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RCA: l’ONG Cordaid vole au secours des formations sanitaires de Bossangoa

La situation sanitaire des femmes enceintes, des femmes allaitantes, des enfants de 0 à 59 mois et des indigents de…

La situation sanitaire des femmes enceintes, des femmes allaitantes, des enfants de 0 à 59 mois et des indigents de la sous-préfecture de Bossangoa dans l’Ouham préoccupe l’ONG Cordaid.

L’organisation en partenariat avec le District sanitaire de Bossangoa distribue depuis jeudi 22 août 2019 d’importants lots de médicaments dans les centres et postes de santé dans les communes de Koro-M’Poko, Ouham-Bac et Ndoro-Mboli.

L’ONG Cordaid appuyée par le District sillonne les formations sanitaires (FOSA) de la sous-préfecture de Bossangoa. A Koro-M’Poko, Ouham-Bac, Ndoro-Mboli, Gbadé et Bé Nzambé, l’objectif est de distribuer des produits pharmaceutiques surtout de première nécessité dans les centres et postes de santé sous contrat avec Cordaid. Il est également question de superviser le niveau de mise en œuvre du projet Békou 3 et sensibiliser la population sur la gratuité ciblée des soins.

Cette dotation apparait comme un coup de pouces pour les responsables des formations sanitaires. Précisant les catégories de personnes bénéficiaires, Étienne Féïbonazoui, un chef de centre se dit satisfait. « Ces médicaments sont destinés essentiellement aux femmes enceintes, femmes allaitantes, enfants de 0 à 59 mois et indigents« , a-t-il expliqué mentionnant que toutes les autres personnes doivent payer leurs médicaments.

Pour permettre aux bénéficiaires de tirer profit de ce don, Romaric Godefroy Gbanga, chef de base Cordaid Bossangoa « demande fortement aux Comités de gestion de veiller à la bonne gestion de ces produits pharmaceutiques qui coûtent extrêmement chers« . Romaric Godefroy Gbanga insiste sur le respect des cibles, les doses prescrites et la non commercialisation de ces médicaments.

Bien que cette ONG s’évertue à doter certaines FOSA de la sous-préfecture de Bossangoa en produits pharmaceutiques, la population se plaint encore de la mauvaise gestion des COGES.