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Santé et économie au menu des hebdomadaires marocains

L'accès aux services de santé et les enjeux de la hausse du taux directeur, décidée par la banque centrale, sont…

L’accès aux services de santé et les enjeux de la hausse du taux directeur, décidée par la banque centrale, sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie éco+, qui s’attarde sur l’accès aux services de santé, écrit que la généralisation de la couverture médicale, à travers le régime de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), est actée, et qu’elle est mise en œuvre au Royaume grâce aux instructions royales et la détermination de l’Exécutif à concrétiser ce chantier.

Pour les plus vulnérables, les actuels Ramedistes, le gouvernement a déjà annoncé qu’il prendrait en charge les cotisations, relève le journal, soulignant que le régime dédié à cette catégorie, comme pour celui des travailleurs non salariés, n’a rien à envier à celui déjà mis en place pour les employés du secteur privé.

+Finances News Hebdo+, qui aborde les enjeux de l’augmentation du taux directeur par la banque centrale, qui passe ainsi de 1,5 à 2% , écrit que le gouverneur de l’institution financière s’est en effet plié à ce qui semble être « un consensus » auquel souscrivent pratiquement toutes les Banques centrales en ce moment : augmenter les taux directeurs pour juguler une inflation galopante, au risque de freiner la croissance.

Le patron de la banque centrale s’est pourtant montré pendant longtemps, notamment lors des deux derniers Conseils de mars et juin, réticent à relever ce taux, avançant entre autres arguments la nature des pressions inflationnistes, principalement d’origine externe, mais il a fini par abdiquer car, aujourd’hui, la situation économique a visiblement changé, avec un risque de stagflation de plus en plus prégnant, estime l’éditorialiste.

Ainsi, après un rebond de 7,9% en 2021, la croissance économique s’établirait, selon les prévisions de la banque, à 0,8% cette année, avant de s’accélérer en 2023 pour se situer à 3,6%, alors que le gouvernement table sur un taux de croissance économique de 1,5% en 2022 et 4,5% en 2023, note-t-il.

Mais, au-delà des écarts dans ces prévisions, c’est davantage la faiblesse de la croissance qui interpelle : elle est en déphasage par rapport aux ambitions de développement du Maroc et, surtout, ne permet guère de remédier à la problématique du chômage structurel que l’économie nationale traîne comme un boulet, relève-t-il.


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