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L’action du gouvernement au menu de la presse hebdomadaire marocaine

L'action du gouvernement est le thème principal traité par la presse hebdomadaire parue ce samedi.+Finances News Hebdo+ écrit que le…

L’action du gouvernement est le thème principal traité par la presse hebdomadaire parue ce samedi.+Finances News Hebdo+ écrit que le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a défendu, avec un brin de triomphalisme, son bilan au Parlement, égrenant, une à une, les différentes actions mises en œuvre par l’équipe gouvernementale depuis qu’elle a pris les rênes du pays.

Tout ce qui a été initié jusque-là est en phase avec les engagements électoraux des partis de la majorité, devenus des engagements gouvernementaux après les élections du 8 septembre 2021, constate l’éditorialiste.

Les priorités pour 2023, consignées dans le projet de Loi de Finances pour 2023, sont circonscrites autour de quatre axes : le renforcement des fondements de l’État social, la relance de l’économie nationale à travers le soutien de l’investissement, la consécration de la justice spatiale et le rétablissement des marges budgétaires pour assurer la pérennité des réformes, relève-t-il.

Pour sa part, +La Vie éco+ écrit que l’enveloppe d’investissement prévue dans le projet de Loi de finances 2023, un montant record de 300 milliards de dirhams, a de quoi faire saliver les «spécialistes» de la commande publique.

Cette cagnotte mirobolante, qui viendra garnir le carnet de commandes des entreprises nationales et internationales, est une nouvelle démonstration du rôle des marchés publics en tant que levier de développement économique, de propulseur à la consommation et à la croissance, estime l’éditorialiste.

Mais ce qui est encore plus réconfortant, c’est que cet effort budgétaire colossal, dans un contexte de crise, est couplé à un chantier de refonte de tout l’arsenal législatif en la matière, relève-t-il, soulignant que le futur décret sur les marchés publics sera l’occasion de tirer vers le haut notre tissu économique.

Il devrait intégrer les dimensions sociales et de développement durable, renforcer les mécanismes de préférence nationale, consolider les dispositifs de facilitation d’accès aux PME, aux auto-entrepreneurs et coopératives, note-t-il.

Un référentiel unique applicable aux marchés passés par l’Etat, la dématérialisation de la chaîne comptable et financière, ainsi que la mise en place d’un Observatoire national de la commande publique sont également dans le pipe, ajoute-t-il, estimant que ces dispositifs devraient verrouiller davantage les process des marchés publics de manière à les rendre imperméables aux tentatives de corruption.

La commande publique ne sera plus ni un moyen de pression, ni un outil de rétribution de privilèges et encore moins une vache à lait pour engraisser des fonctionnaires et entrepreneurs dépourvus de sens moral, estime-t-il.

+Maroc Hebdo+, qui relève l’absence de communication du gouvernement, constate que plus d’un an après sa prise de fonction officielle, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch n’a accordé qu’une maigre interview, et ce le 19 janvier 2022 à la radiotélévision publique.

Ce dont, à l’occasion de l’Université d’été de la jeunesse du RNI tenue les 9 et 10 septembre 2021 dans la ville d’Agadir, il se targuait même, en affirmait qu’il n’était pas de « ceux qui aiment trop parler avant d’agir ».

Dans le fond, peut-être qu’il a raison et qu’il vaut mieux ne pas céder au verbiage, mais la nature ayant, in fine, horreur du vide, celui-ci finit nécessairement toujours par être comblé, et pas toujours dans le sens que les concernés espèrent, fait-il remarquer.

Certes, du temps où il n’était que simple ministre, Akhannouch avait indéniablement réussi à jouer d’une réserve que ceux qui le côtoient de près disent également être sienne dans le privé, mais en tant que chef de parti, puis deuxième personnalité de l’État, “la paire de manches est fatalement différente et, à l’évidence, épineuse”, commente-t-il.

Akhannouch se doit à coup sûr de refaire ses gammes, et ce autant pour son propre bien que celui du Maroc: en ces temps de défiance à l’égard de nombreuses institutions nationales, dont la gouvernementale, le moins que l’on puisse dire est qu’une majorité impopulaire n’est pas ce qui va faire pièce au nihilisme, indépendamment de “ce qui a été véritablement réalisé”, soutient-il.


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