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Economie, agriculture et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question des délais de paiement, le…

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question des délais de paiement, le stress hydrique et agriculture et la participation du Maroc au dispositif de sécurité du Mondial 2022 au Qatar.+L’Économiste+ écrit que les délais de paiement des arriérés sont un véritable casse-tête pour les entreprises et pour l’exécutif. Des tentatives pour le traiter ont été menées mais sans résultats. Cette fois-ci, en adoptant, lors du Conseil de gouvernement de jeudi dernier, le projet de loi qui réforme le code de Commerce sur les questions relatives aux délais de paiement. 

Selon la publication, il s’agit de combler les insuffisances et les obstacles qui entravent le respect des délais. La mise en œuvre du projet de loi sera appliquée progressivement entre le ler janvier 2023 et le ler janvier 2025, en fonction du chiffre d’affaires annuel des personnes concernées. Ainsi, elle commencera en 2023 par les grandes entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 50 millions de DH. Elle sera suivie en 2024 par les entreprises de taille moyenne et dont le chiffre d’affaires se situe entre 10 et 50 millions de DH.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque la question du stress hydrique, estime qu’une agriculture résiliente aux changements climatiques reste le pari fait par le gouvernement dans un contexte marqué par le recul des réserves en eau et des perturbations du cycle des pluies. 

Dans ce sens, le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts vient de dévoiler de nouvelles mesures face à cette situation. Parmi les mesures adoptées, il y a l’encouragement à l’utilisation d’une agriculture durable à travers l’adoption des techniques du semis direct et la rotation intensive des cultures. 

Le gouvernement compte également soutenir la conversion vers des cultures biologiques puisqu’il s’agit d’élargir la superficie couverte à plus de 100.000 hectares à l’horizon 2030. Par ailleurs, le gouvernement travaille au développement de l’irrigation localisée sur une superficie de 350.000 hectares supplémentaires en plus de la mise en place de nouveaux mécanismes pour l’adaptation à la rareté des ressources en eau, fait savoir le journal.

Dans la même veine, +L’Opinion+ croit savoir que les cultures d’avocats, de pastèques rouges, ainsi que les nouvelles plantations d’agrumes, ne sont désormais plus éligibles aux subventions d’appui aux projets d’irrigation locale. La décision- signée conjointement par le ministre de l’Agriculture et le ministre délégué chargé du Budget – répond ainsi aux signaux d’alerte qui ont régulièrement pointé les incitations dont bénéficient certaines cultures consommatrices d’eau dans un contexte national pourtant marqué par la sécheresse et la pénurie hydrique. 

Si cette nouvelle orientation a engendré des réactions positives, il n’en demeure pas moins qu’il en est qui espèrent qu’elle soit bientôt appliquée à d’autres cultures hydrivores qui, à défaut d’être proscrites, doivent au moins ne plus bénéficier d’appui financier de la part de l’Etat.

+Al Massae+ rapporte que les services de sécurité ont interpellé, vendredi, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), vingt individus pour liens présumés avec un réseau criminel actif dans l’organisation d’opérations d’immigration illégale via la falsification des documents officiels et bancaires requis pour constituer les dossiers de demande de visa Schengen. 

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué samedi dans un communiqué que les interventions sécuritaires ont abouti à l’arrestation de tous les mis en cause lors d’opérations simultanées dans les villes de Nador, Oujda, Jerada, Martil, Rabat et Sala Al Jadida.

+Le Matin+ indique que le Maroc et le Qatar ont signé, une déclaration commune, concernant le partage d’informations relatives à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.

Selon le média qatarien Bein Sport, cité par le quotidien, l’annonce vise à renforcer la coopération en matière de sécurité entre le Maroc et le Qatar, en mettant en œuvre des stratégies pour garantir la sécurité pendant les 28 jours de la Coupe du monde. Elle vise également à améliorer les capacités des services de sécurité concernées par la sécurité de l’événement, ainsi que des supporters.

Pour concrétiser cet accord, l’ambassadeur du Maroc au Qatar a signé vendredi dernier, une convention avec le général Ibrahim Khalil Mhandi, chef de la sécurité du mondial, rapporte des médias. 

 Pour rappel, Abdellatif Hammouchi avait visité le stade principal où se déroulera la finale de la Coupe du monde Qatar 2022 pour inspecter et vérifier les diverses installations de ce stade. Il s’est également rendu au centre de commandement de cybersécurité.


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