Interpellé le 3 octobre dernier à l’aéroport international de Bangui, le docteur Dominique Désiré Erenon, président du parti Marche pour la démocratie et le salut du peuple (MDSP), a été transféré, le 17 décembre, à la maison d’arrêt de Ngaragba.
Poursuivi pour atteinte à la sûreté intérieure de l’État, l’homme politique fait désormais face à une nouvelle étape de la procédure judiciaire, marquée par son incarcération dans l’un des principaux établissements pénitentiaires du pays. Les autorités judiciaires n’ont, pour l’heure, pas livré davantage de détails sur les éléments constitutifs du dossier.
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Du côté de la famille, le ton se veut mesuré. Théophile Erenon, jeune frère du mis en cause, appelle au respect des institutions. « La justice doit faire son travail », a-t-il déclaré, tout en exprimant sa confiance dans le déroulement régulier de la procédure.
Cette affaire, qui implique une figure politique connue, suscite de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique et de la classe politique. Elle relance, par ailleurs, le débat sur le respect des libertés politiques et l’indépendance de la justice dans un contexte national marqué par de fortes tensions.
En attendant l’issue de la procédure, Dominique Désiré Erenon demeure présumé innocent, conformément aux principes fondamentaux de l’État de droit.
