d’Ousmane Sonko éclate.

Ce qui fait dire à L’As que « Macky, (est) briseur d’alliances » en installant une « crise de confiance dans la classe politique ». « Après la Ligue démocratique (Ld), l’Alliance des forces du progrès (Afp), le Parti socialiste (Ps), la coalition de Sonko vole en éclats ».

« Cascade de démissions-Macky éclate Jotna », écrit Le Quotidien dans sa manchette.

De son côté, La Tribune parle des rapports entre pouvoir et argent et de la capacité de persuasion du président de la République et titre : « Macky la star de l’opposition ».

Ce faisant, nos confrères notent que les problèmes des Sénégalais sont oubliés et que les adversaires du chef de l’Etat ne parlent que de lui. « Un véritable ingénieur politique qui sait casser ses détracteurs », conclut La Tribune.

A propos de la nouvelle majorité présidentielle, Walf Quotidien informe que « le malaise s’installe dans Benno ».

Pendant ce temps, Vox Populi donne la parole à Alioune Fall, ministre-conseiller du président de la République, qui estime que « Idrissa Seck est une réalité politique avec ou sans alliés ».

Dans ce journal, M. Fall poursuit : « Il n’y a aucune incohérence ni aucune trahison dans cette démarche de retour dans la majorité qu’il a cofondée en 2012. Ce qu’on qualifie de deal, c’est une caractéristique de la démocratie sénégalaise ».

En attendant, L’Observateur informe que dans le cadre de la reddition des comptes, « Mimi Touré, Amadou Bâ, Aly Ngouille Ndiaye, Makhtar Cissé…attendus à l’Ofnac (Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption) ».

Le quotidien national Le Soleil traite de ce qu’il appelle « drame de l’émigration clandestine » et indique « le temps du temps du remord et de l’introspection ».

Dans ce journal, Ousmane S. regrette : « Mon fils devait penser à moi avant de faire une telle chose ». « L’image de mes amis morts en mer ne me quittera jamais », confie Matar Nd., émigré rescapé.

« Candidats à l’émigration clandestine-Horizon bouché. Deuils sans fin à Mbour et Joal. Série d’arrestations de passeurs et de migrants. L’UE va renvoyer les clandestins à leur lieu de départ », détaille Le Quotidien à sa Une.

Libération rapporte « l’impossible deuil » des familles des Sénégalais morts sur la route de l’Espagne.

« En quittant la maison, mon mari s’est arrêté en me fixant du regard comme pour dire adieu », raconte Oulèye Diop, là où l’ancien capitaine de pirogue, Moussa, se rappelle : « Les gens déliraient, on était obligé de ligoter certains passagers. On avait quitté Kayar avec 162 passagers, à l’arrivée on était 85. Certains vomissaient jusqu’à la mort… »

Au même moment, EnQuête retrace l’histoire du « Barça wala Barsaq » de 2006 à 2020 et constate « 14 ans d’échec » parce qu’en 23 jours, 1765 Sénégalais ont été accueillis dans les Iles Canaries.


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