PolitiqueSécurité




Centrafrique : le leader du groupe armé 3R n’est plus un interlocuteur potentiel du gouvernement (PM)

Plusieurs motifs d'accusation sont reprochés à Mahamat, dont la mort de plusieurs casques bleus et soldats centrafricains, les violences contre…

Plusieurs motifs d’accusation sont reprochés à Mahamat, dont la mort de plusieurs casques bleus et soldats centrafricains, les violences contre les populations civiles.

Le leader du groupe armé 3R (retour, réclamation et réparation), Abass Sidiki Mahamat, n’est plus un interlocuteur potentiel du gouvernement centrafricain en raison des exactions que le groupe a commises dernièrement, a déclaré mercredi le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrébada.

Plusieurs motifs d’accusation sont reprochés à Mahamat, dont la mort de plusieurs casques bleus et soldats centrafricains, les violences contre les populations civiles, et les crimes économiques, a indiqué M. Ngrébada au cours de son interpellation ce mercredi par les parlementaires sur le contexte sécuritaire prévalent dans l’ouest de la Centrafrique où les éléments des 3R se trouvent.

Le Premier ministre a précisé que Mahamat a insisté depuis deux mois pour qu’il ait un dialogue entre lui et le gouvernement, ce que le gouvernement a rejeté, surtout à cause de sa volte-face par rapport au processus gouvernemental du Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement (DDRR).

Depuis la mi-juillet, le gouvernement centrafricain et la Mission multidimentionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) ont lancé conjointement l’opération « A la londö » (« déguerpissez » en Sango, la langue nationale centrafricaine), contre les positions des 3R.