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La guerre Russie-Ukraine et la sécurité au Mali à la Une en Afrique

Les conséquences économiques de l'invasion russe en Ukraine sur l'Afrique, l'amélioration de la situation sécuritaire au Mali et le dénouement…

Les conséquences économiques de l’invasion russe en Ukraine sur l’Afrique, l’amélioration de la situation sécuritaire au Mali et le dénouement de la crise scolaire au Sénégal sont les principaux sujets traités par les médias africains consultés lundi à APA.« La guerre Russie-Ukraine bientôt dans les assiettes des Africains ? », s’interroge Wakatsera. « A sa cinquième journée, l’invasion bruyante sur fond de bombardements que la Russie est en train d’imposer à l’Ukraine, ne présage rien de bon, ni pour les Russes, encore moins pour les Ukrainiens dont les populations, celles qui n’ont pas pris les armes pour se défendre et défendre l’intégrité physique du territoire national, ne sortent des abris que pour essayer de foncer vers la frontière polonaise. 

Entre tentatives de négociations, dialogue que les deux protagonistes pourraient engager en Biélorussie voisine, dans une position, encore moins un environnement, des plus confortables pour l’Ukrainien Volodymr Zelensky. Mais entre deux maux, ne dit-on pas qu’il faut choisir le moindre ? », souligne le journal burkinabè.

Le Pays note de son côté que « cette guerre menée par Vladimir Poutine en Ukraine, pourrait être lourde de conséquences pour les Africains », au plan économique surtout. « Surtout si cette guerre devait s’étendre dans la durée. C’est dire si l’Afrique aurait tort de ne pas se sentir concernée par cette guerre qui se déroule à mille lieues de chez elle », a souligné le quotidien burkinabè.

Sur cette guerre Ukraine-Russie, Jeune Afrique renseigne que « l’Algérie (est) prête à fournir plus de gaz à l’Europe ». « Sonatrach, le géant public algérien des hydrocarbures, est prêt à fournir davantage de gaz à l’Union européenne, en cas de baisse des exportations russes avec la crise ukrainienne, en l’acheminant notamment via le gazoduc Transmed reliant l’Algérie à l’Italie », explique le journal français spécialisé sur le continent.

« L’Algérie se dit prête à fournir plus de gaz à l’UE +en cas de difficultés+ liées à la guerre en Ukraine », indique pour sa part Le Monde Afrique, rappelant que plusieurs pays européens dépendent fortement de la Russie pour leurs importations de gaz.

Sur le Mali, le quotidien local Le Pays fait état de la libération de 18 otages maliens, se demandant dès lors si « le temps ne donne-t-il pas raison aux accusateurs de la France ». Le journal note qu’il « a fallu attendre la +rupture+ diplomatique et militaire avec Paris pour assister à la montée en puissance de l’armée malienne. Jour pour jour, les militaires obtiennent des résultats incommensurables ».

« Nous sommes en capacité de détruire les forces du mal », a déclaré dans Maliweb le Colonel Mamadou Massaoulé Samaké, commandant de l’opération Maliko-théâtre centre qui couvre les Régions de Ségou, Mopti et Tombouctou.

Sur la rencontre entre la Cedeao et les autorités maliennes, le médiateur Goodluck Jonathan se réjouit « des discussions enrichissantes », laissant penser alors à un dégel entre leurs relations particulièrement tendues depuis plus d’un mois en raison du désaccord sur la durée de la transition.

Au Sénégal, la presse titre sur le possible dénouement de la crise scolaire après de nouvelles propositions de revalorisation salariale soumises par l’Etat et acceptées par plusieurs groupes de syndicats d’enseignants. « Fini la récréation », titre EnQuête alors que Sud Quotidien parle de « dégel à géométrie variable ».

L’Observateur donne « les secrets des accords » entre Etat et enseignants à propos de leur rémunération. Le Soleil précise pour sa part que « l’enveloppe passe de 69 à 98,8 milliards de FCFA », ajoutant qu’une partie des mesures financières « prennent effet à partir du 1er mai 2022 ».

Vox Populi constate de son côté une « reprise des cours dans l’élémentaire » alors que le Cusems et le Saems, des syndicats du moyen et secondaire, « consultent leurs bases aujourd’hui ». Cela fait dire à L’AS que le pays est « à l’écoute du Cusems et du Saems ».


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