Politique




RCA-Crises sécuritaires : Faustin A. Touadera questionne l’efficacité de l’ONU

Le président de la République estime que les mécanismes de prévention voire de gestion de conflits dans le monde interroge…

Le président de la République estime que les mécanismes de prévention voire de gestion de conflits dans le monde interroge la pertinence du conseil de sécurité de l’ONU.

La paix reste toujours aussi menacée aujourd’hui. Et, rien ne semble indiquer une sortie du tunnel. C’est un constat qu’a confirmé le chef de l’Etat dans son adresse à la nation le 31 décembre 2023. Il disait alors : « Sur le plan international, l’année 2023 a vu exacerber les tensions géopolitiques complexes causées par les guerres en Europe de l’Est entre la Fédération de Russie et l’Ukraine et au Moyen Orient entre Israël et le Hamas. »

Faustin Archange Touadera présente sa déception quant au fait que jusqu’à présent, trouver une voie d’issue à ces conflits demeure encore un véritable dilemme pour la communauté international spécifiquement l’ONU via son organ qu’est le Conseil de sécurité: « Ces conflits se poursuivent sans aucune perspective de règlement pacifique, alors que les conséquences humanitaires sont dramatiques. Ainsi que je l’avais rappelé à la tribune de l’ONU, le 21 septembre 2023, à New-York, la persistance et la multiplication des foyers de tensions à travers le monde soulèvent des interrogations quant à l’efficacité des mécanismes de prévention et de règlement pacifique des différends de l’ONU dont la mission première est de garantir la paix et la sécurité internationales et remettent à jour la nécessité de la réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU. »

Le point surtout qui l’amène à ramener un tel sujet sur la scène nationale est l’impact que ces différents conflits finissent par avoir sur la République centrafricaine. Car, le monde devenu aujourd’hui comme un village planétaire, aucun pays ne saurait vivre isolé de tout incident causé par une situation dans un autre pays notamment pour ce qui est de l’impact économique.

« Notre pays a subi les conséquences de ces tensions géopolitiques sur le marché mondial, notamment les prix élevés des produits de grande consommation tels que le pétrole brut, le gaz, les céréales, les engrais. »


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