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Covid-19 : vers la production de vaccins à l’Institut Pasteur de Dakar

Le gouvernement du Sénégal veut apporter son soutien au célèbre centre de recherche biomédicale pour la fabrication de vaccins d'ici…

Le gouvernement du Sénégal veut apporter son soutien au célèbre centre de recherche biomédicale pour la fabrication de vaccins d’ici le début de l’année 2022.L’Afrique est larguée dans la course au vaccin contre le nouveau coronavirus. Ce constat a poussé le Sénégal, en collaboration avec la France, Team Europe, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et d’autres partenaires, à initier un projet alternatif.

« L’Institut Pasteur de Dakar a une expérience à capitaliser pour bâtir une production régionale selon une stratégie qui va demander la coordination de l’Union africaine (UA) à travers (son agence de santé publique) Africa CDC », a déclaré ce lundi 12 avril Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Ce dernier s’exprimait à l’ouverture de la Conférence virtuelle d’Africa CDC sur « l’expansion de la production de vaccins en Afrique ». Le continent noir est toujours à la traîne dans la campagne de vaccination alors que le virus y a déjà fait plus de 115.000 morts.

Pour inverser la tendance, le Sénégal entend poursuivre, selon M. Sarr, « les discussions prometteuses engagées avec l’Afrique du Sud et reste ouvert à d’autres collaborateurs dans un esprit de partenariat respectueux et d’échanges entre pairs ».

Le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale a également invité le monde entier à « repenser les modèles de production » de vaccins pour que « l’accès global soit une réalité ». Après tout, Abdoulaye Diouf Sarr espère bien que les deux journées de réflexion organisées par Africa CDC soient l’occasion de « mettre en avant toutes les solutions que le continent africain peut offrir à la production globale ».

Enfin, Abdoulaye Diouf Sarr a appelé de ses vœux le partage à l’échelle planétaire de « la propriété intellectuelle » et « le transfert rapide et efficace de technologies » relatives à la pandémie qui paralyse la planète.

« C’est non seulement une question d’équité d’accès mais aussi une priorité pour la santé mondiale afin que chaque continent contribue à sa juste mesure à la santé et à la sécurité de tous », a-t-il expliqué.


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