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Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur la solidarité nationale, la promotion du « made in…

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur la solidarité nationale, la promotion du « made in Morocco », la réforme des établissements publics et la possibilité d’un reconfinement partiel.+La nouvelle tribune+ écrit que la nouvelle contribution de solidarité nationale s’impose comme une obligation morale pour ceux de nos concitoyens qui figurent dans la tranche des 10.000 dirhams (1 euro = 10,8 DH) de revenus nets mensuels, notant qu’en ces moments, la solidarité nationale est impérative et implique la participation de chacun, selon ses moyens.

Ce ne serait pas faire de la surenchère de penser que cette contribution adressée aux personnes physiques aurait dû être plus élevée pour ceux qui disposent de revenus supérieurs à cette tranche minimale car, en ces moments cruciaux, « un impôt sur la fortune » ne serait nullement déplacé…, poursuit l’hebdomadaire.

Mais, pour le moins, tous les concernés devront participer avec la conviction que ce nouvel effort qui leur est demandé profitera à la collectivité nationale, insiste-t-il, notant que le meilleur patriotisme n’est pas seulement celui qui marque l’attachement à la patrie et aux valeurs fondamentales de notre société, mais aussi celui qui touche au portefeuille.

Sur un autre registre, la Vie éco souligne que le « made in Morocco » peut faire gagner à l’économie plus de 80 milliards de DH par an, se référant aux estimations faites par le ministre de l’industrie du volume que représente les produits importés et qui peuvent être fabriqués localement.

Pour être reconnu comme un bel puissant, ici comme ailleurs, ce « made in Morocco » a besoin d’être adossé à de la valeur ajoutée consistante qui ne peut être réalisée qu’à travers de la recherche et développement, de la technologie, de la science et de l’innovation, explique le journal, rappelant que si, aujourd’hui, des industriels marocains dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique ou de l’électronique sont labellisés à l’international, c’est par ce qu’ils sont inclus dans les chaînes de valeurs mondiales.

Aucune stratégie marketing et de communication aussi massive et aussi intensive soit-elle ne peut à elle seule convaincre le consommateur marocain d’acheter le produit local juste par esprit de solidarité et de nationalisme économique, prévient-il, relevant que des produits de qualité, durables, répondant aux désirs du consommateur, adaptés à ses besoins du moment et respectant la contrainte économique majeure qu’est le prix ne peuvent que s’imposer naturellement.

Pour sa part +Challenge+ constate que la réforme des établissements publics est une nécessité impérieuse, qui comporte un volet qui réclame du courage politique, faisant savoir que 70 établissements doivent être liquidés.

Le Maroc n’a pas réussi à liquider des entreprises qui ont cessé toute activité depuis 25 ans, rappelle la publication, expliquant cet état de fait par la lenteur des processus judiciaire et administratif.

« Mais au-delà, cela a un coût social qu’il faut supporter car ajouter des chômeurs en ce moment, est risqué politiquement. Et pourtant, il faut le faire mais proprement et rapidement, si possible en évitant les tribunaux », conclut-il.

Au volet sanitaire, +Assabah+ fait remarquer que l’augmentation du nombre de cas positifs, passé de 2.800 à 3.577 puis à 4.115 par jour en moins d’une semaine, a interpellé le gouvernement qui envisage l’option d’un confinement partiel. Cette hypothèse est appuyée par l’augmentation du nombre de décès, passé de 38 à 53 décès quotidiens. De même, le taux d’admission en réanimation a atteint 26% à l’échelle nationale et 60% à Casablanca.

Selon le quotidien, le comité scientifique relevant du ministère de la Santé tient des réunions afin de prendre des mesures appropriées pour freiner la propagation du virus dans certaines régions, surtout Casablanca.

Dans ce cadre, le quotidien cite le communiqué de la wilaya de la région de Casablanca-Settat qui a appelé « les usagers de la route qui ne disposent pas d’autorisation exceptionnelle d’accès à la métropole à emprunter l’autoroute externe de contournement s’ils transitent par la ville vers d’autres destinations ».

Le communiqué de la wilaya de Casablanca, ajoute le quotidien, met également en garde contre « le non-respect de cette décision passible des sanctions prévues par le décret relatif à l’état d’urgence sanitaire ».